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Les écoles françaises présentes au Cameroun resteront fermées jusqu’au 02 septembre 2020. 

 

L’Ambassade de France au Cameroun qui a à sa tête S.E Christophe Guilhou, a fait parvenir aux parents d’élèves inscrits dans les établissements scolaires français, une note d’information. Dans cette note, il est dit aux parents d’élèves, que les écoles restent fermées jusqu’au 02 septembre prochain, date indicative de la prochaine rentrée scolaire. Il faut rappeler que c’est depuis le 17 mars 2020, que ces écoles ont été fermées comme l’ont été aussi celles du Cameroun.

« Au vu de l'évolution rapide de la pandémie de Covid-19 au Cameroun et des difficultés rencontrées pour permettre la prise en charge des malades, il n'apparaît pas raisonnable de procéder à la réouverture des établissements à programme français au Cameroun. En conséquence, ces établissements n'ouvriront pas avant la fin de l'année scolaire programmée pour le 03 juillet 2020 » a expliqué Christophe Guilhou Ambassadeur de France au Cameroun. Le Diplomate français recommande aux enseignants et aux élèves de poursuivre avec les cours à distance. 

Si la France a décidé de maintenir ses écoles fermées à cause de la propagation de la pandémie dans notre pays, nos autorités ont trouvé que les cours pouvaient reprendre au Cameroun. C’est ainsi qu’hier 1er juin 2020, a eu lieu la rentrée scolaire et académique tant redoutée par des syndicats des enseignants du Cameroun. D’ailleurs certains de ces syndicats demandent aux professeurs de ne pas assurer les enseignements si toutes les conditions pour protéger leur vie et celle de leurs élèves ne sont pas réunies. 

« Nous disons ... aux enseignants de toutes les façons. Si des enfants ne portent pas de masques, si on met plus de 25 par classe, s’il n’y a pas de l’eau, du savon. S’il y a une seule de ces mesures qui manque, parce qu’en fait il y a des gens qui nous ont demandé « quelles sont vos priorités ? ». Il ne s’agit pas de priorités. Ce sont les mesures de l’OMS qui sont des mesures cumulatives. Si une seule de ces mesures manque ça ouvre une brèche dans l’armure de protection. Et dans ce cas, eh bien les élèves ont le devoir de ne pas accepter d’aller à l’école, les enseignants ont le devoir de ne pas accepter d’enseigner, etc. », a déclaré Roger Kaffo Fokou le porte-parole des syndicats des enseignants du Cameroun.

 

Liliane N.

 

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Une décision prise  à la suite de la diffusion la veille de documentaires télévisés sur le mouvement de contestation anti régime, « Hirak » dans un climat de défiance à l’encontre des médias étrangers.

 

« Le caractère récurrent de programmes diffusés par des chaînes de télévision publiques françaises, dont les derniers en date sur France 5 et La Chaîne parlementaire, le 26 mai 2020, en apparence spontanés et sous le prétexte de la liberté d’expression, sont en fait des attaques contre le peuple algérien et ses institutions » dont l’armée, « digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN) », affirme le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Vifs débats sur les réseaux sociaux

Ce dernier fait allusion à deux documentaires, Algérie Mon Amour et Algérie : Les Promesses de l’Aube, diffusés mardi soir respectivement sur la chaîne du service public France 5 et La Chaîne parlementaire (LCP).

Le premier, du journaliste et réalisateur français d’origine algérienne Mustapha Kessous, a déclenché dès sa diffusion de vifs débats sur les réseaux sociaux. Il a été retransmis en direct sur certaines pages Facebook, faisant surgir des divisions, notamment socio-culturelles, qui agitent le mouvement de contestation.

Algérie mon amour présente sur un ton très libre et sans tabou les témoignages de cinq jeunes – trois hommes et deux femmes originaires d’Alger, Oran et Tizi Ouzou notamment – qui ont participé au « Hirak », le mouvement populaire anti régime qui a secoué l’Algérie pendant plus d’un an jusqu’à sa récente suspension en raison de l’épidémie de Covid-19. « Sans commentaire », a réagi mercredi soir le groupe public France Télévisions, dont France 5 est une des chaînes, interrogé par nos confrères de  l’AFP.

