L’annonce a été faite par l’Organisation mondiale de la Santé.
Les experts de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) travaillent sur le vaccin qui sera utilisé pour lutter contre le Coronavirus. L’Oms indique que dans 18 mois, ledit vaccin pourrait être disponible. L’Organisation fait également savoir que le nom qui pourrait être donné au virus serait Covid-19.
Ces annonces de l’Oms surviennent au moment où la maladie du Coronavirus continue de faire des ravages en Chine. D'ailleurs le Président chinois a appelé à la prise des mesures fortes. Les derniers bilans font état de 1.113 morts au total et 44.600 personnes contaminées. Les morts sus mentionnées proviennent de la Chine continentale.
Les localités de Hong Kong et de Macao ne sont pas à inclure. Les autorités nationales de la Santé ont indiqué mercredi qu’il y a eu 97 nouveaux décès. Dans son bulletin quotidien, la Commission nationale de la santé a également fait état de 2.015 nouveaux cas de contamination, une baisse par rapport aux jours précédents. Un total de 44.653 personnes contaminées ont désormais été répertoriées en Chine continentale.
En dehors de la Chine, y compris les régions autonomes de Macao et de Hong Kong, plus de 470 cas de contamination ont été confirmés dans une trentaine de pays et territoires, dont 7 en France. La quasi-totalité des décès sont intervenus dans la province du Hubei, berceau de la contagion, dont Wuhan est la capitale.
Parlant de cette maladie, Tedros Adhanom Ghebreyesus le Directeur général de l’Oms a déclaré «si le monde ne veut pas se réveiller et considérer le virus comme l’ennemi public numéro un, je ne pense pas que nous apprendrons de nos leçons...Nous sommes toujours dans une stratégie de confinement et ne devons pas permettre au virus d’avoir un espace pour avoir une transmission locale».
Liliane N.
Ce jeudi 14 novembre, comme chaque année, a lieu la journée mondiale du diabète. Organisée par la Fédération Internationale du Diabète (FID) et soutenue par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), c’est la plus importante campagne mondiale de sensibilisation au diabète.
Depuis sa création en 1991, elle a gagné en popularité et rassemble désormais des millions de personnes dans le monde entier, dont les leaders d’opinion, les professionnels et prestataires de soins de santé, les médias, les personnes atteintes de diabète, et le grand public.
La Journée Mondiale du Diabète est célébrée chaque année le 14 novembre. Une date choisie pour honorer Frederick Banting, né ce jour, qui, avec Charles Best, a en premier développé la théorie à l’origine de la découverte de l’insuline en 1922.
Thématique Journée mondiale du diabète 2019 : "La famille et le diabète"
Symbole d’une mobilisation collective afin de mieux faire connaître la maladie, sa prise en charge et surtout les moyens de le prévenir, un grand nombre d’activités sont organisés pour la journée du diabète : manifestations sportives, tests de dépistage gratuits, réunions d’information du public, ateliers et expositions sur le diabète, etc. Chaque année, la Journée Mondiale du Diabète est centrée sur une idée maîtresse, un thème qui fait l’objet d’une attention particulière.
Cette année, le thème : ''Famille et diabète'' entend attirer pour la deuxième année consécutive l'attention sur le rôle important que la famille peut jouer dans cette maladie :
La prévention du diabète de type 2 :
De nombreux cas de diabète de type 2 peuvent être évités en adoptant un mode de vie sain. Réduire les risques pour tous les membres de la famille commence à la maison.
Le diabète, se guérit-il ?
Le diabète est une maladie chronique qui ne se guérit pas, mais que l'on peut traiter et contrôler. Il est causé par un manque ou un défaut d'utilisation d'une hormone, l'insuline. On distingue trois types de diabètes :
Le diabète de type 1 :Maladie auto-immune qui apparaît brusquement et est actuellement . Caractérisée par la production insuffisante d’insuline, cette hormone, secrétée par le pancréas, permet de maintenir l'équilibre du taux de glucose dans le sang. Sans insuline, une personne atteinte de diabète de type 1 mourra.
Le diabète de type 2 : résultat d’une mauvaise utilisation de l’insuline par l’organisme. Il peut passer inaperçu et non diagnostiqué pendant des années, mais peut souvent être amélioré grâce à un changement de l’alimentation et une augmentation de l’activité physique. Dans certains cas, des médicaments sont nécessaires.
