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Le ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Économie Sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa), vient de rendre publique sa note sur l’activité des Petites et Moyennes entreprises (Pme) pour le compte du second semestre 2020. Il ressort que le chiffre d'affaires de ces entreprises a connu une baisse drastique du fait des difficultés auxquelles, elles ont été confrontées à cause de la pandémie de Coronavirus.

 

La note publiée par le Minpmeesa révèle qu’au cours du second semestre de l'exercice 2020 marquée par la prévalence de la pandémie de Covid-19, le chiffre d’affaires des Pme, pour la grande majorité issue du secteur tertiaire (couture, commerce, prestations de services), a baissé de 79,30% selon les données recueillies auprès des 274 entreprises qui ont constitué l’échantillonnage de cette enquête réalisée entre le 15 janvier et le 15 février derniers. Une chute qui s’explique à priori par la réduction des importations, lesquelles alimentaient les activités des Petites et moyennes entreprises.

Mesures d’austérité

Face à ce principal facteur de risques, les Pme ont dû s’imposer quelques mesures d’austérité pour tenter de survivre aux effets néfastes de la pandémie. « En ce qui concerne les effectifs salariés, près de 50 % des Pme enquêtées ont déclaré avoir revu leurs personnels salariés à la baisse en raison de la pandémie. Environ 37 % ont décrit une situation de maintien des salariés, et 4,5 % ont déclaré avoir recruté de nouveaux personnels. Ces nouveaux emplois créent se trouvent principalement dans le domaine du commerce », renseigne la note.

Pour riposter aux difficultés observées, les chefs d’entreprises enquêtés ont eu recours à des mesures internes de résilience. Ainsi, 83,30 % des chefs d’entreprises ont procédé à la réduction des horaires de travail, 68,40 % ont mis leurs employés en chômage technique, tandis que 58 % des entreprises ont déclaré avoir arrêté temporairement leurs activités.

Face à cette situation, le chiffre d’affaires des Pme a décru également en raison de la morosité du marché, avec des ventes très peu florissantes. Elles ont considérablement baissé au second semestre 2020, en comparaison au 1er semestre de la même année. 70% des entreprises enquêtées ont révélé que l’activité économique n’a pas été rentable, et ce en raison de la forte concurrence, la baisse du pouvoir d’achat, et naturellement la prévalence de la présence de la pandémie à Coronavirus. « En ce qui concerne la baisse du pouvoir d’achat citée par 70,80 % des chefs d’entreprises, il faut signaler qu’au cours des trois premiers mois du 2nd semestre 2020, l’indice des prix à la consommation des ménages a progressé notamment dans les produits alimentaires », apprend-on.

Innocent D H

Published in Entreprises

Le ministre camerounais des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa), Achille Bassilekin III a signé le 11 septembre dernier, une décision fixant les conditions et modalités d’octroi des appuis aux PME, aux artisans et aux organisations de l’économie sociale. C’est dans le cadre du fonds récemment crée par le Gouvernement de la République pour la lutte contre la pandémie du coronavirus et ses répercussions sur le secteur productif camerounais.

 

Si l’on se réfère aux dispositions pertinentes du décret N° 2020/3221/PM du 22 juillet 2020 fixant la répartition de la dotation dudit fonds, l’enveloppe dédiée aux appuis directs aux PME à fort potentiel sinistrés s’élève à 1,5 milliards de FCFA. La somme dédiée aux artisans et acteurs des sociétés coopératives fabriquant des masques artisanaux et des gels hydro-alcooliques se chiffre à 500 millions de FCFA. Ce qui fait pour les deux cas, un total de 02 milliards de FCFA.

Conditions d’éligibilité

Pour être éligible au fonds, sont pris en compte les caractéristiques intrinsèques de l’entreprise considérée (taille, situation financière), mais aussi l’impact du coronavirus sur l’évolution conjoncturelle de celle-ci. Ainsi, l’entreprise en question doit être une PME justifiant d’une existence légale affiliée à une instance faîtière. Autre condition, l’entreprise doit être celle qui opère dans des secteurs ayant été fortement impactés par la pandémie, tels que la transformation des produits locaux, l’économie numérique, la production des supports pour l’évènementiel, être en activité effective et continue depuis au moins le début de l’année 2019 et avoir enregistré une baisse d’activités pendant la période de mise en œuvre des mesures gouvernementales de riposte à la propagation de la Covid-19.

