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L’assurance a été donnée par John Nkengasong, un expert de la santé publique de l’Union africaine.

 

C’est sur le sol camerounais, que l’expert de la santé publique de l’Union africaine (Ua) a apporté des éclaircis sur la situation du pays par rapport à l’épidémie d’Ebola. « Il n’y a aucune nécessité de vacciner la population (au Cameroun) contre Ebola », a-t-il déclaré. John Nkengasong est le Directeur du Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies (Cdc Afrique), une institution technique de l’Ua mandatée à renforcer la capacité de réponse des pays membres aux menaces sanitaires. Il a donc fait cette mise au point lundi dernier. Ce, en réponse d’une folle rumeur circulant sur la toile et indiquant le lancement imminent d’une campagne de vaccination contre Ebola au Cameroun. John Nkengasong a rencontré à ce propos, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre, chef du gouvernement.

A titre de rappel, il faut dire que le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé avait prescrit une surveillance épidémiologique. C’était le mois dernier, lors d’une de ses descentes dans la ville de Kye-Ossi. Portant son attention sur l’épidémie d’Ebola même si aucun cas de cette maladie n’a été déclaré au Cameroun, le Ministre avait trouvé bon d’appeler ses collaborateurs à jouer la carte de la prudence. Etant passé au Centre médical d’arrondissement (Cma) d’Ambam dans la Vallée du Ntem, ensuite au Cma de Kye-Ossi, puis à la formation sanitaire privée dénommée Clinique Yola, le Dr Malachie Manaouda ne s’était pas retenu en sa qualité de patron de la santé au Cameroun, de faire des recommandations.

« Nous sommes venus regarder la situation sur le terrain. Nous sommes dans une situation de surveillance épidémiologique. Et nous sommes aussi dans le cadre d’une urgence de santé publique, c’est un spectre international. Nous verrons avec les autorités administratives localement ce qu’il y a lieu de faire. Notre objectif n’est pas d’ajouter une sorte d’obstacles ou des tracasseries à la libre circulation dans le cadre de la sous-région. Mais c’est de nous rassurer que ceux qui rentrent sur le sol camerounais ont des vaccinations requises », avait-il déclaré.

 

Liliane N. 

 

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Le Ministre demande que les autorités de cette ville se rassurent par ailleurs, que ceux qui rentrent sur le sol camerounais ont des vaccinations requises.

 

Malachie Manaouda poursuit avec ses visites inopinées dans les formations sanitaires du pays. Après les descentes effectuées dans des centres de santé de la capitale Yaoundé, le Ministre de la Santé (Minsante) s’est rendu à Kye-Ossi. Cette ville est située au niveau de la frontière que le Cameroun partage avec le Gabon, la Guinée équatoriale. Durant ces escales, l’attention du Dr Malachie Manaouda a été portée sur la maladie Ebola, même si rendu à ce jour, le Cameroun ne présente aucun cas.

Etant passé au Centre médical d’arrondissement (Cma) d’Ambam dans la Vallée du Ntem, ensuite au Cma de Kye-Ossi, puis à la formation sanitaire privée dénommée Clinique Yola, le Minsante a fait à chaque fois des recommandations, tout en indiquant l’objet de sa visite. « Nous sommes venus regarder la situation sur le terrain. Nous sommes dans une situation de surveillance épidémiologique. Et nous sommes aussi dans le cadre d’une urgence de santé publique, c’est un spectre international. Nous verrons avec les autorités administratives localement ce qu’il y a lieu de faire. Notre objectif n’est pas d’ajouter une sorte d’obstacles ou des tracasseries à la libre circulation dans le cadre de la sous-région. Mais c’est de nous rassurer que ceux qui rentrent sur le sol camerounais ont des vaccinations requises », a-t-il déclaré.

Durant ses descentes, le Minsante a tout de même noté qu’il y a lieu d’améliorer le plateau technique de ces formations sanitaires, pour que les patients bénéficient d’une bonne prise en charge. Il a aussi salué les efforts fournis par le corps médical. Il faut noter que le Ministre de la Santé a entrepris de se rendre à Kye-Ossi au moment où le virus Ebola a réapparu en République démocratique du Congo.

 

Liliane N.