Le diabète gestationnel : il apparaît pendant la grossesse, peut entraîner de graves risques pour la santé de la mère et de l’enfant. Associé à un risque accru pour la mère et l’enfant de développer un diabète de type 2 au cours de leur vie.
S’il n’est pas traité, le diabète peut causer des graves complications de santé :
16,7 % souffrent de troubles cardiovasculaires.
19 % souffrent de néphropathie.
20 % souffrent de troubles visuels.
Avec un peu plus de 400 millions de personnes diabétiques dans le monde, c’est une véritable pandémie et un enjeu de santé publique majeur. En 2045, le chiffre atteindrait les 629 millions (1).
L'Organisation mondiale de la santé va pour la première fois examiner s'il est possible d'inclure l'insuline humaine, un traitement contre le diabète, sur sa liste des médicaments préqualifiés, afin d'élargir l'accès à ce traitement salvateur.
L'agence spécialisée de l'ONU a fait cette annonce en vue de la Journée Mondiale du Diabète, organisée chaque 14 novembre. À l'échelle mondiale, le monde compte plus de 420 millions de diabétiques adultes, contre 108 millions en 1980, selon l'OMS. Leur nombre pourrait passer à 629 millions en 2045, selon des estimations de la Fédération internationale du diabète (FID).
Marcel Ndi
Selon l’Unicef, le suicide est la deuxième cause de décès chez les jeunes de 15-19 ans dans le monde. Un problème engendré par les troubles mentaux, qui touche près de 20% des adolescents, riches comme pauvres.
Selon le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef), le suicide est la deuxième cause de décès chez les jeunes âgés de 15-19 ans dans le monde. La même source indique qu’environ 15% des adolescents des pays à revenu faible ou intermédiaire ont envisagé de se suicider. Ces problèmes sont les conséquences des troubles mentaux observés chez les jeunes et adolescents. En effet, près de 20% des adolescents dans le monde souffrent de troubles mentaux, souligne l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). La moitié des troubles mentaux commencent avant l'âge de 14 ans. Une situation qui inquiète ces deux agences onusiennes, qui invitent les Etats, à se doter de stratégies urgentes et innovantes pour les prévenir, les détecter et, si nécessaire, les traiter à un âge précoce.
« Trop d'enfants et de jeunes, riches et pauvres, aux quatre coins du monde, souffrent de problèmes de santé mentale », a dénoncé la directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef) Henrietta Fore, dans un communiqué publié mardi dernier. Et d’ajouter : « Cette crise imminente n'a ni limites, ni frontières ». Selon ces deux organisations, le coût des troubles mentaux n'est pas seulement personnel, il est aussi sociétal et économique. Pourtant, la santé mentale des enfants et des adolescents est souvent négligée dans les programmes de santé mondiaux et nationaux. « Trop peu d'enfants ont accès à des programmes qui leur apprennent à gérer des émotions difficiles. Très peu d'enfants atteints de troubles mentaux ont accès aux services dont ils ont besoin. Cela doit changer », a déploré le directeur général de l’Oms, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Afin de placer les troubles mentaux de l'enfant et de l'adolescent au premier rang des priorités mondiales en matière de santé, l’UNICEF et l’OMS ont organisé une conférence conjointe à Florence, en Italie, du 07 au 09 novembre dernier, qui devait déboucher sur des recommandations par des universitaires, des scientifiques, des gouvernements, des philanthropes, des entreprises, la société civile et les jeunes eux-mêmes. Il était également question d’examiner la raison d'être et les résultats de l'état de la science et de la pratique, y compris les plus récentes données probantes sur la santé du cerveau au cours des premières années de la vie, de la petite et moyenne enfance à l'adolescence.
Marie MGUE
L’art peut être bénéfique pour la santé, tant physique que mentale. C’est l'une des principales conclusions d'un nouveau rapport du Bureau régional de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'Europe, qui analyse les éléments de preuve tirés de plus de 900 publications du monde entier, rendu public lundi 11 novembre 2019.
