25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Displaying items by tag: Oms

La Journée mondiale de la santé mentale, célébrée demain 10 octobre, est l’occasion de mieux faire connaître les questions de santé mentale et de susciter une mobilisation dans ce domaine.

 

C’est sous le thème : « Prévention du suicide », que sera célébré demain jeudi 10 octobre la Journée mondiale de la santé mentale. Ainsi, l’ONU invite à prévoir une action de 40 secondes le 10 octobre pour chaque personne.

Le suicide est un fléau mondial. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) rapporte que, chaque année, près de 800 000 personnes mettent fin à leurs jours. Ce qui signifie qu’à chaque 40 secondes qui passent, qu’une personne s’ôté la vie quelque part sur cette planète et d’autres, plus nombreuses encore, font une tentative de suicide. Chaque suicide est une tragédie qui frappe une famille, une communauté ou un pays tout entier et qui a des effets durables sur l’entourage. Le suicide touche des personnes de tous âges et est la deuxième cause de décès dans le monde parmi les 15-29 ans.

 

Le suicide est évitable

Le suicide est évitable mais sa prévention exige une organisation et un engagement qui vient du plus haut niveau de l’Etat, se diffusant vers le système de santé, les institutions sociales, les communautés les individus et leurs proches. La connaissance des facteurs associés au suicide et les moyens utilisés dans les suicides est nécessaire à leur prévention.

Le suicide n'est jamais causé par un seul facteur ou un seul événement. C'est l'accumulation et l'interaction de plusieurs facteurs à un moment particulier dans la vie d'une personne qui peuvent l'amener à vivre de la détresse, du désespoir et à avoir des idées suicidaires. Elle peut alors en arriver à penser que la mort est une solution à son désespoir, pour cesser de souffrir. Parmi les facteurs associés au suicide, l’on peut citer la dépression, l’ensemble des événements qui entraînent la honte ou toute autre émotion forte comme par exemple les dettes. On peut par ailleurs citer les maladies et douleurs chroniques, une maladie physique ou mentale grave, le fait de vivre des conflits avec ses proches etc.

Quant aux moyens utilisés, 20% de ceux qui se sont suicidés dans le monde, l’ont fait avec des pesticides, selon l’OMS. Parmi les autres moyens, se trouve les cordes dans la pendaison, et es armes à feu.

 

Comment prévenir le suicide ?

La prévention commence par la connaissance et la compréhension des signes précurseurs et des symptômes de la maladie mentale. Lorsqu'une personne suit un traitement pour maladie mentale, il lui faudra peut-être encore du temps avant de pouvoir contrôler et de réprimer ses pensées suicidaires. Un bon traitement est très important, mais il pourrait ne pas éliminer le risque de suicide immédiatement. Il est important de rester en contact avec une équipe de santé, de surveiller les pensées suicidaires et d’obtenir plus d’aide, s’il y a lieu. Les programmes communautaires qui aident les gens à gérer le stress ou d’autres difficultés quotidiennes peuvent aussi être très utiles.

Selon le World health statistics 2017, les États d’Afrique possédant les taux de suicide les plus élevés sont la Guinée Équatoriale, l’Angola, la Cote d’Ivoire, la Centrafrique et la Sierra Léone. Les pays du continent ayant le taux de suicide les plus faibles sont : Sao-Tomé Et- Principe, l’Égypte, l’Algérie, le Niger et Madagascar.

Pour rappel, la journée mondiale de la santé mentale (célébrée le 10 octobre), est une journée internationale consacrée à l'éducation et à la sensibilisation du public envers la santé mentale contre la stigmatisation. Elle a été célébrée pour la première fois en 1992.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Actualité

Les agences des Nations Unies qui luttent contre l’épidémie d’Ebola  en République Démocratique du Congo (Rdc) ont salué vendredi dernier, les efforts du gouvernement congolais  et les  partenaires locaux, qui ont permis à 1000 personnes de survivre.

