Jean Baptiste Puewe le Secrétaire de la Fédération communale du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun à Banka, dans la région de l’Ouest, est décédé dans la journée du mercredi 31 mars 2021.
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) est endeuillé. Alors que le parti politique pleurait Lazare Soub qui fut son unique député, la fin de la journée d’hier 31 mars 2021, s’est plutôt encore assombrie avec le décès de Jean Baptiste Puewe le Secrétaire de la Fédération communale du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun à Banka.
Parlant au nom de son parti, Maurice Kamto dans un communiqué rendu public ce jeudi 1er avril a salué la mémoire des disparus et adressé ses condoléances aux différentes familles biologiques.
«Face à cette double perte pour notre parti et les familles concernées, je voudrais, en mon nom propre et au nom du MRC, présenter mes sincères condoléances aux familles si durement éprouvées, ainsi que l'expression de ma compassion émue (...) C'est l'occasion pour moi d'exprimer aux illustres et valeureux disparus ma profonde reconnaissance et celle du MRC pour les sacrifices consentis en vue du rayonnement et de l'implantation de notre parti auquel ils étaient très attachés et dévoués. Je leur fais la promesse que nous continuerons avec plus d'ardeur le combat que nous menions ensemble», a écrit Maurice Kamto président national du MRC.
Pour revenir à l'ancien député Lazare Soub, dans l'hommage que Maurice Kamto lui a rendu, il a indiqué qu'il était un homme politique pétri d'expérience.
«M. Lazare Soub était un homme politique chevronné, homme de terrain populaire, travailleur et batailleur infatigable, fin connaisseur des subtilités politiques de la société camerounaise, en particulier de la ville de Douala où il était établi de longue date. Sa riche expérience du champ politique camerounais, qui lui avait valu d’être élevé au Comité des Sages de notre parti, nous manquera cruellement», a-t-il écrit.
Liliane N.
L’honorable Lazare Soub est décédé ce mercredi 31 mars 2021 des suites de maladie à l’hôpital général de Douala.
L’honorable Lazare Soub n’est plus. Selon des sources, l’homme qui était l’unique député du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) avait été affaibli par la maladie. Et c’est la raison pour laquelle, il était devenu un peu plus rare après la fin de son mandat à l’Assemblée nationale. Il avait été élu au terme des élections de septembre 2013 dans la circonscription électorale de Wouri-Est (Douala), sous la bannière du parti du MRC de Maurice Kamto qui n’avait alors qu’un peu plus d’un an d’existence. Lazare Soub selon nos sources, était interné à l’hôpital général de Douala, depuis quelques jours.
Pour parler en bref de son parcours politique, il faut noter qu’il est dit de Lazare Soub, qu’il était un homme très effacé. Avant de militer au MRC, il a été au Social democratic front (SDF). Et c’est sous les couleurs de ce parti qu’il a été élu maire de la commune d’arrondissement de Douala 3e de 2002 à 2007. Après ce mandat, il n’a pas été réélu à la tête de cette commune. Il va quitter le SDF qui le trouvera indiscipliné. C’est alors qu’il va rejoindre le MRC de Maurice Kamto. Ce sera très exactement avant le double scrutin législatif et municipal de 2013. Investi par le MRC qui participe cette année-là pour la première fois de son histoire aux législatives, à la surprise générale Lazare Soub sera donc élu député sur les quatre que compte la circonscription de Wouri Est (Arrondissements de Douala 3e et 5e).
Depuis l’annonce de son décès, les hommes politiques comme André Luther Meka du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) le pleurent.
Liliane N.
Maurice Kamto demande aux militants et sympathisants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun de respecter strictement la mémoire de Paul Eric Kingue.
Au courant de la journée du lundi 22 mars 2021, Maurice Kamto le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) par le biais d’un texte, a rendu hommage au désormais défunt maire de Djombe-Penja Paul Eric Kingue. Dans ce texte hommage, l’ancien candidat malheureux de l’élection présidentielle de 2018 a adressé un message particulier aux militants et sympathisants de son parti politique.
«J’invite tous les militants et sympathisants du MRC à respecter strictement la mémoire du défunt ainsi que la douleur de sa famille, de ses militants et de ses administrés», a écrit Maurice Kamto.
Retrouvez ci-dessous le texte hommage de Maurice Kamto
Sur le décès de monsieur Paul Éric KINGUE, Maire de la Commune de Njombe-Pendja.
