La prise de médicaments avant le développement de la malaria, s’avère aujourd'hui être l'un des moyens les plus usités de se prémunir contre le paludisme, bien que cette méthode ne garantissant pas une protection totale de la personne concernée. Elle contribue considérablement à endiguer le risque de faire la maladie ainsi que ses complications.
Depuis, l’introduction du traitement par voie de médication préventive contre le paludisme, le plasmodium falciparum a développé une résistance contre les médicaments. C’est cette résistance que l’on désigne dans le jargon médical la chimiorésistance. Dans cette lancée, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) met à jour régulièrement une cartographie présentant les souches de parasites résistants aux traitements.
Un traitement préventif adapté au groupe du pays dans lequel vous vous rendez doit être prescrit par votre médecin traitant avant votre départ, en quantité suffisante pour la durée de votre séjour. Le médicament est délivré sur ordonnance par le pharmacien. En voyage, n’attendez pas votre retour pour consulter un médecin en cas de problème. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, le médecin régulateur de votre société d'assistance est à votre disposition pour vous écouter et vous aider. Il peut vous donner des conseils utiles, se mettre en rapport avec votre médecin traitant et organiser une consultation sur place.
Toutefois, il faut souligner à grand trait que la prophylaxie antipaludéenne ne signifie pas l'automédication, elle ne veut dire non plus faire recours aux pharmaciens de la rue. Comme souligné supra, elle ne peut être admise que sur ordonnance d'un pharmacien à en croire des sources médicales bien introduites.
Innocent D.H
Promouvoir l’acceptation de soi grâce à la mode ? C’est l’objectif du Salon Access 2019, lancé au Cameroun par une organisation d’autonomisation des femmes. Ce premier défilé de mode pour personnes handicapées, a mis en avant la suppression des obstacles auxquels elles sont confrontées dans le pays.
Organisé à Yaoundé, la capitale, le défilé de mode pour handicapés a rassemblé 16 mannequins vivant avec un handicap, qui ont fièrement défilé pour présenter les tenues de créateurs locaux. L’occasion de mettre en valeur l’exclusivité, en espérant que la visibilité fournie par un tel événement changerait les perceptions des personnes sur les handicapés.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), environ 02 millions de Camerounais vivent avec un handicap. Ces derniers ont un accès limité à l‘éducation, aux soins de santé et d’une formation professionnelle appropriées pour accéder au marché de l’emploi, pour vivre de façon indépendante en vue de leur pleine et effective participation à la société, sur la base de l’égalité avec les autres. Ils vivent cependant dans la pauvreté.
De plus, l’environnement bâti (infrastructures et édifices ouverts au public) est généralement conçu et réalisé sans tenir compte des préoccupations liées à l’accessibilité des personnes handicapées, toute chose concourant à leur exclusion des diverses activités et services de la communauté. Par ailleurs, le non-respect de la législation en vigueur à leur égard dans divers domaines de la vie sociale ne facilite pas toujours la pleine jouissance de leurs droits fondamentaux, de leur dignité ainsi que la valorisation de leurs talents et potentialités.
Les organisatrices de Sister Speak, la société à l’origine de l‘événement, espèrent que cette initiative pourra inspirer une nouvelle génération de Camerounais handicapés à se sentir acceptés et confiants.
Wait ans see…
Source Africanews
Si les agents de santé ont été le profil privilégié dans le cadre de la vaccination contre le virus Ebola lancée en août 2018, il n’en demeure pas moins qu’ils restent exposés comme les autres couches de la population, notamment dans l’est de la République démocratique du Congo, épicentre de la maladie dans le pays.
En huit mois d‘épidémie, 81 agents de santé ont été contaminés dont 28 ont déjà succombé à la maladie. L’information a été communiquée lundi 1er avril par le ministère congolais de la Santé lors de son bulletin régulier sur la situation épidémiologique d’Ebola. Mais ces chiffres, prévient le ministère de la Santé, ne sont pas exhaustifs. 180 cas suspects sont en cours d’investigation. Ainsi, une campagne de vaccination ciblant les agents de santé a eu lieu dans la province du Nord-Kivu avec le vaccin expérimental RVSV-ZEBOV.
Le docteur Jutsus Nfio, coordonnateur de la riposte contre Ebola à Butembo et Beni, explique : « Si le diagnostic de l’épidémie n’est pas encore connu et du fait que l’expression de la maladie se confond avec plusieurs pathologies qui sévissent dans la contrée, si ces personnels de santé n’utilisent pas très bien les précautions standards pour se protéger, le risque est élevé », rapporte Bbc.
