Certains de ces étudiants ont signé des contrats de travail le 12 mars 2019.
19 étudiants, venant de six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), vont avoir la possibilité de poursuivre leurs travaux sur les maladies tropicales négligées. Lors de la cérémonie de lancement des activités d’appui à la recherche pour les étudiants doctorants, dans le cadre de la mise en œuvre du projet de lutte contre lesdites maladies, certains de ces étudiants ont procédé à la signature des contrats de travail. Cette cérémonie s’est déroulée à Yaoundé.
Il faut savoir que la question des maladies tropicales négligées est à l’ordre du jour des réunions mondiales et africaines. Car il faut noter que selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms), plus d’un milliard de personnes sont affectées par ces maladies à travers le monde. Et en Afrique on parle de 40% soit 400 millions de personnes affectées. D’après les experts les causes desdites maladies sont infectieuses. Pour la plupart ce sont des parasitoses transmises par des insectes ou propagées par l’eau, le sol ou l’air contaminés. Leurs cycles de transmissions sont souvent perpétués par un environnement propice, dominé par la chaleur et l’humidité.
« Le tableau est exacerbé par une mauvaise hygiène du milieu, de piètres conditions de vie, avec en toile de fond la pauvreté. Les Mtn sévissent ainsi, beaucoup plus, dans les milieux déshérités et extrêmement pauvres », explique le Dr Manuel-Nso Obiang Ada, le secrétaire exécutif de l’Organisation de coordination de lutte contre les endémies en Afrique centrale (Oceac). Pour ce qui est des stratégies de lutte, elles portent essentiellement par la sensibilisation des populations, l’administration des médicaments à grande échelle pour une prévention de masse, la prise en charge des cas diagnostiqués, la surveillance de la santé publique et le contrôle des vecteurs.
« Ces méthodes s’avèrent souvent efficaces contre la plupart de ces Mtn mais, malheureusement il faut souligner qu’elles sont très insuffisamment mises en œuvre, et ce dans le cas particulier de nos pays membres de la Cemac », déplore le secrétaire exécutif de l’Oceac. C’est donc en cela que se justifie la mise en place d’un projet de lutte contre les Mtn en Afrique centrale. Ledit projet est développé avec le soutien financier du gouvernement de la République fédérale d’Allemagne dans le cadre de sa coopération avec la Cemac.
Pour revenir aux 19 étudiants sus mentionnés, il faut noter que parmi eux, sept sont des femmes.
Liliane N.