Dans une lettre ouverte adressée à celle qu’elle présente comme une « Activiste politique », la Députée Pcrn du Nyong et Kelle, tout en rappelant à l’avocate quelques préambules lorsqu’on se prévaut de la casquette « d’analyste politique », lui fait comprendre entre autres que l’une des Dames que le Cameroun peut considérer comme un modèle est l’Honorable Françoise Foning, de regretté mémoire
« Ma très chère grand-mère j'ai suivi avec beaucoup de passion tes sorties au sujet de l'évolution politique de mon leader l'hon Cabral Libii. J'ai essayé dans mon esprit immature en politique de comprendre ce dérapage public et je me suis résolue de vous interpeller en insistant sur certains aspects:
Primo lorsqu'on donne objectivement des leçons d'expérience et de maturité politique on commence par présenter les forces et faiblesses du concerné. Ensuite, présenter son propre CV dans le domaine car en réalité, nous qui nous revendiquons d'une certaine génération nous inspirons du parcours élogieux de nos parents et grands parents.
C'est pour cette raison que ma modeste personne peut se retrouver sur les traces de feue hon. Foning qui malgré son départ brutal fait parler d'elle à travers ses empreintes en politique je devrais encore citer davantage mais je m'en tiens à cet unique exemple.
Secondo les prédictions en politique ma chère grand-mère n'ont jamais fonctionné. A titre de rappel, vous ne nous donniez même pas 1% à l'issue de la présidentielle de 2018 nous avons multiplié ce pourcentage.
Vous avez prédit un échec lamentable aux élections locales, nous avons eu une victoire que plusieurs partis politiques en si peu de temps n'ont pas réussi à avoir cette performance. Ceci devrait vous renseigner sur notre engagement en politique; nous y sommes pour diriger ce pays et tenez vous bien nous allons le faire.
Je lis de part et d'autre que les élus du PCRN ont échoué si ce n'est vraisemblablement pas la sénescence peut- on évaluer un mandat à peine débuté ? Heureusement que les populations sont les véritables témoins du changement.
Tertio la politique est un jeu d'idées ne vous offusquez pas du fait que lorsque vous avez sur la place publique émis une idée, que vous recevez la réponse qui convoque la limite de votre idée et en personne mature il serait préférable de vous réexaminer pour réajuster votre position.
C'est aussi ça avoir de la maturité, de la mesure et du respect. Un adage Bassa nous renseigne que le cours d'eau avait débordé car il n’y avait personne pour le canaliser.
La politique n'est pas un dépotoir; on ne s'engage pas par aventure; on s'y engage pour valoriser son idéologie en restant focus pour accéder au pouvoir à la magistrature suprême afin de transformer son idéologie en développement pour l'épanouissement des populations. En tout cas, c'est la vision des Cabralistes Pcrnistes que nous sommes.
Mon conseil si je pourrais me permettre c'est de songer à une retraite bien méritée après les multiples combats menés. Il serait judicieux de prendre du recul pour vous consacrer à des choses moins exigeantes et plus lucratives.
Que l'on ne vous trompe pas votre temps est derrière vous et ce qui était vrai à cette époque ne l'est pas forcément aujourd'hui. C'est d'ailleurs l'une des limites principales de l'approche historique qui manifestement, est l'unique grille de lecture sur laquelle vous vous appuyez.
La politique est historique, situationniste, prospective, proactive, évolutive, inventive, constructive, interactionniste, bref c'est un cocktail.
Nous sommes dans un mandat de transition.
Ce que pouvait ce régime il y a 10, 20, 30ans, n'est plus le cas aujourd'hui et c'est normal dans un cycle de vie. Avant de prendre une décision politique, il faut évaluer absolument tous ces paramètres.
C'est cette non prise en compte de cette exigence qui vous a fait nourrir espoir à un parti politique aujourd'hui qui se demande comment fera t il pour investir à la prochaine présidentielle son candidat.
Merci pour tout et bonne retraite bien méritée ».
N.R.M
Dans son message adressé aux Camerounaises qui s’adonnent à cette de pratique, la représentante du peuple porte ce message fort : « La mondialisation est un rendez vous du donner et du recevoir. C'est l'occasion pour toi de donner ta beauté naturelle dès ta chevelure jusqu'à ta peau… ».
