Valsero n’est pas d’accord avec les déclarations de Me Michelle Ndocki au sujet du boycott des élections législatives et municipales de 2020 décidé par le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun.
Pour mieux comprendre la sortie de Valsero qui interpelle sa camarade de parti Me Michelle Ndocki, il convient d’indiquer que cette dernière intervenant sur la chaîne radiophonique ABK, est revenue sur l’épisode des élections législatives et municipales boycottées par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Elle a affirmé que la décision de ne pas aller aux élections suscitées, a été prise de façon unilatérale par quelques personnes.
«Concernant le fait que le MRC ait décidé de boycotter les dernières élections législatives et municipales, sincèrement Je n'étais pas très à l'aise avec le processus ayant conduit à cette décision. Je trouve regrettable que la décision a été prise le dernier jour du délai d'inscription aux élections. Elle a été prise de façon unilatérale par un ou quelques membres du parti», a déclaré Me Michelle Ndocki.
Tout en indiquant que le boycott des législatives et municipales relève à présent du passé, la vice-présidente de l’organisation des femmes du MRC, au cours de son interview à ABK Radio jeudi matin, a précisé qu’elle n’a pas l’intention de quitter les rangs du parti politique de Maurice Kamto. En dépit de cette affirmation, Valsero l’allié de Maurice Kamto a décidé d’interpeller cette dernière. Son souci étant de lui faire remarquer que la cible est Maurice Kamto et non elle, qu’il n’y pas un réel intérêt porté sur sa personne.
Retrouvez ci-dessous la sortie intégrale de Valsero
«Ils ne s’intéressent à vous que parce que vous avez une carte de membre du MRC et que vous parlez de Maurice Kamto. La seule chose qui vous rend intéressant à leurs yeux c’est qu’à travers vous ils peuvent nuire à Maurice Kamto. Ils se sentent menacés par les activistes seulement parce qu’ils pensent que derrière tous les activistes se cache l’ombre de Maurice Kamto
Une fois que vous aurez démissionné, parce que vous finirez par démissionner, vous n’aurez plus la moindre valeur à leurs yeux, votre activisme ne sera que l’expression d’une grande frustration sans la moindre possibilité de les inquiéter. Alors ils vous jetteront comme une orange pressée. Les exemples sont légions.
Ce n’est pas vous qui les intéressez.... non les enfants descendez de vos arbres, ce n’est pas de vous dont ils ont peur mais C’est de Maurice Kamto qu’ils ont peur. C’est lui qu’ils redoutent. Comme quoi ce n’est pas Maurice Kamto qui a besoin de nous, mais c’est nous qui avons besoin de lui. Papa.»
Liliane N.