 

Selon les Nations Unies, 1000 personnes ont réussi à vaincre le  virus  d’Ebola en République Démocratique du Congo (Rdc). Une prouesse que l’Onu attribue aux efforts des autorités locales, des agents de santé et des partenaires locaux. « Au début je pensais que je ne survivrais pas, mais maintenant que je suis guérie, je veux retourner dans ma communauté et leur dire de se faire soigner rapidement s'ils sont touchés. On peut réellement survivre », a déclaré Kavira, une jeune Congolaise à qui le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a remis son certificat de survivante d'Ebola.

Déclarée le 1er août 2018, l'épidémie d’Ebola  a débuté dans le Nord-Kivu et s'est depuis étendue dans les provinces de l'Ituri et du Sud-Kivu. Actuellement, souligne l’Onu, la transmission active d'Ebola est confinée à l'Ituri. L’épidémie évolue dans un environnement extrêmement complexe, caractérisé par de faibles infrastructures de santé, l’instabilité politique, l’insécurité, la méfiance et la résistance des communautés et les conflits en cours impliquant de nombreux groupes armés.

Grâce à une approche intégrée à l'échelle du système, les Nations Unies ont intensifié leurs efforts en mai pour soutenir l'action menée par le gouvernement congolais dans les domaines de la santé publique, de l'assistance aux communautés affectées par le virus Ebola, de l'engagement politique, de la sécurité et du renforcement de la gestion financière.

Bien qu'il s'agisse de l'épidémie d'Ebola la plus longue et la plus meurtrière que la Rdc ait connue selon l’Oms, de nouveaux outils sont maintenant disponibles pour aider à stopper le virus et sauver des vies. Un vaccin, dont l'efficacité a été établie à 97,5%, a protégé plus de 226.000 personnes. De nouveaux traitements, qui, d'après les résultats d'études récentes, peuvent sauver plus de 90% des personnes qui se font traiter en début de leur maladie, améliorent le taux de survie des personnes infectées par le virus Ebola. 

 

Marie MGUE 

 

Published in International
Tagged under

Selon l’Organisation mondiale de la santé, un deuxième vaccin expérimental  contre le virus Ebola sera introduit en République Démocratique du Congo en mi-octobre avec l’accord des autorités congolaises.

 

A partir de mi-octobre 2019, l’Organisation mondiale de la santé (Oms) introduira un  deuxième vaccin expérimental contre le virus Ebola en République Démocratique du Congo (Rdc). Cette institution des Nations Unies l’a annoncé lundi 22 septembre dernier. Le nouveau vaccin, fabriqué par la compagnie pharmaceutique Johnson & Johnson, explique l’Oms, sera administré à des populations à risque ciblées dans des régions où il n’y a pas de transmission active du virus Ebola. « Les autorités de République démocratique du Congo, en décidant de déployer le deuxième vaccin expérimental pour étendre la protection contre ce virus mortel, ont une fois de plus fait preuve de leadership et de détermination afin de mettre fin à cette épidémie dès que possible », a souligné le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans un communiqué.

Jusqu’à présent, seul le vaccin expérimental fabriqué par la compagnie pharmaceutique Merck avait été utilisé par la RDC. Selon l’OMS, le vaccin Johnson & Johnson complétera le vaccin actuel qui a aidé à protéger des milliers de vies. A ce jour, plus de 223.000 personnes ont reçu ce vaccin Merck au cours de l’épidémie actuelle. Il continuera d’être administré à toutes les personnes à risque élevé d’infection à Ebola, dont celles qui ont été en contact avec une personne dont il a été confirmé qu’elle est atteinte d’Ebola.

De nouveaux traitements thérapeutiques et une meilleure utilisation des protocoles de traitement ont également sauvé de nombreuses vies selon l’Oms. « Jusqu’à présent, 973 personnes ont été traitées avec succès et libérées des centres de traitement Ebola, et nous nous attendons à ce que le 1000e survivant retourne dans sa communauté dans les semaines à venir », indique cette organisation.