L’ambassadeur de France en Algérie convoqué

« Cet activisme où l’inimitié le dispute à la rancœur, dévoile les intentions malveillantes et durables de certains milieux qui ne souhaitent pas l’avènement de relations apaisées entre l’Algérie et la France, après 58 ans d’indépendance, et ce dans le respect mutuel et l’équilibre des intérêts qui ne sauraient faire l’objet de concession ou de marchandage », a accusé le ministère algérien dans son communiqué.

Cette polémique illustre une énième fois la nature volatile des relations en Alger et l’ancienne puissance coloniale. Début avril, l’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, avait été convoqué aux Affaires étrangères après des déclarations tenues par un intervenant sur la chaîne internationale France 24, à propos de l’aide médicale chinoise, propos qui avaient fortement déplu aux autorités algériennes. 

L’ambassadeur avait alors répondu que « l’ensemble des organes de presse jouissent d’une totale indépendance rédactionnelle en France, protégée par la Loi ». En d’autres termes, que les responsables algériens se trompaient d’interlocuteurs.

« L’Algérie n’acceptera aucune immixtion ou tutelle »

Au début de l’année, le président algérien Abdelmadjid Tebboune avait appelé, lors d’une rencontre avec des médias algériens, au « respect mutuel » dans les relations franco-algériennes, en estimant que « l’Algérie n’est pas une chasse gardée de la France ». « L’Algérie avec sa nouvelle génération et direction n’acceptera aucune immixtion ou tutelle », avait-il averti. 

Le président algérien faisait alors référence à des déclarations d’Emmanuel Macron au début du « Hirak », quand le président français avait appelé à « une transition d’une durée raisonnable », des propos alors considérés comme « une ingérence dans les affaires » de l’Algérie.

Enfin, ce coup de chaud diplomatique survient au moment où la répression continue à s’abattre sur des opposants, des journalistes et médias indépendants ainsi que des internautes. La justice algérienne a refusé mercredi la demande de liberté provisoire du journaliste Khaled Drareni, en détention depuis fin mars et devenu symbole du combat pour la liberté de la presse. Le gouvernement algérien a bloqué ces dernières semaines plusieurs sites d’information en ligne accusés d’être financés par des « organisations étrangères ».

 

N.R.M

 
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L’Ambassade du Cameroun en France fait savoir dans un communiqué, que c‘est à bord des vols d’Air France, que la première vague de camerounais bloqués à l’étranger, à cause du Coronavirus, regagnera le pays.

 

C’est une bonne nouvelle pour les camerounais qui sont en France, et qui espéraient depuis retourner au pays. Antoine Ahmadou le Chargé d’Affaire ad intérim de l’Ambassade du Cameroun en France, Antoine Ahmadou, dans un communiqué rendu public, fait savoir à ces compatriotes, que la compagnie Air France, a reçu du Chef de l’Etat, l’autorisation de reprendre ses vols en direction du Cameroun. 

 

Le premier départ qui est prévu pour le lundi 25 mai 2020, aura pour point de départ l’Aéroport Roissy Charles de Gaulle. La destination de ce vol est l’aéroport International de Yaoundé-Nsimalen.

 

Toutefois, nos compatriotes qui regagneront le pays devront se soumettre à des mesures prises pour éviter toute propagation et importation de la Covid-19 dans notre pays.  Ces mesures sont que chacun devra obligatoirement avoir un billet pour accès à l’aérogare. Les accompagnants n’auront pas accès à l’aérogare.

Le port du masque est obligatoire à l’entrée de l’aérogare à CDG jusqu’à la sortie de l’aérogare de Yaoundé. Chaque voyageur va devoir présenter à l’embarquement un test de dépistage de la Covid-19 qui date d’au moins 7 jours. En plus de cela, il devra souscrire à un engagement de confinement durant une période de 14 jours. 

