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Sur son site internet, le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) dit réaliser actuellement une enquête sur l’impact du Coronavirus sur l’économie camerounaise. Aux vues des effets néfastes engendrés dans les milieux d’affaires depuis le déclenchement de la maladie avec la restriction des voyages vers les pays où le virus sévit, l’organisation patronale s’inquiète. 

 

C’est désormais une psychose qui traverse les milieux d’affaires camerounais avec les effets néfastes de la restriction des mouvements des personnes et des biens notamment en direction des pays touchés par le Covid-19 encore appelé Coronavirus, devenu une pandémie actuellement. L’inquiétude s’est même accentuée depuis le 06 mars dernier après la confirmation des deux cas de malades au Cameroun par le ministre de la Santé publique (Minsanté), Dr. Manaouda Malachie. 

En rappel, à cette même date, le Minsanté a dû effectuer le déplacement pour Douala, la capitale économique du pays pour rassurer le patronat quant à l’efficacité des mesures prises par les pouvoirs publics pour circonscrire le Coronavirus, surtout d’éviter de nouvelles importations de ce virus sur le triangle national. 

Il faut noter que le Cameroun importe beaucoup de produits de la Chine, foyer du Coronavirus, et où la maladie s’est déclenchée depuis le 31 décembre 2019. Les échanges commerciaux avec l’empire du milieu subissent ainsi un sérieux coup, ce qui ne profite donc pas à l’économie camerounaise, et partant celle des deux pays. 

 

Innocent D H 

 

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Dans une tribune qui a pour titre « Relever les défis des entreprises et de l’économie », parue dans un bulletin du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam), le président de cette institution Célestin Tawamba, invite le Président Paul Biya à incarner le dialogue Etat-Secteur privé. Objectif visé, construire une collaboration qui puisse répondre aux attentes des créateurs de richesse et par ricochet favoriser le climat des affaires. 

 

Le président du Gicam remarque que le dialogue Etat-Secteur au Cameroun dans sa configuration actuelle, est marqué « d’impasses » et dans le même temps, les parties ne répondent pas encore aux attentes du monde des affaires. Célestin Tawamba exprime : « nous le regrettons d’autant plus que le Gicam s’est attendu à ce que le corset des plans d’ajustement structurel et de l’endettement, ainsi que les carences budgétaires, finissent par renforcer le rapprochement entre les deux sphères publique et privée au travers d’une sorte d’union sacrée pour sortir le pays des difficultés économiques et sociales ».   

L’effet recherché 

Le rapprochement avec le Chef de l’Etat aurait dans un premier temps un effet d’entraînement au niveau des contacts avec le Gouvernement et la haute administration de l’Etat. Secundo, il donnerait au patronat l’occasion porter à la connaissance du Président de la République ce qu’il pense du dialogue Etat-Secteur privé à savoir : « le Cameroun doit résolument entrer dans le cercle vertueux de la croissance et de la création de la valeur ainsi que de la solidarité, pour l’ensemble des citoyens. Et pour cette ambition, le pays se doit d’être plus actif que répulsif au niveau du climat des affaires », mentionne-t-il.

Pour Célestin Tawamba, les secousses d’ordre sécuritaire de ces trois dernières années dans le Nord du Cameroun et dans les deux régions anglophones ont abondamment impacté sur économie nationale et les ressources budgétaires de l’Etat en ont pris un gros coup. 

 

Innocent D H

 

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Selon le dernier rapport du Groupement inter patronal du Cameroun (GICAM), la crise sécuritaire dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest a profondément touché les circuits de distribution, intrants agricoles et produits de grande consommation. Une situation qui a entrainé une flambée galopante des prix. 

 

De ce rapport, l’on apprend que les circuits de distribution sont gravement impactés par la crise sécuritaire dans les deux régions anglophones du pays. Le transport des biens intermédiaires, des intrants agricoles et des produits de grande consommation connait de sérieuses difficultés. « Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ne sont pas des producteurs nets de tels produits, leurs approvisionnements dépendent essentiellement de la fluidité du trafic routier et de la qualité des circuits de distribution », relève le GICAM dans son rapport. 

