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Le Directeur Général de l'ANOR, Charles Booto A Ngon, a tenu lundi 01er juillet une réunion avec les membres du Syndicat des Employeurs, le GICAM pour les édifier sur la nécessité de la certification selon les normes et standards du pays.

 

La réunion qui s'est tenue sur le thème "normalisation, compétitivité des entreprises, professionnalisme des acteurs et assainissement des marchés" a porté sur les nouveaux domaines d'action et enjeux de l'ANOR pour les entreprises, le système national de qualité au Cameroun, l'appropriation du processus d'élaboration des normes par le secteur privé, le processus de certification ainsi que la représentation du secteur privé dans les instances sociales de l'ANOR.

 

S'exprimant lors de la réunion, le patron de l'ANOR a déclaré que le respect des normes contribue à une croissance économique durable. C'est pour cette raison qu'il a initié cette rencontre afin de familiariser les membres du GICAM avec le concept et les avantages de la certification. Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'une campagne nationale de sensibilisation sur la nécessité de respecter les normes et standards.

 

Le Président du GICAM, Célestin Tawamba, a déclaré que le Syndicat des Employeurs était conscient de l'importance des normes et des standards et qu'il a contribué à l'adoption de la charte des investissements qui a donné naissance à l'Agence Nationale pour les Normes et la Qualité. Le GICAM est allé plus loin en signant une convention avec l'ANOR dans le but d'améliorer la compétitivité du secteur privé par la promotion et le développement de normes et de démarches qualité.

 

Il a cependant déploré que l'ANOR soit comme un obstacle aux affaires en raison du coût de ses services et de la procédure de certification. Il a déclaré que de nombreux produits sur le marché ne respectent pas les normes nationales et que les produits importés ont un avantage sur les produits locaux. Le GICAM a donc recommandé le renforcement du mécanisme de contrôle et de surveillance du marché, une réforme du processus de certification et l'utilisation des normes camerounaises comme barrière non tarifaire pour certains secteurs sensibles.

 

Au terme des échanges, plusieurs recommandations ont été adoptées et constitueront la trame du nouveau partenariat scellé entre le GICAM et l’ANOR. Elles portent sur :

 

-la motivation de la conversion de certaines normes en règlements techniques, y compris à des fins de protection de l’industrie locale

-l’inclusion de normes sur les services (assurances, banques, …) dans les priorités du Programme Nationale d’Élaboration des Normes (PNEN) ainsi que celles sur les carburants et sur les échafaudages ;

-la publication et la mise à jour régulière, sur le site de l’ANOR, de la liste des entreprises disposant d’un certificat de conformité à jour ;

-l’organisation de concertation avec le secteur privé sur les modalités d’implémentation de la nouvelle mission de contrôle des marchés confiée à l‘ANOR ;

-l’organisation de concertations sur la mise en place d’un partenariat public/privé pour la construction de laboratoires de contrôle ;

-la mise en place d’un cadre d’échanges entre l’ANOR et GICAM sur le respect des exigences normatives par les entreprises bénéficiaires de certificats de conformité ;

-l’ouverture à une plus grande concurrence dans la sélection des prestataires intervenant dans le PECAE ;

-la publication d’un référentiel des délais de traitement des dossiers des usagers à l’ANOR ;

-la mise en place d’un cadre partenarial de suivi du partenariat entre l’ANOR et le GICAM.

 

Otric N.

 

Published in Economie

Revenant sur l’information donnée par le Gicam, l’économiste camerounais  dans une sortie qu’il qualifie lui-même de « coups de gueule », a une fois de plus apporté quelques clarifications, face à cette actualité qui fait couler beaucoup d’encres et de salive

 

« Manque des devises : Où sont mes détracteurs ?

 

Depuis que j’avais mis en garde contre l’érosion des devises, liées à une politique folle et schizophrène consistant à mettre e système productif au service de ‘étranger, j’ai été l‘objet d’un haro sur le baudet, aussi bien de la part du Gouvernement que je croyais aider que de la société civile et des milieux des Economistes.

