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Un accord de défense a été signé entre la République Centrafricaine et la Russie en août 2018. Quatorze livraisons supplémentaires sont prévues dans les semaines à venir.

 

Après une première livraison en janvier, une deuxième cargaison d’armes légères et de munitions russes destinées à l’équipement des Forces armées centrafricaines (FACA) est arrivée mercredi à Bangui.

Après de longues négociations, la Russie a obtenu mi-décembre le droit de donner un stock d’armement conséquent aux forces centrafricaines malgré un embargo sur les armes imposées depuis 2013.

La cargaison débarquée mercredi à l’aéroport international de Bangui M’poko constitue la première tranche d’une livraison annoncée le 21 mai par la présidence russe.

En tout, 14 chargements doivent être acheminés « au cours des prochaines semaines », a déclaré Viktor Tokmakov, premier conseiller de l’ambassade de Russie en Centrafrique.

Des militaires centrafricains et des soldats de la force de paix de l’ONU en Centrafrique (Minusca) ont été déployés dans Bangui, la capitale centrafricaine, pour protéger les convois, a indiqué la Minusca.

 

Renforcer l’armée nationale

Les cargaisons acheminées comprennent des armes légères (pistolets, fusils d’assaut, de précision et mitrailleuses, mais également lance-roquettes RPGs et armes anti-aériennes) et des munitions.

Les matériels sont destinés à équiper huit bataillons (soit environ 2.700 hommes) des FACA, formés par des instructeurs russes au camp militaire de Bérengo, dans le sud-ouest du pays.

 

Innocent D H.

 

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Mme Allegra Baiocchi, Coordinatrice résidente du système des Nations Unies et Coordinatrice humanitaire au Cameroun a regretté que leur appel à l'aide humanitaire pour les victimes de la situation actuelle dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest reste "très sous-financé".

 

Elle s'exprimait le samedi 17 août 2019 à l'issue d'une visite de travail d'une journée à Kumba, chef-lieu du département de la Meme dans la région du Sud-Ouest du Cameroun. 

"Aujourd'hui, nous avons décidé d'essayer d'obtenir un meilleur accès et de nous rapprocher de la population que nous desservons. Nous avons donc pu venir à Kumba et nous avons passé la matinée ici à examiner différents projets d'organisations humanitaires et à essayer de comprendre comment la situation évolue - quels sont les grands défis mais aussi certaines des choses qui sont déjà en place", a dit Mme Baiocchi. 

Sa première escale dans le département a été à la préfecture, où elle a été reçue par Hermia Ngowo Ikome epse Njonje Kinge, deuxième adjoint préfectoral. Mme Baiocchi a déclaré à l'administrateur qu'ils ont intensifié l'action humanitaire au cours des deux dernières années et qu'ils comprennent pleinement l'importance de la coordination. 

"Nous avons toujours été d'accord sur l'importance du partage de l'information. La seule raison pour laquelle nous sommes ici, c'est pour aider les gens et pour les atteindre de la meilleure façon possible. Nous cherchons le moyen le plus efficace d'atteindre la population", a déclaré la Coordinatrice humanitaire de l'ONU en rappelant les principes humanitaires de neutralité, d'impartialité et d'indépendance.

Elle a ensuite visité les cicatrices de brûlures de l'hôpital du district de Kumba où elle a été guidée par le Dr Asonganyi Etienne qui a remplacé le directeur de l'hôpital.

Après avoir visité les projets des partenaires et discuté avec certaines des personnes déplacées, Mme Baiocchi s'est rendue à une réunion avec les partenaires humanitaires du département avant de partir pour Buea.

"Ainsi, après avoir parlé aux personnes déplacées à l'intérieur du pays, nous avons rencontré certains des bénéficiaires de nos projets, nous avons rencontré beaucoup de partenaires et il est clair que la situation est encore très difficile. 

"C'est bon de voir certains de nos projets en place, mais tout le monde nous dit aussi que ce n'est que la pointe de l'iceberg. Nous avons besoin de beaucoup plus, ce qui signifie plus de partenaires, plus d'accès et aussi plus de ressources, car nous ne pouvons pas le faire si nous n'obtenons pas plus de ressources. 