Selon un communiqué le Dr Piroska Östlin, Directrice régionale de l’OMS pour l’Europe par intérim, « Faire entrer l’art dans la vie de quelqu'un par le biais d’activités telles que la danse, le chant ou la fréquentation de musées et de concerts nous donne une clé supplémentaire pour améliorer notre santé physique et mentale ».
« Les exemples cités dans ce rapport inédit montrent comment les arts permettent de gérer des problèmes de santé pénibles ou complexes comme le diabète, l’obésité ou la mauvaise santé mentale. Ils envisagent la santé et le bien-être dans un contexte sociétal et communautaire plus large, et proposent des solutions là où la pratique médicale habituelle n’a pu, jusqu'à présent, apporter des réponses efficaces », explique le docteur Östlin.
Il s’agit, à ce jour, de l’étude la plus complète d'éléments factuels sur les arts et la santé. Précise ledit rapport. Il étudie les activités artistiques qui visent à promouvoir la santé et à éviter qu’elle ne se détériore, ainsi qu’à gérer et soigner les problèmes de santé physique et mentale et à faciliter les soins palliatifs.
Il examine les bienfaits pour la santé (procurés par une participation active ou passive) dans cinq grandes catégories artistiques : les arts de la scène (musique, danse, chant, théâtre, cinéma), les arts visuels (artisanat, design, peinture, photographie) ; la littérature (écrire, lire, se rendre à des festivals littéraires) ; la culture (fréquenter des musées et des galeries, assister à des concerts, théâtre) ; et les arts en ligne (animation, arts numériques, etc...).
Les exemples cités dans ce rapport inédit de l’agence onusienne montrent comment les arts permettent de gérer des problèmes de santé pénibles ou complexes comme le diabète, l’obésité ou la mauvaise santé mentale. « Ils envisagent la santé et le bien-être dans un contexte sociétal et communautaire plus large, et proposent des solutions là où la pratique médicale habituelle n’a pu, jusqu'à présent, apporter des réponses efficaces », explique le Dr Östlin.
Enfin, le rapport souligne que certaines interventions dans le domaine des arts, en plus de donner de bons résultats, peuvent aussi être plus rentables que des traitements biomédicaux plus conventionnels. Elles peuvent combiner simultanément de multiples facteurs de promotion de la santé (comme l’activité physique et le soutien à la santé mentale) et ne comportent qu’un faible risque de résultats négatifs. Étant donné que les interventions dans le domaine de l’art peuvent être adaptées à des personnes de différents horizons culturels, elles peuvent également être un moyen de faire participer des groupes minoritaires ou difficiles à atteindre.
Danielle Ngono Efondo
L’information est contenue dans le journal Essingan en kiosque ce mercredi 06 novembre 2019. Ce journal à son tour, cite le directeur mondial de la lutte contre le paludisme comme source.
Le paludisme reste un problème majeur de santé publique au Cameroun. Tous les jours, cette maladie décime de nombreuses vies. La dernière sortie de Pedro Alonso, directeur mondial de lutte contre le paludisme présente des chiffres qui font froid dans le dos. Ce qui fait d’ailleurs exclamer ce dernier : « nous frôlons les 10.000 décès dus au paludisme par an, pour sept millions de malades ».
Les actions des pouvoirs publics
Les efforts du Gouvernement camerounais dans la lutte contre la pandémie qu’est le paludisme sont soutenus par Pedro Alonso. L’évaluation à mis chemin des stratégies à mettre en œuvre font découvrir, « dans le cadre de la révision brutale des tendances et des indicateurs de la lutte contre le paludisme, relativement aux recommandations de l’OMS : changement des politiques, adaptation des stratégies et changement des tendances », peut-on lire dans le journal Essingan.
« De cette rencontre, la secrétaire permanente du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), Dr. Dorothy Achu renseigne que le Nord avec un taux de modernité de 29, 3%, est la zone la plus atteinte par le paludisme au Cameroun. Tandis que le Nord-Ouest, enregistre le taux de morbidité le plus bas, avec 13, 06%. Taux de couverture, il est à noter que les régions de l’Est, du Sud et du Centre, à l’exception de la ville de Yaoundé concentrent un fort taux de prévalence », apprend-on, une fois de plus.
Innocent D H
A l’occasion de la Journée mondiale contre la poliomyélite, l’Organisation mondiale de la santé, a annoncé que deux souches de poliovirus sauvages sur trois ont été éradiquées dans le monde.