 

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Les agences des Nations Unies qui luttent contre l’épidémie d’Ebola  en République Démocratique du Congo (Rdc) ont salué vendredi dernier, les efforts du gouvernement congolais  et les  partenaires locaux, qui ont permis à 1000 personnes de survivre.

 

Selon les Nations Unies, 1000 personnes ont réussi à vaincre le  virus  d’Ebola en République Démocratique du Congo (Rdc). Une prouesse que l’Onu attribue aux efforts des autorités locales, des agents de santé et des partenaires locaux. « Au début je pensais que je ne survivrais pas, mais maintenant que je suis guérie, je veux retourner dans ma communauté et leur dire de se faire soigner rapidement s'ils sont touchés. On peut réellement survivre », a déclaré Kavira, une jeune Congolaise à qui le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a remis son certificat de survivante d'Ebola.

Déclarée le 1er août 2018, l'épidémie d’Ebola  a débuté dans le Nord-Kivu et s'est depuis étendue dans les provinces de l'Ituri et du Sud-Kivu. Actuellement, souligne l’Onu, la transmission active d'Ebola est confinée à l'Ituri. L’épidémie évolue dans un environnement extrêmement complexe, caractérisé par de faibles infrastructures de santé, l’instabilité politique, l’insécurité, la méfiance et la résistance des communautés et les conflits en cours impliquant de nombreux groupes armés.

Grâce à une approche intégrée à l'échelle du système, les Nations Unies ont intensifié leurs efforts en mai pour soutenir l'action menée par le gouvernement congolais dans les domaines de la santé publique, de l'assistance aux communautés affectées par le virus Ebola, de l'engagement politique, de la sécurité et du renforcement de la gestion financière.

Bien qu'il s'agisse de l'épidémie d'Ebola la plus longue et la plus meurtrière que la Rdc ait connue selon l’Oms, de nouveaux outils sont maintenant disponibles pour aider à stopper le virus et sauver des vies. Un vaccin, dont l'efficacité a été établie à 97,5%, a protégé plus de 226.000 personnes. De nouveaux traitements, qui, d'après les résultats d'études récentes, peuvent sauver plus de 90% des personnes qui se font traiter en début de leur maladie, améliorent le taux de survie des personnes infectées par le virus Ebola. 

 

Marie MGUE 

 

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Selon l’Organisation mondiale de la santé, un deuxième vaccin expérimental  contre le virus Ebola sera introduit en République Démocratique du Congo en mi-octobre avec l’accord des autorités congolaises.

 

A partir de mi-octobre 2019, l’Organisation mondiale de la santé (Oms) introduira un  deuxième vaccin expérimental contre le virus Ebola en République Démocratique du Congo (Rdc). Cette institution des Nations Unies l’a annoncé lundi 22 septembre dernier. Le nouveau vaccin, fabriqué par la compagnie pharmaceutique Johnson & Johnson, explique l’Oms, sera administré à des populations à risque ciblées dans des régions où il n’y a pas de transmission active du virus Ebola. « Les autorités de République démocratique du Congo, en décidant de déployer le deuxième vaccin expérimental pour étendre la protection contre ce virus mortel, ont une fois de plus fait preuve de leadership et de détermination afin de mettre fin à cette épidémie dès que possible », a souligné le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans un communiqué.

Jusqu’à présent, seul le vaccin expérimental fabriqué par la compagnie pharmaceutique Merck avait été utilisé par la RDC. Selon l’OMS, le vaccin Johnson & Johnson complétera le vaccin actuel qui a aidé à protéger des milliers de vies. A ce jour, plus de 223.000 personnes ont reçu ce vaccin Merck au cours de l’épidémie actuelle. Il continuera d’être administré à toutes les personnes à risque élevé d’infection à Ebola, dont celles qui ont été en contact avec une personne dont il a été confirmé qu’elle est atteinte d’Ebola.

De nouveaux traitements thérapeutiques et une meilleure utilisation des protocoles de traitement ont également sauvé de nombreuses vies selon l’Oms. « Jusqu’à présent, 973 personnes ont été traitées avec succès et libérées des centres de traitement Ebola, et nous nous attendons à ce que le 1000e survivant retourne dans sa communauté dans les semaines à venir », indique cette organisation.