Le Groupement souligne également qu’une bonne partie des entreprises qui font dans la production de ces types de produits installées à Douala, y opèrent par l’entremise des correspondants grossistes ou demi-grossistes avec qui, elles ont en commun, des rôles et responsabilités dans le transport des biens. « Avec la crise, plusieurs de ces correspondants ont dû mettre la clé sous le paillasson, et pour les plus téméraires, la responsabilité du transport leur incombe désormais totalement », note le GICAM. 

Des surcoûts induits par la désorganisation des circuits d’approvisionnement et les difficultés liées aux moyens de transport ont impacté sur les prix. L’Institut national de la statistique indique dans sa note sur l’évolution de l’inflation pour l’année 2018 et son bulletin des indicateurs de conjoncture au 1er trimestre 2019, que Buea se classait en 2018 au second rang des capitales régionales qui ont enregistré les plus forts taux d’inflation (2,0% après 0,3 en 2017). Bamenda pour sa part arrivait en sixième position avec 11% après 0,2% en 2017). 

Lire aussi : Selon le Gicam, la crise anglophone a déjà coûté près de 1000 milliards de F à l'économie

 

Innocent D H

 

Published in Société
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Le Groupement inter-patronal du Cameroun a produit un document dans lequel, il traite de la question de la crise anglophone.

 

C’est un rapport que le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) a produit sur le sujet de la crise anglophone. Dans ce rapport, le Gicam fait savoir que de façon globale, la crise anglophone a déjà fait perdre près de 1000 milliards de F à l’économie du pays. En trois années, l’opération des villes mortes, l’insécurité, les destructions de tout genre, l’arrêt des chantiers d’investissement public débouchant sur des manques à gagner importants en termes de chiffres d’affaires pour les entreprises, tout cela a causé la perte de 2 milliards de FCFA. Le décompte quantitatif dressé par le Gicam fait état de 159 jours de «villes mortes» dans le Sud-Ouest, et 141 dans le Nord-Ouest en 2017 et 2018. Ce qui équivaut respectivement à 30,6% et 27,1% du total de jours ouvrés de ces années, ainsi que des pertes occasionnées représentant entre 20% et 30% du volume d’activités global.

Il y a dix secteurs d’activités qui sont les plus touchés. A ce niveau les pertes sont estimées à près de 800 milliards FCfa. Le Gicam rapporte que le secteur de la distribution est le plus touché et l’insécurité a fait le lit des circuits d’approvisionnement informels dont plusieurs sont alimentés par les produits de contrebande. Aussi, le patronat estime à près de 18,5 milliards FCfa le montant des recettes perdues par l’État depuis le début du conflit en termes de recettes de l’impôt sur les sociétés, des redevances et autres taxes diverses.

Rendu au 30 septembre 2019, le Gicam fait savoir que le bilan partiel des pertes subies par les entreprises formelles, dans 9 secteurs d’activité, est de près de 40 milliards FCfa. Le Groupement dans son rapport souligne que d’après les données en sa possession, la crise est aujourd’hui à l’origine des incidences économiques qui impacte lourdement l’économie nationale.

 

Liliane N.

 

Published in Finances
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Les ministres en charge de l'agriculture, de l'élevage, du cadastre et des affaires foncières ont animé hier mardi 22 octobre 2019, la journée du foncier, de l'agriculture et de l'élevage organiser par le groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) à Douala.

 

Quelles sont les dynamiques et les réformes récentes dans le foncier, l’agriculture et l’élevage au Cameroun ? Quelles perspectives portent-elles pour les entreprises et pour le développement des chaînes de valeurs agro-industrielles ? Telles sont les questions auxquelles on tenter de répondre les trois membres du gouvernement camerounais en charge de ses secteurs, hier mardi 22 octobre 2019 à Douala, la capitale économique du pays.

Gabriel Mbairobe de l’Agriculture, Dr Taïga de l’Élevage et Henri Eyebe Ayissi des Domaines et des Affaires foncières ont été invités par de DG du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), qui poursuit ainsi sa politique de coopération avec les autorités publiques.