 

Pourtant, les choses sont claires : l’Humanité que Dieu a créée n’est pas très généreuse et n’accepte pas les parasites qui mangent les biens des gens sans payer. Vous ne pouvez acheter qu’à concurrence de ce que vous vendez. Le pays qui s’avise à accumuler les déficits commerciaux n‘est pas différent d’un individu qui boit à crédit dans tous les bars, sans jamais être capable de rembourser : il s’expose alors aux légitimes réactions hostiles de ses créanciers qui saisiront les huissiers et les gendarmes pour le mettre en cellule et saisir ses maigres biens.

 

Que voulez-vous ? C’est comme cela que le monde marche ! Et c’est l‘étrange politique économique qu’on a prétendu appliquer au Cameroun : celle consistant non seulement à importer des turbines, des avions et les bulldozers pour ses investissements, mais aussi, à importer le riz, les œufs, le lait, les assiettes, les habits, les cartables scolaires et les cure-dents, tous produits de technologie élémentaire que fabriquaient nos ancêtres il y a des siècles !

 

Oui, dans cette étrange Economie, nous pouvions renoncer à toutes les productions, puisque nous n’avions qu’à aller puiser chez les autres !

 

Incroyable ! Comment a-t-on pu croire à la possibilité d’un système aussi fou ?

 

J’ai parlé au Gouvernement. Mais loin d’écouter mes nobles conseils de sagesse, les Ministres ont continué à m‘opposer les félicitations du FMI et de la Banque Mondiale à qui ils vouent un culte magique ! De vrais toutous qui frétillent la queue de plaisir et mendient l’approbation de ces soi-disant experts internationaux !

 

J’ai parlé aux Economistes universitaires, mais que dire à des individus qui vous parlent des courbes putty-putty et des boîtes d’Ergheworth, ou vous citent Balassa et Schumpeter quand on leur parle des menaces qui pèsent directement sur leurs propres salaires?

 

J’ai parlé aux Economistes administratifs, mais leur préoccupation est ailleurs : faire leur carrière en gagnant les postes les plus juteux.

 

J’ai parlé aux hommes d’affaires, mais comment expliquer le rationnement des devises à des gens pour qui l‘Economie se réduit à des licences d’importation ?

 

J’ai paré à la Société civile, mais celle-ci m‘a accusé de sinistrose ! Bien plus, après un article qui s’intitulait « la crise du Cameroun sera pire que celle de la Grèce », c’est la police qui s’est inquiété de me voir perturber la quiétude des Camerounais qui attendaient l’Emergence !

 

Bon ! Et maintenant, nous sommes où ?

 

Quel Camerounais peut dire qu’il n’a été averti ?

 

Les Camerounais peuvent encore se bercer d’illusion, cela ne changera absolument rien à la réalité, et encore moins à mes analyses ! Je l’avais annoncé : le Cameroun connaître une terrible crise économique, avec dévaluation du CFA et baisse des salaires. 
Imparablement.

Je ne suis pas là pour vous demander votre avis, mais pour vous dire ce qui va vous arriver !

 

Et vous, Camerounais, vous subirez le prix de la têtutesse et de l’insolence !

 

Quoi ? Que moi-même, Nti Dieudonné ESSOMA, Economiste Assermenté et Fier Patriote, je prends mon stylo et je vous dis ce qu’il faut faire, vous refusez de me suivre ?

 

Du matin jusqu’au soir, du soir jusqu’au matin, pendant de longues année, je vous ai rabattu les oreilles en vous enjoignant de créer un Système d’Echange Local, sous la forme de monnaie binaire.

 

Mais au lieu de suivre ces sages conseils, vous avez préféré faire confiance aux discours fielleux des imposteurs et aux fanfaronnades des charlatans !

 

Et vous vous attendez à quoi ?

Vous pleurez déjà ?

Vous n’avez encore rien vu !

