L’élue de la Nation a mis en objet : La contestation sur la pratique des prix
La lettre
« La pandémie de la Covid 19 qui s’est imposée à nous, fait des ravages tant dans nos grandes métropoles que dans certaines campagnes, faisant des milliers de victimes dont l’issue semble utopique jusqu’ici.
L’urgence d’une synergie d’actions s’impose pour combattre cet ennemi redoutable été je reste convaincue que le respect des mesures barrières, une communication adaptée, une transparence managériale, et des mesures d’accompagnement subséquentes restent les armes pour son éradication totale.
Parmi les mesures barrières prescrites par votre gouvernement, il y a le port obligatoire du masque dans les lieux publics. Mais je m’interroge sur la qualité de ces masques, mais surtout des prix pratiqués.
Comment pouvez – vous rester silencieux face à certaines dérives déloyales des opérateurs économiques qui entretiennent la surenchère?
Savez – vous que les masques confectionnées par la Cotonnière Industrielle du Cameroun (Cicam) coûte 1300 FCFA ?
Où sont passés les slogans forts tels que : « L’accessibilité des produits de grande consommation à moindre coût, pour la lutte contre la vie chère ?
Je vous exhorte donc à saisir la structure indexée pour qu’elle puisse ramener les produits au prix de 200 FCFA, qui devrait être homologués. Et de revisiter votre politique de contrôle des prix sur le marché, mais surtout de la qualité de ces produits… ».
Une présence active sur le terrain
Il faut rappeler que l’Honorable Rolande Ngo Issi, invitée dans son département afin prendre part à la cérémonie de remise des dons du Chef de l’Etat, a relevé les incongruités qui apparaissent par rapport à ce qui concerne les récipiendaires. Elle a regretté que ces derniers aillent dans les ménages des personnes nanties, au détriment des autres qui en auraient eu grand besoin.
C’était aussi l’occasion de réunir autour d’une même table, les autorités départementales et régionale, de même que les PCA de sa zone de compétence : Dibang, Ngog Mapubi, Bot Makak et Nguibassal.
Il était question de travailler en symbiose, afin que les promesses électorales prennent corps et que les populations puissent bénéficier des retombées du développement auxquelles elles aspirent tant.
C’est ainsi qu’il a été envisagé la création d’un espace de travail commun, pour l'accompagner dans la réalisation concrètes de divers projets.
Il faut relever qu’il y en a déjà un bon nombre sur la table notamment la demande des semences dans le domaine agricole pour celles qui sont déjà disponibles, ou encore, l'obtention de l'électrification de quatre villages dans ce département...
Nicole Ricci Minyem