Déclarée le 01er août, la dixième épidémie d’Ebola sur le sol congolais, évolue dans un contexte marqué par l’insécurité, les croyances et la désinformation. Mi-mars, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait du reste prévenu qu’en « finir » avec l‘épidémie d’Ebola en RDC prendrait encore six mois mais avait mis en garde contre une aggravation de l’insécurité.
Selon le dernier bilan des autorités congolaises, l‘épidémie a déjà fait plus d’un millier de cas pour 679 décès.
Danielle Ngono Efondo
En 2015 et 2017 déjà, au plus fort des épidémies de méningite qui frappaient le Niger, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avait mis en garde contre un faux vaccin qui circulait non seulement dans ce pays mais à travers l'Afrique de l'Ouest. D'après l'organisation, certains flacons ne contenaient que de l'eau.
Au Cameroun, l’alerte contre ces faux vaccins a été donnée ce 1er avril. Elle émane du Directeur général des douanes, monsieur Fongod Edwin Nuvaya qui dans un message a prescrit la « vigilance maximale » des douaniers aux frontières du pays, notamment en ce qui concerne les cargaisons de médicaments et produits pharmaceutiques importés.
Cette vigilance maximale prescrite par le patron de la douane à ses collaborateurs est en lien, avons-nous appris avec la mise en garde de l’Organisation mondiale de la santé sus citée, faisant état de la circulation, dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest, de faux vaccins contre cette maladie.
A l’effet de s’assurer de ne laisser aucun faux vaccin entrer dans notre pays, Fongod Edwin Nuvaya exige des douaniers aux frontières, de vérifier systématiquement, en plus des documents commerciaux et douaniers, les autorisations d’importation de tous les importateurs de médicaments et produits pharmaceutiques entrant sur le territoire camerounais.
Ceci étant, est-ce suffisant pour ne pas voir nos officines pharmaceutiques être inondées de « poudre de perlimpinpin » pouvant causer plus de dommage à la santé que la maladie elle-même ? Car disons-le, nous ne sommes à l’abri de rien, contre espèces sonnantes et trébuchantes, certains peuvent trouver le moyen d’acquérir ces documents. Si non, comment expliquer que de fausses boissons alcoolisées, de fausses cigarettes, de faux produits de beauté… marqués du sceau de la douane se retrouvent à achalander des commerces dans nos villes et campagnes ?
En partant de l’hypothèse que la prescription du Directeur général de la douane relèvera le niveau d’intégrité de nos douaniers, il nous semble que les outiller scientifiquement ou alors leur adjoindre des équipes scientifiques à même d’effectuer des tests sur les produits à l’entrée soit pertinent.
Pour rappel, chaque année au Cameroun, des cas de méningite foudroyante sont à l’origine de plusieurs décès. La maladie existe sous la forme bactérienne et sous la forme virale. Comme son nom l’indique, c’est une inflammation des méninges. Celle virale, la plus répandu (plus de 70% des cas) présente selon les spécialistes très souvent peu de risques. Touchant communément les enfants et les jeunes adultes, sa guérison est souvent spontanée. Celle bactérienne pour sa part est beaucoup plus grave et nécessite un traitement d’urgence. Fortement contagieuse, elle se transmet via un contact étroit et prolongé avec une personne infectée.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé vendredi 29 mars 2019, avoir intensifié son appui au gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) pour des campagnes de riposte d'urgence contre l'épidémie de rougeole qui a déjà fait 761 morts, depuis le mois de janvier, à travers 14 provinces du pays.
« L'OMS appuie, avec les autres partenaires (UNICEF, Gavi-Alliance, etc.), la République Démocratique du Congo à organiser des campagnes de riposte d'urgence dans les zones concernées pour contrôler la situation », a annoncé l'Organisation dans un communiqué. « Les zones de santé touchées dans le pays ne cessent de grossir depuis le début de l'année en cours », note-t-elle.
Selon la source, on a dénombré au cours de cette période 41.720 personnes ayant souffert de la rougeole dans 14 provinces du pays. Le nombre de zones de santé touchées par la rougeole dans le pays ne cesse d’augmenter depuis le début de l’année en cours. Une campagne de vaccination contre la rougeole, couplée avec la vaccination contre la polio, sera organisée du 11 au 13 avril 2019 par le ministère congolais de la Santé, avec l’appui de ses partenaires, dans 59 zones de santé du pays.
