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Hier jeudi, le ministère camerounais de la Santé publique, Manaouda Malachie, a lancé la troisième campagne nationale de distribution des Moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA) dans la région de l’Est.

 

Le Cameroun étant un pays où le paludisme est endémique, cette maladie est la première cause des consultations médicales et d’hospitalisation. Les enfants de moins de 5 ans sont les plus vulnérables : près de 70% des cas de décès touchant cette tranche d’âge sont liés à cette maladie selon OMS. Ainsi, pour remédier à ce problème, une campagne de distribution gratuite des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action a été lancée hier jeudi, par le Minsanté.

 

Cette première phase, prévue du 13 au 17 juin, va se dérouler dans quatre des dix régions du pays que sont l'Est, le Littoral, l'Ouest et le Sud. Puis, suivront les régions de l'Adamaoua, de l'Extrême-nord et du Nord au mois de juillet. La campagne sera bouclée en septembre dans les régions du Centre, du Nord-ouest et du Sud-ouest.

 

Cette campagne porte sur le partage de 15 millions de Milda dans des foyers préalablement recensés. Selon une note du Minsanté, cette opération est gratuite et « les responsables de familles munis d’une pièce d’identité doivent se rendre sur les lieux de distribution indiqués sur les tickets reçus au mois de février dernier pour récupérer leur moustiquaire », précise un communiqué du département du Minsanté.

 

Lire aussi : Lutte contre les épidémies et pandémies : des volontaires de la Croix-Rouge se capacitent à Garoua 

 

Notons que, les deux première campagnes organisées en 2011 et 2016 ont permis de distribuer 20,4 millions de moustiquaires dans les ménages camerounais, avait annoncé Manaouda Malachie en février dernier.

 

Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS, le Cameroun compte parmi les dix les plus touchés par le paludisme dans le monde, contribuant à hauteur de 3% la mortalité de toute la planète. Toujours selon l’organisation, 4000 morts ont été enregistrés en 2017 dans les formations sanitaires, presqu’autant dans les familles qui gèrent les cas sans se rendre dans une formation hospitalière.   

 

Danielle Ngono Efondo

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L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le ministère de la Santé de l’Ouganda ont confirmé mardi un cas de maladie à virus Ebola dans ce pays. Il s'agit donc du premier cas confirmé en Ouganda alors qu’une épidémie d'Ebola sévit dans un pays voisin, la République démocratique du Congo (RDC).

 

L’Ouganda est à son tour touché par Ebola. Un garçon de 5 ans est traité dans le pays pour cette maladie, a annoncé mardi 11 juin l’Organisation mondiale de la santé (OMS). « Le cas confirmé est celui d’un enfant congolais de 5 ans qui est venu de République démocratique du Congo (RDC) avec sa famille le 9 juin. L’enfant et sa famille sont entrés dans le pays en passant par le poste-frontière de Bwera et ont cherché à recevoir des soins », a écrit l’OMS sur Twitter.

 

Selon les informations transmis par le site internet Onu Info, l'enfant a été transféré à l'unité de traitement d’Ebola de Bwera pour y être pris en charge. Le ministère ougandais de la Santé et l'OMS ont envoyé une équipe d'intervention rapide dans la ville de Kasese, dans l’ouest du pays, afin d'identifier d'autres personnes susceptibles d'être exposées à un risque et de veiller à ce qu'elles soient surveillées et prises en charge si elles tombaient également malades.

 

En prévision d'un éventuel cas d'importation lors de l'épidémie actuelle en RDC, les autorités ont fait vacciner près de 4.700 agents de santé dans 165 établissements de santé (y compris dans l'établissement où l'enfant est soigné); la surveillance de la maladie a été intensifiée; et des agents de santé ont été formés à la reconnaissance des symptômes de la maladie.

 

Le ministère de la santé ougandaise, qui travaille avec des partenaires internationaux coordonnés par l'OMS, a appelé le grand public et les agents de santé à collaborer étroitement, à faire preuve de vigilance et à se soutenir mutuellement pour aider toute personne présentant des symptômes à recevoir rapidement des soins.

