Ces réclamations seront faites dans les prochains jours, dans le cadre des manifestations que les militants de cette formation politique ont baptisée « Marche pacifique de libération ».
Eric Fokoué, responsable départemental du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) dans le Noun, a signé un communiqué rendu public ce jeudi 03 juin 2021.
« Nos amis politiques ont été embastillés depuis des mois par cette dictature reptilienne en perte de repères parce qu’ils ont exercé leur droit fondamental inscrit dans la constitution. Ses ministres et ses autres sicaires sont libres alors qu’ils ont dilapidé les fonds octroyés par le FMI pour la lutte contre le Covid-19… », peut-on lire dans ledit communiqué.
Ce cadre du parti serait très remonté contre le Gouvernement, notamment le ministre de la Communication qui, dans le cadre de sa dernière communication a invité les Camerounais à être circonspects quant à la façon de gérer les informations relatives « aux détournements des fonds destinés à la lutte contre le Covid-19 ».
Eric Fokoué estime que ses camarades n’ont pas eu droit à autant d’égards : « Nos amis politiques accusés à tort et détenus ont largement dépassé la limite de probable peine en cas de culpabilité… ».
Lire aussi : Marches du 22 septembre : Bibou Nissack, Alain Fogue et 07 autres militants du MRC envoyés à Kondengui
« Peuple du changement, préparez-vous pour une «marche pacifique de libération » contre cette torture judiciaire que nos combattants de la liberté subissent depuis des mois sans aucune suite favorable. La date et les lieux de rassemblement vous seront communiqués dans les jours à venir…».
Au moment où des voix s’élèvent, afin de demander la libération de certains détenus du mouvement pour la renaissance du Cameroun, notamment Alain Fogue et Olivier Bibou Nissack.
Lire aussi : Carnet judiciaire : Alain Fogue et Olivier Bibou Nissack attendus devant la Cour d’Appel du Centre ce 25 mai 2021
Les deux prisonniers, on s’en souvient, sont ceux là même qui ont, à diverses occasions invité leurs militants à descendre dans la rue, afin de revendiquer leur « fameuse victoire obtenue à l’issue de la présidentielle de d’Octobre 2018 » ou encore « Chasser le Président de la République ». Des mouvements qu’ils ont lancé en utilisant des propos identiques : « Marche pacifique ».
Qu’est ce qui pourrait expliquer ces nouveaux appels, lorsqu’on sait que depuis le 22 septembre 2020, les militants et sympathisants du parti de Kamto Maurice n’ont été libérés qu’après décision du juge et que toutes les agitations sont restées sans effet ? Va-t-on assister à une nouvelle vague d’agitation entraînant des conséquences connues de tous ? Affaire à suivre ...
Lire aussi : Comment le MRC compte-t-il gérer ce passage à vide de 05 ans ?
Nicole Ricci Minyem
Le premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, Mamadou Mota, pense que le Pr Maurice Kamto est celui qui pourra instaurer l’ordre humain.
Mamadou Mota reste déterminé plus que jamais. Très engagé aux côtés de Maurice Kamto, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), le cadre de ce parti politique d’opposition reste convaincu que son leader, fera beaucoup de bien à notre pays. Il le dit dans une tribune, qu’il a publiée sur sa page Facebook.
« Notre espoir c'est bien le Pr Maurice Kamto. Passewoud, pasteur-avocat tout ça c'est des salauds ! Pour aimer les hommes, il faut fortement détester ceux qui les oppriment. Je déteste le banditisme Politique, ceux qui veulent se donner un nom en utilisant la misère du peuple mérite le plus grand mépris », écrit Mamadou Mota.
L’homme politique qui dans une interview accordée au journal Muntu News se disait prêt à retourner en prison au nom du changement voulu par le MRC, affirme dans cette tribune, que Maurice Kamto est l’espoir du Cameroun.
« Nous sortons de la préhistoire Politique, l'humanisation est en marche. J'ai honte de ceux qui veulent exister par notre misère. Trouver nos passeports dans une poubelle et par extraordinaire trouver aussi qu'on est l'auteur de vos misères est simplement une victimisation maladive d'un psychopathe qui flippe. Kamto est l'espérance, qui instaurera l'ordre humain. Chacun doit faire ce qu'il peut pour faire avancer ce pays, pas ceux qui ont le jabot vide et le cerveau peu évolué ».
