25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Displaying items by tag: Minepat

C’est dans le cadre d’une « Consultation des acteurs non étatiques pour le climat et examen du niveau de mise en œuvre nationale de l’ODD13, par rapport aux engagements de paris 2015 et proposition des voies d’optimisation CPDN (Contribution Prévue Déterminée Nationale) » : Thème prévu pour conduire les travaux.

 

Justification

Les acteurs non-étatiques représentent un segment important de la société, celui fournissant les biens et les services, créant des emplois, attirant les investissements, dirigeant l’innovation et, augmentant le niveau de vie de la population ,car ils sont prêt des communautés à la base. Cependant, pour accomplir leurs missions, ils doivent être en mesure d’évoluer dans un environnement juridique et réglementaire cohérent.

l’expérience de nombreux pays montre que pour obtenir un tel environnement, il est indispensable que cette tranche d’acteurs participe ouvertement au processus d’élaboration des politiques ,plans et stratégies pour le développement durable des communautés la base et du citoyen lambda .

 

L’importance des assises de Yaoundé

Les experts réunis dans la salle de l’auditorium du Minepat,  entendent entre autres tabler sur la mise à jour de l'état de l’art, de même que sur la mise en œuvre des objectifs de développement durable au Cameroun, tout en facilitant l'apprentissage entre pairs, l'échange d'expériences, l'identification des enseignements tirés du DSCE-tome-1…

Jusqu’à ce vendredi, les travaux, entrecoupés par les échanges entre participants vont se dérouler sous la forme de renforcement des capacités avec comme principale source, les principaux documents cadres du DCCE.

Quatre groupes de réflexion sont prévus, avec des sujets tels que :

-         Les actions du Gouvernement : Présentation de l’ODD 13, son importance et ses implications profondes sur le développement nationale durable.

-         Faire progresser le programme 2030: enseignements tirés du DSCE-tome-1, jusqu'où pouvons-nous aller avec le DSCE-tome-2?

-         Comment le Cameroun peut- rendre sa contribution pour parvenir à une decarbonissation durables des territoires à l’horizon 2035? 4

-         Elaboration des manifestes publications d’une déclaration des acteurs non-étatiques pour le climat sur l’adoption DSCE-tome-2.

Par ailleurs, de nombreuses thématiques ont été listées par les experts : - Verdissement de DSCE : Apports des projets de développement axés sur la réduction de pourcentage des émissions de gaz à effet de serre par les plantations forestières au Cameroun - DSCE et objectifs de développement durable : Objectifs et suivi par les organisations de la société civile - Lutte contre les changements climatiques : Urgence d’une consultation permanente des OSCs dans la prise des décisions - Nécessité d’intégration inclusive pour une démarche durable à l’horizon 2035 : Pistes de solutions durable-propositions - Vers l’ordre en environnement, foret et faune au Cameroun: quel profil et quelle préparation pour son intégration -  Conséquences de l’utilisation abusive des pesticides sur la santé et l’environnement - Entrepreneuriat écologique : Une niche d’emploi - Vers l’ordre en environnement, foret et faune au Cameroun: quel profil et quelle préparation pour son intégration…

Ce vendredi, la séance plénière va permettre aux uns et aux autres, de proposer des plans climat, visant à réaliser les réductions d’émission nécessaires pour limiter la hausse de la température mondiale à «bien en deçà» de 2 °C du réchauffement, en vertu de l’accord de paris.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Société

Il est désormais question d’après le ministère en charge de la Planification d’élaborer des plans d’actions opérationnels adossés à chaque secteur.

 

La conférence qui a réuni pendant trois jours la communauté scientifique à l’effet de recueillir ses propositions dans le cadre de l’élaboration de la deuxième phase de la vision 2035 s’est achevée jeudi dernier.