J’ai appris avec consternation la disparition précoce de monsieur Paul Éric KINGUE, survenue dans la nuit de dimanche 21 à lundi 22 mars 2021, à Douala des suites de maladie. Lors de l’élection présidentielle d’octobre 2018, j’avais confié à Paul Éric KINGUE la direction de ma campagne électorale. Dans cette fonction il a fait montre d’une fougue exceptionnelle.
Mort de Paul Eric Kingue : Les messages de condoléances affluent de toutes parts
Dans la Résistance Nationale que les forces du Changement ont engagée au lendemain du hold-up électoral perpétré par le pouvoir en place, son engagement pour le changement lui a valu près de neuf mois de prison arbitraire à mes côtes.
Paul Éric KINGUE était un homme entier avec une personnalité volcanique. Je le vois encore se ruant dans les brancards des membres du Conseil constitutionnel alors que ceux-ci refusaient ostentoirement de respecter la volonté du peuple exprimée dans les urnes.
Il avait aussi une personnalité imprévisible, qui s’est manifestée de façon spectaculaire après notre sortie de prison en octobre 2019. Au total, Paul Éric KINGUE a été un homme passionné qui, avec son tempérament, a contribué à sa manière à la Résistance Nationale.
En mon nom propre et au nom des militants et sympathisants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), j’adresse à sa famille, aux militants et sympathisants du Mouvement Patriotique pour un Cameroun Nouveau (MPCN) dont il était le Président national, et aux populations de Njombe-Pendja mes condoléances les plus attristées et l’expression de ma compassion émue.
J’invite tous les militants et sympathisants du MRC à respecter strictement la mémoire du défunt ainsi que la douleur de sa famille, de ses militants et de ses administrés.
Que la terre de nos ancêtres lui soit légère !
Par la plume de Joseph Ateba porte-parole du parti politique, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun fait savoir qu’il a été ravi d’avoir Paul Eric Kingue à ses côtés.
Si l’hommage particulier de Maurice Kamto reste attendu, pour l’instant, l’opinion peut se contenter de celui rendu par Joseph Ateba le porte-parole du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Sur sa page Facebook, il a indiqué tout le bien que le MRC a ressenti de travailler avec Paul Eric Kingue le désormais défunt maire de Njombe-Penja.
« Paul Éric Kingue, le MRC a eu le privilège de t’avoir à ses côtés à un moment fastidieux de l’histoire de notre pays. Tu as partagé et ressenti dans ta chair les mêmes douleurs que bon nombre de combattants de la liberté », a écrit Joseph Ateba porte-parole du MRC.
Après le décès de Paul Eric Kingue, la vie s'est arrêtée à Njombe-Penja
Le cadre de la formation politique de Maurice Kamto dans son hommage, affirme que Paul Eric Kingue s’est battu pour un Cameroun meilleur.
« Tu étais toi dans la différence qui caractérise chacun de nous. Ta mort rappelle à chacun de nous notre humanité commune. À ta manière, tu t’es battu pour un Cameroun meilleur. Va et repose en paix Mr le maire Paul Eric Kingue. Que la terre de Njombe Pendja que tu as tant chérie t’accueille », a écrit Joseph Ateba.
A titre de rappel, Paul Eric Kingue est décédé aux premières lueurs de ce 22 mars 2021 à Douala. Il quitte ce monde à l‘âge de 55 ans.
Liliane N.
C’est dans un communiqué signé par Me Désiré Sikati, secrétaire national délégué chargé des droits de l‘homme et de gouvernance que le parti de Kamto Maurice a fait état de cette situation indiquant en outre que si leurs exigences ne sont pas satisfaites, le ministère de la Justice sera considéré comme le principal responsable de ce qui pourrait advenir à ces militants.
Les camarades de parti du président du Mrc cités dans cette correspondances sont : Nkoula Bertrand – Koubissi Nguembou Saint Michel – Weubassi Pierre Raoul – Chembe Boris Stanilas - Fokou Signou Innocent – Ngangoum Yondjeu Emmanuel – Lahyu Feuzeu Kemtchouang – Assomo Thérèse. Le 17 Novembre 2020, ils avaient été condamnés à deux ans de prison ferme.