La rougeole est une maladie virale extrêmement contagieuse, et pour laquelle il n’existe pas de traitement curatif. Elle touche surtout les enfants, mais aussi des adultes qui n’ont jamais reçu leur vaccin anti rougeoleux. Le virus se propage quand les malades toussent ou éternuent, et reste tout aussi actif pendant des heures. La maladie se manifeste par une forte fièvre, puis une éruption de plaques. Elle est contagieuse quatre jours avant et après cette éruption.
Pour rappel, entre le 01er janvier et le 30 septembre 2015, l’épidémie de rougeole avait fait plus de 413 décès République Démocratique du Congo (RDC). Ainsi donc, L’épidémie en cours est encore la conséquence d’un faible taux de couverture vaccinale, entraînant une accumulation importante d’enfants non vaccinés contre la rougeole et favorisant la circulation rapide de cette maladie virale extrêmement contagieuse qui constitue l’une des principales causes de mortalité des jeunes enfants à l’échelle mondiale.
Danielle Ngono Efondo
L’Artemisia, redécouverte pendant la guerre du Vietnam, n’est pas une inconnue de la science moderne. En 2015, Youyou Tu est devenue le premier prix Nobel de médecine chinoise pour avoir démontré l’efficacité d’une substance extraite de la plante, l’artémisinine, dans les traitements antipaludéens. Malgré les exploits autour de cette plante les pays africains ne sont pas unanimes sur son usage brut.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a réconforté la position de ces pays. Elle est aussi catégorique sur le refus d’utiliser l’Artemisia comme voie alternative de lutte contre le paludisme.
Pour la clientèle, une telle réaction des dirigeants et de l’OMS n’est pas anodine. Pierre Van Damme pense : « l’industrie pharmaceutique n’a aucun intérêt à voir se répandre ce remède permettant pourtant d’éradiquer toute trace du parasite pour un coût cinq à six fois inférieur aux médicaments classiques et sans entraîner d’effets secondaires, tels que des troubles neurologiques ou digestifs. »
Cependant, il est à noter que les pays africains redoutent des effets secondaires que pourraient entraîner le remède pris sous sa forme naturelle. Pour ce faire, des études approfondies sur cette plante au Cameroun contribuent à déceler davantage les propriétés. Une telle entreprise ne pouvant prospérer qu’avec l’aide des pouvoirs publics officiant au service de l’Etat. On le sait bien qu’au Cameroun, le paludisme sévit permanement sur toute l’étendue du territoire et constitue un véritable problème de santé publique. Selon plusieurs personnes l’Artemisia se retrouve dans plusieurs régions du Cameroun notamment dans la partie septentrionale. Cette plante pourrait donc être l’une des solutions magiques de lutte contre le paludisme.
L’Artemisia a déjà fait ses preuves dans plusieurs pays africains notamment au Bénin. Là-bas des hectares de terre sont même exploités pour le développement de la culture de cette plante pour des fins médicinales. Et les résultats dans le traitement de la malaria dans ce pays produit déjà des effets probants.
Innocent D.H
Au Cameroun, environ 35.000 cas de tuberculose sont enregistrés chaque année et 40% des patients souffrant de cette maladie sont dépistés séropositifs. Le traitement contre cette maladie est gratuit depuis quelques années, malgré des ruptures récurrentes dans la livraison des médicaments.
A l’occasion de la célébration de la 26e édition de la Journée mondiale dédiée, le gouvernement a pris l’engagement d’éradiquer cette maladie qui continue de décimer les populations. « Il est temps d’en finir avec la tuberculose ». C’est la substance de l’allocution prononcée vendredi dernier à Yaoundé par le Pr Magloire Biwolé Sida au cours des assises relatives à la 26e édition de la Journée mondiale de la tuberculose.
Cette ferme résolution sied à la croisade qu’ont décidé de mener les pouvoirs publics contre cette maladie qui est, d’après les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « l’une des dix premières causes de mortalité dans le monde ».
Au point de représenter une menace réelle pour l’émancipation économique du pays. La tuberculose est un fléau qui a des conséquences dévastatrices sur les plans sanitaire, social et économique. Elle atteint surtout les adultes au moment où ils sont le plus productifs dans leur vie.