 

Liliane N.

 

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C’est l’une des plus importantes décisions prises au cours du Conseil des ministres de la République qui s’est tenu ce mercredi 20 Mai. Il s’agit d’un projet de loi dont l’objectif est de remplacer les anciens accords monétaires passés entre la France et les pays de l’Afrique de l’Ouest.

 

On peut lire dans le rapport de ces assises « cet accord de coopération monétaire, remplaçant l’accord de coopération du 4 décembre 1973, préserve les paramètres économiques clefs de stabilité monétaire et de résilience de la monnaie de l’UMOA, à savoir la parité fixe de la monnaie commune avec l’euro et le soutien apporté par la garantie de la France. » Ce projet de loi est la suite des accords passés entre la France et la Côte d’Ivoire d’Alassane Dramane Ouattara le 21 Décembre 2019.

Et les français sont convaincus que cet « accord de coopération entre le Gouvernement de la République française et les Gouvernements des États membres de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA), signé le 21 décembre à l’occasion d’une visite du Président de la République en Côte d’Ivoire, constitue une réforme ambitieuse des relations entretenues par l’UMOA avec la France pour le fonctionnement de son union monétaire ».

Pour justifier la pertinence et les avancées de ce nouvel accord, le gouvernement français fait savoir que « comme décidé par l’UMOA, le nom de la monnaie de l’UMOA, aujourd’hui le Franc CFA, évoluera pour devenir l’ECO. La France et l’UMOA ont également décidé de mettre fin à la centralisation des réserves de change de l’UMOA à Paris, en actant la suppression du compte d’opérations.

Enfin, les modalités d’échange entre l’UMOA et la France sont profondément modifiées : la France se retire de l’ensemble des instances de gouvernance de l’Union. Avec cette réforme, elle ne nommera plus de représentants au conseil d’Administration et au comité de politique monétaire de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), ni à la commission bancaire de l’Union.

La place de la France se transforme donc pour devenir celle d’un simple garant financier. Dans cette optique, de nouveaux mécanismes sont prévus pour lui permettre de disposer de l’information nécessaire pour suivre et maîtriser le risque financier qu’elle continuera de prendre. Il s’agit notamment d’informations régulièrement transmises par la BCEAO ou de rencontres informelles avec les différentes autorités et institutions de l’Union. En cas de crise ou d’activation de la garantie, les liens se renforceraient pour permettre des échanges approfondis entre l’UMOA et le Garant, en particulier au sein du Comité de politique monétaire de la BCEAO. »

Il faut dire que la transformation du FCFA en ECO est un projet inter communautaire des pays de l’Afrique de l’Ouest. Un projet qui met en commun les gestions monétaires des pays francophiles et les pays anglo-saxons de la zone de l’Afrique de l’Ouest. Et pour ces derniers, l’intrusion de la France dans ce projet est vu d’un mauvais œil. Quel seront les conséquences de ce projet de loi français sur l’évolution des discussions entre les pays jusqu’ici adossés au FCFA et les pays anglo-saxons qui ont de haute lutte construit une monnaie solide et efficace pour leurs économies.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Finances
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Son Excellence Alfred NGUINI, l’actuel représentant du pouvoir de Yaoundé à Paris a été rappelé par le ministre des relations extérieures du Cameroun qui est le Chef de l’Etat. Paul BIYA est manifestement très en colère contre le diplomate qui a pris sur lui le risque de s’attaquer au monument Christophe Ketchankeu. Transformant de fait la représentation diplomatique du Cameroun en France en un terrain d’affrontement entre lui et le Tout Puissant percepteur de l’ambassade.

 

Selon plusieurs sources, le séjour de Alfred NGUINI est compté à la tête de la représentation du Cameroun en France. Le diplomate était dans le vol Ethiopian Airlines de ce mardi qui a atterri à Yaoundé. Rappelé par la Présidence de la République, S.E. Alfred NGUINI vient répondre de ses attitudes et de ses griefs au sein de l’ambassade. Des sources font également état de ce que Alfred NGUINI vient attendre patiemment son remplacement.