Préparez-vous à la bastonnade, un point c’est tout !

 

Nti Dieudonné ESSOMBA… ».

 

Published in Tribune Libre

Le Groupement inter-patronal  du Cameroun, qui exprime ses préoccupations sur  la crise des devises au Cameroun, propose entre autres  la suspension temporaire de l’importation de certains produits.

 

L’économie camerounaise depuis quelques mois, va au rythme de la crise des devises. Dans un communiqué de presse, le  Groupement inter-patronal  du Cameroun (Gicam) présidé par Célestin Tawamba,  exprime ses préoccupations face à cette situation d’extrême gravité de pénurie des devises dont souffre l’économie locale  depuis plusieurs mois. Pour la  principale organisation patronale au Cameroun, ce manque de devises est d’une ampleur sans précédent. Il se traduit au niveau des entreprises par un ralentissement considérable des opérations d’importation d’intrants, produits et équipements de production, ainsi que de maintenance de l’outil de production.

 

En outre, écrit le président du Gicam, à plus ou moins brève échéance, cette pénurie pourrait contraindre les entreprises à suspendre voire cesser leurs activités du fait d’une perte de confiance dans des relations distendues avec leurs fournisseurs et partenaires extérieurs. D’ores et déjà, certains prestataires ont suspendu leurs opérations avec le Cameroun et aucune visibilité n’est perceptible à l’horizon pour rassurer nos partenaires. Au 15 juin dernier, les demandes de transfert totalisaient plusieurs dizaines de milliards de Fcfa. D’après cette association, les délais d’exécution ne sont plus respectés, ils varient de plusieurs semaines à plusieurs mois. De plus, les commissions de transfert et d’achat des devises, ainsi que divers frais bancaires sont à la hausse, et les procédures de transfert plus longues et plus complexes.  

 

Pour le Gicam les conséquences de cette pénurie sont désastreuses pour les entreprises et pour l’économie en général. « Aux premières heures de cette crise, le GICAM, en liaison avec l’APECCAM, a attiré l’attention des autorités monétaires sur les risques grandissants qui pèsent sur l’économie du pays du fait de cette pénurie des devises », explique cette association de près de 350 membre. De fait, les entreprises sont exposées à la perte de protection de leurs actifs en lien avec le non-paiement effectif des primes dues aux compagnies de réassurance internationales. Le risque-pays se dégrade et tend à détourner les assureurs-crédit de nos entreprises. « Nos efforts sont restés vains malgré la nouvelle règlementation de change qui, pour l’heure, n’a guère permis d’apporter des solutions concrètes aux problèmes des entreprises ni à rassurer les opérateurs économiques, mais s’est caractérisée par des contrôles administratifs accrus préjudiciables aux opérations d’importation », regrette t-il.

 

Face à ces menaces, le Gicam propose trois mesures conservatoires. Il s’agit  de la suspension temporaire de l’importation de certains produits, du contingentement de l’importation de produits plus ou moins essentiels, et de la priorité donnée au paiement des importations de produits et services essentiels ainsi que des secteurs stratégiques. L’application de ces mesures selon le Gicam, permettra  de limiter les effets néfastes de cette crise des devises.

 

Marie MGUE 

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Du fait de la situation socio-politique qui perdure dans les régions anglophones du pays, 12 000 employés de la CDC ont été mis en chômage technique.

 

Implantée au Sud-ouest, l’un des foyers de la crise anglophone, la Cameroon Development Corporation (CDC) paie un lourd tribut de la crise anglophone. Les tensions ont touché les 29 sites de production (plantations et usines) de  la CDC et 12 000 employés de cette entreprise sont désormais en chômage technique. Dans une note au gouvernement, le directeur général de la CDC, Franklin Ngoni Ikome Njie a déclaré que « l’entreprise évolue en moins de 10% de ses capacités ». Au regard de l’insécurité qui prévaut dans la région « 12 000 employés ont été mis en chômage », ce qui représente 60% des effectifs.

