Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun ne souhaite pas être vu comme un parti politique de Bamiléké.
Le dénommé Alex Nguépi membre du secrétariat national à la communication du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun est suspendu depuis le 8 février 2021 de toutes les activités de l’instance du parti dans lequel, il travaillait. La décision de sa suspension a été prise par Joseph Emmanuel Ateba.
A l’origine de la suspension d’Alex Nguépi, des propos injurieux qu’il a tenus sur l'un des foras WhatsApp du MRC dénommé COMMUNICANTS MÉDIAS, à l’encontre de Marcel Niat Njifenji le président du Sénat. Joseph Emmanuel Ateba rapporte que le message ci-après a été posté par Alex Nguépi le militant sanctionné.
«Un autre bamilekon de mort vivant voilà le tintin qui a trahis le peuple Bamileke, les populations de l'Ouest et Camerounaises». Selon Joseph Emmanuel Ateba, Alex Nguépi a publié la même photo ainsi que le même commentaire dans d'autres groupes Whatsapp.
Ce commentaire n’est pas acceptable pour le MRC. Son Secrétaire national à la communication explique pourquoi. «Ces publications sont de nature à présenter le MRC comme un parti de Bamileke et que partant, tout Bamileke qui militerait dans une autre formation politique serait un traitre». Pour le secrétariat national à la communication du MRC, des publications de ce genre «sont contraires aux idéaux du parti».
Il faut préciser que c’est le 2 septembre 2020, que Maurice Kamto a nommé Alex Nguepi au secrétariat national chargé de la communication.
Liliane N.
Valsero n’est pas d’accord avec les déclarations de Me Michelle Ndocki au sujet du boycott des élections législatives et municipales de 2020 décidé par le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun.
Pour mieux comprendre la sortie de Valsero qui interpelle sa camarade de parti Me Michelle Ndocki, il convient d’indiquer que cette dernière intervenant sur la chaîne radiophonique ABK, est revenue sur l’épisode des élections législatives et municipales boycottées par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Elle a affirmé que la décision de ne pas aller aux élections suscitées, a été prise de façon unilatérale par quelques personnes.
«Concernant le fait que le MRC ait décidé de boycotter les dernières élections législatives et municipales, sincèrement Je n'étais pas très à l'aise avec le processus ayant conduit à cette décision. Je trouve regrettable que la décision a été prise le dernier jour du délai d'inscription aux élections. Elle a été prise de façon unilatérale par un ou quelques membres du parti», a déclaré Me Michelle Ndocki.
Tout en indiquant que le boycott des législatives et municipales relève à présent du passé, la vice-présidente de l’organisation des femmes du MRC, au cours de son interview à ABK Radio jeudi matin, a précisé qu’elle n’a pas l’intention de quitter les rangs du parti politique de Maurice Kamto. En dépit de cette affirmation, Valsero l’allié de Maurice Kamto a décidé d’interpeller cette dernière. Son souci étant de lui faire remarquer que la cible est Maurice Kamto et non elle, qu’il n’y pas un réel intérêt porté sur sa personne.
Retrouvez ci-dessous la sortie intégrale de Valsero
«Ils ne s’intéressent à vous que parce que vous avez une carte de membre du MRC et que vous parlez de Maurice Kamto. La seule chose qui vous rend intéressant à leurs yeux c’est qu’à travers vous ils peuvent nuire à Maurice Kamto. Ils se sentent menacés par les activistes seulement parce qu’ils pensent que derrière tous les activistes se cache l’ombre de Maurice Kamto
Une fois que vous aurez démissionné, parce que vous finirez par démissionner, vous n’aurez plus la moindre valeur à leurs yeux, votre activisme ne sera que l’expression d’une grande frustration sans la moindre possibilité de les inquiéter. Alors ils vous jetteront comme une orange pressée. Les exemples sont légions.
Ce n’est pas vous qui les intéressez.... non les enfants descendez de vos arbres, ce n’est pas de vous dont ils ont peur mais C’est de Maurice Kamto qu’ils ont peur. C’est lui qu’ils redoutent. Comme quoi ce n’est pas Maurice Kamto qui a besoin de nous, mais c’est nous qui avons besoin de lui. Papa.»