A ce sujet, il semblerait que Paris ait déjà le nom de son remplaçant. La lettre d’accréditation du prochain ambassadeur du Cameroun à Paris en remplacement de Alfred NGUINI se trouverait actuellement au Quai D’Orsay. Le décret de remplacement de Alfred NGUINI devrait intervenir dans les prochaines semaines. Car de sources diplomatiques : « La procédure d’accréditation d’un ambassadeur peut prendre un peu de temps ».

La source du conflit entre les deux hommes vient simplement des mauvaises relations que l’ambassadeur Alfred NGUINI entretient avec l’argent. Les percepteurs qui ont travaillés avec lui au sein de l’ambassade de Côte d’Ivoire ont parfois dû recourir à l’arbitrage du ministre des finances pour ramener l’ambassadeur à de meilleurs sentiments.

Une fois qu’il est nommé à la tête de l’ambassade du Cameroun en France le 29 mars 2019, il voudra tout naturellement perpétuer ses habitudes. Il va faire face à la rigueur du percepteur Christophe Ketchankeu, en poste depuis 1984. Plusieurs accrochages vont avoir lieu au sein de l’ambassade, donnant très souvent lieu à des éclats de voix dans les couloirs de la représentation.

Le dernier affrontement entre les deux hommes c’était ce 04 Avril 2020. Au cœur de la brouille, la « Tchiza » de l’ambassadeur, Mlle INALGO DA SILVA. Le percepteur a décidé de lui verser ses 2.000 euros de salaire mensuel par virement bancaire. Problème, cette dernière n’a pas de compte bancaire. C’est alors qu’intervient le chevalier Alfred qui vient revendiquer auprès du percepteur que sa « compagne » soit payée en espèce.

« Niet » dira le percepteur Ketchankeu. Il va s’en suivre une série de coup bas visant à déstabiliser le monument Christophe, en instrumentalisant des activistes « Ekang ». C’est certainement pour mettre fin à cette situation que la Présidence de la République vient de rappeler le diplomate, probablement pour le démissionner.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Elle a été faite ce mercredi par le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi dans la salle des conférences du département ministériel dont il a la charge.

 

« Le Gouvernement de la République a pris connaissance d’un texte en circulation dans les réseaux sociaux, indexant de façon outrancière, l’Ambassadeur de France au Cameroun, Son Excellence Christophe Guilhou, à la suite de l’audience que lui a accordée le Président de la République, son Excellence Paul Biya, en date du 16 avril 2020, au Palais de l’Unité.

Ce texte est adressé au Président de la République française par quelques groupuscules de la diaspora camerounaise, lesquels lui demandent de relever de ses fonctions l’Ambassadeur de France, sous le prétexte fallacieux d’une ingérence dans les affaires internes du Cameroun.

Déniant la réalité de l’audience présidentielle, ces individus prétendent en effet et en substance, que l’Ambassadeur de France s’est prêté à un montage audiovisuel visant à démontrer à l’opinion publique nationale et internationale, que le Cameroun est plutôt bien gouverné avec des institutions républicaines qui fonctionnent normalement et sous le remarquable leadership du Président de la République, son Excellence Paul Biya.

Le Gouvernement est pour le moins outré de ces comportements irresponsables et irrévérencieux de concitoyens incorrigibles qui se permettent de prendre à partie un Ambassadeur d’un pays ami en plein exercice de ses fonctions, et qui, de ce fait, doit bénéficier de tous les égards dus à sa qualité de représentant légal et légitime.

Faut-il encore dire à ces concitoyens que leurs agissements irréfléchis ne les honorent nullement, et que, s’agissant de l’audience mise en cause, l’Ambassadeur de France au Cameroun a bel et bien été reçu en le 16 avril 2020 au Palais de l’Unité, tant et si bien que l’idée d’une soi-disant mise en scène ne peut relever que de l’affabulation et du fantasme.