"Malheureusement, notre appel est encore très sous-financé ; il est financé à 21 % et nous sommes près de septembre. C'est donc très inquiétant pour moi et le fait de venir ici m'a donné plus d'énergie pour revenir en arrière et demander plus parce que nous voyons que nous pouvons aider les gens, que nous avons de bons projets sur le terrain et qu'il y a tellement de gens qui sont dans le besoin. Il n'y a donc aucune raison pour nous de ne pas avoir reçu plus de ressources."

 

Otric N.
 
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Le gouvernement libyen, reconnu internationalement, a déclaré vendredi avoir accepté une trêve pour les fêtes de l’Eid musulman dans sa guerre avec le commandant militaire de l’Est Khalifa Haftar.

 

Le gouvernement d’Accord national défend la capitale libyenne, Tripoli, d’une offensive de Haftar, dont les forces doivent encore s’engager dans la trêve. Une source proche de la LNA a déclaré que Haftar était enclin à accepter l’arrêt des combats qui va durer plusieurs jours à partir de dimanche. Les Nations Unies ont réclamé un cessez-le-feu entre le gouvernement de Tripoli et les combattants de Haftar, qui ont lancé en avril une campagne visant à prendre la ville.

Le département d’Etat américain a refusé de commenter immédiatement l’annonce de Tripoli. L’émissaire de l’ONU en Libye, Ghassan Salame, a déclaré qu’un cessez-le-feu de vacances devrait être suivi d’une conférence internationale pour mettre fin à la guerre qui a entraîné une escalade de l’intervention étrangère.

La Turquie est l’un des soutiens du gouvernement basé à Tripoli, tandis que l’armée nationale libyenne de Haftar est soutenue par les Émirats arabes unis et l’Égypte. La France et les Nations Unies ont réclamé un accord politique et économique global prévoyant une meilleure répartition des ressources entre l’ouest et l’est de la Libye, une demande clé de Haftar, ont déclaré trois diplomates à Bloomberg sous anonymat.

Aucun des diplomates n’a demandé si le plan de cessez-le-feu envisageait également un retrait des forces de Haftar, une demande phare du gouvernement de Tripoli. Les discussions avec Haftar exigeraient au moins son retrait de sa principale base avancée de Jufra au centre de la Libye, a déclaré un haut responsable du gouvernement de Tripoli, rapporté par la même source.

Le contrôle de la Libye est divisé entre le commandant Hifter, dont l’Armée nationale libyenne (ANL) domine l’Est et une grande partie du Sud du pays, et le premier ministre Fayez Sarraj, qui dirige le gouvernement à Tripoli, reconnu par les Nations unies.

Par ailleurs, en dressant un bilan provisoire il y’a quelques semaines, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait fait un tweet, dans lequel il indiquait le nombre des victimes : « le nombre des victimes tombées depuis le début de l'offensive menée par le général à la retraite Khalifa Haftar, commandant des forces de l'Est, contre la capitale libyenne Tripoli, a atteint plus de cent (100) morts et les blessés se comptent par centaine, eux aussi.

 

Nicole Ricci Minyem 

 
 
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La communauté nationale et internationale célèbre ce jour, la Journée internationale des peuples autochtones. Créée en 1994 par l’ONU et fixée au 09 août de chaque année, la Journée représente une occasion de fêter la richesse de la diversité culturelle de notre monde.

 

Selon l’ONU, les peuples autochtones comptent environ 370 millions de personnes et vivent dans 90 pays. Bien qu’ils ne représentent que 05% de la population mondiale, ils constituent aujourd’hui 15% des individus les plus marginalisés de la planète.

Ainsi, à l’occasion de la journée internationale des peuples autochtones célébrée ce jour, le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a déclaré : « L’ONU se tient prête à soutenir toutes les initiatives visant à réaliser les droits et les aspirations des peuples autochtones. »

Cependant, la célébration de la Journée cette année fera écho à la proclamation, par les Nations Unies, de l’année 2019 comme Année internationale des langues autochtones. La date du 09 août a été choisie pour rappeler la première réunion du Groupe de travail des Nations Unies sur les populations autochtones, tenue à Genève en 1982. Depuis des décennies, les peuples autochtones demandent la reconnaissance de leur identité, de leur mode de vie, de leurs terres, territoires et ressources naturelles mais, malgré leurs efforts, ils continuent d’être victimes de discriminations et d’injustices.