Liliane N.
Edith Kah Walla affirme n’avoir parlé à Maurice Kamto après qu’il ait initié les marches du 22 septembre 2020.
Edith Kah Walla s’est exprimée sur Dash Info, une radio privée émettant depuis Douala au sujet d’un accord que son mouvement Stand Up For Cameroon aurait conclu avec le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), pour les marches qui se sont déroulées le 22 septembre 2020. La présidente de Cameroon people’s party (CPP) réhabilitée dans ses fonctions, s’est voulue claire sur ce qui s’est passée entre elle et Maurice Kamto à cette époque-là. Elle a précisé qu’elle n’a jamais conclu d’accord avec celui-ci pour ces marches qui se sont soldées par l’arrestation de certains militants du MRC dont une partie a été remise en liberté.
«Sur la toile, il y avait déjà la marche du 22 qui était lancée, les gens ont vu une photo, ils n’ont pas voulu se poser des questions, ils se sont dit voilà, il y a déjà une coalition, ni le Mrc, ni nous-même, n’avions parlé de coalition…Le MRC a lancé la date du 22 et c’est après avoir lancé la date du 22 qu’il a contacté les autres formations politiques. Si vous regardez bien le calendrier, le jour où on s’est rencontré avec le président du MRC et sa suite, c’était le 13 septembre 2020. Alors, penser que Stand-Up for Cameroon peut mobiliser son réseau en 9 jours pour une marche qui avait lieu le 22, c’est fantaisiste. La discussion que nous avions eue était, comment nous continuons après la marche du 22 », a déclaré la présidente du CPP.
Stand Up For Cameroon n’ayant pas pris part aux marches du 22 septembre dernier, Edith Kah Walla a indiqué que cela avait déjà été arrêté. Même si certains ont cru que le mouvement allait être de la partie et l’ont même annoncé. Il n’a pas voulu apporter de démenti pour ne pas casser la dynamique du MRC et de ses alliés.
Toutefois, Edith Kah Walla a précisé que ses échanges avec le MRC se poursuivent. Ils ont pris un coup du fait de la mise en assignation de Maurice Kamto.
«On a continué les discussions. On a eu une autre discussion le 19 novembre. On était dans cette logique. Cela a été un peu caser par les arrestations et la mise en résidence surveillée de Maurice Kamto. On espère qu’on reprendra les discussions, mais il faut savoir que pour le moment, les deux mouvements subissent encore beaucoup de répression », a déclaré la présidente du CPP.
Liliane N.
Pour Célestin Djamen démissionnaire du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, si Maurice Kamto a été aux affaires durant 7 années, il peut lui aussi servir son pays.
Alors que depuis l’annonce de sa démission du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), une rumeur fait état de ce que Célestin Djamen pourrait se retrouver dans le prochain gouvernement, le concerné lui-même vient encore d’attiser les commentaires dans de sens. Intervenant sur les ondes de Radio Balafon le jeudi 17 décembre 2020, l’ancien cadre du MRC a indiqué qu’il est disposé à servir le Cameroun. Il accepterait bien d’être au service du Cameroun cependant pas au service d’un individu.
«Monsieur Kamto a beaucoup inspiré les gens. Monsieur Kamto, disait-on à l’époque, allait pour servir la République, le gouvernement. Je crois si j’ai bonne mémoire qu’il a fait sept ans au gouvernement et on a trouvé ça tout à fait normal. Je pense que Célestin Djamen peut aussi considérer qu’il est en mesure de servir la République. Je rappelle que monsieur Kamto était ministre de Paul Biya. Il est aujourd’hui président d’un parti d’opposition», a déclaré Célestin Djamen.
Au cours de son passage sur Radio Balafon, Célestin Djamen a ouvert une comparaison avec le leader du MRC. Il a évoqué le fait que celui-ci a servi le Cameroun dans le cadre de l’affaire Bakassi âprement disputée. En conclusion, si Maurice Kamto avec qui il a été emprisonné pour avoir marché après l’élection présidentielle de 2018 a été aux affaires, pourquoi pas lui.