Dans sa correspondance, l’avocat des militants du Mrc se dit surpris :
« Qu’en date du 13 Mars 2021, tous ces individus, en dehors Assomo Thérèse ont été transférés à 273 kilomètres de Yaoundé, soit environ 6h30 minutes de route alors que tous avaient relevé appel de leur condamnation …
Non seulement, les usages pénitentiaires commandent que le détenu qui a fait appel de a condamnation ne soit pas muté dans un centre pénitentiaire qui l’éloigne de ses avocats et complique de ce fait le suivi de son dossier en instance d’appel ;
Mais en plus, le fait que cette mesure soit entreprise contre les détenus politiques qui plus est, militants du mrc laisse penser que le régime qui dirige le Cameroun entend désormais instrumentaliser l’administration pénitentiaire à des fins politiques ;
De même, l’éloignement de ces détenus de leurs familles et proches les prive de l’assistance de ces derniers, alors même que chacun sait la médiocrité de l’alimentation, voire de la prise en charge médicale dans les prisons camerounaises, rendent cette assistance nécessaire pour le suivi des détenus… ».
Aussi, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun :
Dénonce avec la dernière énergie cette manœuvre du régime tendant à l’instrumentalisation de l’administration pénitentiaire à des fins politiques aux dépens du mrc et de ses militants ;
Invite le ministère de la Justice, Institution en charge de l’administration pénitentiaire au Cameroun à respecter les droits de tous les militants du mrc, victimes de cette mesure discriminatoire, en engageant dans l’urgence les diligences nécessaires pour leur retransfèrement de la prison de Yoko pour la prison de Mfou…
Tiendra l’Etat du Cameroun, à travers le département ministériel concerné pour responsable de tout ce qui pourrait arriver de fâcheux aux personnes visées par ce transfèrement… ».
N.R.M
Pour le membre titulaire du comité central du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (Rdpc), cette affaire peut provoquer un soulèvement au Cameroun. Messanga Nyamding pense que le nouveau prêt de 55 milliards de francs CFA est une insulte au peuple camerounais.
Pour le Pr Messanga Nyamding, enseignant à l’Institut de Recherches internationales du Cameroun (Iric), le nouveau à contracter par le Cameroun à hauteur de 55 milliards de francs CFA pour la finition du complexe sportif d’Olembe n’est pas à légitimer. « Ça fait trop de milliards pour continuer à rendre ce régime que moi je trouve crédible. Je pense qu’une enquête parlementaire serait mieux indiquée pour qu’on dise où vont les 55 milliards de FCFA et qu’est-ce qu’on a reçu avant », affirme l’homme politique sur le plateau de Droit de Réponse, ce dimanche 28 février 2021 sur Equinoxe Télévision.
Selon, ce cadre haut cadre du parti au pouvoir, une telle actualité peut entraîner le soulèvement de certains compatriotes mécontents. « Cette affaire peut entrainer un soulèvement. Vous ne réalisez pas ce qui peut arriver au Cameroun », s’inquiète-t-il. Messanga Nyamding demande par ailleurs aux militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) de Maurice Kamto, de ne pas faire une focalisation sur ce dossier. « Je demande à mes amis du Mrc de nous laisser régler ce problème. Si le Mrc entre dans cette affaire, ils vont encore politiser et on va encore dire que le Mrc veut le pouvoir. Laissons-nous, nous-mêmes nettoyer notre propre écurie. Que le Mrc nous laisse combattre nos voleurs », souligne-t-il.
Indiquons que le Président de la Commission ad hoc en charge des infrastructures au Ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep) a donné les explications sur le sujet mercredi, dernier sur le Poste national de la Cameroon Radio Television (Crtv). « Ce qui se passe, c’est que juste après le retrait de la Can 2019 au Cameroun, la société Piccini décide d’arrêter les travaux. Magil, qui vient d’achever les travaux sur le stade de la réunification à Douala, propose alors avec le soutien du gouvernement canadien d’aider le gouvernement dans l’achèvement du complexe d’Olembe. Magil décide d’achever toutes les composantes du complexe dans les limites de l’enveloppe restante du marché d’origine de Piccini, soit 50 milliards de FCFA, ce qui équivaut à un financement non mobilisé du premier marché plus 5 milliards de coûts supplémentaires. Les 50 milliards ne sont donc pas un projet de détournement de milliards, encore moins de surfacturation. Standard Chartered Bank s’est rendu compte que les procédures d’attribution du contrat à Magil étaient assez régulières, tant au regard des lois nationales qu’internationales. Elle a donc décidé de poursuivre les négociations avec le gouvernement camerounais », a expliqué Cyrille Ntolo.
Innocent D H
C’est dans une lettre fleuve, envoyée à Kamto Maurice - président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun que l’ancien communicateur de cette formation politique a expliqué les raisons qui l’ont amené à prendre cette décision.