L’ONU estime que toutes les deux semaines, une langue autochtone disparaît, mettant en péril les cultures et les systèmes de connaissances qui lui correspondent. C’est pourquoi, en cette journée internationale, l’objectif est d’attirer l’attention sur la perte critique des langues autochtones - et de leurs cultures - et sur la nécessité urgente de les préserver, revitaliser et promouvoir, aux niveaux national et international.

Notons ici que, les peuples autochtones sont les héritiers d’une grande diversité linguistique et culturelle, ainsi que de coutumes et de traditions ancestrales. Ils ne comptent pas moins de 5 000 cultures différentes et parlent la vaste majorité des quelque 7 000 langues de la planète. Malgré leur diversité, la plupart des peuples autochtones partagent d'importants points communs, notamment les liens qu’ils entretiennent avec leurs terres ancestrales et leur environnement, de même que la volonté de préserver leur mode d’organisation, leurs valeurs culturelles, sociales et économiques, qui varient souvent des normes dominant dans les sociétés dans lesquelles ils vivent. Bien que pluriels, les peuples autochtones partagent donc des défis similaires liés à la reconnaissance et à la protection de leurs droits les plus fondamentaux.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Vendredi 02 août, deux hautes responsables des Nations Unies ont appelé le Conseil de sécurité à redoubler d’efforts pour protéger les enfants victimes des conflits armés.

 

Mardi dernier, le dernier rapport du Secrétaire général de l’ONU a révélé que plus de 24.000 violations des droits de l’enfant ont été constatées en 2018 dans les 20 situations de conflit que suivent les Nations Unies. Et rien que l’année dernière, plus de 12.000 enfants ont été tués ou mutilés. Rapporte le site de l’ONU.

Ainsi, vendredi 02 août, deux hautes responsables des Nations Unies ont appelé le Conseil de sécurité à redoubler d’efforts pour protéger les enfants victimes des conflits armés. « Il est essentiel que le Conseil redouble d'efforts pour faire en sorte que toutes les parties (à un conflit) respectent par les principes de distinction, de proportionnalité et de nécessité militaire. Nous devons nous assurer que toutes les actions militaires soient guidées par les principes fondamentaux du droit humanitaire international », a souligné Mme Gamba.

L’envoyée de l’ONU et la cheffe de l’UNICEF ont également déploré le nombre trop important d’enfants tués et mutilés par les mines, engins explosifs improvisés, et les munitions non explosées ainsi que les graves handicaps qu’ils causent pour les survivants sur le long terme. Mme Fore a ainsi indiqué que l’UNICEF accorde une plus grande attention aux besoins des enfants souffrant d’un handicap dans une situation de conflit. « Le viol et les autres formes de violence sexuelle sont insuffisamment signalés, y compris lorsqu’ils sont commis sur des garçons », a dit Mme Gamba.

Lire aussi : Crise anglophone : Human Rights Watch dresse un tableau sombre de la situation des personnes handicapées

Par ailleurs, l’envoyée de l’ONU et la cheffe de l’UNICEF ont exprimé leur vive préoccupation concernant la situation des enfants associés à des groupes et forces armées. Elles ont indiqué que ces enfants, une fois qu’ils quittent ces groupes, devraient recevoir des soins urgents, une protection et une aide humanitaire après les expériences douloureuses qu’ils ont endurées souvent pendant des années. Mais au lieu de cela, ils sont abandonnés de tous. « Ils sont bannis par leurs communautés en raison de liens perçus ou réels avec des groupes désignés comme terroristes » a déploré Mme Fore. L’UNICEF appelle tous les États membres de l’ONU à réintégrer les enfants associés aux groupes armés.

Ainsi, Devant le Conseil de sécurité, Mme Fore a rappelé qu’il appartient aux Etats membres d'empêcher le recrutement et l’utilisation d'enfants dans les conflits armés. « Protéger la vie et l’avenir des enfants touchés par les conflits armés est essentielle. Ils sont les adultes et les leaders de demain ». A souligné la cheffe de l’UNICEF.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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« Les personnes handicapées dans les régions anglophones du Cameroun sont prises dans la violence et luttent pour fuir vers la sécurité lorsque leurs communautés sont attaquées », a déclaré Human Rights Watch dans un rapport daté du 5 août 2019. L’ONG affirme également que ces personnes ont des difficultés à obtenir l'aide nécessaire.