Les appuis octroyés sont exclusivement en numéraire et se font à l’ordre du promoteur ou de son représentant dûment mandaté, ceci après un processus de soumission des candidatures des PME. En attendant, une task force a été constituée au niveau central avec pour rôle de procéder à la sélection des demandes d’aides sur l’ensemble du triangle national, apprend-on.

A titre de précision, selon les données rendues disponibles par l’Institut national de la Statistique (INS) après une évaluation menée du 27 avril au 10 mai 2020, ce sont 90% d’entreprises camerounaises qui ont été négativement impactées par le coronavirus. Elles ont notamment éprouvé d’énormes difficultés dans l’écoulement de leurs produits.

Innocent D H  

 

 

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Le ministre des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa), Achille Bassilekin III a fait l’annonce mardi dernier 15 septembre à Yaoundé. C’était à l’occasion de la cérémonie d’inauguration du siège du Groupement des Femmes d’Affaires du Cameroun (GFAC).

 

 Selon le Minpmeesa, il s’agit d’un engagement quant à l’accompagnement des femmes entrepreneures, dont la présidente nationale est la sénatrice Agnès Ntube Ndode épouse Ndjock. A travers cet appui financier d’une valeur de 50 millions de nos francs à débloquer en 2021, le Gouvernement camerounais veut à terme promouvoir l’entrepreneuriat féminin qui fait des efforts pour sortir du secteur informel.

Selon les données rendues disponibles par l’Institut national de la Statistique (INS), à peu près 8 femmes entrepreneures sur 10 exercent dans le secteur informel au Cameroun et gagne en moyenne deux fois moins que les hommes. D’autres études révèlent que les femmes interviennent assez peu dans la création d’emplois dans la mesure où seuls 5% des femmes entrepreneures utilisent une main-d’œuvre salariée de plus de 10 personnes, pendant que 40% d’entre elles opèrent sans aucun personnel salarié.

Des études scientifiques menées par des étudiants des universités de Ngaoundéré et Yaoundé en 2017 auprès de 56 entrepreneures camerounaises permettent de comprendre pourquoi et comment les femmes entrepreneures font appel à des structures de financement informelles dans le contexte camerounais. D’après les résultats, ces entrepreneures n’ont pas recours aux structures formelles d’accompagnement à cause des préjugés (stéréotypes sexués de la société) et aussi des garanties exigées. Ainsi, la place qu’occupent les structures informelles dans le processus d’accompagnement lors du démarrage des activités, il en ressort que durant cette phase, c’est d’abord de la famille souche suivie des amis et du conjoint ou du réseau relationnel de proximité que provient le soutien financier nécessaire. Il y a également l’adhésion aux associations qui leur permet grâce aux tontines d’avoir des facilités d’emprunt. Par ailleurs, au-delà de tout soupçon, l’on apprend de ces études que la pratique de l’usure, malgré qu’elle soit interdite, reste dans les mœurs des entrepreneures camerounaises.

Innocent D H 

 

 

 

 

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La mise en place de cette infrastructure devra permettre aux artisans d’être à l’abris des tracasseries dans les aéroports et les ports du Cameroun. Ce qui est perçu comme une bonne nouvelle pour la famille des artisans camerounais, a été rendue publique au cours d’un atelier qui vient de s’est tenu récemment à Yaoundé.  

 

 

Bientôt la fin des tracasseries dans les aéroports et les ports du Cameroun pour les acteurs du secteur artisanal. Le pays peaufine la mise en place d’un bureau de facilitation des exportations de produits artisanaux. Il s’agit d’une initiative gouvernementale à travers le ministère des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa). Cette structure sera une sorte de guichet unique permettant aux artisans de se conformer aux procédures administratives relatives aux exportations de leurs produits artisanaux.