En effet, le (Gicam) dans une note officielle à ce sujet explique :"La dynamique actuelle des échanges entre les membres du gouvernement et le patronat s’explique essentiellement par l’importance du dialogue État – secteur privé comme instrument d’amélioration des politiques publiques. (…) Notre pays fait actuellement face, sur le plan économique, à des défis de plusieurs ordres qui commandent une interaction plus régulière et plus fertile entre les principaux acteurs qui l’animent".

 

Marcel Ndi

 
Published in Agro-Industrie

Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian effectue une visite de deux jours au Cameroun. Il sera reçu ce mercredi 23 octobre par le président de la République, Paul Biya.

 

La visite du ministre français des Affaires étrangères au Cameroun intervient après le tête-à-tête du 10 octobre dernier entre le chef de l'État camerounais et son homologue français Emmanuel Macron, à Lyon, en marge de la conférence de reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le Sida.

Selon certaines sources, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères s’entretiendra avec le président camerounais, Paul Biya, qu’il devrait « féliciter et encourager », au nom de la France, pour les évolutions positives dans la recherche d’une sortie de crise en zone anglophone. Pour rappel, en mai dernier, devant la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, le chef de la diplomatie française n’avait pas caché son inquiétude face à la dégradation de la situation dans les deux régions anglophones. Par ailleurs, il va également formuler les attentes de la France relatives à la mise en œuvre rapide des recommandations du Grand dialogue national, tenu du 30 septembre au 4 octobre.

Toujours selon les mêmes sources, le 24 octobre, Jean-Yves Le Drian se rendra à Douala, pour l’inauguration officielle du deuxième pont sur le Wouri. Il prévoit donc une entrevue avec le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam). « Cette rencontre, qui se déroulera en marge de l’inauguration officielle du deuxième pont sur le Wouri, sera l’occasion d’échanges francs sur : les perspectives économiques de notre pays ; le rôle que le secteur privé peut jouer ; l’appui que la France peut apporter dans ce cadre », renseigne le Gicam.

Notons que, le deuxième pont sur le Wouri a été construit par l’entreprise française Sogea Satom et sur financement de l’Agence française de développement (AFD).

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Diplomatie

"Les normes vidéo créent une scène ouverte sur le monde", c'est sous ce thème que s'est célébré la 50e journée mondiale de la normalisation le 14 octobre dernier au Cameroun et dans le monde.

 

Axés sur les enjeux du développement par la transformation digitale, l'édition 2019 s'est célébré  à Douala notamment au groupe patronal du Cameroun (Gicam).

Une célébration marquée par des ateliers et la remise de trophées de normalisation à une cinquantaine de chefs d'entreprises.

En effet, le thème de cette édition cristallise l'attention sur les innovations techniques de ce secteur d'activité.

Dans un monde en plein mutation, la vidéo s'impose comme une opportunité pour le monde des affaires, l'éducation, la santé et bien d'autres.

Rappelons que le 14 octobre de chaque année, se déroule la journée mondiale de la normalisation, organisée par l'ISO (Organisation internationale de normalisation), la CEI (Commission électrotechnique internationale) et l'UIT (Union internationale des télécommunications). Cette journée est célébrée depuis 1970. Il s'agit de marquer le travail d'élaboration des normes et leur importance.

Sans norme internationale commune, établie et reconnue, pas d'échange possible, quel que soit le domaine : l'informatique, les technologies de l'information et des télécommunications (TIC) ou le vaste domaine non-électronique (l'alimentaire, les services, l'énergie, les transports,...).

Pour ce qui est des TIC, des informations produites par les logiciels ou des réseaux informatiques, les normes sont à la base des interconnexions et des échanges.

 
Marcel Ndi 
 
Published in Société
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Le ministre des Finances, Louis Paul Motazé, a rencontré les membres du cartel d'affaires camerounais, le GICAM, dans le cadre d'un forum de dialogue d'une journée, où il a abordé les questions pertinentes entravant le développement des activités économiques dans le pays.