 

"Les personnes handicapées font partie des populations les plus marginalisées et les plus à risque de tous les pays touchés par la crise, et le Cameroun ne fait pas exception à la règle", a déclaré Emina Ćerimović, chercheuse principale en droits des personnes handicapées à Human Rights Watch. "L'intervention humanitaire des Nations Unies, terriblement sous-financée, exacerbe les risques, car de nombreuses personnes handicapées n'obtiennent même pas la satisfaction de leurs besoins fondamentaux." 

Au cours des trois dernières années, les régions anglophones du Cameroun ont été plongées dans un cycle de violence meurtrière qui a coûté la vie à environ 2 000 personnes et déraciné près d'un demi-million de personnes de leur foyer. Les personnes handicapées ont été attaquées et maltraitées par des belligérants, souvent parce qu'elles ne peuvent pas fuir. 

Le 13 mai, le Conseil de sécurité de l'ONU a discuté de la situation humanitaire au Cameroun lors d'une réunion informelle. Cela a donné un élan aux efforts internationaux pour faire face à la crise et une occasion d'envisager des mesures pratiques pour une réponse humanitaire efficace, en particulier pour les personnes les plus à risque.

Le Conseil de sécurité devrait inscrire officiellement le Cameroun à son ordre du jour en tant que point distinct afin qu'il puisse régulièrement faire face à la crise et mettre en lumière la situation humanitaire catastrophique dans le pays, ainsi que les graves violations des droits de l'homme par toutes les parties. 

Entre janvier et mai 2019, Human Rights Watch a interrogé 48 personnes handicapées vivant dans les régions anglophones, des membres de leur famille, des représentants d'agences de l'ONU et d'organisations humanitaires nationales et internationales pour déterminer comment la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a affecté de manière disproportionnée les personnes handicapées. 

Les personnes handicapées et les personnes âgées ont été parmi les personnes tuées, violemment agressées ou enlevées par les forces gouvernementales et les séparatistes armés.

Human Rights Watch allègue que des soldats du bataillon d'intervention rapide ont tué un homme de 43 ans ayant une déficience auditive et intellectuelle dans le village de Ntamru, dans la région du Nord-Ouest, le 05 mai, lorsqu'il n'a pas répondu à leurs questions. "Il a reçu une balle dans la tête et dans la poitrine", a déclaré un témoin à Human Rights Watch. 

La destruction des maisons et des biens a un effet accru sur les personnes handicapées, regrette Human Rights Watch.

Tout au long de la crise, Human Rights Watch a documenté de nombreux cas de personnes handicapées dont les maisons ont été brûlées par les forces de sécurité, ce qui les a privées d'environnements domestiques accessibles, d'abris et d'appareils et accessoires fonctionnels et les a déplacées de force. 

Un homme de 41 ans ayant un handicap physique a déclaré à Human Rights Watch qu'il avait perdu son fauteuil roulant après que des soldats eurent brûlé sa maison à Kumbo, dans la région du Nord-Ouest, le 03 décembre 2018 : "Ma maison a été rasée. J'ai eu de la chance de pouvoir m'échapper grâce à un ami qui m'a porté. Mais j'ai tout perdu, y compris mon fauteuil roulant, et je n'ai plus les moyens de me déplacer seul." 

Lors de certaines attaques, les personnes à mobilité réduite ne pouvaient pas fuir avec leur famille. Une femme de 27 ans, paralysée à la jambe gauche à cause de la polio infantile, a déclaré qu'elle était restée seule dans son village, Esu, dans la région nord-ouest, en mars 2018 : "Après trois jours d'affrontements et de tirs incessants, mes parents se sont enfuis et m'ont laissé seul à la maison. J'ai cherché refuge dans une maison voisine, mais les voisins sont partis aussi. Ma famille pensait qu'il était plus sûr pour moi de rester et de me cacher, plutôt que de me porter et de fuir. Mais j'avais vraiment peur." 

Les personnes handicapées qui ont réussi à fuir la violence ont lutté pour obtenir une aide humanitaire de base dans les zones où elles sont déplacées. Plus d'un quart des Camerounais qui ont besoin d'aide humanitaire vivent dans les régions anglophones, y compris plus d'un demi-million de personnes qui restent déplacées à l'intérieur du pays. Le plan d'intervention humanitaire des Nations Unies pour le Cameroun de 2019 n'est financé qu'à hauteur de 21 %. 