Le PVS3 est la deuxième souche de poliovirus à être éliminée, après la certification de l’éradication du PVS2 en 2015, selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms). A l’occasion de la Journée mondiale contre la poliomyélite, le 24 octobre dernier, une commission indépendante d’experts a conclu que le poliovirus sauvage de type 3 (PVS3) a été éradiqué dans le monde. C’est dans le Nord du Nigeria, que le dernier cas de PVS3 a été détecté en 2012. « Des travailleurs qualifiés, des outils novateurs et un réseau mondial de laboratoires ont permis de déterminer qu’il n’existe aucun PVS3 nulle part dans le monde, à l’exception de spécimens confinés en tout sécurité », souligne cette organisation.
Selon le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesusus, Directeur général de l’Oms, l’éradication de la poliomyélite sera un jalon important pour la santé mondiale. « Nous ferons en sort que toutes les ressources nécessaires soient mobilisées pour éliminer toutes les souches de poliovirus. Nous exhortons tous les autres partenaires et parties prenantes à maintenir le cap jusqu’à atteindre le succès final », a-t-il déclaré.
Il existe trois souches de poliovirus sauvages distinctes sur le plan immunologique : le poliovirus sauvage de type 1 (PVS1), le poliovirus sauvage de type 2 (PVS2) et le poliovirus sauvage de type 3 (PVS3). Symptomatiquement, les trois souches sont identiques, en ce sens qu’elles provoquent une paralysie irréversible, voire la mort. Mais il existe des différences génétiques et virologiques qui font que ce sont trois virus distincts qui doivent chacun être éradiqués individuellement.
L’Oms indique que le virus de type 1 reste en circulation dans seulement deux pays : l’Afghanistan et le Pakistan. En Afrique aucun poliovirus sauvage de type 1 n’a été détecté sur le continent depuis 2016, grâce à une surveillance qui s’améliore sans cesse. « Bien que la région soit touchée par des poliovirus circulants dérivés de souches vaccinales, il semble que le continent soit débarrassé de tous les poliovirus sauvages, ce qui constitue une avancée considérable », a affirmé le Pr David Salisbury, président de la Commission mondiale indépendante pour la certification de l’éradication de la poliomyélite.
Les efforts d’éradication de la poliomyélite, relève cette organisation, ont permis au monde d’économiser plus de 27 milliards de dollars en coûts de santé depuis 1988. Un monde durablement exempt de poliomyélite générera 14 milliards de dollars d’économies supplémentaires d’ici 2050, par rapport au coût que les pays devraient supporter pour contrôler le virus indéfiniment.
Marie MGUE
A l’occasion de la semaine d’action internationale pour la prévention de l’intoxication au plomb, l’Oms milite pour l'interdiction des peintures au plomb qui menacent la santé des populations, en particulier celle des enfants, et l’environnement.
La Semaine d’action internationale pour la prévention de l’intoxication au plomb se déroule du 20 au 26 octobre prochain. A cette occasion, l’Organisation mondiale de la santé (Oms) tire la sonnette d’alarme sur la menace liée à l’exposition au plomb sur la santé et l’avenir des enfants. Pourtant évitable, l’intoxication au plomb a été selon l’Oms, à l’origine de plus d’un million décès en 2017. Les régions en développement, comme le Cameroun, sont les plus touchées.
Cette agence onusienne, souligne que l’exposition au plomb a des conséquences graves en particulier sur la santé des enfants. L'intoxication au plomb chez les enfants et pendant la grossesse peut avoir des conséquences sur la santé de l'enfant tout au long de sa vie. Elle peut causer des troubles d'apprentissage, anémie, troubles de la coordination visuelle et spatiale et troubles du langage. Elle présente également une menace sérieuse pour les adultes dans les métiers de la peinture ou de la démolition de bâtiments. « Les peintures contenant un taux élevé de plomb sont une source importante d’intoxication à la maison, notamment chez les enfants. Elles sont encore très répandues et de nombreux pays continuent de les utiliser alors même qu’il existe de bons produits de remplacement », relève t-elle.