En mai 2019, le Groupe stratégique consultatif d’experts de l’OMS avait publié de nouvelles recommandations pour faire face aux difficultés liées à la mise en œuvre de la vaccination anti-Ebola en RDC, suggérant notamment « d’ajuster la dose du vaccin Merck » et d’introduire le vaccin développé par Johnson & Johnson. Il s’agit d’évaluer ce deuxième vaccin « selon des protocoles appropriés, de modifier les stratégies lorsque l’insécurité rend difficile l’accès à la population et d’augmenter le nombre de personnes vaccinées dans les communautés avec transmission continue, parfois en vaccinant des villages entiers ».

Le dernier bilan en date du 17 septembre fait état de 2.103 décès dus à Ebola pour 3.145 cas, dont 3.034 cas confirmés et 111 probables.

 

Marie MGUE 

 

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C’est du moins ce que pense l’Organisation Mondiale de la Santé lorsque certains cas suspects ont été déclarés dans ce pays d’Afrique de l’Est. Une situation qui risque selon cet organisme, entrave la lutte contre la propagation du virus qui a fait plus de 2.000 morts dans la région.

 

Dans un communiqué publié samedi dernier, l’OMS déclare avoir appris au début du mois qu’un cas présumé d’Ebola avait été signalé à Dar es-Salaam. Des contacts de ce patient, pour qui le test de dépistage de la fièvre hémorragique s’est révélé positif, « ont été mis en quarantaine », ajoute les responsables en charge de cette pandémie, qui précisent que deux autres cas suspects ont été signalés officieusement.

« Malgré plusieurs demandes, l’OMS n’a reçu des autorités tanzaniennes aucun autre détail sur ces cas », peut – on lire dans le communiqué sus cité. 

Le 14 septembre, les autorités tanzaniennes ont officiellement assuré qu’il n’y avait pas d’Ebola dans le pays, tout en refusant un test de confirmation secondaire dans un centre de l’OMS, selon l’organisation de l’ONU pour la santé, même si quelques jours plus tard, les médecins ont été  informés qu’un contact du patient était malade et hospitalisé.

« Le peu d’informations officielles disponibles auprès des autorités tanzaniennes représente un défi pour évaluer le risque posé », regrette l’OMS qui ajoute que ce manque de données « ne permet pas de formuler des hypothèses sur la cause possible de la maladie ».

« Le fait que le patient initial a beaucoup voyagé en Tanzanie et l’incertitude et le manque d’informations entourant ces cas qui, s’ils étaient confirmés, représenteraient la toute première épidémie d’Ebola dans le pays, font que le risque a été jugé très élevé au niveau national », souligne le communiqué.

Les pays d’Afrique de l’Est sont en état d’alerte à la suite de l‘épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo, voisine de la Tanzanie, qui a fait plus de 2.100 morts en un peu plus d’un an.

Quatre personnes ont été diagnostiquées comme porteuses du virus en Ouganda et sont mortes par la suite. L‘épidémie d’Ebola qui sévit actuellement en RDC est la deuxième plus grave de l’histoire, derrière celle qui a tué plus de 11.000 personnes en Guinée, Sierra Leone et au Liberia entre 2014 et 2016. La lutte contre sa propagation est gênée par les conflits dans l’est de la RDC, ainsi que par les attaques contre les équipes médicales…

 

N.R.M

 

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Un deuxième cas d'Ebola a été détecté à Goma, une grande ville de l'Est du pays, qui partage la même frontière que le Rwanda.

 

Il s'agit d'un homme qui était suivi par les soignants de Bunia mais qui a fui les équipes de la riposte. Un décès qui a incité Jean-Jacques Muyembe, Professeur en virologie et directeur de l'Institut national de Recherche biomédicale, à faire le déplacement et, face à l’inquiétude de plus en plus grandissante de la population, le Professeur Muyembe, par ailleurs coordonnateur de  désormais la riposte nationale contre Ebola pense qu’il n’ya pas lieu de s’inquiéter : « On ne peut vaincre Ebola que si la population le veut…».