 

Otric N. 

 

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Le dernier rapport de la Coalition a lancé sa sixième liste mensuelle, attirant l'attention sur les cas les plus urgents.

 

  1. Jamal Khashoggi :   Des mois après son assassinat brutal, et malgré les conclusions de l'ONU et de la CIA suggérant l'implication du prince héritier saoudien, il n'y a pas eu d'enquête pénale indépendante.  . Les appels à la publication par la Maison Blanche de rapports de renseignements ont été ignorés, de même que la date limite pour répondre au Congrès, comme l'exige la loi américaine Magnitsky.

 

  1. Azory Gwanda, journaliste indépendante chargée d'enquêter sur des meurtres mystérieux dans une zone rurale de Tanzanie, est portée disparue depuis le 21 novembre 2017 et le gouvernement n'a pas mené d'enquête ni divulgué ce qu'il sait. Le 10 juillet, le ministre tanzanien des Affaires étrangères, Palamagamba Kabudi, a déclaré  dans une interview que Gwanda avait "disparu et était mort", mais avait fait marche arrière en raison de demandes de clarification. 

 

  1. Juan Pardinas, rédacteur en chef du journal mexicain Reforma, a été victime d'une série de menaces de harcèlement et de menaces en ligne après que le président Andrés Manuel López Obrador eut critiqué le journal en avril. López Obrador a reconnu les menaces contre Pardinas et a déclaré que son gouvernement avait offert des mesures de protection au journaliste.

 

  1. Paul Chouta, été arrêté en mai, s'est vu refuser la liberté sous caution et a été accusé de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles. Son  rédacteur en chef a déclaré soupçonner que l'affaire était en représailles pour des informations critiques. Son cas a été reporté au 13 août et il est toujours dans une prison à sécurité maximale.

 

  1. Le journaliste primé Azimjon Askarov, de souche ouzbèke, a passé neuf ans en prison sur des accusations forgées de toutes pièces pour avoir couvert les violations des droits humains. En dépit de la condamnation internationale persistante et de ses demandes de libération, un tribunal kirghize qui a examiné son cas à la lumière de la nouvelle législation a décidé de maintenir sa peine à perpétuité le 30 juillet.

 

  1. 6. Ayse Nazh Ihcak commentatrice du journal d'opposition Özgür Düşünce et de Can Erzincan TV, a été arrêtée en 2016 et condamnée en février 2018 à la prison à vie sans liberté pour avoir tenté de renverser la constitution par le biais de son journalisme. Au cours d’un procès en janvier, elle a été condamnée à cinq ans supplémentaires pour avoir révélé des secrets d'État. En Turquie, qui est le principal prisonnier des journalistes trois années de suite, les peines d'emprisonnement à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle équivalent à 30 ans d’isolement cellulaire, avec des visites limitées.

 

  1. Les autorités iraniennes ont arrêté Marzieh Amiri, journaliste économique au journal Shargh Daily, basé à Téhéran, alors qu'elle couvrait les manifestations du 1er mai. Sa famille a eu des contacts limités avec elle depuis. Les autorités ont accusé Amiri d'avoir commis des crimes contre la sécurité nationale sans donner plus de détails.

 

  1. Jones Abiri éditeur et rédacteur en chef de Weekly Source, est actuellement incarcéré pour des accusations en vertu de la loi nigériane sur la cybercriminalité, de la loi anti-sabotage et de la loi sur la prévention du terrorisme pour des crimes qui auraient été commis en 2016. Un tribunal l'a exclu après qu'il ait été détenu sans accès à sa famille ou à un avocat de 2016 à 2018. 

 

  1. Assif Sultan reporter pour Kashmir Narrator, sera emprisonné un an le 27 août, arrêté en 2018 et inculpé de complicité pour hébergement de terroristes connus. Sultan continue de se voir refuser une procédure régulière, avec des retards persistants dans ses audiences.

 

  1. Truong Duy Nhat, un reporter vietnamien de Radio Free Asia, a été porté disparu  en janvier à Bangkok, en Thaïlande, où il avait demandé le statut de réfugié. En mars, sa fille a appris qu'il avait été emprisonné sans inculpation dans un centre de détention à Hanoi. Nhat avait déjà été condamné à deux ans de prison en 2013 en raison de ses reportages critiques sur le gouvernement.