En mai 2019, le Groupe stratégique consultatif d’experts de l’OMS avait publié de nouvelles recommandations pour faire face aux difficultés liées à la mise en œuvre de la vaccination anti-Ebola en RDC, suggérant notamment « d’ajuster la dose du vaccin Merck » et d’introduire le vaccin développé par Johnson & Johnson. Il s’agit d’évaluer ce deuxième vaccin « selon des protocoles appropriés, de modifier les stratégies lorsque l’insécurité rend difficile l’accès à la population et d’augmenter le nombre de personnes vaccinées dans les communautés avec transmission continue, parfois en vaccinant des villages entiers ».

Le dernier bilan en date du 17 septembre fait état de 2.103 décès dus à Ebola pour 3.145 cas, dont 3.034 cas confirmés et 111 probables.

 

Marie MGUE 

 

Published in Actualité
Tagged under

L’Organisation mondiale de la Santé  a révisé ses recommandations sur l’utilisation de contraceptifs hormonaux par les femmes particulièrement exposées au VIH.

 

Dans  un communiqué publié le 29 août dernier, l ’Organisation mondiale de la Santé (OMS) informe qu’elle a révisé ses lignes directrices sur l’utilisation de méthodes contraceptives pour prendre en compte de nouvelles données. Ces  nouveau éléments, montrent  que les femmes particulièrement exposées au virus de l’immunodéficience humaine (VIH) peuvent utiliser n’importe quel type de contraception réversible, y compris des progestatifs seuls injectables, des implants et des dispositifs intra-utérins (DIU), sans que cela n’augmente le risque d’une infection par le VIH.

Toutefois, souligne  cette organisation, dans la mesure où ces méthodes contraceptives n’offrent aucune protection contre le VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles (IST), ces lignes directrices invitent à utiliser un préservatif de manière systématique et appropriée lorsqu’il existe un risque de contracter une IST, y compris le VIH. L’Oms recommande également de proposer, si possible, la prophylaxie pré-exposition (PrEP) dans les zones où l’incidence du VIH est supérieure à 3%.

Les lignes directrices ont été mises à jour à partir d’un examen minutieux des dernières données scientifiques. Cette nouvelle version souligne que les femmes devraient avoir accès à l’ensemble des méthodes de contraception modernes afin de pouvoir faire un choix éclairé en ce qui concerne leur contraception et leur santé sexuelle. « Les études montrent que le risque d’infection par le VIH ne doit pas restreindre les options contraceptives des femmes. Toutes les femmes devraient avoir accès à un large choix de méthodes de contraception, ainsi qu’à des services de prévention du VIH et à un traitement si nécessaire », explique le Dr  Peter Salama, Directeur exécutif chargé de la Couverture sanitaire universelle/Santé à toutes les étapes de la vie.

La version actualisée des Critères de recevabilité médicale pour l’adoption et l’utilisation continue de méthodes contraceptives découle d’un examen des dernières données disponibles mené par un groupe indépendant chargé d’élaborer des lignes directrices. L’Oms indique que ces recommandations sont particulièrement importantes pour les pays d’Afrique subsaharienne, qui affichent les taux de transmission du VIH les plus élevés et qui doivent par ailleurs affronter des obstacles considérables afin que les femmes aient accès à l’ensemble des méthodes contraceptives.

À l’heure actuelle, en Afrique, un quart des femmes entre 15 et 49 ans (24%) qui ne souhaitent pas avoir d’enfant dans l’immédiat ou dans l’absolu n’ont qu’un accès limité à des méthodes de contraception modernes. Il s’agit du principal besoin non satisfait dans toutes les Régions de l’OMS. Dans cette logique, l’Oms  relève qu’elle travaillera avec les ministères de la santé, les organisations qui fournissent des services de contraception et des services relatifs au VIH ou aux IST, ainsi qu’avec la société civile, notamment les organisations de jeunes, pour mettre en œuvre ces recommandations actualisées.