Puisque, sur les 23741 cas enregistrés en 2018, 95% sont des adultes et l’on a connu 6% de décès. La tuberculose «reste et demeure un problème majeur de santé publique et constitue un véritable frein au développement», a conclu le Professeur.
Pour définitivement tordre le coup à cette pandémie afin de la bouter hors du territoire national en particulier et du milieu de vie de l’Homme en général, le représentant de l’OMS, le docteur Phanuel Habimana a, au cours de ces travaux, invité à la mutualisation des efforts et des ressources.
Le gouvernement camerounais, quant à lui, requiert l’implication effective de toutes les parties prenantes. Notamment, du partenaire technique qu’est l’OMS et le public. Les pouvoirs publics n’ont pas cessé de mener une lutte âpre contre cette pandémie.
Par exemple, le traitement antituberculeux est effectivement gratuit depuis 2004 dans les 254 centres de diagnostic que compte le pays. Bien plus, en janvier 2016, l’Etat a décidé d’acquérir les médicaments de première ligne. Il s’agit d’un traitement de quatre antibiotiques qui s‘étale sur une période allant de 6 à 12 mois composé de : l’isoniazide, le rifampine, l’éthambutol et le pyrazinamide.
Il est prescrit pour être efficace et tuer complètement les bactéries. Par ailleurs, la mise en place des Centres de diagnostic et de traitement de la tuberculose dans les formations sanitaires est poursuivie.
Liliane N.
Certains de ces étudiants ont signé des contrats de travail le 12 mars 2019.
19 étudiants, venant de six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), vont avoir la possibilité de poursuivre leurs travaux sur les maladies tropicales négligées. Lors de la cérémonie de lancement des activités d’appui à la recherche pour les étudiants doctorants, dans le cadre de la mise en œuvre du projet de lutte contre lesdites maladies, certains de ces étudiants ont procédé à la signature des contrats de travail. Cette cérémonie s’est déroulée à Yaoundé.
Il faut savoir que la question des maladies tropicales négligées est à l’ordre du jour des réunions mondiales et africaines. Car il faut noter que selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms), plus d’un milliard de personnes sont affectées par ces maladies à travers le monde. Et en Afrique on parle de 40% soit 400 millions de personnes affectées. D’après les experts les causes desdites maladies sont infectieuses. Pour la plupart ce sont des parasitoses transmises par des insectes ou propagées par l’eau, le sol ou l’air contaminés. Leurs cycles de transmissions sont souvent perpétués par un environnement propice, dominé par la chaleur et l’humidité.
« Le tableau est exacerbé par une mauvaise hygiène du milieu, de piètres conditions de vie, avec en toile de fond la pauvreté. Les Mtn sévissent ainsi, beaucoup plus, dans les milieux déshérités et extrêmement pauvres », explique le Dr Manuel-Nso Obiang Ada, le secrétaire exécutif de l’Organisation de coordination de lutte contre les endémies en Afrique centrale (Oceac). Pour ce qui est des stratégies de lutte, elles portent essentiellement par la sensibilisation des populations, l’administration des médicaments à grande échelle pour une prévention de masse, la prise en charge des cas diagnostiqués, la surveillance de la santé publique et le contrôle des vecteurs.
« Ces méthodes s’avèrent souvent efficaces contre la plupart de ces Mtn mais, malheureusement il faut souligner qu’elles sont très insuffisamment mises en œuvre, et ce dans le cas particulier de nos pays membres de la Cemac », déplore le secrétaire exécutif de l’Oceac. C’est donc en cela que se justifie la mise en place d’un projet de lutte contre les Mtn en Afrique centrale. Ledit projet est développé avec le soutien financier du gouvernement de la République fédérale d’Allemagne dans le cadre de sa coopération avec la Cemac.
Pour revenir aux 19 étudiants sus mentionnés, il faut noter que parmi eux, sept sont des femmes.
Liliane N.
Le thème retenu pour 2019 est : « Des reins en bonne santé, pour tous, partout ! ». L'objectif visé est de rappeler que des millions de gens dans le monde souffrent d'une maladie rénale, dont de nombreux enfants, mais ne bénéficient pas des mêmes chances de dépistage précoce ou de traitements adaptés.