« Au terme de cette conférence, je dois dire que mon équipe et moi, sommes satisfaits. Parce que nous avions face à nous, les meilleurs macro-économistes du Cameroun. Ils ont pensé qu’il faut être beaucoup plus efficace dans la mise en œuvre des programmes et projets, qu’il faut renforcer davantage la gouvernance du pays en mettant un accent particulier sur la question de la décentralisation. Certains ont aussi dit qu’il ne s’agit pas de l’émergence du Cameroun mais de l’émergence des Camerounais », a résumé Paul Tasong, ministre délégué au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), dans les colonnes de Cameroon Tribune.

Cette étape qui marquait la fin des consultations participatives des acteurs de tous bords à l’élaboration de ce document, guide du développement du Cameroun pour la période 2020-2027 s’est donc achevée sur une note positive.

La suite du programme d’élaboration de ce nouveau guide prévoit à présent des ateliers durant lesquels les plans d’action opérationnels par secteur seront élaborées puis arrêtés.  Il faut dire que c’est en mars dernier que ces consultations ont démarré. Ce sont d’abord les forces vives des dix régions du pays qui ont été consultées.

L’objectif, apprend-on, était de capter les problématiques phares de développement régional selon le point de vue des populations à la base. Puis, ce fût au tour des parlementaires de se prononcer. Ensuite des partenaires techniques et financiers. Et plus récemment, c’est le secteur privé qui a fait ses propositions au cours d’une rencontre à Douala.

Le citoyen lambda pouvait également faire ses propositions à l’adresse par mail. Il avait aussi l’option de se rapprocher de tous les services (centraux et déconcentrés) du Minepat. D’après Paul Tasong, sur le plan technique le document portant nouvelle stratégie nationale de développement sera finalisé au troisième trimestre de 2019.

Une stratégie qui veut faire du Cameroun à l’horizon 2027, un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure, une forte présence des produits locaux, un accès équitable aux soins et services de santé une éducation de qualité et surtout orientée vers les besoins de l’économie, entre autres.

 

Otric N.

 

Published in Finances
Tagged under

Le président du GICAM (le patronat camerounais) a appelé le gouvernement à se concentrer sur la relance du secteur énergétique au Cameroun, si le pays veut atteindre ses objectifs de la Vision 2035.

 

Célestin Tawamba, président du Groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM), déclare que pour parler d'un Cameroun industrialisé, il était nécessaire de réorganiser le secteur de l'énergie. "On ne peut pas parler d'émergence d'un pays si son secteur énergétique est faible", a déclaré Célestin Tawamba. Il a fait cette déclaration lors d'une réunion de planification de la deuxième phase des consultations participatives Vision 2035, avec le milieu des affaires, à Douala, le lundi 29 juillet.

 

Présidé par le ministre de l'Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey, l'objectif de la réunion est d'assurer la participation du secteur économique et de mettre en place un poste de développement du Document stratégique pour la croissance et l'emploi (DSCE), prenant en compte leurs aspirations et perspectives des décisions futures prises par l'Etat.

 

Célestin Tawamba s'inquiétait de la première phase du DSCE qui, selon lui, n'a pas donné grand-chose en raison de quelques problèmes. Il a regretté que l'objectif de la stratégie soit de lutter contre la pauvreté et le chômage qui, après 10 ans, reste un problème. Il a exprimé l'espoir que l'atelier participatif soit l'occasion pour les parties prenantes de mieux comprendre le concept d'émergence et ce que cela implique d'être une nation émergente.


“Un pays émergent a des indicateurs bien connus. Un pays avec un certain nombre d'infrastructures, de petites et moyennes entreprises ... Quand aurons-nous de l'énergie ? Et combien cela nous coûtera-t-il ?... Nous ne pouvons pas parler d'industrialiser le pays, alors que notre secteur énergétique est faible", a-t-il insisté.

 

Il a suggéré que le gouvernement identifie les potentiels de production de chaque région et y investisse. Il a ajouté qu'il n'était pas nécessaire d'essayer de satisfaire tout le monde parce que cela ne donnerait que peu de résultats. "Nous ne pouvons pas tout faire, nous voulons une visibilité des potentiels de chaque région".