 

Les enfants de plus en plus exposés

 

C’est le constat fait par l'Unicef, qui s'inquiète de plus en plus du nombre d'enfants touchés par cette épidémie. Sur 2700 malades répertoriés à ce jour, plus de 25% sont des mineurs. 

 

Un chiffre qui fait monter la côte d’alerte car, il est plus élevé que celui relevé lors de l'épidémie qui a touché l'Afrique de l'Ouest en 2014, selon l'agence des Nations Unies pour l'Enfance. L’organisme attire l’attention sur le risque de contagion dans les centres de santé fréquentés par d'autres malades que ceux d'Ebola.

 

« Car Ebola et les autres épidémies sont liées », rappelle Jérôme Pfaffmann. Pour ce spécialiste santé à l’Unicef, si cette épidémie doit être endiguée, il ne faut pas oublier les autres urgences sanitaires dans l'Est de la RDC : « Certes, on ne saurait parler de compétition  entre Ebola et les autres pathologies, comme on ne saurait comparer la pneumonie et la diarrhée. C’est juste que maintenant nous sommes dans une situation où on a des familles, des enfants, qui ont besoin de soins et il est de notre devoir d’apporter une réponse complète à ces besoins-là ».

 

Tous ces enjeux sont d'ailleurs intimement liés. Parce que les symptômes d'Ebola peuvent ressembler à ceux du paludisme, les enfants atteints peuvent être admis dans des centres de santé sans aucune précaution. D'autres contractent alors le virus. Autre explication. Quand ils sont malades, les plus jeunes sont souvent pris en charge par leur communauté. Multipliant ainsi les risques de contagion.

 

Quasiment un an jour pour jour après le début de l'épidémie d'Ebola, l'Unicef demande de l'aide pour obtenir des fonds et vacciner le plus d'enfants possible contre toutes les menaces auxquelles ils sont exposés dans l'Est de la RDC.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Alors que l'épidémie d'Ebola est devenue une urgence mondiale il y a quelques jours, le ministre de la Santé de la République Démocratique du Congo (RDC), Dr Oly Ilunga, a démissionné de son poste pour protester contre la  reprise en main de la riposte contre l'épidémie d'Ebola par la présidence qui a confié sa coordination non plus au ministère de la Santé mais au patron de l'Institut national de Recherche biomédicale (INRB).

 

Le ministre de la Santé congolais, le Dr Oly Ilunga, a annoncé lundi 22 juillet qu'il démissionnait de ses fonctions après la décision du président, Félix Tshisekedi, de reprendre le contrôle de la gestion de la crise liée à l'épidémie d'Ebola et d'introduire un nouveau vaccin en République démocratique du Congo, ont annoncé les médias locaux.

 

En effet, dans sa lettre de démission au président congolais, Oly Ilunga a dénoncé ce qu'il a appelé « l'ingérence dans la gestion de la réponse à l'épidémie d'Ebola ». En effet, l'homme qui a été ministre de la Santé pendant près de trois ans était manifestement contrarié par la création d'un secrétariat technique qui relèverait désormais directement du président Felix Tshisekedi.

 

De plus, le Dr Ilunga a critiqué les pressions extérieures en faveur de la mise en place d'un deuxième vaccin Ebola qui, selon lui, n'est pas adapté car il faut deux doses en deux mois pour être efficace. « De fortes pressions se sont exercées depuis plusieurs mois pour la mise en œuvre d'une nouvelle expérimentation en RD Congo », a écrit le ministre de la Santé dans sa lettre de démission. « Il serait illusoire de croire que le nouveau vaccin (à deux doses administrées à 56 jours d'intervalle), proposé par des acteurs qui ont fait preuve d'un manque d'éthique manifeste en cachant volontairement des informations importantes aux autorités sanitaires, puisse avoir une incidence déterminante sur le contrôle de l'épidémie en cours ».

 

Lire aussi : L’Union africaine déconseille les restrictions de voyage en RDC malgré le risque de contagion au virus Ebola 

 

« Tirant ainsi les conséquences de votre décision de placer la conduite de la riposte à l'épidémie à virus Ebola sous votre supervision directe et anticipant la cacophonie préjudiciable à la riposte qui découlera inévitablement de cette décision, je viens par la présente vous présenter ma démission de mes fonctions de ministre de la Santé », a-t-il ajouté.

