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Seidou Mbombo Njoya le président de la Fédération camerounaise de football a indiqué que parmi les raisons qui ont conduit à cette décision, il y a celle relative à la pandémie du Coronavirus.

 

Depuis hier 13 juillet 2020, parlant au nom du Cameroun tout entier, la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a rejeté l’organisation de la suite et de la fin de la Ligue des champions africaines. En conférence de presse donnée à cet effet, Seidou Mbombo Njoya le président de la Fecafoot a évoqué la pandémie du Coronavirus, comme l’une des raisons justifiant ce refus.

Il a indiqué que dans ce contexte de crise sanitaire, il va être très compliqué d’organiser un pareil événement. Il a fait remarquer par ailleurs que tous les secteurs d’activité sont paralysés à cause de la Covid-19. Donc, il a paru de ce fait raisonnable pour la Fecafoot de décliner l’offre de la Confédération africaine de football (Caf). 

Le refus d’organiser la suite et la fin de la Ligue des champions africaines décidé par la Fecafoot est salué par certaines journalistes  et commentateurs sportifs à l’instar de Martin Camus Mimb. Le patron de la chaîne de radio Rsi trouve que la Fecafoot a pris ses responsabilités.

« J'avais perdu l'habitude de féliciter les responsables de la Fecafoot, mais je pense que la sortie du Président ce matin montre deux ou trois choses :- quand ça brûle au front, le Ministère des sports se cache et envoie la Fecafoot au charbon ; La Fecafoot a su prendre ses responsabilités, en expliquant clairement pourquoi la Champions League africaine déménage de Japoma (Situation non maîtrisée encore de la propagation du Covid-19, le Gouvernement n'a pas donné son accord pour un rendez-vous de cette envergure) ;- Faudrait donc que cela fasse école dans la gestion du football camerounais... », a réagi Martin Camus Mimb. 

 

Liliane N. 

 

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Les acteurs politique, ceux de la société civile et bien d’autres se sont réunis il y a quelques jours, au cours d’un déjeuner-débat organisé dans le domicile de Djeukam Tchameni, président du Mouvement pour la Démocratie et l’Interdépendance afin de créer ce qu’ils ont appelé « Cadre Citoyen de Concertation des forces et acteurs sociaux et politiques du Cameroun ».

 

Les contributions faites sous forme orale, écrite, vidéo et audio, provenaient aussi bien du Cameroun que des autres pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique.

Elles ont permis, de l’avis de tous ceux qui ont été invités d’avoir des « échanges riches » autour, notamment de la question de la recherche d’un consensus sur les axes prioritaires de la lutte pour le changement qualitatif au Cameroun.     

Constats préliminaires

L’existence d’une atmosphère d’insécurité généralisée au Cameroun

La persistance de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest

L’arrogance du système néocolonial incarné par le régime en place qui refuse tout dialogue sincère et inclusif

L’existence d’une corruption endémique qui gangrène tous les secteurs de la vie sociale et politique

Le recul des libertés publiques et l’usage disproportionné de la force par les autorités civiles et militaires

La mainmise du régime en place sur le processus électoral au Cameroun, qui rend improbable un changement par les urnes

L’instrumentalisation des questions identitaires par le régime en place pour diviser les Camerounais

L’étranglement du peuple par la paupérisation généralisée et la mal-gouvernance

L’impossibilité pour une force sociale ou politique d’impulser toute seule les changements qualitatifs que les Camerounais appellent de tous leurs vœux

À l’issue des échanges, deux axes prioritaires d’action sociopolitique ont été définis

– L’urgence du retour de la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

– La nécessité d’une rupture politique avec le régime néocolonial, hyper centralisé, dictatorial et corrompu.

Pour mettre cela en œuvre, les participants au Cadre Citoyen de Concertation ont décidé :

– D’inviter toutes les forces et actions favorables au changement à se concerter et à mettre en synergie leurs efforts.

– De se revoir dans un bref délai pour donner un contenu matériel aux résolutions prise ce jour.