Liliane N.
Garga Haman Adji accuse Maurice Kamto d’avoir plagié le programme politique de son parti l’Alliance pour la Démocratie et le Développement.
Le 24 mai 2021, l’homme politique Garga Haman Adji est passé sur les antennes de la chaîne de télévision Bnews 1, dont le Directeur général est le journaliste Ernest Obama. Au cours de son entretien avec le journaliste, il a laissé entendre que Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a copié le programme de sa formation politique dénommée Alliance pour la Démocratie et le Développement (ADD).
«Je m’excuse, Kamto va me suivre, mais il est venu ici prendre mon programme. Quand il créait son parti, cela veut dire qu’il est venu après moi, il m’a réclamé sous la conduite d’Haman Mana, votre confrère, pour dissimuler qu’il veut adhérer à l’ADD et qu’il lui faut les documents. Il disait: «vraiment votre parti m’intéresse, mais je manque la documentation. Et moi, statuts par ici, programme national par là…Et comme par hasard, tout professeur agrégé qu’il est, il a oublié de lire la dernière page de mes bouquins qui sont imprimés par les grandes éditions qui sont basées à Tsinga. Et il est parti amener son programme farfouillé chez le même éditeur qui est décédé. Celui-ci me dit: «mais j’ai un problème, est-ce qu’on peut se voir ?» Il vient et m’en parle je lui dis: «va imprime, il va s’emmêler les pédales» Et comme par hasard un jour je me suis filmé avec mon éditeur qui est devenu aussi l’éditeur de Kamto», a raconté Garga Haman Adji.
A la question de savoir s’il peut justifier cette accusation, Garga Haman Adji demande à ce qu’une comparaison des programmes politiques du MRC et de l’ADD soit faite. Il précise que celui de son programme politique est disponible depuis l’année 2004.
«Si vous êtes quelqu’un qui sait analyser, allez prendre le peu de programmes et de statuts qu’il a et vous le lisez. Le mien a été imprimé en 2004. Le sien c’est après. Demandez aux grandes éditions. Il est venu normalement avec une telle ouverture d’accueil et de visite. J’aurais pu le revoir une autre fois, je ne l’ai revu qu’à la veillée mortuaire de feu Yontcha Jacques. Je ne lui en ai jamais parlé. Chacun sait ce qu’il y a derrière», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun sera en Europe dans les toutes prochaines semaines.
Sa dernière grande tournée en Europe remonte à la période de la campagne de l‘élection présidentielle de 2018. Un communiqué de la Fédération régionale du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) parvenu à notre rédaction annonce que l’opposant annonce que dans les prochaines semaines, Maurice Kamto sera en Europe. Il est dit dans le document que l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 sera accompagné d’une délégation. Il sera donc question pour eux de rencontrer les militants d’Europe de son parti et la diaspora camerounaise.
Maurice Kamto se servira-t-il de ce déplacement pour rassurer les militants d’Europe de son parti et la diaspora camerounaise sur la gestion des fonds récoltés dans le cadre de l’initiative Survie Cameroun ? On sait que depuis l’explication qu’il a fournie au sujet du trou de plus de 300 milles euros, il est en froid avec certains de ses alliés politiques à l’instar de Christian Penda Ekoka, qui a refusé qu’on dise aux donateurs qu’il n’y a pas eu de détournement mais un bug informatique.
Un autre partisan de Maurice Kamto en la personne de Me Christian Bomo Ntimbane présenté comme le parrain de l’initiative Survie Cameroun, lui a récemment retiré son soutien, à cause de cette affaire.
« Je ne regrette pas d’avoir apporté un soutien considérable au citoyen et président de parti, Maurice KAMTO, depuis le début des arrestations suivies de poursuites judiciaires iniques, contre lui et les membres du MRC. Je maintiens toutes mes déclarations et écrits à propos…Le soutien que je retire aujourd’hui à Maurice Kamto, est de ce fait, purement d’ordre politique. Car au-delà des appels à la défense de ses droits et libertés comme indiqué sus, j’avais déclaré publiquement et à plusieurs reprises que je le considérais comme le leader du peuple camerounais dans sa lutte visant à doter le Cameroun, d’un code électoral consensuel. Et que, si ces actions aboutiraient à l’adoption d’un système électoral qui permettrait au camerounais d’élire librement leur président de la République, je le voterais et je appelerais le peuple camerounais à le voter », a-t-il écrit.