 

Pour rappel, cette maladie sévit déjà dans la République démocratique du Congo voisine ou, plus de 2 000 personnes ont contracté le virus Ebola, et 1 346 sont mortes depuis la déclaration de l’épidémie il y a dix mois, selon les derniers bulletins du ministère de la santé. Il s’agit donc de la dixième épidémie sur le sol congolais depuis 1976, et de la deuxième la plus grave dans l’histoire de la maladie après les quelque 11 000 morts en Afrique de l’Ouest (Liberia, Guinée, Sierra Leone) en 2014.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Une autre épidémie s'est déclarée depuis le mois de mai dernier, dans ce pays d'Afrique de l'Ouest et, on compte déjà  130 cas et deux décès.

 

Conscient des conséquences que la propagation de cette maladie peut entraîner, les autorités sanitaires mènent une campagne de démoustication et de sensibilisation dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan, où la majorité des cas ont été détectés afin de contrecarrer sa progression : « Il faut couvrir ta marchandise », conseille le Dr Diakaria Fofana, chef de service adjoint de la lutte anti vectorielle à l’Institut national de l'hygiène publique (INHP), à une vendeuse de légumes d'Abidjan, alors qu’une épaisse fumée insecticide envahit la rue pour tuer les moustiques porteurs de la dengue, maladie parfois mortelle qui fait son retour en Côte d'Ivoire.

 

Il précise que : « Les larves se multiplient dans les eaux stagnantes, par exemple dans les pneus usagés. Il ne faut jamais conserver de l'eau dans un seau à l'air libre chez soi, et jeter régulièrement l'eau des soucoupes des plantes vertes ».

 

Cet anthropologue médical supervise l’une des équipes chargées de pulvériser un produit larvicide dans les eaux stagnantes de la ville, un travail de Sisyphe dans une agglomération de cinq millions d'habitants, surtout en pleine saison des pluies.

 

Sans vaccin disponible en Côte d’Ivoire et en l’absence de traitement spécifique contre la dengue, responsable de milliers de décès par an dans le monde, principalement chez les enfants, « le seul moyen de lutte efficace, c’est la lutte contre le moustique », explique le médecin.

 

Le mode de transmission de la dengue est similaire à celui du paludisme : « des femelles moustiques s’infectent en piquant une personne porteuse du virus, qu’elles inoculent ensuite à d'autres humains. Dans la grande majorité des cas, la dengue reste silencieuse, mais les patients asymptomatiques peuvent quand même infecter les moustiques qui les piquent, participant ainsi au cycle de contamination ».

 

En Côte d'Ivoire, où le paludisme représente un tiers des consultations médicales, les populations, dans leur grande majorité ont recours à l’automédication lorsqu’ils ressentent les symptômes dont ils ont l’habitude (fièvre, nausées, courbatures, vomissements). Ce qui ne leur garantit pas une des traitements efficaces : « C’est un véritable problème, car les symptômes du paludisme, de la dengue, de la typhoïde ou la fièvre jaune sont similaires. Il faut absolument faire un examen de sang », relève  le Dr Fofana, expliquant que des médicaments non adaptés peuvent aggraver la situation.

 

« Il existe un vaccin contre la dengue, mais la Côte d’Ivoire n’en dispose pas pour l’instant car, il présente beaucoup d’effets secondaires, il est cher et ne prend pas en compte les quatre types de dengue », selon le professeur Joseph Vroh Benié Bi, directeur de l'INHP.

 

Développé par le groupe pharmaceutique français Sanofi Pasteur et approuvé dès fin 2015 dans plusieurs pays d’Amérique latine et d’Asie, le premier vaccin contre la dengue (Dengvaxia) est de plus soupçonné d’être à l’origine du décès d’une dizaine d’enfants. Le gouvernement philippin a engagé en mars des poursuites contre le laboratoire.

 

La moitié de la population mondiale est aujourd'hui exposée au risque de la dengue, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), principalement dans les régions tropicales et subtropicales ainsi que dans les zones urbaines et semi-urbaines.

 

L’OMS estime à 50 millions, le nombre de cas annuels, dont 500.000 souffrent de dengue hémorragique, mortels dans 2,5% des cas.