A la sortie de cette audience, l’Ambassadeur de France a souligné l’excellence des relations entre la France et le Cameroun et réitéré
l’engagement de la France à soutenir notre pays dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Prévention et de Riposte contre la pandémie du COVID-19.

Le Gouvernement de la République réfute donc catégoriquement les allégations ubuesques de groupuscules dévoyés et dénonce sans réserve les nombreuses menaces proférées sans aucune raison, via les réseaux sociaux, contre l’Ambassadeur de France.

De même, il met en garde ces groupuscules, du reste récidivistes, contre tout acte susceptible de porter atteinte, sous quelque forme que ce soit, à ce plénipotentiaire digne de respect, ou d’entraver l’accomplissement heureux de sa haute mission au Cameroun.

Au demeurant, le Gouvernement entend prendre toutes les mesures qui s’imposent, pour préserver la sécurité des membres du corps diplomatique accrédité au Cameroun, et ce, dans le strict respect des conventions internationales auxquelles le Cameroun est partie ». /.

 

N.R.M

 

 
 
Published in Diplomatie

Il s’agit du projet d’appui à la recherche-action sur la pandémie et à la définition de la riposte africaine à l’épidémie de Covid-19 et du projet du renforcement des capacités de réponse des ministères de la Santé en Afrique à la pandémie de Covid-19.

 

Décidément le pays d’Emmanuel Macron est résolument engagé à apporter sa contribution dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus au Cameroun. Il se trouve que le pays a été choisi avec d’autres pays africains notamment 15, pour bénéficier d’un financement de l’Agence française de développement (Afd). L’annonce de cette subvention est contenue dans un communiqué qui date du 21 avril 2020. Cet appui s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Covid-19-Santé en commun », mise en place par l’Afd.

Deux projets du Cameroun vont donc être financés. Il s’agit du projet d’Appui à la recherche-action sur la pandémie et à la définition de la riposte africaine à l’épidémie de Covid-19 (Ariacov), dont le montant de subvention est de 2,2 millions d’euros. Le montant sera reversé à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD).  Ensuite, du projet du renforcement des capacités de réponse des Ministères de la Santé en Afrique à la pandémie de Covid-19 dont l’enveloppe s’élève à hauteur 2 millions d’euros.

Il faut savoir que les deux projets suscités ont été présentés par S.E Christophe Guilhou l’Ambassadeur de France au Cameroun. Le Diplomate français l’a fait lors de l’audience de la semaine passée que lui a accordée le Ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation le Dr Madeleine Tchuinte. Lors de ladite audience, il avait annoncé qu’un financement de 700 millions de FCFA allait être mis à la disposition du Cameroun pour soutenir la recherche scientifique. Il avait été précisé que ces fonds seront consacrés aux activités des chercheurs du Centre Pasteur, de l’Institut de recherche pour le développement et du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement du Cameroun (Cirad).

Il faut savoir que le financement que l’AFD apporte aux 16 pays africains parmi le Cameroun se chiffre à 12 millions d’euros en subvention soit 7, 871 milliards de FCFA. 

 

Liliane N.

 

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Pour S.E Christophe Guilhou Ambassadeur de France au Cameroun, son audience du 16 avril 2020 au Palais de l’Unité, rentre dans l’ordre naturel des usages diplomatiques.

 

La dernière audience que Paul Biya le Président de la République a accordé à S.E Christophe Guilhou l’Ambassadeur de France au Cameroun, a suscité une polémique au pays. Chacun y est allé de sa perception. D’aucuns comme Benjamin Zebaze le Directeur de publication du journal Ouest-Littoral, ont estimé que cette audience qui a coïncidé avec la réapparition du Chef de l'Etat, démontre la soumission du Cameroun à la France.