 

Marie MGUE 

 

Published in Actualité
Tagged under

La Semaine mondiale de l’allaitement maternel est organisée chaque année du 01er au 07 août. Confrontée à de nombreuses difficultés de nos jours, cette semaine est marquée par de nombreuses activités visant à promouvoir et sensibiliser les parents sur l'importance et les vertus de cet aliment naturel pour les nourrissons. 

 

La semaine dédiée à l'allaitement maternel commémore la Déclaration « Innocenti » sur la protection, l'encouragement et le soutien de l'allaitement maternel, signée par l’OMS et l’UNICEF en août 1990. Le lait maternel apporte des substances nutritionnelles pour les bébés, et qui les protègent de maladies. Ce sont des éléments indispensables pour la croissance et le développement rapide du cerveau et du système nerveux central du nourrisson. L'allaitement favorise également l'attachement mère-enfant, élément fondamental de l'élaboration de la personnalité comme des capacités d'apprentissage de l'enfant.

 

Le lait maternel est un élément essentiel pour la sécurité alimentaire de tous les bébés dans le monde et c'est l'une des ressources naturelles et renouvelables les plus précieuses de la planète. Toutes les mères ont du lait, et c'est le seul aliment disponible pour les pauvres comme pour les riches.

 

L’OMS recommande l’allaitement maternel exclusif dans l’heure qui suit la naissance et de la maintenir pendant les six premiers mois. Il convient d’introduire des éléments nutritifs de complément tout en poursuivant l’allaitement jusqu’à l’âge de deux ans, voire au-delà.

 

Cette année, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) collabore avec l'UNICEF et les partenaires pour promouvoir l'importance des politiques favorables à la famille afin de permettre l'allaitement maternel et d'aider les parents à prendre soin de leurs enfants et à créer des liens avec eux dès le plus jeune âge. Il s'agit notamment d'instaurer un congé de maternité rémunéré d'une durée minimale de 18 semaines et un congé de paternité rémunéré pour encourager la responsabilité partagée pour ce qui est des soins aux enfants sur un pied d'égalité.

 

Les mères doivent également avoir accès à un lieu de travail adapté aux parents pour protéger et soutenir leur capacité de continuer à allaiter à leur retour au travail en leur accordant des pauses pour allaiter, un espace sûr, privé et où les normes d’hygiène sont respectées pour tirer et conserver le lait ainsi qu’un accès à des garderies d’un coût abordable. « L’allaitement maternel donne aux enfants le meilleur départ possible dans la vie », explique le Docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. « Nous devons d’urgence renforcer le soutien apporté aux mères – que ce soit de la part des membres de leur famille, du personnel de santé, des employeurs ou des pouvoirs publics – pour qu’elles puissent donner à leurs enfants le départ dans la vie qu’ils méritent. » Ajoute-t-il.

 

L'augmentation de l'allaitement maternel à un taux quasi universel permettrait de sauver plus de 800 000 vies chaque année, dont la majorité seraient des enfants âgés de moins de 6 mois. L'allaitement maternel diminue le risque pour les mères de développer le cancer du sein, le cancer des ovaires, le diabète de type 2 et une cardiopathie. Elle favorise aussi l’espacement des grossesses. L’OMS estime qu'une augmentation de l'allaitement maternel permettrait chaque année d'éviter 20 000 décès maternels dus au cancer du sein.

 

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Santé

L’alerte donnée par l'Organisation Mondiale de la Santé, qui ajoute que le vapotage séduit de plus en plus de fumeurs, malgré les risques auxquels ils s’exposent.

 

« Ce n'est pas la solution si vous souhaitez arrêter de fumer. Les cigarettes électroniques doivent être régulées… », selon un rapport présenté il y a quelques heures, à Rio de Janeiro par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).  

Leur popularité grandissante depuis leur apparition sur le marché, au milieu des années 2000, surtout auprès des jeunes, inquiète les législateurs et autorités sanitaires du monde entier, qui craignent que le vapotage ne conduise les jeunes à fumer du tabac.  

