Me Sylvain Souop le coordonnateur de l’équipe de la défense indique que ces procédures ont été engagées tant en interne qu’à l’international.
A en croire les avocats du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), l’arrêt des poursuites contre Maurice Kamto et autres, est la résultante de nombreuses procédures qui ont été engagées. Sylvain Souop qui souligne que juste 92 de leurs clients ont été remis en liberté, indique que la libération n’est qu’en réalité qu’une application de la loi. Pour celui-ci, même s’il y a lieu de se réjouir de la remise en liberté de Maurice Kamto et autres leaders du Mrc, il y a aussi lieu de se demander la raison pour laquelle, ils ont premièrement été arrêtés, et amenés à passer neuf mois en détention.
« Nous sommes heureux qu’ils soient libres. Nous restons un peu sur un goût d’inachevé parce que nous estimons que nos clients n’auraient jamais dus être en prison. C’est un combat gagné. C’est en raison des procédures que nous avons engagé qu’on est arrivé à l’arrêt des poursuites. Certes il s’agit d’une prérogative du Chef de l’Etat mais vous allez remarquer que depuis qu’ils sont arrêtés nous n’avons cessé de faire des procédures. Actuellement nous sommes à 600 procédures avec nos clients, tant en interne qu’à l‘international. C’est vous dire si quelque part nos procédures ont pu servir, peut-être éclairer le Chef de l’Etat pour qu’il prenne cette décision», déclare Me Sylvain Souop dans une interview accordée au quotidien Le Jour paru en kiosque le 7 octobre 2019.
A titre de rappel, après avoir décidé de libérer 333 personnes détenues dans le cadre des événements qui ont trait à la crise anglophone, le Président de la République a aussi ordonné un arrêt de poursuites contre Maurice Kamto président du Mrc et autres leaders et militants de son parti politique. Ces derniers ont été libérés le samedi 5 octobre 2019.
Liliane N.