Invité sur le plateau de télévision du programme Actualités Hebdo de la Crtv, S.E Christophe Guilhou face à Ibrahim Sherif a indiqué d’entrée de jeu, qu’il ne s’attendait pas à ce que son audience du 16 avril 2020 au Palais, fasse naître une polémique. Aussi, répondant aux questions du journaliste Ibrahim Sherif, S.E Christophe Guilhou a tenté de présenter le bien-fondé de ladite audience et son contexte.

“Effectivement j’ai été reçu jeudi dernier par le Chef de l’Etat. Sachez que je suis Ambassadeur de France au Cameroun depuis 8 mois, j’ai été nommé à ce poste par le Président de la République Emmanuel Macron, et dans la structure, je suis accrédité auprès du Chef de l’Etat camerounais M. Paul Biya. C’est lui qui a reçu mon agrément et donc dans ce cadre-là, j’ai des entretiens réguliers avec le Chef de l’Etat. Le dernier avait eu lieu au mois de mars; c’est tout naturellement que j’ai eu un nouvel entretien cette semaine pour faire le point sur les sujets bilatéraux, les sujets internationaux. Je n’ai aucun commentaire à rajouter là-dessus. Nous nous voyons régulièrement et nous discutons des sujets qui intéressent nos deux pays”, a déclaré le Diplomate français.

A la sortie de l’audience du 16 avril dernier, S.E Christophe Guilhou a déclaré qu’il a trouvé le Chef de l’Etat toujours alerte. A la question de savoir donc à qui s’adressait-il? L’Ambassadeur de la France au Cameroun affirme qu’il ne s’adressait qu’à la presse qui l’interrogeait. Et sur le fait qu’il y avait-il urgence ou pas, à ce qu’il  soit reçu par le Chef de l’Etat en ce moment précis, le Diplomate français répond “nous avons des entretiens réguliers. Nous faisons des points sur des sujets bilatéraux. L’Ambassadeur est le messager entre autres de deux Chefs d’Etat et donc nous faisons le point sur un tas de sujets entre les deux pays et Dieu sait si la coopération entre le Cameroun et la France est dense et riche”. 

 

Liliane N.

 

 

 

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Elles ont été développées par Jean Yves le Drian – ministre des Affaires Etrangères lors d’une audition à l’Assemblée nationale française

 

« En introduction de cette partie sur l’Afrique, je souhaite dire qu’on a dit beaucoup de bêtises sur l’épidémie de COVID-19 en Afrique ces derniers jours. 

J’ai lu des propos choquants et même moralement et humainement scandaleux, sur des expérimentations qui, supposément, devraient se faire sur des Africains. Et je voudrais vous dire que je condamne très fermement ces propos. 

J’ai eu connaissance de certaines prédictions catastrophistes, que je ne partage pas du tout – même lorsqu'elles émanent de certains services de mon Ministère.

 

Ceci étant, il faut garder une extrême vigilance. Pourquoi ? 

1) La vague n’a pas encore totalement atteint l’Afrique. Mais elle monte. C’est un fait : l’Afrique est entrée plus tardivement que nous dans la pandémie, mais aujourd’hui la quasi-totalité des pays sont touchés (52 sur 54), avec une forte augmentation du nombre des cas, et ça s’accélère. Il faut bien intégrer ces données.

2) Parce que les systèmes de santé africains sont fragiles, avec une offre de soin limitée, des difficultés d’approvisionnement pharmaceutique et un criant manque de ressources – y compris sur le plan humain. 

3) Et enfin parce que la stratégie de confinement risque d’impacter très durement les Africains dans des pays où certains habitants vivent au jour le jour et où cette stratégie sera difficile à mettre en œuvre.

Dans ces conditions, notre devoir et notre intérêt sont d’agir pour aider l’Afrique à faire face. Au nom, d’abord, de l’impératif de solidarité internationale vis-à-vis de pays amis et voisins, auxquels nous rattachent tant de liens si puissants.

Au nom, ensuite, de l’impératif sanitaire. 

Aider l’Afrique aujourd’hui, c’est écarter la menace d’un effet de retour, d’un effet boomerang, d’une deuxième vague qui viendrait nous frapper demain, alors que nous serons en phase de récupération et dé-confinement.