 

Cependant, le ministre Alamine Ousmane a gardé espoir pour une deuxième phase qui démarrera en janvier 2020, et pense qu'elle corrigera les erreurs de la première phase qui était en dessous de l'objectif.

 

“C'est en fait l'occasion d'évaluer ce que nous avons fait dans le passé et nous sommes fiers de dire que malgré une économie difficile, le Cameroun a pu atteindre un taux de croissance moyen de 4,6%. C'est certainement inférieur à notre objectif, mais la situation actuelle et la crise que nous traversons depuis trois ans nous ont permis d'obtenir ce résultat", a-t-il déclaré.

 

Le Cameroun a adopté en 2009 une vision de développement à long terme, le DSCE. La phase 1 du présent document s'étend de 2010 à décembre 2019. Au cours de cette période, le Cameroun s'attendait à voir sa croissance s'accélérer. Ce n'était pas le cas, en raison de certaines contraintes et menaces pour la sécurité.

 

De 2020 à 2027, le Cameroun vise à devenir un pays à revenu intermédiaire en se concentrant sur l'agriculture et l'exploitation minière, tout en assurant une répartition moins inégale des revenus. Durant la phase 3 (2028-2035), le pays doit devenir un pays industrialisé.

 

Otric N. 

 

Published in Economie

La rencontre se déroule ce jour à Yaoundé. Elle fait suite au tout premier dialogue politique structuré tenu le 12 juin 2019 dans la capitale camerounaise. 

 
 
D’après les explications données par la cellule d’appui à l’ordonnateur national du Fonds européen de développement (Caon-Fed), « cette rencontre est organisée dans l’optique de favoriser l’échange et la compréhension mutuelle sur les priorités du gouvernement du Cameroun en termes de développement économique et sur la position de l’Union Européenne dans la perspective d’un renforcement de la coopération entre les parties. »
 
 
 
Au terme du premier dialogue politique structuré organisé le 12 juin dernier, le gouvernement camerounais et l’Union européenne avaient convenu de se retrouver ce 25 juin 2019 à Yaoundé, dans le cadre du tout premier dialogue économique structuré entre les deux parties.
 
 
Ce dialogue structuré réunira apprend – on officiellement, le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) ; le ministère des Finances (Minfi) et les ministères sectoriels concernés ; la délégation de l’Union européenne au Cameroun et ses Etats membres ; la cellule d’appui à l’ordonnateur national du Fonds européen de développement, ainsi que des opérateurs économiques.
 
 
Au titre de l’année 2019, la première session annuelle du dialogue politique structuré entre le Cameroun et l’Union européenne s’est tenue le 12 juin à Yaoundé. En plus des questions sous régionales, les deux parties ont échangé sur la situation dans les régions du Nord – ouest et du Sud – Ouest et « souhaitent une sortie rapide de la crise (…). Elles ont souligné la nécessité de recourir à un dialogue inclusif et à des moyens non-violents et respectueux des droits de l’Homme.
 
 
Les deux parties avaient aussi discuté de l’état d’avancement des négociations Post Cotonou et ont convenu de continuer à moderniser leurs relations économiques et de coopération  dans un esprit de partenariat constructif et un climat des affaires sain. Une question qui sera approfondie au cours des travaux de ce jour à Yaoundé. Elles ont affirmé par ailleurs leur attachement au multilatéralisme et leur volonté de travailler ensemble dans le cadre de la coopération au développement  mais également au sein des Nations Unies et autres institutions internationales, autour des priorités transversales telles que les ODD, les changements climatiques, la paix et la sécurité, les migrations et le financement au développement.
 
 
Les deux parties au sortir de ces assises poseront les bases d’une concordance de vues sur les principales questions économiques qui les lient.
 
 
Stéphane NZESSEU
 
 
Published in Politique

La Directrice des opérations de la Banque mondiale au Cameroun est arrivée en fin de séjour.

