Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun n’apprécie pas le traitement que fait la presse de son pays sur les cas de détention des militants de son parti politique.
Sur les antennes d’Afrik inform média en ligne d’information, Maurice Kamto a indiqué son désaccord sur le traitement des arrestations des militants de son parti politique le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Au cours de son interview accordée à l’organe de presse qui diffuse en ligne, il a été demandé à Maurice Kamto ce que son parti politique comptait faire après la fin de son assignation à résidence, la libération des militants du MRC, des mesures qui paraissent comme une «main tendue» du gouvernement.
«Je suis étonné par les raccourcis que vous prenez. Et le milieu de la presse camerounaise est assez coutumier de cela. La main tendue du gouvernement, c’est en direction de qui ? Qu’est-ce qui justifiait les arrestations de départ ? Vous ne vous êtes jamais posé la question, et c’est ce qui me frappe dans la manière dont les milieux de la communication traitent des évènements au Cameroun…On arrête des gens parce qu’ils ont marché pacifiquement, après en avoir fait une déclaration dans les services de la préfectorale. Et vous trouvez que le fait de les libérer, c’est une main tendue. Ce qui veut dire qu’implicitement vous dites que le gouvernement aurait pu continuer à les garder et ça aurait été normal… mais soyons sérieux ! Je ne sais pas si vous le faites exprès ou si c’est de la provocation», a déclaré Maurice Kamto qui trouve que les journalistes «vivent dans une autre planète».
Cette sortie du leader du MRC a suscité la réaction du journaliste Denis Nkwebo, président du Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC).
«Entre la presse camerounaise et Maurice Kamto, qui est plus coutumier des raccourcis que qui? J'attends la réaction de Afrik Inform», a tweeté le président du SNJC.
Liliane N.