« Non à la dépigmentation et à la publicité faite par certaines structures pour cette pratique honteuse qui n'honore pas la femme Africaine en général et celle camerounaise en particulier.
A la Femme Camerounaise : ma sœur, ma fille, ma maman
La nature t'a tout donné. Tu es naturellement jolie avec ton teint noir. Ta peau et les traits de beauté qui jonchent ton corps sont objet de convoitise. Personne ne peut être ce que tu es. Ta peau non seulement te procure beauté, mais elle produit en même temps des substances innées, importantes pour ta santé et la régulation sanguine. Tu n'as plus besoin d'aller chercher ailleurs.
Tu dois t'en orgueillir.
La mondialisation est un rendez vous du donner et du recevoir. C'est l'occasion pour toi de donner ta beauté naturelle dès ta chevelure jusqu'à ta peau. Ne te laisse plus influencer par des vaines flatteries. Reste Naturelle. Dis non à cette beauté illusoire qui en réalité n'est que source de destruction de valeurs et de maladies.
Ma sœur, pour l'entretien de ta beauté, la nature a tout prévu et tout se trouve dans ton environnement. Observe les efforts que fournissent en grande majorité nos sœurs qui vivent sous d'autres cieux pour maintenir leur teint naturel. Sont-elles folles?
En tout cas, pensons à laisser à nos enfants ce que nous avons reçu de nos mamans: la beauté naturelle.
Aux structures qui font encouragent ces pratiques
Vous êtes mieux placées que quiconque pour savoir les ravages que de telles pratiques entraînent sur la santé. Pourquoi faites vous cela? La quête de l'argent ne devrait pas vous aveugler?
Limitez vous à fabriquer les produits pour entretien de la peau de la femme camerounaise. Arrêtez avec vos publicités d'un autre genre qui n'ont pour seul but que de pervertir la richesse naturelle et d'entretenir votre domination sur les Africains. L'heure n'est plus à la colonisation mais au partenariat gagnant gagnant.
Vous savez bien qu'il existe une réglementation en la matière notamment la loi No 2006/018 du 29 décembre 2006 dont le Titre IV consacre l'intervention de la répression au pénal. Il faut qu'il vous soit appliqué une tolérance zéro car l'extravagance avec laquelle vous excellez ces derniers temps, nous donne l'impression que pour vous, c'est une pratique normale et une partie de plaisir.
Mes sœurs, n'hésitons plus, tournons systématiquement le dos à ces structures, imposons la fabrication des seuls produits d'entretiens de notre beauté naturelle et dénonçons toutes ces entreprises qui ne sont en réalité que les tueurs silencieux ».
N.R.M
La députée du Pcrn en face de Luc Magloire Mbarga Atangana est revenue sur la problématique de la ratification du protocole illicite des produits du Tabac.
L’intervention
« Permettez-moi à l’entame de mes observations sur ce projet de loi porté à notre examen ; lequel permettra au Président de la République de ratifier le traité sur le protocole illicite des produits du Tabac, de saluer cette initiative louable de notre gouvernement car il faut relever c’est un projet de traité qui a longtemps séjourné dans les tiroirs de l’exécutif étant constant que des 174 pays concernés par la procédure de ratification, le Cameroun est le dernier de la classe et comme on le dit dans mon quartier Enfin…………. et surtout mieux vaut tard que jamais même si tout le monde meurt avant.
Monsieur le Ministre du Commerce, ce traité qui encadre ledit protocole pour l’élimination du commerce illicite des produits du Tabac nous pose un épineux problème celui de l’ingérence de l’industrie du tabac dans le process du circuit de contrôle car dès la lecture de l’exposé des motifs, il est clairement établi que le gouvernement du Cameroun souhaite bénéficier l’assistance multisectorielle internationale y relative en précisant en même temps que dans cette assistance nous avons celle de l’industrie du Tabac qui est présentée comme responsable.
Les éloges à son endroit le montrent à souhait : sa capacité de création d’emplois, sa contribution au tissu économique national et sa lutte contre la contrebande sont autant d’arguments mobilisés alors même qu’il est connu de tous qu’il lui est reproché de favoriser la contrebande et d’accompagner le commerce illicite ; activités qui mettent en mal notre économie.
