Elles ont été remportées par Lebog Mariette Judith dans les (100 - 200M) avec un chrono appréciable pour une personne qui est une non – voyante complète
L’hymne national du Cameroun a en outre retenti deux fois dans les catégories des 100 et 400 M messieurs, grâce à Atangana Guillaume Junior qui a gagné deux médailles en argent, avec un chrono respectif de (11minutes 60 secondes) et (53 minutes 15 secondes).
La team Cameroun dont le retour au bercail est annoncée pour les prochaines heures s’est envolé pour Dubaï le 5 février dernier. Quatre athlètes avaient été retenu à l’issu d’un stage préparatoire qui s’était déroulé dans l’un des hôtels de la ville aux sept collines :
Atangana Guillaume Junior (100 – 200 - 400M) ;
Atangana Ntsame Charles Christole (100 - 200 - 400M) ;
Atsem Kezeh Landry (lancers)
Lebog Mariette Judith (100 - 200M).
Les deux médaillés prendront part aux jeux paralympiques de Tokyo au Japon l’année prochaine.
La compétition s’est achevée ce Dimanche a permis à de nombreux athlètes recrutés de part le monde, de démontrer que malgré leur handicap, ils sont aptes à faire des prouesses.
Il s’agit notamment de Mohammad Al Hammadi qui a remporté sa deuxième médaille en Argent ; de même que de l’italienne Ambra Sabatini, qui a établi un nouveau record du monde lors de l'avant-dernière journée du 12e Grand Prix mondial de para-athlétisme Fazza - Dubaï 2021.
Par ailleurs, l'intense rivalité qui existe entre Ktila et Al Hammadi a permis au Tunisien d'établir un nouveau record africain avec son nouveau temps de 1: 38,43.
La deuxième médaille pour le pays hôte (en Bronze) est revenue à Aisha Salem Al Kha’aldi ; lorsqu'elle a remporté la troisième place avec une distance de 8,59 m au lancer du javelot en fauteuil roulant F33 féminin.
Sara Al Senaani a quant à elle, raté une médaille pour les Émirats arabes unis alors que l'athlète d'Abu Dhabi est arrivée quatrième avec un lancer de 8,25 m.
Il faut aussi dire qu’Elena Kratter et Sofia Gonzalez, toutes deux suisses, ont suivi en 16,40 et 16,84 respectivement pour les médailles d'argent et de bronze.
Pendant ce temps, le nombre de médailles d’or de l’Inde est passé à neuf grâce aux javelots de Navdeep Navdeep en F41, Ajeet Singh en F46 et Sandeep Sandeep en F64, respectivement.
Navdeep et Arvind ont obtenu deux places de quota pour les Jeux paralympiques de Tokyo 2020. L'Inde compte désormais 17 médailles.
Le champion du monde de lanceur de javelot, Sundar Singh Gurjar (F46) a dû se contenter d'une médaille de bronze. Dans la même catégorie, Chaudhary a envoyé sa lance à une distance de 61,22 m, bien moins que son record du monde de 66,18 m, mais assez pour remporter l’or.
L’effort de l’Indien a été meilleur que le Britannique Luis Fernan Lucumi Villegas (54,95 m), qui a établi un nouveau record américain, et Chaminda Hetti Arachchige du Sri Lanka (56,34 m).
Nicole Ricci Minyem
Le Kényan Eliud Kipchoge est devenu samedi 12 octobre 2019, le premier homme à courir le marathon en moins de deux heures (1 h 59 min 40), lors d'une course non-officielle à Vienne en Autriche. Un véritable exploit …
C’est une première ! Eliud Kipchoge est passé sous la barre mythique des deux heures, samedi 12 octobre, lors d’une course non-officielle à Vienne, en Autriche, taillée sur mesure pour permettre l’exploit.
Selon plusieurs médias, le champion olympique kényan a bouclé son parcours en 1 h 59 min 40 secondes, soit quasiment deux minutes de moins que son record du monde de 2h 1min 39 secondes établi dans des conditions homologuées à Berlin, l’an dernier. Dans la capitale autrichienne, le coureur de 34 ans s’est lancé à 8h15, par une température fraîche, sur un circuit plat de 9,9 km, à parcourir un peu plus de quatre fois, avec, au terme des 42 195 km, le fol espoir d’écrire l’histoire de l’athlétisme.