Au nom, enfin, d’un impératif sécuritaire. 

Les terroristes, eux, ne sont pas confinés. Et ils continuent à frapper : encore récemment au Mali, autour du Lac Tchad et au Niger. Il n’est pas question d’abandonner nos amis du Sahel dans l’adversité. Le nombre de personnes déplacés nécessite une grande vigilance.

 

Alors, comment pouvons-nous aider l’Afrique à tenir ? Il s’agit d’un objectif majeur.

1) D’abord – et c’est une évidence – en soutenant les efforts africains eux-mêmes, qui sont importants.

C’est pourquoi le Président de la République multiplie les appels à ses homologues africains et il a participé vendredi dernier à une visioconférence rassemblant une dizaine de chefs d’Etats africains et le Président de la Commission de l’Union africaine qui est un acteur important de la réponse.

Dans les débats : Il y aura une présentation prochaine de cette initiative de la France par le Président de la République dans les prochains jours.

Je souhaite que nous soyons au rendez-vous de l’exemplarité : on parle beaucoup de certaines puissances qui profitent de la crise pour renforcer leur influence. Notre approche, c’est un vrai partenariat, une aide dans la durée et pas un coup de projecteur sur telle ou telle opération à vocation médiatique.

Notre démarche c’est une posture d’humilité, pas de donneur de leçons, avec de l’accompagnement, du partenariat, une mobilisation financière sur des objets précis et très concrets. 

 

2) Ensuite, en mobilisant d’importants moyens financiers pour construire la réponse sanitaire qui s’impose.

Les besoins sont immenses : il faut renforcer les systèmes de soin, il faut renforcer les capacités de détection et de recherche scientifique en appuyant la recherche africaine, il faut mener des actions de sensibilisation des communautés aux gestes barrières et assurer une mobilisation financière considérable.

- Au niveau bilatéral nous prendrons part à cet effort en réorientant une partie substantielle de notre aide au développement sur les enjeux de santé et les enjeux alimentaires pour près de 1,2 milliards d’euros, via l’AFD et via mon ministère, enveloppe qui a été validée par le Président de la République.

(Dans le débat) : Je tiens régulièrement réunion liées à l’Afrique sur la nécessité d’actions immédiates. Hier, nous avons acté plusieurs projets concrets comme : 

- Un soutien à l’ONG Alima au Sénégal, en Guinée, au Burkina Faso, en RCA pour améliorer la prise en charge des malades.

- Un soutien à l’ONG Médecins du Monde en RDC pour améliorer la prise en charge des patients dans l’hôpital de Kinshasa désigné pour prendre en charge les patients aigus. 

- Renforcer les capacités des laboratoires de référence de l’Institut Pasteur au Cameroun, en RCA, à Madagascar, en Guinée, au Sénégal. 

(Dans le débat) : la France soutient l’Alliance pour le vaccin (Gavi). Quand le vaccin sera découvert, il sera essentiel qu’il soit largement diffusé dans les pays vulnérables.

- Il faut aussi que l’Europe y contribue. Cette après-midi, il y a une réunion importante du Conseil des affaires étrangères de l’UE pour le développement à laquelle me représente JB Lemoyne, avec la mobilisation de 15 milliards d’euros annoncée hier pour l’Afrique par la Commission européenne, à la fois au niveau sanitaire et alimentaire. 

(Dans le débat) : la question de l’accès humanitaire est centrale et il faudra sans doute envisager l’organisation d’un pont aérien humanitaire à partir de l’Europe pour transporter de l’aide.

- Il y a bien sûr l’OMS, et aujourd’hui au Conseil des ministres, le PR a insisté fortement sur cette collaboration, et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme contre la pandémie de COVID-19 car ce fonds dispose de financements et de nombreux relais sur le territoire africain 

 

3) Face à l’urgence humanitaire, il est très important d’assurer la sécurité alimentaire. La fermeture des marchés et le blocage des chaines d’approvisionnement pourraient avoir des conséquences très difficiles. J’ai dit hier au Secrétaire général des Nations unies que nous soutenons ses initiatives, en particulier du Programme alimentaire mondial (PAM).