« Bien que ces dispositifs exposent l'utilisateur à moins de substances toxiques que les cigarettes combustibles, elles présentent aussi des risques pour la santé », assure le rapport de l'OMS, qui évalue les résultats des mesures gouvernementales (MPOWER) préconisées par la convention-cadre de l'institution pour endiguer l'épidémie (CMCT). 

Les six stratégies pour décourager l'usage du tabac sont les suivantes : contrôles de la consommation de ces produits et politiques de prévention, protection du public contre la fumée, aides pour cesser de fumer, mises en garde contre les dangers du tabac, faire respecter des interdictions de publicités, promotion ou sponsorisation et enfin, augmentation des taxes. 

« Bien que le niveau de risque associé aux Systèmes électronique d'administration de nicotine (SEAN) n'a pas été mesurés de manière concluante, les SEAN sont incontestablement nocifs et devront donc être régulés », indique l'OMS.  

Cet organisme souligne également qu'il n'y a pas assez de preuves que les e-cigarettes soient efficaces pour arrêter de fumer.

 

Campagne de désinformation

« Dans la plupart des pays où elles sont disponibles, les utilisateurs d'e-cigarettes continuent en général de fumer des cigarettes combustibles en même temps, ce qui présente très peu, voire aucun impact positif sur la réduction des risques sanitaires », selon le rapport présenté au Museu do Amanha. 

Le vapotage consiste à inhaler des vapeurs créées par le chauffage à haute température d'un liquide à l'intérieur de la cigarette électronique. La plupart du temps, ces liquides contiennent de la nicotine. L'OMS met aussi en garde contre la menace actuelle et réelle que représente la désinformation véhiculée par l'industrie du tabac sur les vapoteuses.  

Fin juin, la très libérale ville californienne de San Francisco est devenue la première métropole américaine à interdire sur son territoire la vente des cigarettes électroniques. La Chine, qui compte le plus grand nombre de fumeurs au monde, envisage de durcir sa réglementation. 

La consommation de tabac fait chaque année quelque 8 millions de morts dans le monde.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Published in Santé

L’organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré mercredi 17 juillet, que l’épidémie d'Ebola, qui a fait près de 1 700 morts depuis l’été dernier en République démocratique du Congo, était désormais une «urgence» sanitaire mondiale.

 

Alors que le virus Ebola menace de s'étendre à la grande ville de Goma et aux pays voisins de la République démocratique du Congo (RD Congo), l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a reconnu, mercredi 17 juillet, l'épidémie de fièvre hémorragique comme une « urgence de santé publique de portée internationale ». « Il est temps que le monde entier prenne connaissance et redouble d'efforts. Nous devons travailler ensemble de manière solidaire avec la RDC pour mettre fin à cette épidémie et construire un meilleur système de santé », a déclaré le Docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, le Directeur général de l'OMS, dans un communiqué.

 

L’OMS a par la suite précisé que la déclaration d’urgence sanitaire mondiale ne préjugeait pas de l’efficacité des équipes sanitaires sur place, «mais était plutôt une mesure pour reconnaître les risques potentiels au niveau local et régional et la nécessité d’une action intensifiée et coordonnée pour y faire face».

 

« Il est crucial que les Etats n’utilisent pas le statut d’urgence mondiale comme excuse pour imposer des restrictions au commerce et aux déplacements qui auraient un impact négatif sur la réponse (sanitaire) et sur la vie de la population dans la région», a souligné le Professeur Robert Steffen, chef du Comité d’urgence de l’OMS.

 

La déclaration d’urgence de santé publique de portée mondiale fait suite à une réunion du Comité d'urgence du Règlement sanitaire international. Le Comité a cité l'évolution récente de l'épidémie d’Ebola en RDC dans la formulation de sa recommandation, notamment le premier cas confirmé à Goma, une ville de près de deux millions d'habitants située à la frontière avec le Rwanda, et qui constitue un point d’entrée entre le plus vaste pays d’Afrique subsaharienne et le monde.