Il s’est dit très heureux. « Marquer l’histoire, c’était mon but. Je suis un homme heureux. Il n’y a pas de limites humaines », a confié au micro des organisateurs Eliud Kipchoge après son exploit, qu’il compare à « marcher sur la Lune » pour la première fois.
« Dès les premiers kilomètres, j'étais très à l'aise. Je me suis entraîné pour cela pendant quatre mois et demi, et j'avais gravé dans mon cœur et mon esprit que je courrais le marathon en moins de deux heures », a-t-il ajouté.
« Les records sont faits pour être battus, donc quelqu'un d'autre tentera de le faire, mais l'histoire a été écrite, c'est incroyable », a félicité son entraîneur Patrick Sang.
Il faut noter que, c’est dans l’ancienne réserve de chasse du Prater, dans le centre de Vienne, qu’avait lieu cette expérience, qui ne manquera pas de susciter quelques critiques, certains estimant qu’il s’agit davantage d’un événement médiatique et commercial que d’un exploit sportif.
Car pour mettre son champion dans les meilleures conditions, le sponsor n’a rien laissé au hasard : trois mois et demi de préparation du tracé, un parcours asphalté pour ne présenter aucune imperfection, une piste testée à maintes reprises notamment grâce à des logiciels de simulation. Même le jour et l'horaire ont été choisis en fonction de conditions météo favorables (température, taux d’humidité, qualité de l’air). La chute automnale des feuilles des arbres était contrôlée de près.
En plus, seules les caméras de l'organisateur étaient autorisées à filmer la course, qui s'est déroulée sous les yeux de nombreux spectateurs parmi lesquels Chris Froome, le quadruple vainqueur du Tour de France et leader de l'équipe cycliste Ineos. En raison de ces conditions particulières, la performance ne sera pas homologuée par la Fédération internationale d'athlétisme.
Le Kényan est l'un des plus grands coureurs de tous les temps, révélé au public lors de sa victoire sur 5000 m des mondiaux de Paris, en 2003. Vainqueur du marathon des Jeux olympiques de Rio, en 2016, Eliud Kipchoge est quasiment invaincu sur cette distance depuis 2013. Cette fois, il disait vouloir « courir pour l'histoire ». Il y est définitivement entré ce samedi.
Danielle Ngono Efondo
L’organisation des 23es Championnats d’Afrique d’athlétisme en 2022 a été confiée au Cameroun, lors du 52e congrès de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme au Qatar.
Le Pays de Françoise Mbango, championne olympique en triple saut sera l’hôte des 23es Championnats d’Afrique d’athlétisme senior en 2022. Cette décision fait partie des résolutions qui ont été prises au cours d’une réunion de la Confédération africaine d’athlétisme (CAA) qui s’est tenue le mois dernier à Doha au Qatar, en prélude au Congrès de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF) qui est devenue « World Athletics ».
« La Fédération camerounaise d'athlétisme avait exprimé le souhait d'accueillir la compétition après le congrès de la CAA à Abidjan en avril. Après avoir obtenu l'approbation des autorités du pays, un accord unanime a été trouvé sur la candidature du Cameroun, lors de la réunion de la CAA. En 2022, le Cameroun disposera de toutes les installations pour organiser cet événement dans plusieurs de ses villes », a expliqué le président de la Confédération africaine d’athlétisme, le Camerounais Hamad Kalkaba Malboum qui fait désormais partie des membres du Conseil de l’IAAF, tout en restant président de la commission de développement. Il est par ailleurs, le Président du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC).
Le Cameroun disposera en effet, des infrastructures modernes, héritées de la Coupe d’Afrique des nations de football (Can) qu’il organisera en 2021. En prélude à cet événement continental, plusieurs chantiers sont cours de réalisation et réhabilitation dans les différentes régions du pays.
C’est la deuxième fois que le pays des Lions Indomptables offre son hospitalité aux athlètes africains. En 1996, le Cameroun avait abrité ce grand rendez-vous continental d’athlétisme au stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé. Avant le rendez-vous camerounais, l’Algérie abritera la 22e édition de ces championnats à Alger en 2020.
Marie MGUE
15 pays viendront à Yaoundé chercher les minimas pour les prochains Jeux Olympique Tokyo 2020, le 20 juillet prochain lors de la 3e édition du Grand Prix International CAA.