 

C’est une cérémonie émouvante qu’a eu droit Elisabeth Huybens la Directrice des opérations de la Banque mondiale au Cameroun le mercredi 19 juin 2019. Cette cérémonie a été organisée à l’honneur de celle-ci, car le Cameroun tenait à lui faire ses adieux de la belle façon qui puisse être. Celle qui était Directrice des opérations de la Banque mondiale au pays, a été faite grand Officier de l'Ordre de la valeur au nom de Paul Biya le Président de la République. Cette distinction lui a été solennellement remise par Alamine Ousman Mey le Ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) au cours du dîner que le membre du gouvernement en question a lui-même organisé. Il a été souligné que cette dernière mérite cette reconnaissance du Cameroun car son dynamisme aura contribué à renforcer la relation entre la Banque mondiale et le pays.

 

Durant cette cérémonie, on a appris que de 2015 année où est arrivée Elisabeth Huybens au Cameroun à 2019, on est passé de 14 projets actifs à 17 pour un montant total de 1234 milliards de FCFA. Les 14 projets sus mentionnés ont été estimés à environ 715 milliards de FCfa d’investissement. « Tout ceci a permis d’apporter une contribution significative dans l’amélioration des conditions de vie des populations. Plusieurs secteurs ont été au cœur de cette coopération: la santé, l’éducation, l’accompagnement dans le domaine de l’électricité. Nous voulons penser que ces résultats ont été le fruit d’une collaboration franche, riche, étroite qui a permis dans un dialogue, ouvert d’identifier les problèmes et de trouver les solutions appropriées », a déclaré Alamine Ousman Mey.

 

Elisabeth Huybens pour sa part s’est réjoui du fait que le portefeuille de la Banque mondiale au Cameroun ait triplé. « Ensemble, on a pu faire des choses dont je suis fière. C’est-à-dire l’amélioration de la disponibilité des livres scolaires, de la qualité des services de santé, de la protection contre les inondations dans l’Extrême-Nord. Et surtout cette collaboration transformative avec le Cameroun dans le secteur de l’électricité qui a connu l’achèvement de certains projets et le lancement de nouvelles infrastructures », a-t-elle déclaré.

 

Pour la petite histoire, Elisabeth Huybens  qui vient de passer quatre années au Cameroun, avant sa nomination à Yaoundé, était responsable du pôle Développement social, urbain et rural pour l’Europe et l’Asie centrale. Elle est titulaire d’un diplôme en ingénierie agronome et d’un doctorat en économie. Elle parle couramment flamand, anglais, français, espagnol et a des notions de portugais.

 

Liliane N.

 

Published in Politique

Le projet de loi portant ratification de l’Accord sur la création de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) a été défendu jeudi 13 juin 2019 devant la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale.

 

Le document soumis à l’examen des parlementaires, a été présenté par le ministre délégué au ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Paul Tasong. Son importance et sa portée ne sont pas ignorés des sénateurs et députés.

 

En effet, ce texte signé le 21 mars 2018 à Kigali au Rwanda, sous l’impulsion des Etats de l’Union africaine, est un vérifiable levier de l’intégration économique en Afrique. Ceci passe par la création d’un marché unique, pour les marchandises, les services, les investissements, les droits de la propriété intellectuelle et la circulation des personnes.

 

Au regard de ces atouts, les parlementaires saluent la volonté des pouvoirs publics de s’approprier ce nouvel outil. Pour eux, le Cameroun pourra développer avec efficacité son économie interne et renforcer la libre-circulation de ses produits sur l’ensemble du continent. Les opérateurs économiques sont donc appelés à exploiter cette nouvelle ouverture qui s’offre à l’économie nationale. Par ailleurs, le pays étant engagé dans la voie de l’intégration sous-régionale, il est clair que sa ratification devrait renforcer cette dynamique.

 

Cette ratification devrait permettre au Cameroun de renforcer sa coopération avec les autres pays du continent, de s’ouvrir à de nouveaux marchés, de maximiser ses ressources et d’approfondir l’intégration économique africaine à travers la création d’un marché unique. Le 29 avril 2019, le seuil des 22 ratifications nécessaires pour son entrée en vigueur était franchi, d’où la démarche actuelle des autorités camerounaises de se conformer à cette disposition de l’Union africaine (UA).