Liliane N.
« Trois mois de prison avec sursis d’un an… » ; Telle est la décision prise ce Mercredi par le Tribunal de Première Instance du Mfoundi. 33 militants et sympathisants de Maurice Kamto sont reconnus coupables de trois chefs d’accusations comme l’affirme Me Hippolyte Meli, avocat du collectif Me Sylvain Souop
« Le Tribunal les déclare coupables les faits d’attroupement, de rébellion simple et de manifestations. Leur accorde des circonstances atténuantes, les condamne à trois (3) mois d’emprisonnement avec sursis pendant (un)1 an. Les condamne aux dépens liquides à la somme de 63.200 F. Fixe la durée de la contrainte par corps à six (6) mois ».
Arrêtés au lendemain des marches prétendument « pacifiques » organisées en Juin 2019, quelques uns avaient été libérés au bout de cinq mois d’emprisonnement ; Cependant, s’ils ne payent pas l’amende sus évoquée, au bout de six mois ils retourneront en prison. Parmi les condamnés, un mort - Nguingou Nawessi dont l’action en justice a désormais pris fin.
Noms des manifestants interpellés en Juin 2019
1- Biloa Effa
2- Oko Appolinaire
3- Bebega Pierre Marie
4- Toungsi Jean De Gaulle
5- Chatchoua Christophe
6- Kanmoe Vincent De Paul
7- Tamonang Guy Martial
8- Tsinda Mathieu Elvis
9- Kamdoum Carlos
10- Fotsing Jean
11- Kouam Alexis
12- Tchinda Mbianda Blondos
13- Sop Tchiedo Jules
14- Kenmegni Jean
15- Kopwa Djenkou Patrick
16- Sitchou Sadio Sidoine
17- Zangue Denis Ghislain
18- Bassa Cyprien Hervé
19- Dang A Mboussi Marie Flore
20- Tsape Jordan
21- Momo Nague Rodrigue
22- Dongmo Ajouatsa Idric
23- Wamba Kueda Boniface
24- Tsafack Dontsop Josias
25- Serge Thierry Mongkou
26- Taka Tchoffo Constand
27- Kamgne Njouono Jean
28- Kuinkeu Gampa Gédéon
29- Nana Bertin Ledoux
30- Sadeu Maturel
31- (décédé)
32- Yemtsa Adeline
33-Matsang Gelanie Aïcha
Ce militantisme qui mène derrière les geôles
Et qui suscite moult interrogations car les militants et sympathisants du mouvement pour la renaissance du Cameroun semblent en faire un point d’honneur. Ils semblent tout heureux d’aller en prison, car de leur point de vue, cela démontre leur attachement à leur leader.
Ils soutiennent le contraire, lorsqu’ils organisent les marches et autres, arguant que c’est pour les Camerounais qu’ils manifestent, marchent et courent dans les rues, cassant au passage des ambassades. Des agissements qui ne rencontrent pas l’assentiment des Camerounais qui ne manquent pas de leur rappeler à l’occasion qu’ils n’ont été mandatés par personne.
Nicole Ricci Minyem
Le Dr Christian Fouelefack a annoncé ce 18 mai 2021, qu’il quitte le Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
Le Dr Christian Fouelefack, enseignant à l’Université de Dschang et responsable départemental du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) dans la Menoua, a décidé lui aussi de quitter le parti. Il a écrit une lettre à Maurice Kamto le président du MRC, pour lui indiquer sa décision de quitter le bateau de la renaissance.
« Compter parmi les passagers du train de la Renaissance a été un immense honneur pour moi. C’est ici que je descends dudit train. Une infinie reconnaissance à l’égard de tous ceux que j’ai rencontrés dans cette aventure: du militant au Président National en passant par le sympathisant. Je vous souhaite une bonne continuation et du courage. A très bientôt !», peut-on lire dans la lettre du Dr Christian Fouelefack. Il a également précisé que sa décision prend effet immédiatement.
Le désormais ancien militant du MRC ne s’est pas étendu sur les raisons qui le poussent à quitter le parti politique de Maurice Kamto. Sa démission a-t-elle un rapport avec l’affaire de l’audit des fonds de Survie Cameroun pour laquelle, Maurice Kamto et Christian Penda Ekoka sont en froid depuis des semaines ?