Dans la lutte contre le commerce illicite, Monsieur le Ministre un point essentiel et primordial est la mise en place d’un système de traçabilité et de suivi du produit tabac comme le stipule l’article 8 dudit protocole ; c’est-à-dire un système informatique rigide avec des mentions claires sur l’étiquetage aux référentiels établis qui nous permettront de savoir que tel paquet de cigarette a été fabriqué dans tel pays, dans telle usine et même le circuit de sa distribution jusqu’aux consommateurs.
Ces éléments précis nous permettront de tracer toute la chaîne de la production au consommateur final et aidera ainsi efficacement les pays à lutter contre la contre bande et le commerce illicite.
Autre aspect important sur la mise en œuvre de ce protocole, l’industrie du tabac ne doit être impliquée et /ou influencer le choix pour l’acquisition, l’installation du système de contrôle car, au Cameroun, il existe les industries du tabac qui s’organisent avec le soutien de certains compatriotes à influencer le choix de ce mécanisme de contrôle.
Comment peut-on être juge et partie ? La convention cadre en son article 5.3 dans les définitions des politiques de santé publique exige que les gouvernements ne soient influencés par les industries de Tabac. L'Etat doit mettre en place un système de traçabilité quel que soit le coût.
En réalité, il est question que l'État s'assume comme au Kenya qui a un système de traçabilité efficace à copier et à suivre contrairement à la Côte d'Ivoire qui a utilisé le système qui lui a été proposé par l'industrie du Tabac sur le prétexte qu'il est moins coûteux. Les textes confèrent à ces industries un rôle de consultation et d'information et non pour une quelconque prise de décision.
Mes chers collègues le texte qui est soumis ce jour a un rôle crucial sur un triple aspect : la santé de nos populations, la santé de notre économie et celle de nos institutions. Insistons sur l'application du protocole qui est le fondement de ce traité, car il est hors de question que les industries de Tabac s'ingèrent dans le système de traçabilité de la lutte contre la contrebande.
Plusieurs pays en zone Cemac l'ont expérimenté notamment le Tchad voisin qui récolte aujourd’hui les bons points de ce système et qui fait gagner des devises au gouvernement. En revanche je m'interroge toujours sur la réticence de notre gouvernement à intégrer le numérique dans notre système managérial, pourtant, une aubaine pour réduire plusieurs maux tels que la corruption.
Monsieur le Ministre, le tabac est un produit dangereux pour notre santé mais malheureusement il n'est pas le seul qu’on retrouve dans nos surfaces commerciales et c'est peut-être pour moi l'occasion de vous demander où en sommes-nous avec le laboratoire de certification des produits mis à la consommation ? Où en sommes-nous avec les réformes de la lutte contre la vie chère » ?
N.R.M
C’est là l’une des déclarations fortes faite par l’honorable Rolande Ngo ISSI sur le plateau de Vision 4 ce mercredi soir. D’après la jeune député PCRN, « nous n’allons pas inventer la roue ». Une déclaration qui illustre à souhait la vacuité politique de ce parti et même le manque de projet novateur pour les camerounais.
Certainement omnibulée par sa récente nomination au Conseil de la Magistrature, l’honorable Rolande Ngo ISSI a visiblement du mal à trouver une claire démarcation entre le parti politique dans lequel elle se trouve et le RDPC. Selon cette jeune femme politique, le PCRN ne saurait être qualifié de parti de l’opposition. Pourquoi ?
D’abord parce que pour elle, le vocable « opposition » est un vocable péjoratif au Cameroun. Et pour cette raison, elle ne veut pas être associée à ce concept salissant et dégradant. Mais la question qu’il faut poser à l’honorable c’est de savoir, pour qui est ce que le vocable « opposition » est péjoratif ou salissant ? Il faut se l’avouer, pour ceux qui ne se reconnaissent pas l’être.
Car il y a des partis politiques et des hommes sur la scène politique qui l’assument. De plus, le vocable « opposition » porte un sens bien précis dans la classification des forces politiques.