Au Cameroun cette journée n’a pas laissée place à une célébration particulière. Plus encore, il ne nous a pas été possible de rentrer en possession de quelques statistiques pouvant nous situer sur l’ampleur de ces maladies dans notre pays. Nombreux sont ceux qui en souffrent pourtant et qui tirent le diable par la queue pour pouvoir se soigner convenablement et rester en vie. Avons-nous appris d’une source non officielle, au delà de la subvention de la dialyse par l’Etat, les soins connexes, par ailleurs obligatoires coûtent assez chers. Notre source les évalue à plus de 30 000 FCFA par mois.
Les reins sont deux organes aux multiples fonctions. Ils ont pour rôle de filtrer le sang pour éliminer les déchets et les évacuer dans les urines, maintenir constante la composition du sang et la pression artérielle, ou encore produire une substance appelée érythropoïétine qui stimule la production des globules rouges.
L'insuffisance rénale apparaît lorsqu'ils ne parviennent plus à remplir leur rôle de filtre : les déchets et les liquides s'accumulent alors dans l'organisme. Aujourd’hui selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 850 millions de personnes à travers le monde sont atteintes d’une maladie rénale. Elles sont nombreuses qui décèdent prématurément d’insuffisance rénale chronique ou de ses complications cardiovasculaires en raison d’un diagnostic tardif. L'OMS prévoit même une augmentation de la prévalence des cas de 17 % dans les 10 ans à venir.
Les maladies rénales, nous indique une source médicale, même si elles sont le plus souvent silencieuses, peuvent être détectées et leur évolution ralentie voire stoppée par des médicaments et des règles hygiéno-diététiques. La même source nous renseigne qu'il ne faut pas confondre « insuffisance rénale chronique » qui résulte de la destruction progressive et irréversible des reins et « insuffisance rénale aiguë », un dysfonctionnement transitoire et réversible de ces organes.
50% des cas des maladies rénales chroniques seraient la conséquence d’un diabète ou d’une hypertension artérielle. Les maladies rénales chroniques qui sont reconnues par l’OMS comme une question de santé publique au niveau mondial.
La célébration de la Fête de la Jeunesse du 11 février 2019 s’est présentée comme une occasion idoine pour sensibiliser les jeunes camerounais sur les méfaits liés à la consommation du tabac. La Coalition camerounaise contre le tabac (C3T) s’est rendue dans le département de l’Océan pour parler aux jeunes. On retient que pour une tranche d’âge comprise entre 13 et 15 ans, 31,2% d’enfants ont déjà eu une expérience avec la cigarette. Et 300 000 camerounais consomment de façon régulière le tabac.
C’est donc au Lycée bilingue de Niété que la C3T a tenu des causeries éducatives et des concertations tripartites. Durant les échanges, la Coalition a fait remarquer qu’en Afrique, environ 77 millions d’adultes fument. Et du fait que l’industrie du tabac est autorisée à fonctionner sans réglementation, il est attendu que le nombre de fumeurs augmente de plus de sept fois au cours du siècle.
Pour le Dr Hélène Flore Ndembiyembe la présidente du C3T il est question que le Cameroun devienne un pays sans tabac. Pour elle cela va contribuer à la réduction des maladies évitables. « Nous sommes disposés à apporter notre assistance technique à tous les responsables d’établissements qui manifesteront leur volonté à lutter contre le tabagisme en milieu jeune et scolaire », a-t-elle ajouté.
La C3T révèle que selon les experts de santé, le tabagisme est la plus importante cause de décès dans le monde. Soit 6 millions de décès par an. Au Cameroun, selon les résultats de l’enquête mondiale sur le tabagisme chez les adultes menées en 2013 par l’Institut national des statistiques en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé, résultats rendus publics au mois de janvier, près de 1,1 million d’adultes, soit 8,9% de la population, utilisent des produits du tabac et 6 720 000 personnes sont exposées à la fumée secondaire du tabac dans tous les lieux publics.
La C3T s’est donc donné comme missions : d’assurer la vigilance pour la mise en œuvre de la Convention Cadre de L'OMS pour la Lutte Anti Tabac au Cameroun, Contribuer à la protection des populations camerounaises contre les méfaits du Tabac ; Développer et renforcer les capacités en matière de contrôle des activités de l'industrie du tabac ; Développer et renforcer les capacités d'abstinence face au Tabac. Pour accomplir sa mission, la Coalition dirigée par Flore Ndembiyembe a recours à divers types d'actions qui se résument en une stratégie d'information, de formation, de sensibilisation et de plaidoyer.
Liliane N.