 

Notons que, malgré une vaste campagne de vaccination et une rapide réaction internationale, l'épidémie a continué de se propager en RDC depuis qu'un nouveau foyer s'y est déclaré l'été dernier. Le virus a infecté plus de 2 500 personnes, dont près de 1 700 ont trouvé la mort. L'instabilité et les violences continuent de perturber la lutte contre le virus dans l'est du pays, ralentissant les campagnes de vaccination et les contrôles médicaux.

 

Dès à présent, suite à cette alerte mondiale, les 196 pays signataires du règlement sanitaire international vont devoir renforcer leur surveillance du virus Ebola à l'intérieur de leurs frontières, mais également dans leurs aéroports et ports maritimes avec des contrôles systématiques des passagers.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in International
Tagged under

La plupart des produits alimentaires pour bébé contiennent trop de sucre et ne sont pas adaptés pour des nourrissons de moins de six mois, révèlent deux études du bureau européen de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

 

Dans un communiqué publié lundi 15 juillet, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé que les aliments mis en marché comme étant appropriés pour les bébés de moins de six mois contiennent trop de sucre. De tels aliments peuvent porter préjudice au développement et à la santé des enfants, alerte l’agence onusienne.

 

En pointant du doigt l’exposition précoce aux produits sucrés, l’OMS met en garde contre le risque de surpoids et de caries dentaires chez les jeunes enfants. Consommer ces produits, y compris des boissons comme les jus de fruits, peut créer une préférence nocive pour ceux-ci, pour le reste de sa vie, avertit l’institution.

 

« Les aliments pour nourrissons et enfants en bas âge doivent être conformes aux diverses recommandations établies en matière de nutrition et de composition. Néanmoins, il existe des craintes sur le fait que de nombreux produits contiennent encore trop de sucres », a déclaré le Dr João Breda, chef du Bureau européen de prévention et de contrôle des maladies non transmissibles de l'OMS.

 

Cependant, l’OMS recommande, de longue date, que les enfants soient allaités exclusivement au sein pendant les six premiers mois de leur vie. « Une bonne nutrition pendant la petite enfance reste essentielle pour garantir la meilleure croissance et le développement optimal de l'enfant », a souligné le Dr Zsuzsanna Jakab, la directrice régionale de l’OMS pour l’Europe. « Cela permet notamment d’améliorer les résultats pour la santé plus tard dans la vie et de prévenir les risques de surpoids, d'obésité et de maladies non transmissibles liées à l'alimentation », a-t-elle ajouté.

 

L'agence onusienne a élaboré un projet de modèle nutritionnel pour les enfants âgés de 6 à 36 mois afin de déterminer les aliments inappropriés pour cette tranche d'âge. Ce projet a été soumis aux Etats membres et aux parties prenantes pour examen. Le bureau européen de l’OMS a également mis au point une méthodologie permettant d'identifier les aliments commerciaux pour bébés disponibles dans les magasins et de collecter des données sur le contenu nutritionnel mentionné sur les étiquettes, ainsi que d'autres informations présentes sur l'emballage.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Santé
Tagged under

Les Services de santé de la Convention baptiste du Cameroun se sont réunis à Bamenda pour définir une stratégie visant à amener les jeunes plus actifs dans la lutte contre les maladies non transmissibles (MNT) avant le lancement de son programme de prévention et de contrôle prévu pour le 5 août.

 

L’initiative a pour but de créer une opportunité pour soixante jeunes en les formant pendant six mois à participer aux efforts de prévention et de contrôle des MNT au Cameroun. Après avoir reçu des candidatures au cours du mois de juin, l'organisme a tenu une réunion au centre CBC de Nkwen le week-end dernier, où il a eu des entretiens dans le cadre de la formation proprement dite et a expliqué comment ces jeunes auraient un impact sur la société par le biais de mesures de contrôle et de prévention.

 

Plus de 20% des décès chroniques dans les pays en développement comme le Cameroun sont causés par des maladies non transmissibles. L'Organisation mondiale de la santé a révélé qu'au Cameroun, les MNT représentaient environ 31% de la mortalité totale en 2008, ainsi que les maladies cardiovasculaires, ce qui représente 14% du nombre total de décès dans tous les groupes d'âge au cours de la même année.