 

N.R.M

 

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L’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 30 juillet « Journée mondiale de la lutte contre la traite d’êtres humains » dans sa résolution 68/192. Hier mardi, cette journée a été célébré dans tout le monde entier. Un phénomène complexe, universel qui touche des centaines de millions de personnes et recouvre une multitude de réalités, entre exploitation sexuelle, travail forcé, ou trafic d’organes.

 

Selon l'ONU, la traite des êtres humains est un crime grave et une violation flagrante des droits de l'homme. Chaque année, des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants tombent entre les mains de trafiquants nationaux et étrangers. Tous les pays du monde, qu’il s’agisse d’un pays d’origine, de transit ou de destination, sont victimes de la traite des êtres humains.

 

On se souvient qu’en 2017, dans un reportage de Nima Elbagir, journaliste soudanaise et  correspondante de CNN, le prix des enchères pour un esclave noir en Libye oscille autour de 700 euros, soit 455.000 Francs CFA ! Des faits incroyables en plein 21 ème siècle. Grâce à la pugnacité de la journaliste, des personnalités telles que Claudy Siar, Samuel Eto’o, Alpha Blondy, Kofi Olomide et bien d’autres portent désormais haut ce combat.

 

Mardi 30 juillet, le Secrétaire général de l’Onu, António Guterres a déclaré « réaffirmons notre détermination à empêcher les criminels d’exploiter impitoyablement des êtres humains pour de l’argent et à aider les victimes à reconstruire leur vie. »

 

De même, le Pape François, a fait diffuser ce tweet : « Prions pour que le Seigneur libère les victimes de la traite et nous aide à répondre activement au cri des nombreux frères et sœurs privés de dignité et de liberté. #EndHumanTrafficking ».

 

Bien que de nombreux pays aient mis en place des lois nationales sur la traite qui soient conformes au Protocole des Nations Unies contre la traite des personnes, ce phénomène continue de faire de nombreuses victimes. De plus, dans de nombreux pays, ces victimes peuvent toujours être criminalisées alors que l'impunité des trafiquants prévaut.

 

Pour la Journée mondiale 2019, l'ONUDC a souligné l'importance de l'action gouvernementale  dans l'intérêt des victimes de la traite. Mais cet appel à l'action ne s'adresse pas uniquement aux gouvernements, mais tout le monde est appelé à agir pour prévenir ce crime odieux.

 

Danielle Ngono Efondo

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Le secrétaire général des Nations Unies a omis les pays responsables de violations graves contre les enfants dans les conflits armés dans sa nouvelle "liste de la honte", a déclaré Human Rights Watch ce mardi. La liste a également donné à certains pays une désignation plus favorable non méritée malgré leurs promesses manquées d'améliorer leur bilan.

 

Selon Human Rights Watch, le Secrétaire général Antonio Guterres a publié son rapport annuel sur les enfants et les conflits armés le 30 juillet 2019, en prévision d'un débat public du Conseil de sécurité de l'ONU sur le sujet le 02 août, qui a demandé une liste annuelle des responsables des violations graves commises contre les enfants dans les conflits armés depuis 2001.

 

"Le secrétaire général de l'ONU refuse simplement de demander des comptes à toutes les parties belligérantes qui ont infligé d'énormes souffrances aux enfants", a déclaré Jo Becker, directrice de la défense des droits des enfants à Human Rights Watch. "En dressant la liste de certains contrevenants mais pas d'autres, le Secrétaire général António Guterres ignore les propres preuves de l'ONU et sape les efforts déployés pour protéger les enfants dans les conflits".

 

Dans le nouveau rapport, António Guterres n'a pas indiqué que les Forces de défense israéliennes, l'Armée nationale afghane et les forces internationales dirigées par les États-Unis en Afghanistan étaient responsables de graves violations contre les enfants, notamment de meurtres et de mutilations, malgré des preuves considérables des violations commises par ces parties.