 

Une étude menée par cet organisme prouve que la dengue est moins meurtrière que le paludisme, qui a entraîné 435.000 décès en 2017 dans le monde. Elle progresse et a touché l'Europe où les deux premiers cas ont été recensés en 2010. Ainsi en France, le moustique vecteur est implanté dans 18 départements français sur 101, selon l’Institut Pasteur.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Le Cameroun, à l’instar des autres pays dans le monde, célèbre, le 31 mai de chaque année, la Journée mondiale sans tabac. La célébration de cette journée  est une occasion pour sensibiliser les populations aux effets nocifs et mortels de l’exposition au tabagisme ou à la fumée du tabac et de décourager la consommation du tabac sous quelque forme que ce soit.

 

Ce vendredi 31 mai a lieu la Journée mondiale sans tabac. Pour cette année 2019, le thème retenu est : « Le tabac et la santé pulmonaire ». En choisissant ce thème, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) veut attirer l’attention des communautés nationales et internationales sur l’effet négatif que le tabac a sur la santé pulmonaire, allant du cancer aux maladies respiratoires chroniques et le rôle fondamental des poumons dans la santé et le bien-être de tous. La campagne sert aussi d’appel à l’action, en plaidant pour des politiques efficaces visant à réduire la consommation du tabac, et en engageant les parties prenantes dans de multiples secteurs à agir pour la lutte antitabac.

 

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le tabac tue environ 6 millions de personnes chaque année dans le monde, parmi lesquelles plus de 600 000 sont des personnes exposées à la fumée du tabac. Le nombre des victimes pourrait atteindre 8 millions d’ici 2030 si rien n’est fait. C’est donc le tabac le seul produit au monde qui tue la moitié de ses consommateurs réguliers.

 

Malheureusement, au Cameroun, le tabagisme demeure un réel problème de santé publique. Ainsi, la coalition camerounaise contre le tabac (C3T), n’entend pas dormir sur ses lauriers alors que le tabagisme continue de faire le malheur des milliers de camerounais. A travers une conférence de presse qu’elle donnait lundi 27 mai 2019 à Yaoundé, les membres de cette organisation ont révélée des chiffres qui donnent des frayeurs et appelée les journalistes à prendre à bras le corps le combat.

 

Lire aussi : Le tramol et le tabac, les nouvelles addictions de certains conducteurs de moto dans l'Adamaoua 

 

En effet, 1 million 100 milles usagers chez les adultes, 7 millions de victimes du tabagisme passif, 300 mille jeunes âgés de 13 à 15 ans sont fumeurs, 31,1% ont expérimenté la cigarette avant l’âge de 10 ans. Il est donc claire que le tabac tue des camerounais chaque jour, appauvri de nombreuses familles, prive les enfants de l’affection de leurs parents tombés sous le coup du tabagisme, prive les femmes de leurs enfants tombés sous le coup du tabagisme, prive le pays de nombreuses mains d’œuvres etc.

 

Au regard de toutes les conséquences néfastes que peuvent engendrer la consommation du tabac ou l’exposition passive à sa fumée, les autorités invitent tout un chacun à observer un comportement qui puisse préserver sa santé et celle des autres. La lutte doit donc se poursuivre.

 

Danielle Ngono Efondo

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Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Algérie et l’Argentine sont exemptes de paludisme. En effet, aucun cas de paludisme n’a été enregistré dans ces deux pays depuis plusieurs années.

 

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a reconnu officiellement mercredi 22 mai, que l’Algérie et l’Argentine sont  débarrassées de paludisme. « L’Algérie et l’Argentine ont éliminé le paludisme grâce à l’engagement sans faille et à la persévérance de la population et des dirigeants des deux pays », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, ajoutant que « leur succès sert de modèle aux autres pays qui luttent contre cette maladie une fois pour toute ».

 

Le directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti, a noté pour sa part que : « L’Algérie a maintenant montré au reste de l’Afrique que le paludisme peut être vaincu par le leadership des pays, des actions courageuses, des investissements judicieux et la science. Le reste du continent peut apprendre de cette expérience ».

 

Si l’OMS accorde cette certification après l’absence d’une transmission autochtone de la maladie pendant au moins trois années consécutives dans un pays, l’Algérie a notifié ses derniers cas de la maladie depuis 2013. L’Argentine quant à elle n’a pas non plus recensé de nouvelle contamination indigène depuis 2010.