 

Conformément à l’article 3 de cet accord signé par une quarantaine de pays dont le Cameroun le 21 mars 2018 à Kigali au Rwanda, « la Zone de libre échange continentale vise à créer un marché unique pour les marchandises et les services facilité par la circulation des personnes et des biens ». L’objectif à terme étant d’approfondir l’intégration économique du continent conformément à la vision panafricaine d’une « Afrique intégrée, prospère et pacifique », telle qu’énoncée dans l’Agenda 2063.

 

Une Afrique intégrée économiquement à travers la création d’un marché libéralisé pour les marchandises et les services, la contribution à la circulation des capitaux et des personnes physiques et la facilitation des investissements entrent également dans les visées de la Zlec.

 

Otric N.

 

Published in Politique

Le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire s’est entretenu avec des responsables d’Africa 50 et de la Société financière internationale mercredi 12 juin 2019.

 

En marge des réunions annuelles de la Banque africaine de développement (Bad) dont il est le gouverneur pour le Cameroun, Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) s’est entretenu avec plusieurs partenaires au développement. L’après-midi du mercredi 12 juin 2019 a donc été consacré à Africa 50 et à la Société financière internationale (SFI).

 

Avec la SFI, il a été essentiellement question du projet de construction de la centrale hydroélectrique de Nachtigal Amont. « J’ai profité de cette occasion pour parler avec le ministre de la visite que je devrais effecteur au Cameroun en juillet. Nous avons fait le point sur le projet Nachtigal qui va vraiment augmenter la production de l’énergie propre pour le pays à un coût extrêmement compétitif et qui permettra à de nombreux Camerounais d’avoir accès à l’électricité, tant pour les ménages que les entreprises et industries », a indiqué Sergio Pimenta au sortir de l’entretien.

 

Le vice-président Afrique et Moyen-Orient était accompagné par Mehita Fanny Sylla, représentant résident SFI pour le Cameroun. Il faut noter que la SFI a joué un rôle important dans le financement de ce projet estimé à près de 800 milliards de F qui devra produire 420 mégawatts d’énergie et générer des milliers d’emplois.

 

« Nous avons aidé à structurer le financement et à faire un montage qui a réduit les engagements de l’Etat en mobilisant le secteur privé. Ça permet de faire un partenariat public-privé qui ne pénalise pas le budget de l’Etat », a expliqué M. Pimenta. Ce que corrobore le Minepat qui assure que : « le rôle de la SFI et des autres partenaires a permis de mobiliser une importante somme d’argent sans que l’Etat n’ait à débourser plus que ce qu’il a eu à débloquer ».

 

Alamine Ousmane Mey a également échangé avec des responsables d’Africa 50, une plateforme d'investissement de la Bad spécialisée dans les infrastructures qui contribue à la croissance de l'Afrique.

 

Les réunions annuelles de la Banque africaine de développement sont considérées comme l’événement le plus important du Groupe de la Banque, qui rassemble chaque année, quelque 3 000 délégués, comprenant des ministres africains de l’économie, des finances et du plan, des décideurs politiques, des acteurs du secteur privé, de la société civile, des groupes de réflexion, des représentants du monde universitaire, ainsi que les médias qui débattent sur les questions clés relatives au développement de l’Afrique.

 

Otric N.

 

Published in Economie

La deuxième phase du projet d’appui à la gouvernance financière est enclenchée depuis mercredi dernier avec la signature d’une convention d’un montant de 2,6 milliards de FCFA entre l’Agence française de développement (AFD) et le ministère en charge de l’Economie.

 

"Avec la convention d’affectation du troisième C2D signée mercredi dernier entre le ministre de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT) et l’Ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibault en présence du directeur de l’Agence française de développement au Cameroun, Benoit Lebeurre, c’est le soutien de la mise en œuvre des politiques liées à la gouvernance des finances publiques qui se renforce", rapporte le quotidien gouvernemental Cameroon TRibune. Une enveloppe de 4 millions d’euros soit 2,6 milliards de FCFA qui permettra d’atteindre les objectifs fixés.