D’un autre côté, comme pour justifier son positionnement comme parti de « proposition », la jeune députée PCRN fait savoir que lorsque son parti arrivera au pouvoir en 2025, celui-ci ne fera que poursuivre la politique du parti actuellement au pouvoir. Pour elle « nous n’allons pas inventer la roue (…) nous allons continuer la politique du RDPC ».
Une déclaration qui en dit long sur le profil politique de cette personnalité qui porte pourtant l’étendard d’un mouvement politique qui veut se distinguer par la jeunesse de son personnel politique et la fraîcheur de ses propositions politiques pour un Cameroun nouveau et non un Cameroun qui sera une continuité du système en place actuellement.
A écouter l’honorable Ngo ISSI sur le plateau de Vision 4 ce mercredi soir, il se dégageait un fort sentiment d’ambivalence dans la logique prônée par la jeune députée. Un arrière-goût comme quoi le PCRN serait « main dans la main » avec le pouvoir en place à Etoudi. Si tel est le cas, c’est que ce n’est pas de là qu’il faut attendre l’alternative que les citoyens camerounais appellent de tous leurs vœux.
Stéphane NZESSEU
Invitée ce mercredi soir dans l’émission Arrêt Majeur sur Vision 4, la jeune députée du PCRN fait une déclaration qui précise les réelles ambitions de son parti politique, le PCRN. L’honorable fait savoir que le parti de la réconciliation est sur le champs politique pour faire des propositions.
Ce n’est pas la première fois qu’un membre du PCRN présente son parti comme n’étant pas un parti d’opposition. Cette appellation est devenue pour certains partis politiques au Cameroun, comme une peste à fuir. Simplement parce que se faire appeler parti d’opposition signifie vouloir déloger le Chef de l’Etat actuel de son siège. Et ce que le PCRN veut faire comprendre, c’est qu’il n’est pas prêt à déloger le Président de la République actuel. Cette réflexion est la conséquence de la signification même que la science politique donne au concept de parti d’opposition.
En fait, dans un régime représentatif, on appelle opposition parlementaire, l'ensemble des partis qui ne forment pas la majorité parlementaire. Dans le système anglo-saxon, en particulier dans le système de Westminster (Angleterre), l'opposition officielle est constituée par le premier parti d'opposition au parlement. Dans ce cas de figure, le PCRN est bel et bien un parti d’opposition. A moins qu’il ne survienne un accord qui fasse entrer le PCRN dans la majorité parlementaire actuelle.
De manière général, dans la politique, l'opposition désigne l'ensemble des mouvements et partis qui s'opposent aux forces politiques détenant le pouvoir. Dans un régime représentatif (avec un parlement élu des citoyens), l'opposition est l'ensemble des partis qui n'appartiennent pas à la majorité parlementaire ou à la coalition au pouvoir.
Elément essentiel du pluralisme démocratique, l'opposition exprime ses divergences et ses points de vue critiques par rapport à l'action du gouvernement. Elle ne peut exister que si le système politique est organisé et reconnaît ses droits. Si sa lutte est clandestine, on parle de résistance. En démocratie, l'opposition permet aux citoyens d'être informés de manière contradictoire sur la politique conduite par le gouvernement et de leur proposer une alternative politique sur la base d'un programme qui doit être réalisable.
Un parti d’opposition est un mouvement qui travaille pour l’alternance politique. Or il va de soi que dans sa présentation actuelle, tel que dit par l’honorable Rolande Ngo ISSI, le PCRN n’est pas de l’opposition, donc n’a pas pour première préoccupation l’alternance à la tête de l’Etat.
Il n’existe pas de parti de proposition en politique. Car se dire de proposition, veut dire travailler pour permettre au parti au pouvoir de mieux mener son projet politique. C’est donc une sorte d’alliance qui ne se dit pas. Devrait-on présumer que le PCRN est un adjuvant du RDPC ?
Stéphane NZESSEU
L’élue de la Nation a mis en objet : La contestation sur la pratique des prix
La lettre
« La pandémie de la Covid 19 qui s’est imposée à nous, fait des ravages tant dans nos grandes métropoles que dans certaines campagnes, faisant des milliers de victimes dont l’issue semble utopique jusqu’ici.