 

L'atelier traditionnel a eu lieu le vendredi 27 septembre au siège du GICAM à Douala. Le chef du GICAM, Célestin Tawamba, a dressé un tableau décevant de la situation économique du pays, qui, selon lui, dure depuis un certain temps, et a dénoncé le système fiscal mis en place par le gouvernement.

« Notre régime fiscal n'a pas changé en termes de taux d'imposition. Le cadre de concertation que le Minfi a mis en place doit continuer à fonctionner. Aujourd'hui, il y a une tension et nous devons, compte tenu de toutes les crises que traverse notre pays, essayer de trouver des moyens d'apaiser les tensions », a déclaré le Président Tawamba.

Selon le ministre, plusieurs mesures ont déjà été prises pour réduire les tensions entre ce secteur privé et l'État, dont le dialogue. D'autres mesures sont la création d'un comité permanent de consultation sur les questions fiscales et douanières, composé de membres du personnel du Minfi et de représentants du secteur privé.

Il a mentionné que le GICAM avait reçu il y a un an quelque 66 recommandations sur les systèmes d'imposition interne et d'imposition à domicile, qui ont été jugées pertinentes par le Ministère des Finances.

Suite aux préoccupations soulevées, le ministre a expliqué que le principe de la mise en œuvre progressive a été maintenu ; d'autre part, certaines mesures jugées pertinentes par le Minfi ont fait l'objet de réorientations ou d'interrogations qui ont justifié leur modification ou leur mise en veille.

Llire aussi : Amélioration du climat des affaires : Nouvelle concertation en vue entre Le Gicam et le gouvernement 

D'autres réformes nécessitent un travail supplémentaire et des clarifications qui demandent un peu plus de temps et ne peuvent être exécutées à ce jour, ce qui explique certains changements.

Pour rassurer ces opérateurs économiques, le ministre a indiqué que le gouvernement était sur une voie sûre, et a indiqué que conformément à l'article 32 du décret du Président de la République du 31 mai 2019, le forum de consultation se tiendra au plus tard le 15 juillet de chaque année, afin qu'il puisse être soumis au Parlement.

Pour autant, le président du GICAM estime que « les échanges doivent être sincères. Nous avons besoin de la bonne foi de nos interlocuteurs de l'administration fiscale. Et c'est ce qui manque aujourd'hui, et c'est ce qui a créé cette tension », a-t-il fait remarquer.

 

Otric N. 

 

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Le gouvernement et le secteur privé vont discuter des réformes proposées en termes de fiscalité pour l’amélioration du climat des affaires au Cameroun et de la loi de Finances 2020 en préparation.

 

Louis Paul Motaze sera de nouveau face au secteur privé ce vendredi 27 septembre 2019 à Douala. Le ministre des Finances a rendez-vous avec le Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam), la plus grande organisation patronale du pays avec plus de 1 000 membres, qui a initié cette rencontre.

D’après le communiqué publié par cette organisation, cette réunion rentre dans la lignée des échanges tenus en 2018. Il sera question de discuter, entre autres, de la prise en compte des propositions de réformes fiscales et douanières déjà formulées par le secteur privé, des orientations de la loi de Finances 2020, et des perspectives du dialogue entre le Minfi et le patronat suivant le décret du 31 mai 2019 fixant le calendrier budgétaire de l’Etat. Les deux parties échangeront aussi sur le contexte économique et financier du Cameroun et les préoccupations des chefs d’entreprises.

Le journal Eco Matin rappelle que le 28 mai 2018, le Gicam avait remis au ministre Motaze un document contenant des propositions de réformes fiscales et douanières. Le but étant d’aboutir à « un changement de paradigme pour parvenir à un système fiscal permettant d’améliorer les ressources publiques tout en préservant la solidité des entreprises », avait expliqué Célestin Tawamba, tout fraîchement élu à la tête du groupement.

Le 2 novembre, au cours d’une réunion de concertation avec les groupements socioprofessionnels, le ministre Motaze avait annoncé que sur l’ensemble des propositions liées à la fiscalité de porte (douane), 27 ont reçu un avis favorable, 10 un avis réservé et 3 sont en perspective. Soit un taux de recevabilité de 73%. En matière de fiscalité intérieur (impôts), le taux de recevabilité avait été de 71%, pour 24 avis favorables, et 12 en perspective.