 

« Le Cameroun a engagé des réformes visant à introduire la notion de budget programme, la gestion axée sur les résultats, la recherche de l’’efficience et d’efficacité. Aujourd’hui sur la base des évaluations qui ont été faites à l’aune de divers instruments à l’échelle internationale, nous avons encore des efforts à faire en matière d’amélioration de la qualité de notre dépense, de la gestion des engagements, de la comptabilité jusqu’aux règlements des dépenses publiques », a expliqué Alamine Ousmane Mey.

 

Le projet d’appui à la gouvernance financière va permettre d’« apporter une assistance technique à divers niveaux. Le compte unique du Trésor qui a permis en son temps de centraliser les ressources de l’Etat, va bénéficier d‘un soutien additionnel dans le but surtout d’arrimer les engagements budgétaires à la disponibilité des ressources en matières de trésorerie », poursuit le Minepat.

 

Autre mission de ce projet, l’assistance pour la mise à disposition à qui de droit d’une information fiable. Un renforcement des capacités des différents acteurs de la chaîne s’impose également.

 

Pour l’ambassadeur de France, « c’est un outil de professionnalisation de la chaîne financière, très important parce que ça permet aux fonctionnaires camerounais d’intervenir à différents niveaux pour s’assurer effectivement que les dépenses contribuent à apporter les réponses satisfaisantes aux besoins des populations. »

 

Selon les experts, l’amélioration des services publics, notamment en ce qui concerne l'éducation, les soins de santé et l'assainissement, requiert une gestion transparente et efficace des finances publiques. C’est un élément clé du développement et de la réduction de la pauvreté en Afrique. Pourtant de nombreux pays rencontrent encore des difficultés dans la gestion efficace de leurs ressources.

 

De nombreux gouvernements ne mobilisent pas suffisamment de revenus; l'exécution budgétaire reste difficile et des lacunes sont observées en termes de transparence. Faute de moyens pour assumer leurs missions de surveillance, les institutions supérieures de contrôle des finances publiques et les parlements sont souvent considérés comme les maillons faibles de la chaîne de responsabilité. Et lorsque des cas de mauvaise gestion des ressources publiques sont révélés, peu de mesures sont prises pour appliquer les sanctions appropriées ou imposer des changements de comportement.

 

La bonne gouvernance financière implique la promotion des principes démocratiques dans la gestion des ressources publiques. Elle joue un rôle considérable dans la prestation des services gouvernementaux et dans leur crédibilité aux yeux des citoyens.

 

Otric N.

 

Published in Economie

Le 17 mai dernier, le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire avec à ses côtés le ministre en charge des marchés publics et le ministre délégué auprès du ministre des Finances, a signé avec la Banque mondiale un accord de crédit pour le financement du projet d’amélioration de l’efficacité de la dépense publique et du système statistique (PEPS).

 

L’enveloppe d’un montant de 31 millions de dollars soit 17,38 milliards de FCFA, va permettre d’accompagner le Cameroun dans son combat pour améliorer la qualité de la gestion des finances publiques.

 

Selon Cameroon Tribune, étant donné que que moins de 50% du BIP contribuent à la formation brute du capital fixe du Cameroun, « il est clair que beaucoup reste à faire ». Et c’est à juste titre qu’Elisabeth Huybens, directrice des opérations à la BM a rappelé que les actions engagées dans le cadre du PEPS doivent surtout contribuer à la réduction de la pauvreté.

 

« De bonnes statistiques sont très importantes pour pouvoir prendre de bonnes décisions. Il est important de bien sélectionner les projets d’investissements publics et d’avoir des marchés publics qui soutiennent la mise en œuvre efficace et à moindre coûts des investissements publics pour qu’ils puissent aider le mieux à la réduction de la pauvreté », a expliqué Elisabeth Huybens.