 

Le rapport omet complètement de mentionner les abus signalés par le gouvernement ou les militants dans les régions anglophones du Cameroun ou en Ukraine. Dans son rapport de novembre 2018 sur l'Afrique centrale, le secrétaire général a mis l'accent sur les victimes civiles, y compris les enfants, dans les régions anglophones du Cameroun et, en juin 2018, l'UNICEF, l'agence des Nations Unies pour l'enfance, a signalé que 58 écoles avaient été endommagées depuis le début de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays. Human Rights Watch a documenté l'enlèvement de centaines d'élèves par des séparatistes armés, ainsi que leur occupation de bâtiments scolaires.

 

Rapport de Human Rights Watch du 30 juillet

 

Bien qu'il ait énuméré la coalition dirigée par l'Arabie saoudite au Yémen, il a une fois de plus inclus la coalition dans une catégorie de partis prenant des mesures pour améliorer la situation, malgré des preuves accablantes que les forces de la coalition ont tué et blessé des enfants sur une grande échelle en 2018.

 

Selon le rapport, le nombre d'enfants palestiniens tués ou blessés a atteint son plus haut niveau depuis 2014. Cinquante-neuf enfants palestiniens ont été tués en 2018, dont cinquante-six par les Forces de défense israéliennes, soit presque quatre fois plus qu'en 2017. En Cisjordanie, les forces israéliennes ont blessé 1 398 enfants en 2018 et à Gaza 1 335 enfants. Une roquette palestinienne a blessé 6 enfants israéliens en 2018. Les rapports précédents ont également établi que les Forces de défense israéliennes étaient responsables du meurtre et de la mutilation d'enfants palestiniens, mais le secrétaire général n'a pas encore inclus les forces israéliennes dans sa liste d'auteurs de violences.

 

En Afghanistan, le nombre de décès d'enfants a atteint son plus haut niveau depuis les premiers chiffres enregistrés en 2009. Le secrétaire général a constaté que les forces internationales dirigées par les États-Unis étaient responsables de 286 décès et blessures d'enfants en 2018, soit près du triple du nombre signalé en 2017, mais n'a pas inclus ces forces dans sa liste. Il n'a pas non plus inclus l'Armée nationale afghane, responsable de 467 décès et blessures d'enfants.

 

Le Conseil de sécurité demande aux parties figurant sur la liste du secrétaire général de signer et d'exécuter un plan d'action avec l'ONU pour mettre fin à leurs violations contre les enfants. Vingt-huit parties à des conflits armés ont signé de tels plans. Une fois que les parties ont mis en œuvre leurs plans et mis fin aux violations, elles peuvent être retirées de la liste. Les parties qui refusent de signer ou d'exécuter un plan d'action peuvent faire l'objet de sanctions, y compris des embargos sur les armes, des interdictions de voyager et des gels des avoirs.

 

Pour la troisième année consécutive, le secrétaire général a divisé sa "liste de la honte" en deux listes distinctes, l'une pour les partis qui n'ont pas mis en place de mesures de protection des enfants et l'autre, la "Liste B", pour les partis qui ont mis en place des mesures "visant à mieux protéger les enfants".

 

La "Liste B" de 2018 comprend à la fois la coalition dirigée par l'Arabie saoudite et l'Armée nationale somalienne, malgré des pics de violations par les deux parties en 2018. Selon le rapport du secrétaire général, la coalition dirigée par les Saoudiens a fait 729 victimes parmi les enfants tués et blessés au Yémen en 2018, contre 670 en 2017. En 2018, l'Armée nationale somalienne a fait 113 victimes parmi les enfants, contre 88 en 2017, et 155 cas de recrutement d'enfants, contre 119 en 2017. Malgré ces augmentations, ils ont conservé leur statut de "Liste B".

 

Il est déconcertant de constater que la liste " pas si mal " du secrétaire général donne du crédit aux partis qui augmentent, et non réduisent, leurs violations contre les enfants ", a dit M. Becker. "António Guterres devrait revenir à une liste unique basée uniquement sur les preuves de violations sur le terrain."

 

António Guterres a, à juste titre, inclus les forces armées de la Syrie, du Myanmar et du Sud-Soudan sur la liste de la honte.