 

Certaines maladies non transmissibles courantes au Cameroun sont le diabète, les maladies respiratoires, l’hypertension et les cancers. Malgré la prévalence de ces maladies, les experts affirment qu’il existe encore très peu de connaissances sur leur impact sur la société, l’éducation et le système de santé en général.

 

La délégation régionale de la santé publique du Nord-Ouest a organisé des séances de sensibilisation sur les maladies non transmissibles, qui constituent toujours une menace pour la population. Cette initiative de la CBC s’inscrit dans la continuité de cette action en espérant qu’elle aura un impact positif quant au recul de ces maladies au sein de la population.

 

D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les maladies chroniques non transmissibles sont à l’origine de 31 % de tous les décès enregistrés chaque année au Cameroun. L’OMS déclare aussi qu’environ 20% de personnes âgées entre 30 et 70 ans au Cameroun sont susceptibles de décéder de l’une de ces quatre maladies chroniques non transmissibles : c’est l’un des taux les plus élevés d’Afrique sub-saharienne.

 

Otric N.

 

Published in Société

Elle a été distinquée lors de la 72e Assemblée mondiale de la santé à Genève, en Suisse, pour ses 27 années de travail sur le terrain, en classe et en laboratoire.

 

L'Organisation mondiale de la Santé a décerné son Prix Sasakawa 2019 de la santé au Professeur Judith Ndongo Torimiro, née au Cameroun, Directrice des laboratoires du Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la gestion du VIH/SIDA (CIRCB), pour son importante contribution à la recherche opérationnelle sur le VIH/SIDA et les hépatites B et C.

 

Le professeur camerounais et son homologue péruvien, Eusebio Quispe Rodríguez, ont reçu le prix composé d'une statuette et d'une somme de 30 000 dollars chacun lors d'une cérémonie spéciale qui s'est tenue le vendredi 24 mai dernier à Genève, en Suisse, à la 72e Assemblée mondiale de la Santé. Elle s'est déroulée en présence du Président de l'Assemblée, du Directeur général de l'OMS et d'un représentant de la Fondation Sasakawa.

 

Le professeur Torimiro est reconnue pour sa contribution à la sensibilisation et à la prestation de services de proximité sur les infections sexuellement transmissibles et les cancers chez les femmes, en particulier dans les zones rurales du Cameroun. Depuis son retour au pays dans les années 1990, le professeur Torimiro a contribué à la création de quatre établissements de recherche en santé dans le pays.

 

En tant que directrice du département de biochimie de l'Université de Yaoundé I, elle est une figure clé dans le renforcement des capacités académiques en biologie moléculaire tout en formant la prochaine génération de scientifiques camerounais. Elle est fière d'avoir participé à un groupe de recherche multidisciplinaire sur le diagnostic précoce de l'infection à VIH chez les enfants nés de mères séropositives et d'avoir contribué à la création du programme national sur ce travail, un élément clé du Programme national de traitement du sida.

 

Tout en remerciant le gouvernement camerounais d'avoir proposé sa candidature, elle a déclaré à l'auditoire de Genève que le fonds d'un montant de 16 500 000 FCFA servira à renforcer le système de santé du Cameroun, à intégrer la Prévention de la transmission mère-enfant (PTME) /le diagnostic précoce de l'hépatite B dans le programme réussi de PTME/PTME VIH, et à promouvoir l'objectif de Mme Chantal Biya, Première Dame du Cameroun, de fournir aux mères et leurs enfants une meilleure qualité de vie.

 

Le Prix Sasakawa pour la santé est décerné à une ou plusieurs personnes, une ou plusieurs institutions ou une ou plusieurs organisations non gouvernementales ayant accompli un travail novateur exceptionnel dans le domaine du développement sanitaire.

 

Otric N.

 

Published in Santé
Page 4 sur 6






Sunday, 05 June 2022 11:01