Wilfried Ekanga lui aussi militant du MRC dans une de ses tribunes dans laquelle, il parle des démissionnaires du MRC, affirme que les gens qui quittent les rangs de leur parti politique ont un point commun.
« Paul Éric Kingué souhaitait (re)devenir maire, Nganang rêvait de voir son nom cité comme "grand cotiseur kamtoiste" ; Célestin APAR voulait sa part de titre d' "honorable"... Bref, tous ceux qui ont tourné le dos à Kamto comme des girouettes mexicaines ont un point en commun : ils ont confondu "Renaissance" et "Reconnaissance" !!! Et lorsqu'ils ont compris que le MRC n'était pas une piste de décollage pour carriéristes politiques, ils se sont reconvertis au Négakamtoisme », peut-on lire dans la tribune de Wilfried Ekanga.
Liliane N.
C’est ce que révèle Me Christian Ntimbane Bomo qui a commis une publication dans laquelle il accuse sans ambages un haut cadre du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun « Très proche de Maurice Kamto » qui donne l’ordre aux militants et sympathisants de cette formation politique de s’en prendre verbalement le responsable de la plateforme « Survie Cameroun »
La publication
« Terrible : Un haut cadre du mrc, conseiller très proche de Maurice Kamto instruit des injures publiques contre monsieur Penda Ekoka…
Il est obligatoire de Dénoncer, pour sauver la République et ses valeurs, les termes d'un échange choquant, en circulation sur watsapp, datant du 02 mai 2021.
On y lit, un haut cadre du Mrc, au centre des décisions de ce parti du nom de Djiogue qui demande aux cadres de ce parti de faire des posts d'injures publiques contre Monsieur Christian Penda Ekoka.
Il cite en exemple Lebon Datchoua qui a fait un post de légère facture sur Monsieur Penda Ekoka.
Il menace d'ailleurs de représailles et de suspicion tout cadre qui ne participera pas publiquement à cette campagne d'insultes et de diffamation.
Je remercie et félicite ces autres cadres du parti qui ont refusé de suivre ces basses consignes, prouvant ainsi que tout n'est pas perdu dans notre pays.
Tout ceci parce que Monsieur Penda Ekoka demande plus de transparence dans la gestion des fonds collectés dans le cadre de Scsi !
La République que nous voulons construire doit se débarrasser totalement des éliminations d'adversaires politiques par de telles méthodes.
Qu'est ce qui prouve désormais qu'avec de telles initiatives, qu'arrivés au pouvoir, qu'il ne sera pas procédé aux éliminations physiques des opposants et de tous ceux qui dérangent ?
J'en appelle donc citoyennement au respect des valeurs républicaines de liberté d'expression, de dignité dans le débat politique public de notre pays.
La culture des tontons macoutes, loubards et des nervis accomplissant ses sales besognes contre les citoyens qui ne partagent pas nos idées est révolue ».
Aucune surprise
Et nombreux sont les Camerounais qui le disent et l’écrivent depuis que le responsable de la plateforme Survie Cameroun a déclaré qu’il ne croit pas que l’argent ait disparu à cause d’un bug.
Toutefois, ils ne le plaignent pas, car, disent –ils, « Lorsque tu t’assois avec le diable, tu dois te rassurer que tu as une longue cuillère qui pourra t’éviter, le cas échéant d’être dévoré par ton vis-à-vis ».
Un groupe d’insulteurs publics, qui s’en prennent vertement à tous ceux qui osent porter critique au leader du Mrc, sans que ce dernier ne soit en mesure de mettre un terme à de telles pratiques !!! C’est l’unique legs du Mrc, présent sur la scène politique depuis 2013.
Pourrait – on se tromper si d’aventure on saluait la clairvoyance de Paul Atanga Nji – ministre de l’Administration Territoriale ? La suite des évènements semble pourtant lui donner raison, du moins, par rapport à Survie Cameroun.
Nicole Ricci Minyem
En prédisant la mort du MRC et par ailleurs du SDF, Célestin Djamen affirme que son parti Alliance Patriotique et Républicaine du Cameroun, entrera très vite dans le top 5 des formations politiques de notre pays.