Pour lutter contre l’utilisation des peintures au plomb, l’Alliance mondiale pour l’élimination des peintures au plomb, créée en 2011, encourage les gouvernements à mettre en place des cadres réglementaires nationaux adaptés afin de mettre un terme à la fabrication, l’importation, l’exportation, la distribution, la vente et l’utilisation de peintures au plomb et de produits recouverts de celles-ci. Cette organisation fixe pour tous les pays, une cible consistant à avoir, d’ici 2020, un cadre réglementaire en vue d’éliminer l’utilisation des peintures au plomb.
Toutefois, relève l’Oms dans une enquête réalisée avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), en juillet 2019, 72 pays seulement avaient confirmé l’adoption de mesures juridiquement contraignantes visant à encadrer l’utilisation des peintures au plomb. « Nous appelons tous les pays à élaborer des lois d'ici à 2020 », a déclaré Maria Neira, Directrice du Département de la santé publique, des déterminants environnementaux et sociaux de la santé à l'OMS.
La Semaine d’action internationale pour la prévention de l’intoxication au plomb est une campagne d'information qui a lieu chaque année. Elle vise à accroître la sensibilisation au problème de l’intoxication au plomb ; mettre en avant les efforts déployés par les pays et les partenaires pour prévenir l’intoxication au plomb chez l’enfant ; et demander instamment que de nouvelles mesures soient prises pour éliminer les peintures au plomb.
Marie MGUE
Depuis le lundi 21 octobre 2019, le Centre Pasteur de Yaoundé abrite la première réunion des laboratoires travaillant sur cette maladie tropicale négligée. L'ulcère de buruli est désormais au cœur des recherches en Afrique.
Ce sont 40 experts des laboratoires en Afrique qui prennent part depuis lundi 21 octobre à la première rencontre du réseau LabaNet. La réunion a été ouverte par le représentant de l’organisation mondiale de la santé (Oms) au Cameroun, le Dr Pha-nuel Habimana.
La rencontre de Yaoundé intervient après la décision de l’Oms de procéder au transfert de la recherche sur l’ulcère de buruli (Ub) aux laboratoires des pays endémiques à cette maladie tropicale négligée.Cette mesure a été prise le 27 mars dernier, à la faveur de la réunion de l’institut de médecine tropicale.
Précisons qu'au Cameroun, l’ulcère de buruli, causé par le mycobacterium, se rencontre dans des principaux foyers généralement situés dans les zones environnantes des cours d’eau à faible débit. L’on a notamment, les villes d’Akonolinga, Ayos, Bankim et bien d'autres. Des centres de prise en charge des malades existent dans les localités évoquées.
Dans un entretien accordé au quotidien Mutations en mois de mars 2019, le Dr Ernest Nji Tatah, secrétaire permanent du Programme national de lutte contre la lèpre, l'ulcère de buruli, le pian et la leishmaniose, a indiqué: « on se rend compte que l’ulcère de buruli ne se trouve pas seulement dans ces endroits. Plusieurs cas viennent des différents districts pour se faire traiter dans les centres susmentionnés ».
Pour le Dr, il est question d’éviter que les patients aillent perdre du temps chez le tradipraticien et arrivent à l’hôpital quand la maladie est déjà grave avec des risques de handicap.Quant au Pr Elisabeth Carriel, directrice du Centre Pasteur de Yaoundé, les tradipraticiens devront intervenir dans la détection des malades en communautés afin de les référer aux scientifiques pour confirmation du diagnostic. Elle avertit d'ailleurs, « il y a des maladies, comme le pian, qui présentent les mêmes symptômes que l’ulcère de buruli. Si le diagnostic n’est pas posé, le patient va perdre du temps ».
Innocent D H
L'hôpital régional de Bafoussam dans le but de lutter contre les cancers, annonce une campagne de dépistage gratuit de ses maladies les mercredis 23 et jeudi 24 octobre 2019. Une initiative qui s'inscrit en droite ligne avec ce 10e mois de l'année baptisé "octobre rose".
En effet, Le Délégué régional de la Santé publique de l’Ouest Dr El Adj Chinmoun Daouda, dans un communiqué invite les populations et le grand public à prendre massivement part à cette grande campagne de dépistage de deux jours que vas organiser l'hôpital régional de Bafoussam.
Le dépistage qui se fera gratuitement à l'hôpital régional de Bafoussam concernera principalement les cancers du sein et les cancers du col de l'utérus.