 

Dans au moins deux cas, António Guterres a inclus des parties à des conflits sur sa liste pour certaines violations, mais pas pour d'autres. Par exemple, l'année dernière, il a radié de la liste la coalition dirigée par les Saoudiens pour les attaques contre des écoles et des hôpitaux au Yémen, malgré 19 attaques vérifiées par l'ONU contre des écoles en 2017. Dans son nouveau rapport, il attribue 12 attaques contre des écoles et 3 attaques contre des hôpitaux à la coalition, mais il n'inclut pas non plus les forces de la coalition dans sa liste pour les attaques contre des écoles et des hôpitaux. Ils ne sont répertoriés que pour le meurtre et la mutilation d'enfants.

 

De même, le secrétaire général a indiqué que l'Armée nationale somalienne était responsable de 50 cas de violence sexuelle en 2018, mais n'a énuméré que les forces chargées de tuer, mutiler et recruter des enfants soldats.

 

Le rapport omet complètement de mentionner les abus signalés par le gouvernement ou les militants dans les régions anglophones du Cameroun ou en Ukraine. Dans son rapport de novembre 2018 sur l'Afrique centrale, le secrétaire général a mis l'accent sur les victimes civiles, y compris les enfants, dans les régions anglophones du Cameroun et, en juin 2018, l'UNICEF, l'agence des Nations Unies pour l'enfance, a signalé que 58 écoles avaient été endommagées depuis le début de la crise dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du pays. Human Rights Watch a documenté l'enlèvement de centaines d'élèves par des séparatistes armés, ainsi que leur occupation de bâtiments scolaires.

 

En Ukraine, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe a signalé qu'au moins 28 enfants sont morts dans des hostilités en 2018 et le Cluster Éducation a signalé au moins 82 incidents de sécurité impliquant des établissements scolaires en 2018, notamment des bombardements d'écoles.

 

La " liste de la honte " est un outil puissant pour rendre des comptes et mettre fin aux violations commises contre les enfants ", a dit Becker. "Lors du prochain débat du Conseil de sécurité, les Etats membres devraient exiger une liste basée sur les faits. Chouchouter les grands contrevenants pour éviter un contrecoup désagréable risque de tourner l'exercice en dérision."

 

Otric N.

 

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En vue du Sommet de l’ONU sur le climat, qui se tiendra le 23 septembre prochain, à New York, 28 entreprises représentant une capitalisation boursière de 1.300 milliards de dollars ont pris l’engagement de lutter contre le changement climatique, indique le site officiel de l’ONU.

 

« Les entreprises se sont engagées à atteindre des objectifs climatiques plus ambitieux afin de limiter la hausse de la température mondiale à 1,5 ° Celsius au-dessus des niveaux préindustriels et d'atteindre les émissions neutres en carbone d'ici 2050 au plus tard », ont indiqué mardi le Pacte mondial des Nations Unies et ses partenaires Science Based Targets initiative (SBTi) et We Mean Business coalition.          

 

Les groupes de télécommunications BT, Vodafone, Telia et Telefonica ; la société informatique Hewlett Packard, l’habilleur Levi Strauss & Co ; ainsi que la multinationale de grande consommation Unilever et les producteurs d’électricité Iberdrola et Enel, font partir de ces 28 entreprises qui représentent collectivement plus d’un million de salariés dans 17 secteurs et plus de 16 pays.

 

« Le leadership en faveur du climat n'a jamais été plus important qu'il ne l'est actuellement, et il est inspirant de voir autant d'entreprises et de marques diverses relever audacieusement leurs ambitions », s’est félicitée Lise Kingo, la Présidente et Directrice exécutive du Pacte mondial des Nations Unies« Les grandes entreprises prouvent déjà que des objectifs climatiques respectueuses d’une limitation de la température à 1,5 ° Celsius sont possibles et j'encourage toutes les entreprises à saisir cette occasion pour se positionner à la pointe de ce mouvement et contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) », a ajouté Mme Kingo.

Notons que, les engagements de ces 28 entreprises tiennent compte du dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui a mis en garde contre les conséquences catastrophiques d’un réchauffement de la planète à plus de 1,5 ° Celsius.

 

« Le Secrétaire général des Nations Unies a appelé les dirigeants à se rendre au Sommet de l'action pour le climat en septembre avec des plans clairs pour réduire considérablement les émissions sur la voie menant à une économie à émissions nettes en carbone d'ici 2050 », a pour sa part rappelé Luis Alfonso de Alba, l’Envoyé spécial de l’ONU en charge d’organiser ce sommet.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01