 

 

« Comme dans toute guerre, car c'est bien de cela dont il s'agit dans cette lutte, il ne peut y avoir plusieurs centres de décision au risque de créer des confusions (...) L'unicité dans la gestion d'une telle riposte répond ainsi au triple impératif de l'efficacité, de la cohérence des décisions prises et de la redevabilité. » A conclut le Dr Oly Ilunga.

 

La démission du ministre de la Santé intervient donc après la décision de l'OMS d'élever l'épidémie d'Ebola en cours au rang « d'urgence de santé mondiale ». Notons par ailleurs que, L'épidémie d'Ebola qui a débuté en août dernier en RDC et qui est la deuxième maladie la plus meurtrière de l'histoire du Congo a tué plus de 1.7000 personnes jusqu'à présent, selon le dernier bulletin du ministère de la Santé.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Malgré le risque de propagation dans la région, il ne faut pas imposer des restrictions de voyage aux Congolais ou étrangers qui entrent et qui sortent de la République démocratique du Congo (RDC). C'est ce qu'a demandé, vendredi 19 juillet, le chef du Centre africain de contrôle des maladies lors d'une conférence de presse à Addis-Abeba. Ces mesures seraient contre-productives.



Selon un haut responsable De l'Union africaine, interdire les mouvements de populations serait contre-productif, parce que cela augmenterait les déplacements clandestins et réduirait le nombre de contrôles, en augmentant ainsi le risque de propagation du virus. Cet avis est également partagé par la société civile et l'opposition congolaise, qui redoutent l'asphyxie économique d'une zone commerçante à l'est de la RDC, à la fois frontalière avec l'Ouganda, le Rwanda et
le Burundi.

En Ouganda, le ministère de la Santé reste confiant. Quarante-deux personnes qui ont été en contact avec une marchande congolaise de poissons auraient déjà été identifiées et aucune ne présenterait de symptômes. Cette marchande s'était rendue à Kasese. Elle avait vomi plusieurs fois sur la place du marché, avant de rentrer dans son pays et de mourir d'Ebola, le 15 juillet dernier.

Le docteur Nkengasong, du Centre africain de contrôle des maladies, soulignait vendredi, lors de sa conférence de presse, que les jours de marché, des dizaines de milliers de personnes se rendent de RDC ou encore en Ouganda et que cela augmente sans nul doute la possibilité de propager le virus. Mais il rappelle aussi que depuis le début de l'épidémie au Congo, il y a un an, il n'y a toujours pas d'épidémie d'Ebola déclarée en Ouganda.

 Les restrictions de voyage risqueraient de « renforcer les passages clandestins et réduire la portée des contrôles », indique pour sa part une source au ministère congolais de la Santé. Un temps, l'OMS avait évoqué le risque que cette vendeuse de poissons congolaise se soit rendue également au Rwanda. Mais les gouvernements rwandais, ougandais ainsi que l'organisation internationale démentent en bloc.

« C'est une erreur dans ce cas mais on recherche toujours des personnes qui étaient en contact avec le pasteur qui est mort le 16 juillet, après son passage à Goma », explique une source officielle.

 

Innocent D H.

 

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L’organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré mercredi 17 juillet, que l’épidémie d'Ebola, qui a fait près de 1 700 morts depuis l’été dernier en République démocratique du Congo, était désormais une «urgence» sanitaire mondiale.

 

Alors que le virus Ebola menace de s'étendre à la grande ville de Goma et aux pays voisins de la République démocratique du Congo (RD Congo), l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a reconnu, mercredi 17 juillet, l'épidémie de fièvre hémorragique comme une « urgence de santé publique de portée internationale ». « Il est temps que le monde entier prenne connaissance et redouble d'efforts. Nous devons travailler ensemble de manière solidaire avec la RDC pour mettre fin à cette épidémie et construire un meilleur système de santé », a déclaré le Docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, le Directeur général de l'OMS, dans un communiqué.

 

L’OMS a par la suite précisé que la déclaration d’urgence sanitaire mondiale ne préjugeait pas de l’efficacité des équipes sanitaires sur place, «mais était plutôt une mesure pour reconnaître les risques potentiels au niveau local et régional et la nécessité d’une action intensifiée et coordonnée pour y faire face».