 

L’Algérie devient ainsi le deuxième pays d'Afrique à se débarrasser de la maladie après l'île Maurice en 1973 d’après l’OMS, alors que « la Région africaine de l’OMS qui représente 47 pays sur 54 du continent, supporte une part disproportionnée de la charge mondiale de paludisme. En 2017, la maladie a touché environ 219 millions de personnes et provoqué la mort de plus de 400 000 d’entre elles, selon les estimations de l’OMS. Environ 60% des décès concernent des enfants de moins de cinq ans.

 

Pour rappel, pour tenter d'améliorer la situation sur le continent, un test à grande échelle d'un vaccin contre la maladie a d'ailleurs été lancé en avril 2019 au Malawi et par la suite au Ghana. Ce vaccin se destine aux enfants de moins de 05 ans, qui sont les plus vulnérables au parasite. En tout, 120 000 pourraient être vaccinés au Malawi, au Ghana et au Kenya d'ici à 2020 selon l'OMS.

 

Danielle Ngono Efondo

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La mise à disposition de tests d’auto-dépistage est vue par l’OMS et l’ONUSIDA comme un moyen de rapprocher l’hôpital de la population et réduire la stigmatisation des personnes malades.

 

« Chacun peut ainsi décider de faire son test où il veut, même à la maison, à l’abri des regards, et décider ensuite où il veut aller pour le suivi dans le cas où le test est positif », a indiqué le Pr. François Xavier Mbopi-Keou, chef de département de virologie et maladie infectieuses à la Faculté de médecine et de sciences biomédicales de l’Université de Yaoundé.

 

C’était le 15 mai dernier à Ngog-Mapubi, département du Nyong-et-Kelle, région du Centre, lors de la cérémonie de lancement du kit d’autotest en présence de Peter Tieh Nde, préfet du Nyonget-Kelle. Selon les spécialistes, ce kit est un outil innovant qui favorise l’autonomisation du patient qui, une fois son statut sérologique connu, peu lui-même choisir dans quel centre se faire suivre.

 

Pour ce qui est du suivi, indique Cameroon Tribune, des mesures sont prises pour encadrer directement les personnes testées positives. Toutefois, Amos Ngum, maire de la localité, a invité les uns et les autres à la responsabilité. « Découvrez votre statut sérologique rapidement grâce à ce outil. S’il est bon préservez-vous. Sinon, rapprochez-vous des services de santé pour bénéficier des mesures de prise en charge mises en place par les pouvoirs publics », a-t-il rappelé.

 

Et le Pr. Mbopi-Keou de soutenir que lorsqu’une personne prend la décision de se faire dépister, c’est qu’elle est prête à se faire soigner le cas échéant. « Il n’y a d’ailleurs plus de crainte à avoir, puisque dès janvier 2020 la prise en charge du VIH sera entièrement gratuite au Cameroun », souligne le virologue. L’autotest a été adopté par les Nations unies depuis 2013 et mis en place en Afrique depuis un an environ.

 

La forme commerciale Exacto introduite au Cameroun et développée par la firme pharmaceutique Biosinex fonctionne sur le modèle des tests de grossesse actuellement vendus en pharmacie. Pour le lancement, un lot de tests d’une valeur d’environ 13 millions de F a été mis à la disposition du Cameroun. Une fois disponible dans les pharmacies d’officine, le test coûtera environ 2500 F.

 

Trois formats seront disponibles : individuel, duo (pour les couples) et professionnel (une dizaine de tests dans une boîte). Avec sa fiabilité estimée à 99,99%, cet outil recevra la semaine, au cours du congrès mondiale de la Santé à Genève, le prix Produit innovant des Nations unies. Pour faciliter son utilisation, notamment en zone rurale.

 

Otric N.

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Quelques bébés ont reçu le premier vaccin mondial contre le paludisme lors d'une cérémonie organisée à Cape Coast par les services de santé du Ghana et l'Organisation mondiale de la santé. Le Ghana devient ainsi le deuxième pays à lancer ce vaccin, après le Malawi.