«Je suis prêt à servir mon pays dans tous les domaines. Je ne rends pas service à un individu. Je rends service à mon pays. De la même manière que monsieur Kamto à l’époque a été sollicité pour venir remplacer l’équipe foireuse qui conduisait l’affaire de Bakassi, il a accepté au nom de la République… Et mieux encore, il est allé au gouvernement pour servir la République me semble-t-il. La même logique m’anime et je crois que c’est fondé parce qu’en vérité, quand on fait appel à vous parce que les choses ne marchent pas très bien parce qu’on pense que vous avez les qualités pour apporter une espèce de contribution à l’édification d’un pays encore plus prospère, je ne vois pas de raisons pour lesquelles je dirais «non» quand mon pays m’appelle», a-t-il ajouté.
Liliane N.
Pour cette sortie, l’homme qui vit au-delà des frontières du Cameroun a arboré la casquette d’acteur de la Société Civile Critique et croit savoir, dans un texte publié ce jour qu’il s’agit là d’une :
« Perspective de la naissance d’un grand parti d’opposition au Cameroun…
Un constat est clair, la machine partisane actuelle du MRC à elle seule ne peut pas parvenir à libérer le Cameroun du régime et système Biya.
Il faut refonder, mieux muscler ce parti pour en faire un parti qui va mobiliser et canaliser toutes les personnes Maurice Kamto, Mrc- compatibles ou qui luttent pour un changement véritable au Cameroun.
Ce nouveau Mrc est une réalité un groupement politique et idéologique, une dynamique pour le changement.
Il doit être un groupe d'hommes et de femmes qui rassureront par leurs qualités respectives leur capacité à être prêts à prendre en mains la destinée du Cameroun sans que cela puisse susciter quelques craintes.
Le Mrc est aujourd'hui comme le parti socialiste français de 1969 qui a eu besoin d'intégrer en son sein, en 1971, toutes les forces de gauche françaises, pour arriver à la victoire de François Mitterrand en 1981. Il faut une sorte de congrès d'Epinay du MRC qui verra la naissance de ce grand Mrc.
Il est dorénavant clair qu'au Cameroun, il y a deux courants qui s'opposent : les forces du changement qui se reconnaissent en Maurice Kamto et reconnaissent la justesse de son combat, même sans faire partie du Mrc et celles du parti au pouvoir Rdpc, alliés, compatibles ou accompagnatrices dans son funeste dévoiement de la démocratie camerounaise.
La fusion des forces les plus marquantes du changement dans le Mrc permettra des véritables cohésions et implication dans la lutte.
Le schéma du MRC et ses alliés doit disparaître pour laisser naître le grand MRC dont l'objectif sera clair: créer une nouvelle dynamique pour mettre fin au système Biya- Rdpc- France.
C'est donc un parti de mission.
Ce grand Mrc doit intégrer aussi à son sein, même de façon ponctuelle, la société Civile et les idéologues, intellectuels de changement.
Il s'agit dès lors de l'acceptation de la perte de leurs positionnements par les responsables actuels du Mrc et la création autour de Maurice Kamto, l'incarnateur de la lutte, d'une machine de victoire.
Par exemple le duo Maurice Kamto-- Alain Fogue qui certes a permis de bâtir ce parti pourra évoluer vers une equipe : Maurice Kamto-- Penda Ekoka, Yondo Black- Alice Nkom, Albert Nzongang, Gervais Nitcheu, Ntonga, Alice Sadio... et même certains jeunes issus d'autres partis, mais à la volonté de changement manifestée.
Ce grand Mrc doit donc être un consensus.
Des cadres supérieurs du MRC devront accepter de céder leur place à de fortes personnalités représentatives venant d'autres partis ou de la société civile.
Nous voyons par exemple l'arrivée de brillants intellectuels encartés pas sympathisants comme Abdelaziz Moundé, Martial Bissog,Jean-Pierre Dupont, Fridolin Nke, Joseph Léa Ngoula, Crépin Nyamsi, Franklin Nyamsi, Aristide Mono et bien d'autres encore.