Parmi les recommandations validées, pour ce qui est de la douane, on peut citer celles relatives aux bases de taxation douanière, à la rationalisation des facilités douanières, au renforcement des droits et garanties des redevables, à la facilitation des échanges et l’amélioration de l’environnement des affaires. Les mesures approuvées pour le domaine des impôts concernent, entre autres, l’amélioration de la trésorerie et de la compétitivité des entreprises, le renforcement de la justice, ainsi que l’équité fiscale et la rationalisation des procédures fiscales.

 

Otric N.

 

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Le président du GICAM (le patronat camerounais) a appelé le gouvernement à se concentrer sur la relance du secteur énergétique au Cameroun, si le pays veut atteindre ses objectifs de la Vision 2035.

 

Célestin Tawamba, président du Groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM), déclare que pour parler d'un Cameroun industrialisé, il était nécessaire de réorganiser le secteur de l'énergie. "On ne peut pas parler d'émergence d'un pays si son secteur énergétique est faible", a déclaré Célestin Tawamba. Il a fait cette déclaration lors d'une réunion de planification de la deuxième phase des consultations participatives Vision 2035, avec le milieu des affaires, à Douala, le lundi 29 juillet.

 

Présidé par le ministre de l'Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey, l'objectif de la réunion est d'assurer la participation du secteur économique et de mettre en place un poste de développement du Document stratégique pour la croissance et l'emploi (DSCE), prenant en compte leurs aspirations et perspectives des décisions futures prises par l'Etat.

 

Célestin Tawamba s'inquiétait de la première phase du DSCE qui, selon lui, n'a pas donné grand-chose en raison de quelques problèmes. Il a regretté que l'objectif de la stratégie soit de lutter contre la pauvreté et le chômage qui, après 10 ans, reste un problème. Il a exprimé l'espoir que l'atelier participatif soit l'occasion pour les parties prenantes de mieux comprendre le concept d'émergence et ce que cela implique d'être une nation émergente.


“Un pays émergent a des indicateurs bien connus. Un pays avec un certain nombre d'infrastructures, de petites et moyennes entreprises ... Quand aurons-nous de l'énergie ? Et combien cela nous coûtera-t-il ?... Nous ne pouvons pas parler d'industrialiser le pays, alors que notre secteur énergétique est faible", a-t-il insisté.

 

Il a suggéré que le gouvernement identifie les potentiels de production de chaque région et y investisse. Il a ajouté qu'il n'était pas nécessaire d'essayer de satisfaire tout le monde parce que cela ne donnerait que peu de résultats. "Nous ne pouvons pas tout faire, nous voulons une visibilité des potentiels de chaque région".

 

Cependant, le ministre Alamine Ousmane a gardé espoir pour une deuxième phase qui démarrera en janvier 2020, et pense qu'elle corrigera les erreurs de la première phase qui était en dessous de l'objectif.

 

“C'est en fait l'occasion d'évaluer ce que nous avons fait dans le passé et nous sommes fiers de dire que malgré une économie difficile, le Cameroun a pu atteindre un taux de croissance moyen de 4,6%. C'est certainement inférieur à notre objectif, mais la situation actuelle et la crise que nous traversons depuis trois ans nous ont permis d'obtenir ce résultat", a-t-il déclaré.

 

Le Cameroun a adopté en 2009 une vision de développement à long terme, le DSCE. La phase 1 du présent document s'étend de 2010 à décembre 2019. Au cours de cette période, le Cameroun s'attendait à voir sa croissance s'accélérer. Ce n'était pas le cas, en raison de certaines contraintes et menaces pour la sécurité.

 

De 2020 à 2027, le Cameroun vise à devenir un pays à revenu intermédiaire en se concentrant sur l'agriculture et l'exploitation minière, tout en assurant une répartition moins inégale des revenus. Durant la phase 3 (2028-2035), le pays doit devenir un pays industrialisé.

 

Otric N. 

 

Published in Economie
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Sunday, 05 June 2022 11:01