Le Cameroun abritera samedi, 20 juillet prochain, la 3e édition du Grand Prix International de la Confédération africaine athlétisme (CAA) au stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé. Cette compétition offre la possibilité aux athlètes, de réaliser les minimas requis pour participer aux prochains Jeux Olympique prévus du 24 juillet au 9 août 2020 à Tokyo, au Japon. Selon la Fédération camerounaise d’athlétisme, 15 pays sont attendus à cette édition. « Nous avons commencé à enregistrer les arrivées des athlètes, ce jeudi 18 juillet 2019. La délégation Zambienne est la première qui est arrivée à Yaoundé. Le Nigeria, le Bahamas, le Congo et le Botswana sont également attendus ce jour », explique Charles Kouoh, le secrétaire général de la Fecathlétisme au micro de la Crtv radio.
La délégation camerounaise sera constituée de 190 athlètes, sélectionnés parmi les meilleurs des différentes disciplines retenues pour ce grand prix. Il s’agit entre autres, de Marcel Mayack II et Sandrine Mbumi pour les épreuves de saut, Claude Chamaken record du Cameroun en lancer de javelot, Irène Bell Bonong, Emmanuel Esseme, Laure- Fanny Appes Ekanga, Linda Angounou, qui seront en lice pour défendre le pays des Lions Indomptables. Les athlètes camerounais basés à l’étranger arriveront pour la plupart ce jeudi. 18 épreuves au total ont été maintenues. Entres autres la course, le saut, le lancer du poids, la marche. « Nous aurons une forte compétition sur les relais de 4x100 et 4x400 parce que les équipes de Botswana et du Nigeria, sont venues chercher leur qualification pour les championnats du monde dans ces épreuves. Nous pensons qu’il y aura un maximum de 230 athlètes qui prendront le départ », souligne le secrétaire général de la Fecathlétisme.
En attendant le jour J, la Fédération fait le nécessaire pour que cette journée se déroule dans de bonnes compétitions. « Au niveau de l’organisation, la réunion technique a déjà commencé au stade Omnisport et sur le plan administratif nous continuons avec les mêmes tâches que nous avons l’habitude de réaliser pour une meilleure organisation », confie t-il. Il faut noter qu’avec l’aval de la confédération, le Cameroun est passé du Grand Prix bronze au Grand Prix International à la suite d’une organisation réussie du premier événement.
Marie MGUE
Lamine Diack, 86 ans, président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) de 1999 à 2015, et son fils sont accusés d'avoir retardé contre paiement la sanction d'athlètes soupçonnés de dopage, notamment russes, avec la complicité active de dirigeants de l'athlétisme russe. Au total, 3,45 millions d'euros avaient été réclamés directement ou indirectement aux athlètes, selon l'ordonnance dont a eu connaissance l'AFP. « Sous la direction de son président et forte de plusieurs années de malversation, l’IAAF a réussi à concilier corruption et encouragement du dopage », estime le procureur financier dans son réquisitoire, que Reuters a consulté.
« Son programme d’action, proche de la négation absolue de sa mission, permettait, contre paiements, à des athlètes dopés d’un pays de continuer à concourir et à participer aux plus grandes compétitions mondiales », ajoute-t-il.
La marathonienne russe Lilia Shobukhova, épinglée pour usage massif d'EPO, avait reconnu avoir dû régler 450 000 euros pour éviter des sanctions. Finalement suspendue par l’ARAF en 2014, elle avait été en partie remboursée via le compte d'une société en lien avec Papa Massata Diack, le fils du patron de l'athlétisme et lui-même pilier de la fédération. C'est la chaîne allemande ARD qui la première, en 2014, avait révélé l'affaire.
Sont aussi renvoyés avec eux en correctionnelle, l’ancien trésorier de l’IAAF et ex-président de la Fédération russe d’athlétisme (ARAF) Valentin Balakhnitchev et l’ex-entraîneur de l’équipe russe d’athlétisme Alexeï Melnikov, tous deux en fuite en Russie et sous le coup d’un mandat d’arrêt international.
L’avocat français Habib Cissé, conseiller juridique de Lamine Diack, et le médecin français Gabriel Dollé, responsable du département antidopage de l’IAAF au moment des faits, seront également jugés dans cette affaire pour corruption.
Selon Reuters, Lamine et Papa Massata Diack, encourent une peine maximale de dix ans de prison et 750.000 euros d’amende. Le procès ne devrait pas se tenir avant plusieurs mois.
Danielle Ngono Efondo