L’urgence d’une synergie d’actions s’impose pour combattre cet ennemi redoutable été je reste convaincue que le respect des mesures barrières, une communication adaptée, une transparence managériale, et des mesures d’accompagnement subséquentes restent les armes pour son éradication totale.
Parmi les mesures barrières prescrites par votre gouvernement, il y a le port obligatoire du masque dans les lieux publics. Mais je m’interroge sur la qualité de ces masques, mais surtout des prix pratiqués.
Comment pouvez – vous rester silencieux face à certaines dérives déloyales des opérateurs économiques qui entretiennent la surenchère?
Savez – vous que les masques confectionnées par la Cotonnière Industrielle du Cameroun (Cicam) coûte 1300 FCFA ?
Où sont passés les slogans forts tels que : « L’accessibilité des produits de grande consommation à moindre coût, pour la lutte contre la vie chère ?
Je vous exhorte donc à saisir la structure indexée pour qu’elle puisse ramener les produits au prix de 200 FCFA, qui devrait être homologués. Et de revisiter votre politique de contrôle des prix sur le marché, mais surtout de la qualité de ces produits… ».
Une présence active sur le terrain
Il faut rappeler que l’Honorable Rolande Ngo Issi, invitée dans son département afin prendre part à la cérémonie de remise des dons du Chef de l’Etat, a relevé les incongruités qui apparaissent par rapport à ce qui concerne les récipiendaires. Elle a regretté que ces derniers aillent dans les ménages des personnes nanties, au détriment des autres qui en auraient eu grand besoin.
C’était aussi l’occasion de réunir autour d’une même table, les autorités départementales et régionale, de même que les PCA de sa zone de compétence : Dibang, Ngog Mapubi, Bot Makak et Nguibassal.
Il était question de travailler en symbiose, afin que les promesses électorales prennent corps et que les populations puissent bénéficier des retombées du développement auxquelles elles aspirent tant.
C’est ainsi qu’il a été envisagé la création d’un espace de travail commun, pour l'accompagner dans la réalisation concrètes de divers projets.
Il faut relever qu’il y en a déjà un bon nombre sur la table notamment la demande des semences dans le domaine agricole pour celles qui sont déjà disponibles, ou encore, l'obtention de l'électrification de quatre villages dans ce département...
Nicole Ricci Minyem
C’est l’idée principale qui ressort de l’entretien accordé à l’Agence Cameroun Presse par cette élue de la Nation qui pour la première fois siège au sein de la Chambre Basse du parlement Camerounais
- Merci Honorable d’avoir accepté de répondre à nos questions. Quels ont été vos sentiments lorsque vous avez arboré les attributs d’Elue de la Nation ?
Bonjour, c’est moi qui vous remercie de m’avoir permis de m’exprimer sur votre canal de communication. Comme je l’ai dit à vos confrères ce jour, c’est un sentiment mitigé qui ne saurait être exprimés au-delà de notre volonté pour deux raisons : la première étant liée aux questions sécuritaires que traverse notre pays en ce moment avec la guerre au NOSO et à l’Extrême Nord – La deuxième
Etant l’actualité sur la pandémie du Covid 19
En revanche il m’est encore donné l’occasion de remercier les populations qui à travers leurs suffrages ont bien voulu que nous les représentions à l’Assemblée Nationale et de dire merci au bon DIEU qui a permis la réalisation de tout ce qui s’est passé de puis la naissance du Mouvement Onze Millions jusqu’à l’élection des élus locaux, en passant par la place qui nous a été donné au sortie de la présidentielle de 2018.
- Comment trouvez – vous l’ambiance au sein de l’hémicycle de Ngoa Ekelle avec les représentants des autres partis politiques ?
L’ambiance au sein de la chambre basse du parlement est bon enfant, avec les autres membres collègues, c’est des échanges allant dans le sens des présentations pour mieux se connaitre en partageant quelques fois nos expériences et nos convictions dans le respect et la convivialité ; Car il faut que je relève ici que c’est la toute première fois de ma vie de siéger à l’Assemblée Nationale, du coup de me rendre compte de l’immensité de la tâche qui m’attend et dont je suis parfaitement consciente.
Donc nous sommes là pour travailler pour le bien de nos populations avec le concours de tous les autres collègues.