Il faut noter que le cancer du col de l’utérus peut être dépisté à un stade précoce, et même être totalement prévenu par la détection des lésions précancéreuses.
À l’heure actuelle, l’OMS considère que les types de cancers les plus répandus sont les suivants : le cancer du poumon, le cancer de l’estomac, le cancer du foie, le cancer du côlon, le cancer du sein ainsi que le cancer du col de l’utérus.
Chaque année, près de 3 000 femmes jeunes (de moins de 40 ans) sont touchées par le cancer du sein, ce qui représente près de 5 % des cas.
Au regard de l’ampleur de ces maladies, le patron de la Santé publique à l'ouest invite les femmes à saisir cette opportunité pour se faire dépister.
Pour rappel, octobre rose est une campagne annuelle de communication destinée à sensibiliser au dépistage du cancer du sein et à récolter des fonds pour la recherche. Le symbole de cet événement est le ruban rose. Son équivalent anglo-saxon est le National Breast Cancer Awareness Month. Organisée chaque mois d'octobre, elle a pour but d'accroître la sensibilisation à la maladie et de recueillir des fonds pour la recherche. Elle a été instaurée en 1985.
Marcel Ndi
Dans son dernier rapport, l’Organisation mondiale de la santé qui réclame un financement et un soutien politique plus importants pour éradiquer cette maladie, relève que près de 7 millions de personnes ont été diagnostiquées et traitées pour la tuberculose en 2018, contre 6,4 millions en 2017.
Dans un nouveau rapport publié jeudi dernier, l’Organisation mondiale de la santé (Oms) relève que près de 7 millions de personnes ont été diagnostiquées et traitées pour la tuberculose en 2018, contre 6,4 millions en 2017. Environ 1,5 million de personnes sont décédées des suites de la tuberculose en 2018. D'après cette agence Onusienne, environ 10 millions de personnes ont contracté la tuberculose en 2018 et trois millions de personnes « ne reçoivent pas les soins dont elles ont besoin ». Les pays les plus touchés sont la Chine, l’Inde, l’Indonésie, le Nigéria, le Pakistan, les Philippines et l’Afrique du Sud.
L’Oms souligne que le Brésil, la Chine, la Russie et le Zimbabwe - qui étaient lourdement touchés par la tuberculose - ont atteint des niveaux de couverture de traitement supérieurs à 80% en 2018. Néanmoins, même si le nombre de cas de tuberculose en 2018 était légèrement meilleur que celui de 2017, Cette maladie causée par la bactérie Mycobacterium tuberculosis, reste élevée chez les populations pauvres et marginalisées, en particulier les personnes vivant avec le Vih. Cela s'explique notamment par le coût élevé des soins antituberculeux, des données montrant que près de quatre patients sur cinq dans des pays dits « à forte charge » dépensent plus de 20% du revenu de leur ménage pour le traitement.
Pour combattre davantage cette maladie, l’Oms incite sur le fait que le monde doit accélérer les progrès pour atteindre l'objectif de développement durable visant à mettre fin à la tuberculose d'ici 2030. A en croire le Directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, pour obtenir ce résultat, il faut « des systèmes de santé solides et un meilleur accès aux services ».
A la suite de l'engagement pris le mois dernier par des chefs d'État et de gouvernement à New York de mettre les soins de santé à la portée de tous et de lutter contre les maladies transmissibles telles que la tuberculose, le Vih et le paludisme, l'Oms a souligné l'utilité de campagnes nationales permettant de diagnostiquer et de traiter plusieurs maladies en même temps.
Cependant, cette institution déclare qu’il existe un sous-financement massif et chronique pour la recherche sur la tuberculose, estimé à 1,2 milliard de dollars par an. De plus, le déficit en matière de prévention et de prise en charge de la tuberculose est estimé à 3,3 milliards de dollars en 2019. Les besoins prioritaires incluent un nouveau vaccin ou un traitement médicamenteux préventif efficace, des tests de diagnostic rapides et des schémas thérapeutiques plus sûrs, plus simples et plus courts.
La stratégie mondiale de lutte contre la tuberculose approuvée par l'Assemblée mondiale de la santé vise une réduction de 90% du nombre de décès dus à la tuberculose et de 80% du taux d'incidence de la tuberculose d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 2015.
Marie MGUE