 

Une semaine après le Malawi, le Ghana a lancé mardi une campagne sanitaire utilisant le premier vaccin mondial contre le paludisme, une maladie qui tue des centaines de milliers de personnes chaque année, particulièrement les enfants.

Les premiers vaccins ont été administrés à Cape Coast, à environ 150 km à l'Ouest de la capitale ghanéenne, Accra. « J'espère que cela nous aidera à éliminer le paludisme afin que le Ghana puisse être un pays exempt de paludisme », a déclaré à l'AFP, le chef de la polyclinique Ewim, Dr Justice Arthur.

Les enfants âgés de six à 24 mois seront les premiers bénéficiaires de cette initiative lancée par le ministère de la Santé du Ghana et l'Organisation mondiale de la santé (OMS). « J'espère vraiment que le vaccin va nous aider, moi et ma famille », a confié Abigail Aguanyi, venue faire vacciner sa fille. Dans son entourage, plusieurs enfants ont été transportés d'urgence à l'hôpital par le passé, frappés par la fièvre intense que provoque le paludisme. Le vaccin n'est qu'une partie de la prévention. Les méthodes existantes notamment dormir sous des moustiquaires et pulvériser les chambres à l'insecticide restent préconisées.

Au Ghana, 5,5 millions de cas de paludisme ont été confirmés en 2018. Selon l'OMS, le paludisme a tué 435.000 personnes en 2017 dans le monde. Le nombre de cas de contamination est passé à 219 millions en 2017, soit deux millions de plus qu'en 2016. Plus de 90% des cas se sont produits en Afrique.

Les moustiques ont développé une résistance accrue aux médicaments couramment utilisés, ce qui complique la lutte contre la maladie. « Nous avons franchi un cap passionnant et attendu depuis longtemps dans la lutte contre le paludisme et ses effets dévastateurs sur les plus vulnérables », a déclaré le patron de l'OMS au Ghana, Owen Kaluwa.

Après son lancement au Malawi et au Ghana, le vaccin devrait également être développé au Kenya dans les prochaines semaines. Connu sous les initiales de son laboratoire RTS, S, le vaccin a passé avec succès de nombreux essais scientifiques, qui l'ont révélé sans danger et permettant de réduire le risque de paludisme de près de 40%. Ainsi, pour fonctionner efficacement, quatre doses successives doivent être administrées selon un calendrier strict.

 

Source France 24

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Les déchets issus du plastique, de l'électronique et des produits chimiques dangereux en général seraient responsables à eux seuls de plus d'1 million et demi de morts par an, selon l'OMS. Une réunion a lieu à Genève pour combattre cette pollution.

 

PCB, DDT, PCDD... Derrière ces acronymes aux noms barbares se cachent des tueurs en série. Utilisés partout en chimie, pour l'industrie, la production d'insecticides ou de carburants. Tous ont des effets désastreux sur l'organisme : allergies, diabète, cancers.

Rolph Payet est le secrétaire général des conventions de Bâle, Rotterdam et Stockholm. Elles visent à limiter l'utilisation de ces substances, considérées comme des déchets. « Aujourd'hui, beaucoup de ces déchets viennent en réalité de nos maisons, souligne-t-il. Tout ce que les gens jettent : les téléphones, les batteries, les produits nettoyants... Et de plus en plus, des plastiques. En tant que tel, le plastique n'est pas dangereux quand on l'utilise. Mais quand il se dégrade, il libère certains composants qui eux sont toxiques. Et qui peuvent provoquer des problèmes de santé. »

Pendant deux semaines, les États parties aux trois conventions se réunissent à Genève pour décider ou pas d'allonger la liste de ces produits dangereux. Deux composés chimiques pourraient être définitivement bannis. Le Dicofol, un pesticide utilisé contre les acariens. Et le PFOA, soupçonné de provoquer des cancers des testicules, des reins et des troubles de la thyroïde. On le retrouve dans certains textiles, dans les tapis, les peintures, mais aussi dans les poêles antiadhésives. L'Europe a d'ores et déjà décidé de l'interdire à partir de 2020.

