Rolande Ngo Issi le Député du Parti Camerounais pour la réconciliation nationale souhaite que le quota d’au moins 2%, soit respecté pour le recrutement dans la Fonction publique, des personnes vivant avec un handicap.
L’Honorable Rolande Ngo Issi du Parti Camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) se montre préoccupée par la situation des personnes souffrant d’un handicap, pour ce qui est de leur recrutement dans la Fonction publique. Aussi, la camarade de parti de Cabral Libii a décidé d’interpeller par voie de correspondance, Joseph Le le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra).
«Monsieur le Ministre, les personnes vivant avec un handicap sont des personnes à part entière et font l’objet d’une attention minutieuse à travers des lois peu implémentées mais qui encadrent et orientent leur insertion professionnelle notamment la loi N°2010/002 du 13 Avril 2010, portant protection et promotion des personnes handicapées en son article 27 alinéa 3 stipule l’accès à l’emploi à cette catégorie de concitoyens , sans omettre de rajouter l’article 28 qui demande à l’Etat de prendre des mesures particulières pour garantir l’accès à l’éducation et à la formation professionnelle. Ce qui leur permettra d’obtenir un emploi décent», écrit le Député Rolande Ngo Issi.
Rolande Ngo Issi qui par décret présidentiel siège au Conseil supérieur de la magistrature, fait remarquer au Ministre Joseph Le, que l’accès à la Fonction publique est parsemé d’obstacles et surtout il y a le fait de la non prise en compte des sensibilités se ramenant aux personnes vivant avec un handicap. «Ma démarche auprès de vous est de bien vouloir accorder une place de choix pour nos jeunes frères et sœurs qui toquent à la porte de la fonction publique, afin de caresser le rêve de servir leur pays en toute quiétude et patriotisme», écrit le Député du Prcn.
Liliane N.
Les responsables de ces deux départements ministériels se sont retrouvés dans le cadre d'un atelier d'évaluation des défis de l'action sociale en milieu scolaire.
Le suivi des élèves handicapés et déplacés préoccupe les autorités en charge de l’éducation au Cameroun. C’est ce qui explique les assises de deux jours auxquels ont pris part Pauline Irène Nguene, ministre des Affaires sociales (Minas) et les responsables du ministère des Enseignements secondaires (Minesec). Au terme de ces assises, le Minas a indiqué qu’avec tous les acteurs de la chaîne éducative et les acteurs sociaux, il a été question d’évaluer ce qui a déjà été fait et renforcer les capacités, et même la synergie de tous les acteurs pour adresser toutes les questions liées à toutes sortes de vulnérabilités en milieu scolaire.
Pour ce qui est du cas spécifique des élèves déplacés internes, les mesures à prendre pour garantir leur bon encadrement sont, en plus de faciliter leur inscription dans les établissements scolaires des localités d'accueil, il faut les aider à s’adapter et s’intégrer de façon aisée en milieu scolaire. En ce qui concerne les élèves handicapés, Pauline Irène Nguene déclare qu’ils « ne devraient plus être une cible à part. On devrait pouvoir les intégrer dans les environnements normaux. Et à travers l'éducation inclusive, il est question aussi de prévenir les risques et les fléaux sociaux ».
Le Ministère des Affaires sociales et celui des Enseignements secondaires d’un commun accord, ont décidé de mettre en place des services d'action sociale «dont l’existence et le rôle sont généralement ignorés du grand public. Leur travail consiste à mettre en place en liaison avec les structures scolaires compétentes et toutes les autres ressources du milieu, des digues sociales permettant de prévenir durablement la prolifération des fléaux sociaux au sein de nos écoles, collèges et lycées et partant au sein de la société des enfants ».
Avec ces services d’action sociale, il est attendu que les problèmes spécifiques d'adaptation aux plans pédagogique, didactique, physique et psychologique des élèves handicapés soient résolus.
Liliane N.
Promouvoir l’acceptation de soi grâce à la mode ? C’est l’objectif du Salon Access 2019, lancé au Cameroun par une organisation d’autonomisation des femmes. Ce premier défilé de mode pour personnes handicapées, a mis en avant la suppression des obstacles auxquels elles sont confrontées dans le pays.