- Pensez – vous que le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale pourra apporter une plus value à ce qu’on a connu jusqu’à ce jour au sein de la Chambre basse du Parlement Camerounais ?
Pour rappel de mémoire, le Parti Camerounais Pour la Réconciliation Nationale n’a justement que cinq (5) députés sur 180. Vu sous cet angle, le commun du mortel et précisément l’homme de la rue vous dira que le PCRN y va pour une ballade de santé. Oh que non. Grave erreur. Nous avons l’avantage d’être inspiré par l’AUDACE, et si vous interrogez l’essence du mot AUDACE, vous comprendriez aisément qu’il s’agit de briser les barrières, de surmonter les préjugés et les habitudes en s’imposant avec des idées novatrices et pertinentes. Et permettez-moi d’insister sur le caractère cognitif et constructif qui sous-tend notre mandature entre autre et vous précisez que nous sommes là pour le bien des camerounais.
J’ai encore dans mon esprit, le discours de la doyenne d’âge lors de l’ouverture de la session de plein droit après la validation des mandats dans lequel elle appelait tous les députés à travailler pour la cause commune.
- Honorable, à peine arrivée, vous avez été confrontée à une crise sanitaire. Quelles sont les mesures que vous avez individuellement eu à prendre aujourd’hui, afin de limiter la propagation de cette pandémie ? Et au sein du Pcrn ?
Cette pandémie, il faut le dire s’est imposée à nous. Même si j’ai fait cas du fait que la pro activité de notre gouvernent n’a pas été faite pour limiter la propagation ; mais il faut tout de même féliciter ses efforts pour la riposte. Cependant dans ma posture de députée, j’ai interpellé le Premier Ministre en lui proposant des méthodes de riposte à mettre sur pieds avec ses ministères sectoriels à savoir le MINSANTE – MINCOMMERCE et MINDEVEL notamment sur l’implication des collectivités territoriales décentralisées dans la lutte, le recrutement de 1000 jeunes pour la sensibilisation du porte à porte, la désinfection des lieux publics après leur fermeture, le contrôle systématique des voyageurs à l’entrée des villes, et la fermeture des frontières, le temps de la maîtrise de la pandémie.
A côté de cela, pour joindre la parole à l’acte, j’ai distribuée une trentaine de quid de lavage de mains et du savon dans les lieux publics et les administrations publiques des arrondissements de DIBANG, NGOG MAPUBI, BOTMAKAK et NGUIBASSAL. Il faut avouer que les responsables du parti de NGUIBASSAL ne sont pas encore entrés en possession de ces quid. J’ai personnellement fait des descentes de sensibilisation pendant les week - ends pour échanger avec ces populations et leur dire le bien fondé de la protection pour barrer la route au virus qui est dangereux et j’avoue que le message passe bien.
- La lutte contre le Covid – 19 a t – elle fait passer en second plan, les chantiers qui devaient être les vôtres en tant que Députée de la Nation ?
Le PCRN a fait des propositions aux gouvernements pour une sortie de crise et surtout pour atténuer les conséquences pendant et après la crise sanitaire. Ces 17 propositions qui sont axées sur le plan sanitaire, économique et sécuritaire. Je me réjouis que certaines, mieux la plupart de ces propositions ont un écho favorable et le gouvernement en a fait son livre de chevet.
En plus nous avons organisé une quête en interne pour soutenir les actions de riposte et nos députés ont fait la proposition aux autres élus pour un élan de cœur général, preuve que nous avons une relation de convivialité et de travail commun pour l’intérêt général.
Il faut avouer que la lutte contre le Covid 19 est une urgence sanitaire, mais elle ne saurait faire passer notre planning, nos objectifs au second plan avant de penser à l’Assemblée Nationale, nous avons élaborés un projet de société et un plan d’action quinquennal et nous allons nous battre pour que cette pandémie passe pour laisser place à l’implémentation de notre plan d’action.
- Sur les réseaux sociaux, certains affirment que le torchon brûle entre le Président Cabral Libii et l’honorable Nourane Fotsing. Qu’en est –il exactement ?