 

« Il est crucial que les Etats n’utilisent pas le statut d’urgence mondiale comme excuse pour imposer des restrictions au commerce et aux déplacements qui auraient un impact négatif sur la réponse (sanitaire) et sur la vie de la population dans la région», a souligné le Professeur Robert Steffen, chef du Comité d’urgence de l’OMS.

 

La déclaration d’urgence de santé publique de portée mondiale fait suite à une réunion du Comité d'urgence du Règlement sanitaire international. Le Comité a cité l'évolution récente de l'épidémie d’Ebola en RDC dans la formulation de sa recommandation, notamment le premier cas confirmé à Goma, une ville de près de deux millions d'habitants située à la frontière avec le Rwanda, et qui constitue un point d’entrée entre le plus vaste pays d’Afrique subsaharienne et le monde.

 

Notons que, malgré une vaste campagne de vaccination et une rapide réaction internationale, l'épidémie a continué de se propager en RDC depuis qu'un nouveau foyer s'y est déclaré l'été dernier. Le virus a infecté plus de 2 500 personnes, dont près de 1 700 ont trouvé la mort. L'instabilité et les violences continuent de perturber la lutte contre le virus dans l'est du pays, ralentissant les campagnes de vaccination et les contrôles médicaux.

 

Dès à présent, suite à cette alerte mondiale, les 196 pays signataires du règlement sanitaire international vont devoir renforcer leur surveillance du virus Ebola à l'intérieur de leurs frontières, mais également dans leurs aéroports et ports maritimes avec des contrôles systématiques des passagers.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le ministère de la Santé de l’Ouganda ont confirmé mardi un cas de maladie à virus Ebola dans ce pays. Il s'agit donc du premier cas confirmé en Ouganda alors qu’une épidémie d'Ebola sévit dans un pays voisin, la République démocratique du Congo (RDC).

 

L’Ouganda est à son tour touché par Ebola. Un garçon de 5 ans est traité dans le pays pour cette maladie, a annoncé mardi 11 juin l’Organisation mondiale de la santé (OMS). « Le cas confirmé est celui d’un enfant congolais de 5 ans qui est venu de République démocratique du Congo (RDC) avec sa famille le 9 juin. L’enfant et sa famille sont entrés dans le pays en passant par le poste-frontière de Bwera et ont cherché à recevoir des soins », a écrit l’OMS sur Twitter.

 

Selon les informations transmis par le site internet Onu Info, l'enfant a été transféré à l'unité de traitement d’Ebola de Bwera pour y être pris en charge. Le ministère ougandais de la Santé et l'OMS ont envoyé une équipe d'intervention rapide dans la ville de Kasese, dans l’ouest du pays, afin d'identifier d'autres personnes susceptibles d'être exposées à un risque et de veiller à ce qu'elles soient surveillées et prises en charge si elles tombaient également malades.

 

En prévision d'un éventuel cas d'importation lors de l'épidémie actuelle en RDC, les autorités ont fait vacciner près de 4.700 agents de santé dans 165 établissements de santé (y compris dans l'établissement où l'enfant est soigné); la surveillance de la maladie a été intensifiée; et des agents de santé ont été formés à la reconnaissance des symptômes de la maladie.

 

Le ministère de la santé ougandaise, qui travaille avec des partenaires internationaux coordonnés par l'OMS, a appelé le grand public et les agents de santé à collaborer étroitement, à faire preuve de vigilance et à se soutenir mutuellement pour aider toute personne présentant des symptômes à recevoir rapidement des soins.

 

Pour rappel, cette maladie sévit déjà dans la République démocratique du Congo voisine ou, plus de 2 000 personnes ont contracté le virus Ebola, et 1 346 sont mortes depuis la déclaration de l’épidémie il y a dix mois, selon les derniers bulletins du ministère de la santé. Il s’agit donc de la dixième épidémie sur le sol congolais depuis 1976, et de la deuxième la plus grave dans l’histoire de la maladie après les quelque 11 000 morts en Afrique de l’Ouest (Liberia, Guinée, Sierra Leone) en 2014.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01