Organisé à Yaoundé, la capitale, le défilé de mode pour handicapés a rassemblé 16 mannequins vivant avec un handicap, qui ont fièrement défilé pour présenter les tenues de créateurs locaux. L’occasion de mettre en valeur l’exclusivité, en espérant que la visibilité fournie par un tel événement changerait les perceptions des personnes sur les handicapés.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), environ 02 millions de Camerounais vivent avec un handicap. Ces derniers ont un accès limité à l‘éducation, aux soins de santé et d’une formation professionnelle appropriées pour accéder au marché de l’emploi, pour vivre de façon indépendante en vue de leur pleine et effective participation à la société, sur la base de l’égalité avec les autres. Ils vivent cependant dans la pauvreté.
De plus, l’environnement bâti (infrastructures et édifices ouverts au public) est généralement conçu et réalisé sans tenir compte des préoccupations liées à l’accessibilité des personnes handicapées, toute chose concourant à leur exclusion des diverses activités et services de la communauté. Par ailleurs, le non-respect de la législation en vigueur à leur égard dans divers domaines de la vie sociale ne facilite pas toujours la pleine jouissance de leurs droits fondamentaux, de leur dignité ainsi que la valorisation de leurs talents et potentialités.
Les organisatrices de Sister Speak, la société à l’origine de l‘événement, espèrent que cette initiative pourra inspirer une nouvelle génération de Camerounais handicapés à se sentir acceptés et confiants.
Wait ans see…
Source Africanews
Ils attendent que celui qui dirigera le peuple ces sept prochaines années, les confient aussi de hauts postes de responsabilité, dans la gestion des affaires publiques.
Le 1er octobre 2018, les personnes vivant avec un handicap ont organisé une rencontre avec les hommes des médias. Rassemblés autour de la «Plateforme inclusive des personnes handicapées du Cameroun» dirigée par son président François Kenfack, les handicapés de notre pays ont réclamé les postes ministériels. Par la voix de M. Kenfack ils ont fait remarquer que sur près de 50 membres du gouvernement et assimilés, il ne se trouve pas parmi eux qui sont à la tête des portefeuilles.
«Il y a un Centre national de réhabilitation des personnes handicapées au Cameroun, nous nous attendons à ce que si le Directeur général est une personne valide du fait de son expertise, que le Directeur général adjoint soit une personne handicapée…Nous attendons à ce que les Ministères qui assurent l’action sociale (Ministère de la Jeunesse, Ministère des affaires sociales, Ministère de la Santé publique, Ministère de l’Emploi et autres) soient détenus par un citoyen qui effectivement éprouve les difficultés et donc il comprendrait mieux les préoccupations et apporterait des solutions à long terme», a déclaré le président de la Plateforme François Kenfack. L’occasion a été idoine pour exprimer tout leur soutien aux personnes vivant avec un handicap dans les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Ils ont appelé au respect des droits de celles-ci, en mettant en garde les sécessionnistes.
A titre de rappel, avant la tenue du scrutin du 7 octobre dernier, les handicapés ont posé un certain nombre de doléances parmi lesquelles, une meilleure accessibilité aux bureaux de vote. «Les bâtiments ne sont pas toujours accessibles aux personnes handicapés. Certains bureaux de vote sont à l’étage et c’est difficile pour les handicapés à vélo d’arriver la-bas. Certaines urnes sont installées à des hauteurs qui ne permettent pas aux personnes sur les chaises roulantes d’introduire leur bulletin de vote sans se faire assister», avait déclaré Dimitri Fokou, le Président de l’association l’œil et la main.
En plus des problèmes de logistiques, les personnes vulnérables avaient alors demandé la prise en compte de leur handicap lors des communications en relation avec le processus électoral. Le Président de l’association l’œil et la main au micro de Radio Balafon, a évoqué les problèmes de communication pour les sourds-muets : «pendant les émissions de débat, c’est difficile de comprendre ce qui est dit par les candidats. Il faut qu’ils pensent à utiliser le langage des sourds pour faciliter le choix final. Ce n’est pas évident pour nous de voter sans maîtriser les programmes des candidats alors qu’on s’est inscrit sur les listes électorales».
Liliane N.