Précisons que la mise en place annoncée de ce bureau intervient au moment où l’activité artisanale enregistre un certain dynamisme avec le lancement d’une galerie virtuelle en 2016, pour assurer la promotion de l’artisanat camerounais dans l’espace cybernétique.

En octobre 2019, l’on avait appris que le Cameroun et le Sénégal s’apprêtaient à signer un accord de coopération dans le secteur de l’artisanat. L’information avait alors été révélée au sortir d’une audience de l’ambassadeur du Sénégal au Cameroun, Khare Diouf, au ministère des PME, de l’Economie sociale et de l’Artisanat. Le ministre camerounais Achille Bassilekin avait précisé, « nous voulons nous inspirer de la réussite de la Chambre nationale des métiers et de l’artisanat du Sénégal, pour établir un accord de partenariat avec cette institution. Il s’agit notamment de susciter une collaboration entre cet institut et notre Centre international de l’artisanat et nos villages artisanaux ».

La coopération entre les deux pays devrait impliquer notamment pour le Cameroun, le transport chez lui de l’exemple sénégalais de promotion des entreprises artisanales grâce à un programme gouvernemental doté d’une enveloppe de 30 milliards de FCFA.

Innocent D H     

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Achille Bassilekin III le ministre des Petites et Moyennes entreprises a de ce fait, accordé une audience à Khare Diouf l’Ambassadeur du Sénégal au Cameroun.

 

Vendredi dernier, le Ministre des Petites et Moyennes entreprises (Minpmeesa) a parlé avec l’Ambassadeur du Sénégal au Cameroun, d’un souhait de collaboration voulu par notre pays dans le domaine de l’artisanat. Le Cameroun veut prendre exemple sur le Sénégal pour promouvoir son artisanat local.

La demande du Cameroun a donc été agréée par l’hôte du Ministre. Car au terme de l’audience, face à la presse  Achille Bassilekin III a annoncé la signature prochaine d’un accord de coopération dans le domaine de l’artisanat. Cet accord concernera de façon précise la transformation du cuir, la bijouterie, la mode et le textile. «Nous voulons nous inspirer de la réussite de la Chambre nationale des métiers et de l’Artisanat du Sénégal pour établir un accord de partenariat avec cette institution. Notamment susciter une collaboration entre cet institut et notre Centre international de l’Artisanat mais aussi avec nos villages artisanaux», a-t-il ajouté.

Pour revenir à l’audience entre le Minpmeesa et son hôte, il faut dire que les deux personnalités n’ont pas parlé que d’artisanat. Ils se sont aussi penchés sur la promotion des Petites et Moyennes entreprises (Pme). «Nous avons passé en revue le dispositif d’accompagnement qui existe autour des Pme au Sénégal. Notamment l’initiation à l’entrepreneuriat rapide. Un programme doté de 30 milliards de F qui vise à densifier non seulement l’écosystème entrepreneurial sénégalais, mais aussi promouvoir les entreprises artisanales. Un exemple qui pourrait également servir à la promotion de nos Pme locales», a indiqué le Minpmeesa.  

Prenant la parole à son tour, Khare Diouf a affirmé que la coopération voulue dans le domaine sus mentionné entre le Cameroun et le Sénégal est promise à de belles perspectives. «Nous voulons booster les échanges commerciaux entre le Sénégal et le Cameroun, un pays avec lequel nous présentons beaucoup de similitudes, notamment dans le domaine artisanal», a déclaré le Diplomate.

 

Liliane N.

 

Published in Société

Cela été dit lors de la rencontre qui a eu lieu entre Achille Bassilekin III le Ministre des Petites et moyennes entreprises, de l'Economie sociale et de l'Artisanat et Jalel Snoussi l'Ambassadeur de Tunisie au Cameroun.

