Outre diverses mesures personnelles et communes permettant de réduire le risque de piqûre de l’anophèle femelle, la prise des médicaments avant l’infection est une mesure importante.
La prise de médicaments avant le développement de la malaria, s’avère aujourd'hui être l'un des moyens les plus usités de se prémunir contre le paludisme, bien que cette méthode ne garantissant pas une protection totale de la personne concernée. Elle contribue considérablement à endiguer le risque de faire la maladie ainsi que ses complications.
Depuis, l’introduction du traitement par voie de médication préventive contre le paludisme, le plasmodium falciparum a développé une résistance contre les médicaments. C’est cette résistance que l’on désigne dans le jargon médical la chimiorésistance. Dans cette lancée, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) met à jour régulièrement une cartographie présentant les souches de parasites résistants aux traitements.
Un traitement préventif adapté au groupe du pays dans lequel vous vous rendez doit être prescrit par votre médecin traitant avant votre départ, en quantité suffisante pour la durée de votre séjour. Le médicament est délivré sur ordonnance par le pharmacien. En voyage, n’attendez pas votre retour pour consulter un médecin en cas de problème. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, le médecin régulateur de votre société d'assistance est à votre disposition pour vous écouter et vous aider. Il peut vous donner des conseils utiles, se mettre en rapport avec votre médecin traitant et organiser une consultation sur place.
Toutefois, il faut souligner à grand trait que la prophylaxie antipaludéenne ne signifie pas l'automédication, elle ne veut dire non plus faire recours aux pharmaciens de la rue. Comme souligné supra, elle ne peut être admise que sur ordonnance d'un pharmacien à en croire des sources médicales bien introduites.
Innocent D.H