Les participants

La rencontre de Douala a connu la présence des personnes telles que l’Honorable Kwemo Pierre président de l’Union des Mouvements Socialistes, Mme Marie-Louise Eteki présidente du CFA, Mme Kah Walla présidente du CPP, les anciens Bâtonniers Akere Muna et Yondo Black, Me Alice Nkom avocate, des militants sociaux tels qu’Hilaire Kamga, Maximilienne Mbe, Henriette Ekwe ou Mboua Massok…

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Published in Parti politiques
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Le coût global de cette maternité moderne annoncée dans la ville de Mokolo s’estime à plus de 130 millions de FCFA.

 

La coopération Cameroun-Ordre souverain de Malte doit produire un nouveau fruit, qui réjouira sans nul doute les familles de la ville de Mokolo située dans la région de l’Extrême-Nord. Il est annoncé la construction prochaine d’une maternité moderne, dont le coût global est estimé à plus de 130 millions de FCFA. Jean Christophe Heidsieck l’Ambassadeur de l’Ordre Souverain de Malte au Cameroun fait savoir qu’il est prévu que cette maternité dispose d’un matériel de pointe. Son propos est confirmé par Alim Garga Hayatou le Secrétaire d’Etat à la Santé chargé des épidémies et des pandémies.

La construction d’une maternité moderne permettra de lutter considérablement contre la mortalité maternelle et néonatale dans le département du Mayo-Tsanaga. Les données des autorités font état de 467 cas de mortalité maternelle sur 100 000 naissances, enregistrées en 2018 dans la région de l’Extrême-Nord. Le taux de mortalité néonatale est de 28 décès pour 1000 naissances. 

« Il convenait absolument de s’occuper maintenant en priorité des femmes afin qu’elles puissent accoucher dans des meilleurs conditions possibles comme toutes les femmes dans les autres régions du Cameroun. Ce projet a été créé et élaboré au niveau de l’ordre de Malte, le Chef de l’Etat a instruit qu’une subvention spéciale soit accordée à cet effet », déclare l’Ambassadeur de l’Ordre de Malte au Cameroun.

Il faut rappeler que c’est en juillet 2018, alors que son Altesse Eminentissime Fra’Giacomo Dalla Toree del Tempio di Sanguinetto, grand Maître de l’Ordre Souverain de Malte, était en visite au Cameroun, que la promesse de la construction de la maternité moderne de Mokolo, a été faite.

 

Liliane N.

 

Published in Diplomatie
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Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé précise que tout passager qui refusera de se soumettre à cette règle, ne sera pas embarqué par aucune compagnie de transport.

 

Avec plus de 15000 cas testés positifs à la Covid-19, le Cameroun reste engagé dans la lutte contre cette pandémie. Le Dr Malachie Manaouda, patron de la Santé a dévoilé sur son compte Twitter, une nouvelle mesure qui sera appliquée pour toute personne, qui souhaite entrer au Cameroun par voie aérienne. Il faut désormais présenté un test de dépistage négatif du Coronavirus. Les personnes qui ne le feront pas ne seront pas tout simplement admises à embarquer. 

« Vols à destination du Cameroun : Test PCR négatif au COVID-19 datant de moins de trois (03) jours obligatoire pour tous les passagers à l’embarquement. Les passagers qui ne se conforment pas à cette mesure ne pourront pas être embarqués par ces compagnies aériennes. Merci », peut-on lire dans le tweet du Ministre de la Santé qui date du dimanche 12 juillet 2020.

Il convient de préciser que la mesure sus rapportée ne vient pas du hasard. En fait, il a été donné de constater qu’il y a de nombreuses tentatives de violation des consignes prescrites. Certains passagers voulant se rendre au Cameroun par les compagnies autorisées à effectuer des vols commerciaux, voudraient embarquer sans présenter le résultat de leurs tests de Covid-19. Et ce jour, il y a juste deux compagnies aériennes qui ont été autorisées à effectuer des vols commerciaux en direction du Cameroun. Il s’agit d’Air France et Bruxelles Airlines. 