 

Ce projet, apprend-on, compte quatre composantes : la consolidation de la réforme des budgets-programmes dans les ministères sectoriels; l’amélioration de la qualité de l’investissement public dans les ministères sectoriels ; l’amélioration de la performance du système de passation des marchés et le renforcement du système statistique national.

 

« Notre pays est engagé dans un processus de réformes structurelles. Nos ressources financières aussi importantes soient-elles, ne permettent pas toujours d’obtenir le résultat souhaité de la manière de la plus efficace. Il nous a été donné de constater ces insuffisances et travailler pour trouver des solutions », indique Alamine Ousmane Mey.

 

D’après le Minepat, ces mesures vont justement dans le sens du projet qui a fait l’objet de la signature de l’accord de crédit. « Nous voulons penser qu’à travers les financements que la BM nous apporte, nous allons avoir des statistiques plus fiables et plus régulières, dans le but d’élaborer des politiques publiques conséquentes. Une politique publique plus efficace dans la réponse aux problèmes des populations, c’est à travers des investissements dans plusieurs secteurs et ils doivent être le plus efficace possible mais plus efficients en utilisant moins de ressources », a conclu le Minepat.

 

Otric N.

Published in Economie

Selon le ministère des Finances (MINFI) et celui de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT) cette mission devra dressera un rapport qui sera présenté au conseil d’administration du FMI prévu en juin 2019.

 

Une mission du Fonds monétaire international (FMI) est attendue au Cameroun du 23 avril au 3 mai 2019 dans le cadre de la 4è revue du programme économique de la Facilité élargie de crédit (FEC), ont rapporté jeudi plusieurs médias locaux. Une étape jugée « importante » par les autorités camerounaises d’autant que les trois précédentes revues ont été couronnées de succès car, s’accordant sur la bonne performance dudit programme.

Le chef de mission du FMI Corine Delechat avait déclaré au terme de la troisième revue du 5 au 12 novembre 2018 que la réalisation de ce programme était «satisfaisante», avant d’inviter le gouvernement camerounais à plus de vigilance pour plus d’efficacité.

Depuis le début de la FEC en juin 2017, le Cameroun a déjà bénéficié de la part du Fonds monétaire international, d’une enveloppe cumulée de 245 milliards FCFA sur une enveloppe globale de 396 milliards de FCFA couvrant la période triennale 2017-2019.

Bon à savoir: la FEC soutient les programmes économiques des pays qui visent à rétablir la stabilité et la viabilité macroéconomiques tout en favorisant une croissance vigoureuse et durable et la réduction de la pauvreté. Elle peut aussi servir de catalyseur pour mobiliser de l’aide étrangère.

La FEC s’adresse aux pays remplissant les conditions requises pour bénéficier du fonds fiduciaire RPC et se heurtant à des difficultés prolongées de balance des paiements, qui portent à penser que la résolution des déséquilibres macroéconomiques sous-jacents de ces pays est à envisager dans un horizon à moyen ou long terme.

Dans le cadre d’un accord FEC, l’aide est accordée pour une durée initiale de trois à quatre ans, avec une durée maximale totale de cinq ans. Après qu’un accord FEC a expiré ou a été annulé, de nouveaux accords peuvent être approuvés.

Le montant du financement mis à disposition au titre de la FEC est déterminé cas par cas, en fonction du besoin de balance des paiements du pays, de la solidité de son programme économique, de sa capacité de rembourser le FMI, de l’encours des crédits du FMI et des antécédents du pays en matière d’utilisation des ressources du FMI, et il doit être conforme à certaines normes d’accès.

Le montant du financement concessionnel disponible au titre du fonds fiduciaire RPC est limité à 75 % de la quote-part par an et l’encours total des crédits concessionnels à 225 % de la quote-part. Ces plafonds peuvent être dépassés dans des circonstances exceptionnelles. Le financement peut être augmenté en cours d’accord si cela s’avère nécessaire. 

 

Otric N.

Published in Economie
Tagged under
Page 3 sur 4






Sunday, 05 June 2022 11:01