 

Il est fort probable que dans les prochains jours, le Cameroun signe un partenariat avec la Tunisie dans le secteur du développement des Petites et Moyennes Entreprises (Pme). C’est ce qu’on retient de l’audience qu’Achille Bassilekin III le Ministre des Petites et moyennes entreprises, de l'Economie sociale et de l'Artisanat (Minpmeesa) a accordé le 16 juillet 2019 à Jalel Snoussi l'Ambassadeur de Tunisie au Cameroun.

 

En fait après avoir suivi la mission économique multisectorielle au cours de laquelle la Tunisie a dévoilé ses charmes dans la ville de Douala, les autorités camerounaises se sont montrées très intéressées par le Made in Tunisia pour le développement des Pme. A titre de rappel, cette mission économique s’est déroulée du 30 juin au 4 juillet dernier. La Tunisie y avait présenté son savoir-faire en matière d'artisanat, de santé, d'activités agropastorales et de TIC.

 

La rencontre avec Jalel Snoussi a donc été l’occasion idoine pour le Minpmeesa, qui a indiqué que le Cameroun souhaite s'entourer de l'expertise des opérateurs économiques tunisiens. C’est ce qui a fait l’objet des échanges entre lui et son hôte. Un souhait qui tombe à point nommée car le Diplomate tunisien aussi est venu porter à la connaissance du Ministre, les objectifs et le bilan de la mission économique de Douala. Il souhaite faire rejaillir les retombées sur la coopération bilatérale qui lie son pays au Cameroun.

 

Au terme de l’audience, le Diplomate a déclaré « on a également parlé de la coopération technologique entre les deux pays, en matière de technopole. Il y a un projet de coopération technologique en perspective ». 

 

Pour Achille Bassilekin III, il est question de voir comment dynamiser les échanges qui ont meublé cette mission, mais surtout, en assurer le suivi. « Il faudra encadrer les Pme camerounaises pour qu'elles puissent tirer profit de l'expérience tunisienne, étant donné que c'est un pays du rivage de la méditerranée, dans le cadre de sa coopération commerciale avec l'Union européenne (UE). Le Cameroun ayant signé les Accords de partenariat économique avec l'UE. Il est aussi question que le Cameroun voit comment tourne le tissu de la sous-traitance qui participe aujourd'hui du dynamisme économique tunisien », a-t-il déclaré.

 

Liliane N.

 

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Plusieurs produits dont ceux des filières bois, textile et agroalimentaire présenteront bientôt des normes pour booster leur compétitivité sur le marché régional et mondial.

 

Une rencontre pour poser les bases de cette normalisation a eu lieu mardi dernier entre le ministre des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa), l’Agence des normes et de la qualité, les groupements d’artisans et d’autres acteurs. Une rencontre dont l’objectif est la normalisation de certains produits artisanaux afin d’améliorer leur compétitivité et leur productivité et améliorer les retombées du secteur.

D’après des données délivrées par le Minpmeesa, et relayées par Cameroon Tribune, la valeur des exportations des produits artisanaux de la filière bois est comprise entre 60 000 F et 35 millions de F alors que celle de la filière textile varie de 3 280 à 495 909 500 F. Selon la direction de l’Artisanat du Minpmessa, ce constat est lié à l’insuffisance de professionnalisme pour un secteur qui compte environ 70 000 pratiquants, dont 80% exercent encore dans l’informel.

« C’est dans ce contexte qu’en collaboration avec l’agence de normalisation. Nous avons lancé ce processus qui n’est que la première marche de toute une démarche visant à doter nos artisans de normes mais surtout que ces normes définissent des standards en matière de production et répondent aussi aux normes internationales qui existent en matière d’artisanat», explique le ministre Achille Bassilekin III. 

Il est aussi question, apprend-on, de permettre aux artisans de présenter une production à la hauteur des attentes des consommateurs et surtout que l’artisanat camerounais soit présent sur les marchés régionaux et mondiaux de manière à générer avantage de devises pour notre économie et ainsi enclencher une dynamique des transferts des technologies, espère le ministre. 

En effet, le processus de normalisation rendra la production artisanale camerounaise plus compétitive. « Il nous permettra de vendre à l’international et de mettre sur le marché des produits qui répondent aux normes », explique Hélène Mapoko, déléguée de la filière bois au groupement interprofessionnel des artisans.