 

Liliane N.

 

Published in Corona Virus
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L’information a été rendue publique par Dieudonné Massi Gams, le président de la Commission Nationale Anti-corruption, ce 10 juillet 2020.

 

La corruption continue d’être un problème majeur au Cameroun. C’est ce que révèle les données récoltées par la Commission Nationale Anti-corruption (Conac). En conférence de presse ce vendredi 10 juillet 2020, Dieudonné Massi Gams, le président de la Conac a révélé que ce fléau a fait perdre de 2010 à 2020 au pays, plus de 1652 milliards de FCFA. On en saura sûrement davantage lors de la célébration de la 4ème  journée africaine de lutte contre la corruption, qui aura lieu le 11 juillet 2020.

Il faut rappeler que la branche camerounaise de Transparency international dans sa déclaration du 23 janvier 2020, a indiqué que le pays est classé 153e sur 180 pays, dans le cadre de l‘indice de perception de la corruption, avec une note de 25 sur 100. Cette organisation non gouvernementale (Ong) indiquait par ailleurs, que le Cameroun se classait 28ème pays parmi les plus corrompus du monde. 

Le Cameroun partageait sa position avec la République centrafricaine et les Comores. « Après sa dégringolade à la 145e place en 2016 (26/100), ce classement suggère une fois encore l’insuffisance des réformes entreprises en dépit des mécanismes d’intégrité mis en place par son gouvernement », pouvait-on lire dans la déclaration signée de Henri Njoh Manga Bell, président de Transparency Cameroun.

 

Liliane N.

 

Published in Finances
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Ces conditions sont contenues dans une lettre commune adressée autorités camerounaises par les personnes incarcérées à la prison centrale de Kondengui dans le cadre de la crise anglophone. Sous la bannière de Sisiku Ayuk Tabe, ils exigent entre autres le retour des militaires dans les casernes avant de consentir au dépôt des armes. 

 

Pour une sortie de crise à travers un cessez-le-feu, les prisonniers de la prison centrale de Kondengui arrêtés dans le cadre de la crise sécuritaire dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun posent quatre conditions. 

Il s’agit dans les détails : du retour des militaires dans les casernes ; de la libération de toutes les personnes arrêtées durant la crise ; de l’autorisation à tous les camerounais originaires des deux régions anglophones de revenir au pays sans risque de poursuites ; l’organisation d’un dialogue entre l’Etat et les partisans de la sécession hors de nos frontières sous la médiation internationale. 

Ces conditions préalables ont été exprimées dans une pétition signée en date du 08 juillet 2020 par l’ensemble des détenus anglophones de la prison centrale de Kondengui, apprend-on. 

Cette lettre tombe quelques jours après une information devenue virale sur les réseaux sociaux sur une supposée négociation tenue le 02 juillet à Yaoundé entre l’Etat et les partisans de la sécession pour un retour de la paix dans la partie anglophone du pays. 

Une information démentie le 06 juillet à travers un communiqué signé du ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement. Le communiqué du Gouvernement a précisé que l’information diffusée « n’est pas conforme à la réalité ».

Le Gouvernement a néanmoins réaffirmé sa disponibilité à « rechercher des solutions pacifiques à la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, notamment par le dialogue. Il est par conséquent ouvert aux différents contacts, initiatives et propositions allant dans ce sens, dans le respect de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale du Cameroun ». 

Le Gouvernement du Cameroun a également saisi l’opportunité pour lancer un nouvel appel aux groupes armés en faveur de la cessation des atrocités contre les populations civiles ainsi que la destruction des infrastructures de développement et pour qu’ils répondent favorablement à l’offre de paix du Chef de l’Etat, Paul Biya. 

« Les forces de défense et de sécurité, dans le respect des lois et règlements de la République continueront quant à elles à accomplir avec professionnalisme, leur devoir de protection des citoyens et de leurs biens », pouvait-on lire dans le communiqué du Gouvernement. 