Le secrétaire général de ce grand pourrait voir l'arrivée de fortes personnalités anglophone ou francophone comme le Dr Fomunyung, Akere Muna, Agbor Bala, Dr Boutche, Mamadou Mota, l'ancien gouverneur Abacar Mahamat... si tant est que pour certains d'entre eux, leur aspiration profonde est de créer une véritable force alternative au Cameroun.
Au niveau de la diaspora, les mouvements comme la Bas, amazones, Bobi Tanap doivent même ponctuellement s'intégrer dans la dynamique partisane du grand Mrc.
Ce qui éviterait les luttes de leadership, les divisions, mais plutôt une coordination directe de leurs activités par les instances dirigeantes du parti.
Cette refondation verra aussi la création d'une sorte de ministère des finances au sein du parti dont la mission serait de placer des millions de cartes du parti et de collecter des dons.
Car l'une des faiblesses de l'opposition camerounaise face au Rdpc, c'est la modicité des moyens financiers.
Un parti qui démontre qu'il a de gros moyens suscite un fort l'intérêt auprès des populations.
Cette image des partis financièrement faibles est cassante.
Le grand MRC doit avoir des moyens colossaux comme tout parti qui veut accéder au pouvoir.
Un poste comme celui là pourrait être occupé par un financier de la trempe de Christian Penda EKOKA dont la rigueur et la connaissance dans le domaine des finances n'est plus à démontrer.
Pour atteindre une mobilisation maximale, il faudra mener des campagnes d'explication et de nouvelles élections qui vont épouser la configuration sociologique du Cameroun, et la nouvelle vision de ce grand parti selon des critères qui seront soigneusement définis par les instances dirigeantes du parti ».
N.R.M
Dans une interview qu’il a accordée à « JDC TV », l’homme des médias qui est désormais d’exercer au Cameroun, après des déboires avec la justice se présente aujourd’hui comme « l’homme providentiel » qui va faire fumer le calumet de la paix au Gouvernement et à Kamto Maurice.
Quelques bribes de cet échange notamment sur la question du Mrc
« Je parle du mrc parce que j’ai personnellement vécu des évènements qui viennent de se dérouler, en tant qu’acteur. Avec quelques amis, nous avons pensé qu’au lieu que la situation soit si tendue avec le leader su mrc, pourquoi ne pas prendre langue avec lui ? Pourquoi ne pas discuter avec lui ?
Peut-on mener à la fois quatre guerres ? Celle à l’Extrême Nord, celle qui commence à l’Est, celle du Nord et du Sud Ouest et vous ajoutez la tension permanente avec kamto…
Nous nous sommes assis, dans un grand forum incluant plusieurs compétences politique, religieuse et même militaire et, il a été question que nous allions rencontrer kamto pour lui faire cette proposition et voir dans quelle mesure domestiquer les idées de kamto, parce que forcément il en a de bonnes…
Malheureusement, le Rdpc s’est imposé en envoyant certaines personnes ainsi que le directeur de cabinet du Premier ministre Camerounais…
Et alors, il s’est agi, non plus de négocier l’apaisement avec kamto mais de rentrer au gouvernement et les négociations ont été menées, notamment avec Célestin Djamen qui a déjà reçu la signature de son dossier pour la création d’un parti politique…
Lui et bien d’autres à qui les gens du Rdpc qui se sont invités à notre rencontre ont offert d’entrer au Gouvernement lors du prochain remaniement ministériel ».
« Trahir » Maurice Kamto pour 50 ou 500 millions ?
Dans cet élément, celui qui se présente comme analyste politique avance les deux sommes que les « ambassadeurs du Rdpc » auraient proposés à ceux qui « accepteraient de jouer au Juda »
« Malheureusement, l’affaire a échoué, quand il s’est agi de donner cinquante (50) millions de Fcfa à ceux qui accepteraient de trahir kamto et d’entrer au Gouvernement…
Selon mes informations, il ne s’agissait non pas de 50 millions mais plutôt de 500 millions qui étaient prévus par cadre, pour entrer au Gouvernement et que cet argent n’est pas retourné chez le Chef de l’Etat ».