 

En début d’année, l’entreprise avait sollicité un appui de 29 milliards de FCFA pour relancer ses activités, dont « sept milliards de FCFA sont nécessaires dans le secteur de l’hévéa, 14 milliards de FCFA pour les bananeraies, 7 milliards FCFA pour les palmeraies, le reste devrait servir à financer les arriérés de salaires », indiquait le directeur général dans une note au conseil d’administration.

 

Notons que, la CDC est l’une des toutes premières entreprises camerounaises, le premier employeur du pays avec 22 000 employés et l’un des principaux exportateurs des produits Made in Cameroun. Cette entreprise fait dans la production de la banane, l’huile de palme, du caoutchouc naturel et quelques cultures plus marginales.

 

Lire aussi : Crise anglophone : 20000 travailleurs des plantations de la Cdc risquent de perdre leur emploi 

 

Selon un rapport du Gicam, à cause de l’insécurité, les pertes enregistrées par les produits de cette société se chiffre à un manque à gagner en chiffres d’affaires estimés à 11,4 milliards FCFA ; ainsi que d’autres pertes  (équipements volés/ détruits, rançons, vols,) évalués à 1,031 milliard de F CFA ; soit au moins 12 milliards FCFA globalement.

 

Toujours selon le Gicam, 12 sites sur 29 sont en arrêt total de production. 10 sites ne  sont plus  que  partiellement opérationnels en raison des interruptions sporadiques d’activités suite à des attaques de groupes armés, des interruptions de l’alimentation en énergie électrique ou à cause de l’inaccessibilité à certaines zones. 07 sites dont 02 usines (Tiko et Idenau) et 05 plantations) sont encore entièrement opérationnels.

 

En tirant la sonnette d’alarme sur la situation de la CDC, la Gicam a révélé que les plantations de cette entreprise ne sont plus entretenues ni traitées. Ce qui laisse libre cours à la propagation des parasites et autres maladies faute de traitements phytosanitaires. « La CDC risque la rupture de contrats d’achat conclus avec des partenaires internationaux au regard de son incapacité actuelle à honorer ses engagements ».

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Politique

Ce jeudi, la salle des conférences du Groupement Inter patronal du Cameroun a été choisie comme cadre de concertation des échanges qui sont axés autour du thème : Comprendre la nouvelle réglementation de changes.

 

Contexte et Justification

Il est marqué par quelques événements notamment, les plaintes exprimées par les dirigeants d'entreprises et les ménages relativement aux retards observés sur leurs opérations de transferts, ainsi qu’à la rareté des devises avec son corollaire sur le coût spéculatif des transactions, dans le marché.

Et, l’on se souvient que le président du GICAM en a fait  large écho, dans son discours à l'ouverture de Promote 2019. C’est dans la même dynamique qu’il est resté, lors de son tête à tête avec le Premier ministre, Chef du Gouvernement et dans sa « Key note » au CBF10 le 18 mars 2019. Il est en plus important de relever qu’une interview récente du Gouverneur de la BEAC à la presse indique que les devises sont disponibles.

Autre intérêts aux assises de ce jour, c’est le fait que de nombreux dirigeants de banques ont été sanctionnés pour des motifs liés aux transferts pendant que leurs clients les accusent de bloquer des ordres de virements. En plus de la nouvelle réglementation de changes, en cours de diffusion par la BEAC et des instructions y afférentes qui viennent de faire l’objet de discussion à Libreville entre la BEAC et la profession bancaire.

D'après les hommes d’affaires, cette situation freine la production et la distribution des biens et services du fait de la baisse des importations, elle favorise en plus l’inflation et les comportements opportunistes en même temps qu’elle suscite de la méfiance entre les différents acteurs.