Célestin Djamen s’est exprimé ce matin de 15 avril 2021, sur les antennes d’Abk radio. Sans passer par quatre chemins, le président du parti Alliance Patriotique et Républicaine du Cameroun (APAR), a pour une énième fois prédit la mort du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto. En présageant un avenir plutôt radieux pour son nouveau parti politique.
« Il y a 318 partis politiques au Cameroun, mais vous en connaissez combien ? A peine créé, APAR fait déjà l'actualité et compte intégrer le top 5. Le SDF et le MRC sont pratiquement morts. La mort du MRC est peut-être lointaine mais certaine », a déclaré l’homme politique qui à son départ du parti de Maurice Kamto assumait la fonction de secrétaire national aux Droits de l’homme du MRC.
Pour ce qui est de l’objectif premier de son parti, il va se consacrer dans la formation politique. Pour lui, il s’agit du «passage obligatoire pour tout militant» qui aspire à devenir membre de l’APAR.
Cameroun : Célestin DJAMEN créé "enfin" son parti politique
Il faut savoir que le parti politique de Célestin Djamen a déjà été légalisé par le ministère de l’Administration territoriale. Selon des sources, il aura pour siège la ville de Douala, précisément le quartier Bessengue. Le politicien dit avoir déjà « beaucoup de demandes d'inscriptions », alors que son parti ne vient que de voir le jour. Il le présente comme une formation politique dans laquelle, la libre pensée est acceptée cependant dans un cadre disciplinaire.
Liliane N.
L’écrivaine internationale Calixthe Beyala affirme que depuis dix ans voire même 20, les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun s’attaquent continuellement à sa personne.
Calixthe Beyala dit ne pas comprendre l’acharnement de certains militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) sur sa personne. Dans une tribune qu’elle a rendue publique, elle souhaite comprendre en quoi, elle constitue un obstacle pour les réalisations de Maurice Kamto président du MRC.
«Suis-je la quintessence des réalisations du MRC de Maurice Kamto au Cameroun ? A en croire l'attitude de ses militants à mon encontre, OUI ! Je suis la clef d'Etoudi, celle de la réussite des grands travaux, celle de la cohésion nationale, celle de la victoire à toutes les élections, celle de la paix et de la concorde, celle de tous leurs rêves connus et inconnus. Oui, je suis absolument la clef de la réussite du MRC ! Sans moi, rien ne serait possible quand on voit la puissance qu'ils mettent à m'attaquer depuis des années !», écrit Calixthe Beyala.
La romancière dit ne pas se rappeler avoir eu besoin de l’intervention d’un intellectuel dans les grands combats qu’elle a menés. Elle en a gagné sans avoir été aidé par un intellectuel. Pourquoi, elle est donc continuellement victime des attaques des militants du MRC.
«C'est exceptionnel, les agressions dont je suis victime de la part de ces gens depuis plus de dix ans, eh oui, et pour certains vingt ans, sans que je ne comprenne cet acharnement, puisque j'avais déjà d'autres combats. Avez-vous remarqué qu'ils n'ont jamais interpellé aucun autre intellectuel Camerounais ? Qu'ils n'interpellent aucun autre écrivain alors que nous sommes légions ? Pourquoi ? Pourtant eux ne les soutiennent pas non plus. Si je prends note de leurs méthodes, cette manière permanente d'insulter, de diffamer, d'obliger les gens à penser et à faire ce qu'ils veulent, quel système voudront-ils installer si d'aventure ont leur confiait la direction du Cameroun ? Il est à craindre qu'ils instaureront la pire des dictatures. Quels sont ces hommes et femmes qui passent leur temps à me harceler, à me piéger pour me pousser à la faute ? Pourquoi n'interpellent-ils pas leur mère, leur père, leurs sœurs, leurs filles pour les aider dans leur conquête du pouvoir ?», écrit Calixthe Beyala.
L’écrivaine affirme que sa famille et elle ne bénéficient d’aucun avantage au Cameroun. Elle n’a jamais rien demandé et elle n’est pas fonctionnaire. Elle déclare n’avoir pas eu de bourse au Cameroun pour faire ses études. Pour elle, ce qu’elle vit avec les militants du MRC, c’est de la pure sorcellerie.
Liliane N.