Chantal Roger Tuileu comme « négociateur « pour sortir Kamto Maurice de sa résidence surveillée ?
L’ex journaliste ledit sans ambages : « Vous allez côtoyer les cadres du Mrc qui sont venus à cette commission, tous savent que c’est moi qui ai été le facilitateur pour qu’ils soient présents à cette rencontre, tous savent que c’est moi qui ai négocié pour que Kamto soit libéré dernièrement, pour que le blocus qu’il y’a eu autour de sa maison soit levé ; que c’est moi qui suit aller vers les autorités pour qu’on le libère, que c’est moi qui suis allé dire qu’il a les problèmes de santé et qu’il faut écarter cette sorte de prison qui ne dit pas son nom et qui n’honore pas le Cameroun… ».
D’autres informations sont données dans cette vidéo qui, depuis quelques heures fait le tour de la toile.
Nicole Ricci Minyem
Le militant du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale affirme que le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun et le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale étant les vrais partis politiques de l’opposition, ils doivent s’unir.
Joseph Espoir Biyong maintient l’idée selon laquelle le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto et le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) de Cabral Libii doivent se mettre ensemble. Pour lui, ces partis politiques sont les seuls vrais que l’opposition camerounaise a. Interviewé par Abk radio, il a déclaré une fois de plus, que Maurice Kamto avait raison d’appeler au boycott des élections régionales.
«Ne pas donner raison à Maurice Kamto ce serait de la folie, car ces élections, il a démontré que ce n’était pas bon. Ce n’est pas parce qu’on ne décrit pas cela, ce sont les Européens qui commandent le Cameroun. C’est parce que le professeur Maurice Kamto pense que ce sont ces gens qui dominent le Cameroun et c’est pourquoi je l’appelle pour lui dire non il faut que les vrais Partis de l’opposition s’allient et je considère que seuls le MRC et le PCRN sont les réels partis d’opposition. Du moment où vous demandez pardon vous tendez la main vers la réconciliation et je tends la main au professeur Maurice Kamto », a-t-il déclaré sur ABK Matin.
En dépit du rappel à l’ordre de son parti, Joseph Espoir Biyong a toujours indexé le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) comme le responsable de l’échec du PCRN aux élections régionales. Il a affirmé que c’est le RDPC qui décide « de ce qui est vrai et de ce qui est faux. Ils trouvent toujours des raisons pour justifier les actes qu’ils posent avec ».
Liliane N.
Joseph Emmanuel Ateba affirme que tous ceux qui viendront intégrer les rangs du Mouvement pour la renaissance du Cameroun en pensant qu’ils bénéficieront des postes seront déçus.
Puisque c’est le sujet qui fait partie de l’actualité depuis hier lundi 14 décembre 2020, Joseph Emmanuel Ateba le Secrétaire national à la Communication du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a réagi à la démission de Célestin Djamen des rangs de leur parti politique. Le cadre du MRC a appelé à une compréhension de l’idéologie du parti. Le MRC n’existe pas pour donner des postes à ses militants.
«Dans l'entendement du camerounais et conséquemment à l'environnement que lui a imposé le régime RDPC, beaucoup n'arrive pas à comprendre qu'un parti refuse d'entrer dans "la mangeoire" d'où ce reproche fait au MRC qui avait de fortes chances d'avoir des élus lors des élections législatives et municipales de février 2020 d'avoir refusé de participer à ces élections. Le MRC n'a pas été créé pour offrir quelques postes à ses militants mais pour changer le mode de fonctionnement institutionnel du Cameroun afin de permettre à chaque camerounaise et à chaque camerounais la chance d'avoir une part de gâteau», rappelle-t-il.
En annonçant hier 14 décembre 2020 sa démission, Célestin Djamen est revenu sur la non-participation du MRC aux élections législatives et municipales de 2020. Joseph Emmanuel Ateba précise le bien-fondé du boycott de ces élections par son parti politique.