 

Source : RFI

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Aujourd’hui 25 avril, se célèbre la journée mondiale de Lutte contre le paludisme (JMP) 2019 sous le signe « zéro palu ! Je m'engage». Cette journée instituée par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a pour but de redynamiser le mouvement général vers un monde sans paludisme, car le paludisme est une maladie évitable qui continue de tuer un enfant toutes les deux minutes dans le monde.

 

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) commémore, chaque 25 avril, et ce depuis 2007, la Journée mondiale contre le Paludisme (JMP), afin de mobiliser, de focaliser et d’engager les partenaires internationaux autour de l’effort global de lutte contre le paludisme. Le thème retenu en 2019 est : « Zéro palu, je m’engage ». Depuis 2000, les pays touchés par le paludisme et leurs partenaires du développement ont fait des progrès remarquables dans la réduction du nombre total de cas et de décès dus au paludisme. Mais le bilan humain du paludisme reste élevé. Un enfant meurt toutes les 2 minutes de cette maladie que l'on peut prévenir et traiter. Et, chaque année, plus de 200 millions de nouveaux cas sont signalés d’après l’OMS.

L’OMS est particulièrement inquiète des tendances observées ces dernières années (depuis 2015). La dernière édition du Rapport sur le paludisme dans le monde montre que les progrès stagnent et que, dans certains pays, le paludisme est en augmentation. Ainsi, Pour modifier la trajectoire des tendances actuelles du paludisme, « il faudra que toutes les parties prenantes intensifient et coordonnent leur action. Mais les progrès ne peuvent être réalisés que si les pays s’approprient la riposte au paludisme. » A indiqué l’organisation

L’OMS se joint cette année au Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme, à la Commission de l’Union africaine et à d’autres organisations partenaires pour promouvoir « Zéro Palu ! Je m’engage », une campagne inclusive qui vise à maintenir le paludisme en bonne place parmi les priorités politiques, à mobiliser des ressources supplémentaires et à donner aux communautés les moyens de prendre en main les activités de prévention de la maladie et les soins.

La campagne « Zéro palu ! » lancée pour la première fois au Sénégal en 2014 a été officiellement approuvée au Sommet de l’Union africaine par tous les chefs d’État africains en juillet 2018. Elle mobilise l’ensemble des membres de la société, à savoir les dirigeants politiques qui contrôlent les décisions politiques et les budgets publics, les entreprises du secteur privé qui bénéficieront d’une main-d’œuvre exempte de paludisme et les communautés touchées par la maladie, dont l’adhésion aux interventions de lutte contre le paludisme et la prise en main de celles-ci sont essentielles pour en assurer la réussite.

Comme l’a noté le Directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, la participation des individus et des communautés par le biais d’initiatives locales comme la campagne « Zéro palu ! » peuvent jouer un rôle crucial pour réaliser des progrès dans la lutte mondiale contre la maladie.

« De manière générale, le monde a accompli des progrès incroyables dans la lutte contre le paludisme. Mais nous sommes encore trop loin du but final recherché : un monde sans paludisme (...). Les effets néfastes du paludisme vont bien au-delà des pertes en vies humaines : en effet, le paludisme pèse lourdement sur les systèmes de santé, entravant la productivité et fragilisant la croissance économique. En définitive, l’investissement dans les soins de santé universels est le meilleur moyen de faire en sorte que toutes les communautés aient accès aux services dont elles ont besoin pour combattre le paludisme. La prise en main par les individus et les communautés grâce à des initiatives locales telles que « Zéro palu ! Je m’engage » peut également jouer un rôle crucial dans la réalisation de progrès. » a-t-il déclaré.

 

Danielle Ngono Efondo

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Efficaces et largement utilisés dans le traitement des douleurs chroniques notamment, les antalgiques opioïdes (codéine, morphine, etc.), prescrits sur ordonnance, sont connus pour leurs risques de dépendance, mais les dangers auxquels ils exposent semblent être largement sous-estimés par la population.

 

Les cas d'indisciplines, de comportements déviants et  même de crimes d'un genre nouveau dus à la consommation des drogues se sont multipliés ces dernières années dans les établissements scolaires du Cameroun, tant en zone rurale qu'urbaine, donnant lieu à des expulsions spectaculaires. Depuis 2010, les médias font écho de la  recrudescence de la drogue dans les écoles. Aucune région du pays n'est épargnée. Quels sont donc les effets secondaires du tramol en tant que drogue et les risques liés à la santé ?