Dans une sortie faite il y a quelques heures, l’homme qui se présente comme « conseiller spécial de Kamto Maurice » s’est essayé dans une analyse en classant ses camarades en trois catégories de militants. Au terme de son long diatribe, il a invité les uns et les autres à « resserrer les rangs »
« Dans le landerneau politique camerounais, il devient clair aujourd’hui que les anonymes qui cherchent à se faire connaître, certains pour accéder à la « mangeoire », d’autres pour émerger de ce landerneau, doivent à tout prix s’accrocher à leur Moïse pour traverser l’obscurité. Ils rivalisent de stratégies mais majoritairement visent le même but : toucher le pouvoir et en tirer quelques subsides.
1- Les premiers sports
Sortis de nulle part, ces derniers commencent toujours par glorifier Maurice Kamto et bousculent tout sur leur chemin parfois même en dénigrant des proches collaborateurs du président élu, leur Moïse.
Ils font des twitts, des directs, publient à une vitesse vertigineuse des articles à la gloire du président élu, prennent même leurs cartes de parti et attendent de savoir s’ils ont atteint une audience substantielle.
Bien évidemment; beaucoup de militants du parti leurs tendent leurs oreilles. Quand ils pensent avoir été remarqués par le pouvoir usurpateur comme étant un membre du Mrc, ils abattent leurs atouts, font un revirement à 180°.
Cette fois c’est une démarche inverse, le Moïse d’hier devient un Satan qu’on a découvert et qu’on s’engage à combattre jusqu’à la mort.
On regrette tout ce qu’on a dit de mal contre le saint père Paul Biya et à genoux, on demande pardon et se dit prêt à servir ce beau et prospère pays que Kamto et sa meute veulent détruire. Le Mrc devient une secte ou un maquis, refuge de talibans.
2- Les seconds
Ici, Ayant discuté au préalable avec une ponte du régime pour s’assurer des mérites que pourrait leur garantir un retournement, ils rentrent dans Maurice Kamto et le Mrc têtes baissées. Ils rivalisent d’injures avec eux-mêmes, calomnient et ressuscitent quelques mensonges sur leur cible et sa troupe.
Après chaque salve, ils tendent l’oreille pour savoir si le commanditaire est satisfait. Que non, ils doivent trouver autre chose car ce qu’ils croient avoir trouvé sur Kamto a déjà été dit par d’autres chasseurs de primes avant eux.
Ce qui est intéressant c’est le cynisme des usurpateurs; ils poussent ces mendiants au ridicule, les exposent à la risée populaire et les abandonnent nus dans la rue. Leurs téléphones ne répondent plus, les concierges ne laissent plus passer les amis d’hier pourtant ils devaient savoir par expérience que Kamto, marchandise prisée par le pouvoir n’est pas une proie facile à attraper.
Qui s’y frotte s’y pique. A propos, il me plaît de dire aux « nouveaux disciples » de n’entrer dans le bateau du Mrc que s’ils sont patriotes et prêts pour le sacrifice. Il vaut mieux pour les aventuriers de chercher une autre bouée.
Tous ceux qui jusqu’ici ont tenté cette aventure se sont retrouvés ridicules et sont honteux dans leurs trous. Maurice KAMTO conduira le Cameroun vers la terre promise pendant que les patriotes se laveront dans le Jourdain : le Mrc.
3- Les troisièmes
Ceux-ci se contredisent; ils déclarent être disciples de Maurice Kamto mais vilipendent le Mrc qu’ils accusent de secte. Comment peut-on adorer Satan et haïr l’enfer ?
Le pouvoir s’aperçoit déjà que Kamto est un roc et le marteau pour le casser n’est pas à la portée de ces voleurs moins encore de leurs affidés. Ce qui est formidable, c’est que les voyageurs qui montent dans le train de la renaissance sont de plus en plus nombreux par rapport à la poignée infime qui en descend. Ce sont les rangs du parti usurpateur qui se vident au profit du MRC et non le contraire. Le vent a changé de sens et l’heure va bientôt être l’heure.
Ils peuvent payer à prix d'or dès crève-la-faim pour écumer les plateaux télé et de radios, pour s’attaquer à l’homme qui n’attaque que les problèmes du Cameroun mais je puis garantir aux Camerounais qu’un jour tous ces gens diront comme quelqu’un ou à peu prés pareillement que « lorsque j’arrive à Paris mes mentors me conseillent une seule personne : Maurice Kamto ». Je veux dire qu’ils finiront tous par témoigner de toute la grandeur de cet homme d’Etat ».
N.R.M