«Le refus du MRC de participer au cirque électoral du 9 février était aussi un message pour ceux qui y ont adhéré pour des intérêts personnels pour qu'ils comprennent qu'ils avaient l'occasion d'aller se chercher ailleurs et que leur place n'était au MRC. Le MRC étant un parti politique fondamentalement démocratique, il respecte les choix des uns et des autres mais en même temps entend qu'on respecte ses orientations politiques…Le MRC a choisi de servir et non de se servir et il est important que tous ceux qui s'engagent avec lui l'intègrent au risque d'être déçus».
Liliane N.
Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun n’apprécie pas le traitement que fait la presse de son pays sur les cas de détention des militants de son parti politique.
Sur les antennes d’Afrik inform média en ligne d’information, Maurice Kamto a indiqué son désaccord sur le traitement des arrestations des militants de son parti politique le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Au cours de son interview accordée à l’organe de presse qui diffuse en ligne, il a été demandé à Maurice Kamto ce que son parti politique comptait faire après la fin de son assignation à résidence, la libération des militants du MRC, des mesures qui paraissent comme une «main tendue» du gouvernement.
«Je suis étonné par les raccourcis que vous prenez. Et le milieu de la presse camerounaise est assez coutumier de cela. La main tendue du gouvernement, c’est en direction de qui ? Qu’est-ce qui justifiait les arrestations de départ ? Vous ne vous êtes jamais posé la question, et c’est ce qui me frappe dans la manière dont les milieux de la communication traitent des évènements au Cameroun…On arrête des gens parce qu’ils ont marché pacifiquement, après en avoir fait une déclaration dans les services de la préfectorale. Et vous trouvez que le fait de les libérer, c’est une main tendue. Ce qui veut dire qu’implicitement vous dites que le gouvernement aurait pu continuer à les garder et ça aurait été normal… mais soyons sérieux ! Je ne sais pas si vous le faites exprès ou si c’est de la provocation», a déclaré Maurice Kamto qui trouve que les journalistes «vivent dans une autre planète».
Cette sortie du leader du MRC a suscité la réaction du journaliste Denis Nkwebo, président du Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC).
«Entre la presse camerounaise et Maurice Kamto, qui est plus coutumier des raccourcis que qui? J'attends la réaction de Afrik Inform», a tweeté le président du SNJC.
Liliane N.
Célestin Djamen n’a toujours pas digéré le boycott des élections municipales et législatives de 2020 par son ancien parti politique le Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
C’est officiel, Célestin Djamen n’est plus militant du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Il a annoncé sa démission au cours d’une conférence de presse, qu’il a donnée ce lundi 14 décembre 2020, à Douala. Il a remercié Maurice Kamto le président du MRC qui lors de la dernière réorganisation du bureau du MRC, l’a maintenu dans l’équipe dirigeante.
«Je vous ai invité pour vous annoncer que je quitte le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. (…) Je remercie le professeur Maurice Kamto pour sa confiance sans cesse renouvelée», a déclaré Celestin Djamen qui était le Secrétaire national aux Droits de l’homme du MRC.
Comme on a pu le noter, c’est depuis la période des élections législatives et municipales de février 2020, que Célestin Djamen est devenu très critique envers Maurice Kamto et son parti politique le MRC. L’ancien militant du Social democratic front (SDF) n’a jamais digéré le boycott du MRC auxdites élections décidé par Maurice Kamto. Au cours de la conférence de presse de ce matin, Djamen est revenu sur cette affaire.
«Jusqu’au dimanche 24 novembre 2019, moi Célestin Djamen, membre du directoire du parti, je quitte Yaoundé le plus tard possible, je pars de Yaoundé à 22 heures. J’arrive (à Douala) à 3 heures, et on me dit à 6 heures que le président va parler. J’étais loin d’imaginer que le président allait annoncer le boycott. D’autant plus que c’est lui-même qui nous demandait de booster nos camarades. Il se trouve que nous découvrons sur Facebook que le parti n’ira pas aux élections […] Quand on est dans un parti politique, soit on est pour les armes, soit on est pour les urnes», a déclaré l’ex-Secrétaire National aux Droits de l’Homme du MRC.
Il faut souligner que Célestin Djamen a quitté les rangs du SDF en 2018 et c’est à la même année qu’il a rejoint ceux du MRC.
Liliane N.