 

Problématique

Les appréhensions de la communauté des affaires relativement aux difficultés de changes peuvent nuire à la relation Client-Banque et partant ralentir l’activité économique. Dès lors,  il importe de se poser cette question : Comment rectifier la perception des agents économiques sur la situation des devises et,  favoriser un nouveau un climat de confiance entre eux et leurs Banques et, indirectement le système bancaire, à l’aune des nouvelles exigences réglementaires?

Autrement, les Banques et leurs clients doivent prendre en compte le nouveau paradigme pour poursuivre sereinement leurs relations d'affaires et œuvrer,  au progrès économique du Cameroun. Le non-respect des normes prescrites les expose désormais à de lourdes sanctions de la BEAC.

 

Objectif

il est question pour les participants, de corriger la perception de la communauté des affaires et des ménages, sur la situation des devises et des transferts, puis de les sensibiliser sur les nouvelles évolutions de la réglementation des changes.

De manière plus précise, les participants de repréciser le rôle des Banques commerciales, auprès des donneurs d'ordre dont les clients, afin que ceux-ci ne les pointent plus injustement. Par ailleurs, les nouvelles instructions de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale doivent être bien comprises par chacune des parties prenantes. Les membres de l’Association Professionnelle des Etablissements de Crédit du Cameroun souhaitent, au-delà de tout, rétablir  la confiance et la synergie BEAC-Banques -Clients.

 

Participants

Les hommes d'affaires en général et prioritairement les importateurs, les transitaires et les assureurs ont fait le déplacement de la salle des conférences du Gicam. L’on a également noté la présence de quelques particuliers, intéressés par ce sujet du fait des besoins de couverture des frais médicaux, de voyages, d'études et autres.

 

Nicole Ricci Minyem

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Ce lundi 18 mars 2019, à Douala, s’ouvre la 10ème édition du Cameroon Business Forum sous le thème « Émergence et développement de l’investissement privé au Cameroun ». La cérémonie sera présidée  par le  Premier Ministre, Joseph Dion Ngute.

 

Plateforme d’échanges entre le secteur public-privé, le Cameroon Business Forum regroupe le Gouvernement, les acteurs des milieux d’affaires ainsi que les partenaires techniques financiers du Cameroun. Placée sous le thème « Émergence et développement de l’investissement privé au Cameroun », cette 10ème édition qui s’ouvre ce lundi 18 mars, dans la capitale économique Douala, se veut un catalyseur du développement du Cameroun.

Les groupements patronaux Gicam et Ecam informent qu’il y aura quatre ateliers. Le premier atelier sera axé sur le thème « Émergence et défi de l’industrialisation ». Il aura comme intervenant principal le ministre en charge de l’Industrie. Et parmi les panélistes, seront présents, Les ministres de l’agriculture, de la Forêt et de la faune ainsi que celui en charge de l’élevage des Pêches et industries animales, qui vont décliner leur vision stratégique.

Le deuxième atelier, quant à lui, portera sur l’amélioration de la politique fiscale pour l’émergence du Cameroun. Le président d’Entreprises du Cameroun (Ecam), Protais Ayangma, et le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, exposeront sur le sujet. Le ministre en charge de l’Economie, Alamine Ousmane Mey, et Minette Libom Li Likeng, en charge des Postes et télécommunications, constitueront le panel.

Pour ce qui est du troisième atelier chargé d’examiner la stratégie d’Import-Export pour l’émergence du pays, les intervenants principaux annoncés sont : le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana et le président de la Chambre de commerce, Christophe Eken. Les ministres en charge des Transports, des PME et des représentants du secteur privé participeront aux échanges.

Enfin, le quatrième atelier va s’atteler à définir la feuille de route du Doing Business 2019. Et verra intervenir une plateforme de réflexion conjointe entre acteurs du secteur public et du secteur privé.

Rappelons que, cet événement qui sera désormais à l’image des rendez-vous internationaux tels que le CEO Forum, Rebranding Africa ou encore AG FANAF, s’organise sous la régie de l’entreprise Business Facilities Corporation, et bien évidement l’agence de marketing événementiel EasyGroup, partenaire stratégique et technique du comité d’organisation. 