 

4) Enfin, au plan économique, il faut répondre aux demandes d’initiatives sur la dette en envisageant un moratoire sur les intérêts et même il faut, de mon point de vue, entendre les appels aux annulations et à la restructuration pour aider les Etats à assurer leur mission.

(Dans le débat : l’ensemble des acteurs doivent se prêter à l’exercice, y compris les Chinois).

Il faut aussi soutenir les plans de soutien aux économies africaines qui sont en train de se mettre en place, sous l’égide du FMI et de la Banque mondiale.

Voilà en gros les éléments essentiels de l’initiative que nous portons pour l’Afrique, et d’abord pour les plus vulnérables des pays du continent. Et nous invitons nos partenaires du G7 et du G20 à se mobiliser avec nous autour de ces quatre piliers, pour qu’il y ait le plus possible de mesures concrètes ». /

 

N.R.M

 
 
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Par décret, paru au Journal Officiel ce jeudi 26 mars, le gouvernement a autorisé la prescription de l'hydrox chloroquine aux patients atteints par le Covid-19.

 

C'est une petite victoire pour celui qui se bat pour la prescription de la chloroquine, depuis le début de la crise épidémique liée au nouveau coronavirus Covid-19. 

Le directeur de l'Institut Méditerranée Infection basé à Marseille, le Pr. Raoult, fervent promoteur de l'utilisation de cet anti-paludique, s'est aussitôt fendu d'un tweet de remerciement à l'attention du ministre de la Santé.

« Dans le cadre de l'urgence sanitaire, l'hydrox chloroquine peut être prescrite en traitement du COVID-19 » écrit l'infectiologue Didier Raoul.

« L'hydrox chloroquine et l'association lopinavir/ritonavir peuvent être prescrits, dispensés et administrés sous la responsabilité d'un médecin aux patients atteints par le Covid-19, dans les établissements de santé qui les prennent en charge, ainsi que, pour la poursuite de leur traitement si leur état le permet et sur autorisation du prescripteur initial, à domicile », détaille le décret, paru au Journal Officiel, le 26 mars. 

La distribution du traitement reste très encadrée. Il ne pourra être dispensé que par les "pharmacies à usage intérieur, comprendre au sein des établissements hospitaliers concernés.

Le décret précise qu'il s'agit des hôpitaux des armées, l'Institution nationale des Invalides et les structures médicales opérationnelles relevant du ministre de la défense déployées dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.

En ce qui concerne le médicament Plaquenil et les préparations à base d'hydrox chloroquine, elles pourront être dispensées par les pharmacies d'officine mais « que dans le cadre d'une prescription initiale émanant exclusivement de spécialistes en rhumatologie, médecine interne, dermatologie, néphrologie, neurologie ou pédiatrie ou dans le cadre d'un renouvellement de prescription émanant de tout médecin ». 

Ces mesures s'appuient sur l'avis du Haut Conseil de la Santé Publique (HSCP) publié mardi, excluant, hors protocole d'essai, l'utilisation de l'hydrox chloroquine en prophylaxie (prévention et traitement, ndlr) sauf pour les cas présentant des signes de gravité.

 

Corona Virus au Cameroun

Alors qu’on parle de la phase montante de cette épidémie, le Cameroun selon le ministre de la Santé Publique qui était face à la presse ce Jeudi a affirmé qu’il existe à ce jour,  88 cas de personnes atteintes dont 60 à Yaoundé, 25 à Douala et 03 à l’Ouest et deux décès. Et, l’on sait aujourd’hui qu’Achille Essome Moukouri, oncle de l’ancien international Camerounais est décédé à cause du Conona virus. Une reconnaissance de la vérité qui vient mettre fin au débat.

 

N.R.M

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01