 

Effets secondaires du tramol en tant que drogue

Le tramadol, encore appelé « tramol », est une drogue de synthèse, très consommée dans les établissements scolaires au Cameroun. Mais deux facteurs encouragent les jeunes à s’adonner à cette drogue. D'une part, le tramol est facile à acheter et contrairement aux autres drogues comme la cocaïne, il peut être consommé partout, sans que le consommateur ne soit soupçonné, témoigne un élève de Yaoundé.

Dans un environnement où les jeunes évoluent davantage dans l'informel, ceux-ci disent trouver en la consommation des produits stupéfiants, un antidépresseur efficace. Pour d’autres, c'est tout simplement pour cultiver le courage afin d’affronter avec un sang-froid les épreuves généralement difficiles de la vie. 

Le Tramol, pilule réputée pour son efficacité à donner la force et la puissance, est omniprésent dans les trottoirs, marchés voire enceinte des établissements scolaires et université du pays. Son équivalent en pharmacie serait le Trabar. Le langage est codé pour s’en procurer et les vendeurs maîtrisent bien les clients consommateurs. « Nguei », « Dak », « Ta’a », « Ndjab », « Tra »... Voilà, entre autres, des expressions utilisées pour le nommer. Les spécialistes sont clairs, le Tramol ou Tramadol présente des effets secondaires dans l’organisme du consommateur. Notamment, l’accélération le rythme cardiaque, les nausées, la somnolence, les vertiges, les troubles respiratoires, les hallucinations, les constipations, l’euphorie et les troubles visuels. Outre, la dépendance qu’il génère, le Tramadol peut entraîner diverses complications dont des crises convulsives. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ces convulsions sont souvent liées à un facteur de prédisposition, tel qu’une épilepsie, un syndrome de sevrage alcoolique ou médicamenteux, ou un traitement antidépresseur. Ces effets toxiques peuvent toutefois être directement provoqués par le médicament, le surdosage entraînant, convulsions, dépression respiratoire et coma. À noter que ces risques sont accrus par le mode de consommation. Le Tramadol est en effet dilué dans du café, du thé et parfois associé à d’autres stupéfiants ou à de l’alcool, cette dernière substance étant réputée pour prolonger ses effets.

La forte consommation de Tramadol a aussi des incidences sur l’ordre public du fait de ses effets secondaires : étourdissements, sensation d’euphorie, agitation, anxiété et hallucinations, contribuant notamment à altérer le rapport à la peur et à la douleur. Le Tramadol est d’ailleurs communément associé aux accidents de la route ou à des violences volontaires. Ainsi, on a des jeunes qui agressent ou tuent pour 100 francs CFA et le taux de criminalité ne cesse de grimper dans le pays. De même, des comprimés ont été retrouvés auprès de combattants terroristes de Boko Haram.

 

Les risques liés à la santé

De même, Outre les milliers de décès et d’overdoses qu’elle provoque, la forte consommation de Tramadol génère de nombreux incidents du fait de ses effets secondaires contribuant notamment à altérer le rapport à la peur et à la douleur.

Les premiers dangers que fait courir le Tramadol, sont d’ordre digestif. En effet, cet antidouleur, comme de nombreux autres, est susceptible d’entraîner des troubles digestifs tels que des flatulences, des nausées ou des vomissements, mais également des douleurs abdominales. Par ailleurs, il n’est pas rare qu’il provoque une constipation parfois particulièrement marquée. Ces symptômes ne doivent pas être négligés, notamment chez les personnes qui présentent des problèmes de foie.

Il est également connu pour ses effets secondaires affectant la sphère neuropsychique. En effet, on le sait responsable d’un ensemble de troubles tels que des étourdissements et des vertiges, une certaine forme de nervosité et de confusion (voire de l’épilepsie), mais aussi de la somnolence et de la fatigue. Enfin, comme la plupart des antalgiques de cette catégorie, le Tramadol peut provoquer des céphalées et même des bouffées de chaleur. 

 

Danielle Ngono Efondo

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Sunday, 05 June 2022 11:01