Cet événement, qui mobilise une dizaine d’acteurs événementiels, démontre une réelle volonté du gouvernement de renforcer et d’encourager le partenariat public-privé pour une nation encore plus émergente. Au cours de cette journée, les participants au Cameroun Business – Forum qui auparavant, avaient plaidé pour la mise en place des réformes fortes, efficaces et pragmatiques, vont s’atteler à raffermir et à assainir l’environnement des affaires. L’un des objectifs majeurs de cette plate forme, qui vise par ailleurs à soutenir la croissance économique, tout en contribuant à l’essor économique du pays, grâce à  l’amélioration du climat des affaires ainsi qu’à la dynamisation du secteur privé. 

 

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Les prestations concernées par cette réduction des coûts sont les services de remorquage et lamanage, de scanning et de manutention, qui sont tous réduits de 20%, contre 30% pour les droits de port des navires  en opération sur le terminal à conteneurs.

 

Le port autonome de Kribi (PAK) met le cap sur l'attractivité. L’entreprise publique chargée de la gestion du Port en eau profonde de Kribi, mise en service le 2 mars 2018, dans la région du Sud Cameroun, a décidé de réduire de 20 à 30% ses coûts de prestations, a informé le 7 mars dernier  à Douala, son  directeur général, Patrice Talom, au cours d’une rencontre d’information, d’imprégnation et d’intéressement des membres du Groupe Inter-patronal du Cameroun (GICAM), à l’offre logistique et industrielle du PAK. « les prestations concernées par cette réduction des coûts sont les services de remorquage et lamanage, de scanning et de manutention, qui sont tous réduits de 20%, contre 30% pour les droits de port des navires  en opération sur le terminal à conteneurs», précise-t-il.

Doté d’un terminal à conteneurs comptant 315 mètres de quais, concédé au consortium franco-chinois Bolloré-CHEC-CMA CGM, puis d’un terminal polyvalent long de 265 mètres, opéré en régie par le consortium camerounais KPMO, le port en eau profonde de Kribi revendique officiellement un volume de trafic de 6,4 millions de tonnes, pour 264 escales de navires, entre sa mise en service le 2 mars 2018 et le 31 décembre dernier.

Cette infrastructure portuaire est présentée par les experts, avec son tirant d’eau de 16 mètres, comme étant l’une des plus stratégiques sur toute la côte ouest-africaine. La 2ème phase de construction de cette plateforme portuaire prévoit la mise en place d’un second terminal à conteneurs, doté de 750 mètres de quais, et deux autres terminaux minéralier et hydrocarbures.

 

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Le Gicam a de nouveau exprimé, dans une note destinée à présenter les innovations de La loi de finances 2019, ses inquiétudes quant à la logique de fiscalisation du gouvernement globalement défavorable à l’entreprise.

 

Selon le Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam), « la pression fiscale reste très élevée pour la faible population de contribuables, sur qui pèse la plus grande partie des recettes fiscales ». Le Gicam, à travers cette plainte, revisite une critique émise depuis quelques années par les milieux d’affaires, à savoir que l’économie camerounaise régresse, que les entreprises s’appauvrissent et s’endettent tandis que l’administration fiscale engrange des recettes toujours en forte augmentation.

En mai 2018 le président de cette institution, Célestin Tawamba, à l’occasion de la cérémonie de remise officielle de propositions de réformes fiscales au ministre des Finances, Louis Paul Motaze, avait dit la « nécessité de changer de paradigme pour le système en vigueur en sortant du principe de fiscalisation sur le chiffre d’affaires pour revenir au principe et à l’orthodoxie de fiscalisation des entreprises sur le bénéfice ».

Cette controverse est l’une des causes du classement pour le moins médiocre du Cameroun au classement « Doing Business » de la Banque mondiale sur le climat des affaires, le pays étant passé de 163ème à la 166ème place sur 190 pays étudiés en 2019.