Sont concernés par ce processus, les produits des filières bois (mobilier scolaire, mobilier de bureau, mobilier de maison, ouvrage dans les Btp, etc), textile et cuir (pantalons, robes, samaras, babouches, sacs en fibres naturelles, vêtements traditionnels, etc.), et agroalimentaire (huile végétale de Nîmes et de sésame, produits séchés, bâtons de manioc, tapioca…)

Ces produits, indique Mercy Afa Nanji, directeur de l’artisanat au Minpmeesa, ont été sélectionnés sur la base de plusieurs critères, notamment la disponibilité et l’accessibilité de la matière première, l’accès à la commande publique, les produits non dangereux à la santé, la consommation massive, entre autres. 

Otric N.

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150 femmes au moins ont pris part, du 6 au 8 mars, au festival «Femme numérique» organisé par l’Association African Women in Tech Startup (Africanwits) au siège du Gicam et au Centre de formation professionnelle d’Excellence (Cfpe) de Douala.

 

Objectifs de ce festival: former en 2019 et gratuitement, environ 200 femmes et jeunes filles camerounaises aux nouveaux métiers et à l’entrepreneuriat numérique. Et accompagner ces entrepreneures de petits commerces à s'approprier les outils du numérique pour accélérer le développement de leur entreprise.

Au menu de l’événement : conférences-débats, ateliers de formation, exposition, remise d’attestations et distinctions des meilleurs idées de projets. Sur les quelque quarante projets enregistrés sur la plateforme de l’association, neuf ont été retenus pour la phase finale.

Lors de la clôture du festival au Cfpe, 5 projets se sont distingués: «We Succeed », entreprise qui met en relation entreprises de petite taille et potentiels investisseurs ; « Build App » dans le bâtiment et qui travaille à optimiser le suivi et l’évaluation physico-financière des chantiers ; « Diet4health » dans la santé, avec son service de suivi alimentaire en ligne pour faciliter l’accès aux conseils diététiques ; « DiscoverCam », 4e prix de la compétition, est un projet dans le secteur tourisme. Dernière en lice, « Hi Lady », est un service de distribution des messages, en vue d’aider les femmes à suivre leur cycle menstruel et donner des conseils sur les méthodes de contraception.

«C’est émouvant de voir autant de femmes présentes à ce type d’événement, surtout qu’elles sont pour la plupart jeunes. Ceci est la preuve que les femmes occupent une place importante dans notre société et qu’en plus, elles veulent s’arrimer aux nouvelles technologies afin de développer leur potentiel managérial ou leur business», a affirmé Mme Bewondo, délégué régional Littoral pour le ministère des Petites et moyennes Entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa).

Selon la présidente d’Africanwits et promotrice de l’événement, Horore Bebga, «ce festival se donne pour ambition de célébrer le potentiel de la femme camerounaise, dopée aux technologies numériques». Une femme camerounaise qui aura eu, pendant la formation, «la possibilité de se former et de bénéficier d’une certification en ligne sur les plateformes Google et Facebook».

Rappelons que les femmes africaines sont oubliées dans les TIC. Selon la Commission Economique Africaine (CEA), les femmes qui représentent 50% de la population, accomplissent 60% du travail dans le monde. Mais elles n’y gagnent que 10% des revenues mondiaux et ne sont propriétaires que de 1% de la richesse mondiale. Dans le domaine de l’éducation les femmes ne sont pas mieux loties.

Une étude menée par l’ONG femme et TIC sur la fracture numérique de genre vient confirmer que le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication n’échappe pas à cette règle. Une étude intitulée montre que dans les six pays concernés par l’étude (Bénin, Burkina, Cameroun, Mali, Mauritanie et Sénégal) les femmes ont un tiers de chance en moins que les hommes de bénéficier des avantages et des opportunités de la société de l’information. Il y a une véritable fracture numérique de genre.

Liliane N.

Published in Société






Sunday, 05 June 2022 11:01