« C’est le 04 janvier 2017 qu’il a adhéré à cette formation politique, avec, comme ambition écrit –il « D’œuvrer pour un Cameroun plus prospère, une Nation plus juste, un pays plus compétitif…
J’ai épousé et partagé partout où besoin était, même dans les milieux interdits comme l’Université de Douala où j’étais étudiant en 3ème et 4ème année de Communication, votre idéologie, votre philosophie…».
Toutefois, sa vision idyllique de cette formation politique semble avoir été un leurre
« J’entrais au Mrc comme on entre dans un parti révolutionnaire ; Je me suis engagé en politique convaincu que les injustices et ses inégalités n’étaient pas la faute à pas de chance, mais le produit des politiques qui ont toujours favorisé quelques uns, au détriment de tous les autres…
Seulement, contrairement à ce que beaucoup pensent, le directoire national de notre parti est désormais rempli de personnes qui pensent à tout, sauf à ce pourquoi le Mrc existe…
Je ne détaillerai rien dans cette correspondance, convaincu qu’elle pourra se retrouver au loin, bien là où on ne peut l’imaginer…
Ce que j’entends des spécialistes dire chaque dimanche : Paul Biya est mal entouré, il est au milieu des gens qui pensent à tout sauf aux Camerounais…Vaut avec notre parti…
Un audit véritable de toutes les poches de gestion de notre parti vous permettra de comprendre qu’une bande de vautours déteint le combat de la renaissance…
Nous devenons le maillon d’une reproduction implacable des inégalités décriées dans la gestion de notre pays… ».
Ses récriminations vont plus loin
« Depuis la dernière élection présidentielle, nous avons cessé d’être le parti du terrain, le parti au chevet du Peuple…
Une bande de bureaucrates qui torpillent nos idées, montrent à suffire que vous à Etoudi, on aura également des ministres de bureau…
Vous à Etoudi demain, ces « ministres » de demain vont plonger notre beau pays dans une insolente dictature ; cependant, la révolution ne s’accommode pas de ce type de personnages, pouvoiristes de grande classe et dictateurs endormis qui n’attendent que leur heure de gloire pour mater à leur tour tout le peuple…
A quoi bon renverser Biya Paul à Etoudi pour mettre Paul Biya ? La question, je me la pose aussi aujourd’hui… ».
N.R.M
Alex Nguépi le cadre du Mouvement pour la renaissance du Cameroun affirme que le clientélisme et le favoritisme tirent vers le bas, le parti de Maurice Kamto.
Alors qu’il a été suspendu par le secrétariat national à la communication du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Alex Nguépi cadre du parti de Maurice Kamto a quand même décidé de parler de son fonctionnement. Il trouve que dans ce parti de l’opposition qui est le sien, il y en a qui parlent plus et agissent peu. De ce fait, il porte le plaidoyer de mettre les hommes qu’il faut à leur place.
« Donnons au MRC des hommes qu’il faut à la place qu’il faut. Dans le MRC, certains bavardent plus qu’ils n’agissent. Une élite ne passe pas son temps juste à critiquer. Elle prend des risques, elle prend des positions, même lorsque celles-ci sont impopulaires », déclare Alex Nguépi.
Allant un peu plus loin dans ses critiques du fonctionnement du MRC, Alex Nguépi cite deux maux qui minent le parti. Il parle du favoritisme et du clientélisme.
« Ses actions sont vues et sues de tous. Une élite a pour véritables ennemis les personnes affiliées à sa formation politique qui ne sont en réalité que des pourvoiristes. La position sociale et le confort intellectuel n’entraînent pas automatiquement efficacité et compétence. Dans un parti, tout le monde a sa place. Il suffit tout simplement de donner la chance à tout un chacun de libérer ses énergies. Et tous ceux qui, de par leur position, voguent dans le clientélisme et le favoritisme tirent le parti vers le bas et ne sont pas différents des cancres », affirme-t-il.
A titre de rappel, Alex Nguépi a été suspendu le 8 février 2021, pour des propos injurieux tenus contre Marcel Niat Njifenji dans l'un des foras WhatsApp du MRC dénommé COMMUNICANTS MÉDIAS.
MRC: Martin Ambang ancien conseiller de Maurice Kamto quitte le parti pour mauvaise gestion
Liliane N.