Cette question devrait être adressée soit à l’honorable Nourane, soit à l’honorable Cabral. Je n’en sais rien mais nous sommes tous à l’Assemblée, nous sommes tous des députés PCRN, nous travaillons tous les jours ensembles à travers nos canaux de communication et je n’ai jusqu’ici vu aucun torchon brûlé.
- Après le Corona Virus, que peuvent attendre les Camerounais à plus ou moins long terme ?
Après le coronavirus, les camerounais doivent commencer par aller, pour ceux qui ne sont pas encore inscrits sur les listes électorales, se faire enrôler car les prochaines élections auront lieu en 2025 et c’est maintenant qu’on se prépare pour ces élections.
Je peux aussi les assurer que nous serons les élus de l’AUDACE et qu’ils nous verrons auprès d’eux pour défendre leur intérêt, en apportant tout ce que nous aurons pour le changement des conditions de vie mais il faut rappeler ici que cela ne peut se faire sans eux donc il est question d’un Développement Participatif. Le Cameroun a besoin de Tous pour son décollage.
- Sortons de cet entretien Honorable si vous le permettez en évoquant votre jardin secret. Qui est Rolande Ngo Issi au-delà de sa casquette de Députée de la Nation ?
Rolande Ngo Issi épse Simgwa est une mère au foyer, Enseignante de profession et Psychologue de formation. Âgée de 39 ans, j’ai travaillé à la fonction publique pendant 11 ans avant mon mandat et je n’ai jamais exercé en zone urbaine. Je suis par ailleurs depuis 2016, Présidente du Mouvement National des Consommateurs – un organisme actif dans les domaines de la promotion de la protection et de la défense des droits et des intérêts économiques des consommateurs au Cameroun et ailleurs.
- Merci pour votre disponibilité.
Je vous remercie.
Nicole Ricci Minyem
Dans une lettre ouverte la Député de la Nation a voulu attirer l’attention du Chef du Gouvernement sur un certain nombre de réalités liées à la vie quotidienne des Camerounais face à la crise sanitaire de l’heure.
« Monsieur le PM bonjour, vous vous portez bien je pense en tout cas c'est mon souhait.
En la date du 17 Mars 2020, vous vous êtes adressé à vos concitoyens que nous sommes en nous faisant savoir la teneur des décisions gouvernementales sous les hautes instructions du chef de l'Etat pour barrer la route à l'infection du covid 19. Monsieur le Premier Ministre, l'espoir que nous avions fondé sur ces mesures semble s'envoler au fil du temps et surtout face à la réalité de la progression de cette pandémie. La psychose gagne de plus en plus les consciences. Et c'est ce qui justifie ma lettre.
Monsieur le PM, j'ai adressé des correspondances à vos collaborateurs – Ministère de la Santé Publique, Ministère du Commerce et le Ministère de la Décentralisation et du Développement Local en ma qualité d'actrice de la société civile dans lesquelles je leur fais des propositions concrètes de lutte pour maîtriser cette pandémie.
Monsieur le Premier Ministre j'ai envie de vous demander si vous avez visité nos marchés ? Nos lieux publics ? Nos services publics, trésorerie et banques commerciales (en cette période de salaire) ? En zone rurale nos marchés périodiques ? Oh que NON.
En revanche aucun de vos compatriotes ou la majorité ne prendra au sérieux ces mesures préventives si vous ne vous impliquez plus ; car leur négligence se justifie par votre laxisme et lenteur à l'action jadis constaté ; beaucoup estiment que c'est l'affaire des autres (nantis) ceci se dessine dès les premiers échanges avec eux.
Alors Monsieur le Premier Ministre L'heure est GRAVE, sortez de vos protocoles classiques de gestion de crise, ils n'ont jamais été efficaces. Agissez promptement et soyez pro actif, prenez l'exemple des pays qui ont pu maîtriser l'évolution.
Toutefois, Où sont passées les séances de pulvérisation des lieux publics annoncées ? Où sont les kits de désinfectants dans nos services publics ? Où sont les mesures de confinement catégorisées? Que devient la sensibilisation des populations (le porte à porte) ?
Nous avons déjà trop de problèmes pour en rajouter. Nous comptons sur vous car votre implication déterminera a coup sûr nos comportements.
Monsieur le Premier Ministre, je vous prie de recevoir ma parfaite considération ».
N.R.M