Sur la base des observations du patronat et au plan spécifique de la fiscalité intérieure (impôts), le gouvernement a donné son avis favorable pour 47 des 83 propositions à lui faites par les milieux d’affaires, 24 ayant reçu un avis réservé et 12 étant en perspective, soit un taux de recevabilité de 71%.

Pour l’année en cours, la Loi de Finances vise principalement l’élargissement de l’assiette fiscale, la sécurisation des recettes, la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale, l'amélioration de l’environnement fiscal des affaires ainsi que la promotion socio-économique.

Jusqu’à preuve du contraire, les recettes fiscales du Cameroun sont en hausse constante depuis quelques années. A titre d’exemple, le montant mobilisé au cours de l’exercice 2017 s’élevait à 1 790,4 milliards FCFA contre 1 615 milliards en 2016.

L’administration fiscale camerounaise déclare avoir mobilisé, à fin novembre 2018, des recettes d’un montant de 1719 milliards FCFA. Soit 90% de l’objectif annuel fixé à 1912 milliards FCFA.

Otric N.
 
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Les taux d’acceptation desdites propositions sont de 71% et 73%.

Pour les membres du Groupement inter patronal (GICAM) à l’instar d’Alain Blaise Batongue, l’action du gouvernement est une grande première. «Permettez-moi de saluer et d’appréciez à sa juste valeur, au nom des organisations du secteur privé, la diligence observée dans le traitement de ce dossier par le Ministre des Finances», a déclaré ce dernier qui est en fait le secrétaire exécutif du GICAM. Le 2 novembre 2018, au cours des assises tenues à huis clos et auxquelles ont pris part Louis Paul Motaze le Ministre des Finances (MINFI) et les groupements socio-professionnels, le gouvernement a accepté un certain nombre de propositions du GICAM dans le domaine des réformes fiscales et douanières.

Pour ce qui est de la fiscalité de porte d’après notre source, 27 des propositions du GICAM ont reçu un avis favorable. 10 autres ont reçu un avis réservé et 3 sont en perspective. Le taux d’acceptation atteint est de 73%. Pour ce qui est de la fiscalité intérieure, en d’autres termes les impôts, sur les 83 propositions du Groupement 47 ont reçu un avis favorable. 24 ont obtenu un avis réservé et 12 sont en perspective. Ce qui donne un taux de recevabilité de 71%.

A titre de rappel, le 28 mai 2018, le GICAM a transmis au MINFI, des réformes relatives aux domaines de la fiscalité et de la douane. Ces réformes avaient trait entre autres aux bases de taxation douanière, à la rationalisation des facilités douanières, au renforcement des droits et garanties des redevables, à la facilitation des échanges et à l’amélioration de l’environnement des affaires. Les propositions formulées dans le secteur de la douane portaient sur l’amélioration de la trésorerie et de la compétitivité des entreprises, le renforcement de la justice et de l’équité fiscale et la rationalisation des procédures fiscales.  

De façon concrète la validation des réformes suscitées, d’après les membres du GICAM a ceci de bien que certaines parmi elles, auront des impacts positifs immédiats sur la trésorerie des entreprises. Alain Blaise Batongue fait savoir que certaines desdites réformes vont être prises en compte dans la loi de finances de cette année. «Selon les propres annonces du MINFI, 47 réformes proposées dans le domaine de la fiscalité interne et 27 en matière de fiscalité de porte devraient être prises en compte dans la loi de finances de cette année ! Pour les réformes dont la pertinence a été reconnue par le Ministre des Finances mais leur adoption différée, la définition d’un calendrier de mise en œuvre fera évidemment partie des premiers points que nous aborderons dans le cadre de la concertation permanente désormais consacrée entre le Ministre des Finances et le patronat. Le MINFI a tenu à rappeler que cette instance mixte sera paritaire et équilibrée avec autant de responsables du Ministère des Finances que du secteur privé», ajoute-t-il.

Liliane N.  

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Sunday, 05 June 2022 11:01