Entre démissions et déchirures internes, certains anciens fervents laudateurs du Mouvement pour la renaissance du Cameroun pensent qu’il a besoin de se réinventer.
Ces derniers temps, l’actualité au sein du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a été marquée par des démissions, des sanctions disciplinaires et même des déchirures internes. Depuis la non-participation du MRC aux élections législatives et municipales, la fracture entre certains cadres du parti et le leader s’est fait ressentir. En plus de cela, on observe que politiquement parlant, le parti n’a depuis lors pas posé d’actions avec un réel impact.
Les anciens militants comme Célestin Djamen et Martin Ambang aujourd’hui démissionnaires du MRC en ont voulu particulièrement à Maurice Kamto pour avoir décidé de façon unilatérale de la non-participation du parti aux élections législatives et municipales.
«Le fonctionnement du parti est pire qu’une autocratie. Le président du parti gère le parti avec quelques membres du Directoire. J’ajoute les détournements des fonds, le monnayage des places. Le parti ne répond plus aux aspirations de 2012», a déclaré en conférence de presse Martin Ambang.
Pour Me Christian Ntimbane Bomo tout comme le Social Democratic Front, le MRC a un besoin de se réinventer.
Retrouvez ci-dessous sa tribune
«Désolé chers amis, la configuration actuelle du MRC et son déploiement politique sont très en deçà de la lutte pour la démocratie, le changement et l’alternance au Cameroun. Cette croyance de certains fanatiques, écorchés vifs, à la capacité du MRC dans son état actuel à faire bouger les lignes, devient à la limite un blocage au changement.
Au-delà de toute émotion, seule la prise de conscience collective de cette réalité évidente par les membres et soutiens de ce parti pourrait créer une nouvelle dynamique. Ce parti que nous considérons comme la tête de proue du changement doit absolument se réinventer pour continuer à jouer son rôle de chef de file de l'opposition du changement.
À défaut, le MRC comme le Sdf autrefois, sera l'accompagnateur du " Après Biya, c'est Biya" qui se prépare activement sous nos yeux.»
Liliane N.
Martin Ambang affirme que le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun a perdu ses aspirations de 2012.
Martin Ambang a décidé de démissionner du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Lui qui était jusqu’au jeudi 11 février 2021 conseiller spécial de Maurice Kamto, a officiellement annoncé sa démission du MRC au cours d’une conférence de presse qu’il a donnée dans son domicile sis au quartier Fougerolle à Yaoundé. Il a évoqué deux motifs pour lesquels, il ne peut plus cheminer avec le parti politique de Maurice Kamto. Mais en gros, il dénonce la gestion de cette formation politique qui s’apparente à l’autocratie.
«Le fonctionnement du parti est pire qu’une autocratie. Le président du parti gère le parti avec quelques membres du Directoire. J’ajoute les détournements des fonds, le monnayage des places. Le parti ne répond plus aux aspirations de 2012», a-t-il déclaré.
Parlant de la façon dont le parti est géré, Martin Ambang dénonce une marginalisation, pourtant il avait été désigné président du Comité national d’investiture des candidats du parti. Il a été surpris de voir la fonction confiée à un autre camarade du Mouvement. Ce dernier ayant par la suite géré les élections « avec la complicité du Président national ».
Martin Ambang évoque également la Convention de mars 2018. Il affirme avoir été dégommé du poste de vice-président et s’est vu confier le poste de Président du Comité des sages, Président du Comité de médiation et d’arbitrage. Deux ans plus tard, en aout 2020, il dit avoir appris à travers les réseaux sociaux et la télévision sa nomination au poste de Conseiller spécial du Président Maurice Kamto. Avec mention « précédemment Président du Comité des sages ». Or, ce poste de président du Comité des sages est électif et le mandat est de 5 ans.
Entre autres griefs, il y a aussi l’épisode des élections législatives et municipales. L’ancien conseiller spécial de Maurice Kamto parle d’une décision de non-participation du MRC à ce double scrutin prise par un petit collectif.
Martin Ambang par ailleurs, indique que « les décisions qui engagent le parti sont prises seul par le Président et pour les faire assumer par les autres cadres. Exemple, les marches, la politique étrangère est décidée par le Professeur Kamto. La politique d’équilibre régional est commentée dans les médias comme si c’était la position officielle du parti. Les statuts réactualisés du parti en 2028 voient certaines de ses dispositions modifiées au profit du Président national qui souligne que son mandat commence en 2018 alors que les statuts adoptés ne contenaient pas cette disposition ».
Liliane N.