 

Innocent D H 



Published in Défense
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S.E Nicolas Nzoyoum reconnaît avoir eu une certaine proximité avec le président directeur général (Pdg) du groupe L’anecdote, mais ce, dans un passé lointain.

 

Après une première réaction faite à Afrik inform, S.E Nicolas Nzoyoum Ambassadeur du Cameroun en République centrafricaine (Rca) vient de fournir des explications à sa tutelle, le Ministère des Relations extérieures (Minrex). Dans ces explications, s’il y a quelque chose, que le diplomate ne réfute pas, c’est la proximité qu’il a eue avec Jean-Pierre Amougou Belinga. Cependant, il précise que ce fut dans un lointain passé. Les choses ont changé après qu’il ait découvert que l’homme d’affaires parlait dans son dos. 

 

« J’ai accompagné ce monsieur et l’ai introduit auprès des plus hautes autorités centrafricaines, et j’avais pour habitude de le recevoir chaque fois, lui et l’ensemble de sa délégation, ainsi que le personnel Vision 4 Rca, à la résidence du Cameroun, jusqu’au jour où il y a un peu plus d’un an, j’ai appris que dans mon dos, il me traitait de pauvre Bamileké qui court derrière moi pour l’argent », peut-on lire dans la correspondance dont le destinataire est le Ministre Lejeune Mbella Mbella. S.E Nicolas Nzoyoum affirme que depuis ce temps, il a alors restreint ses relations avec l’homme d’affaires au niveau strictement professionnel.

 

Pour ce qui est des accusations d’extorsions d’argent, l’Ambassadeur du Cameroun en Rca réfute tout et ne se reconnaît pas dans les dires de Jean-Pierre Amougou Belinga. Il précise qu’il y a eu un seul appui du Pdg du groupe « L’Anecdote ». Et il est relatif à son « intervention au cours de l’année dernière auprès du ministre des Finances au Cameroun en vue du renflouement du compte de la Perception pour un montant de moins de 100 millions, en dessous même de ma sollicitation »., peut-on lire dans la correspondance de S.E Nicolas Nzoyoum.

 

Liliane N.

 

Published in Politique

Dans une note de nomination publiée ce 07 juillet 2020, l’homme politique vient d’être désigné pour négocier sur le retour au Cameroun des restes de la dépouille d’Ahmadou Ahidjo, l’ancien Président de la République. Le document est signé de Mouhamadou Boubakar Ousmane Mey, président de l’Association Justice Plus. 

 

L’association Justice Plus vient de poser une fois encore le problème du rapatriement des restes d’Ahmadou Ahidjo. Elle a procédé à la désignation de Célestin Djamen, militant du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) chargé de tout mettre en œuvre pour le retour de la dépouille du premier Président du Cameroun. 

Dans cette note de nomination signée du président de l’association, Mouhamadou Boubakar Ousmane Mey, il est énoncé que Célestin Djamen coordonnateur diplomatique du Comité de pilotage international de Justice Plus aura pour mission d’accomplir, « toutes les diligences nécessaires et mener toutes les démarches pour le rapatriement au Cameroun, des restes de Son Excellence Ahmadou Ahidjo, premier président du Cameroun ». 

Justice Plus engage ainsi Célestin Djamen à « mener tout le lobbying nécessaire pour la réhabilitation des idées et de la vision du président Ahmadou Ahidjo sur le développement du Cameroun ». 

Pour devoir de mémoire, rappelons que Ahmadou Babatoura Ahidjo est né le 24 août 1924 à Nassarao, près de la Garoua, la cité capitale de la région du Nord. Il a dirigé le Cameroun pendant 25 ans. Ahidjo est décédé le 30 novembre 1989 à Dakar au Sénégal. De nombreuses sources précisent que pour le pouvoir de Yaoundé, la décision de rapatriement de la dépouille de l’ancien président dépend de sa famille, or la famille du défunt exige des obsèques officielles. 

En octobre 2019, l’organisation Justice Plus a adressé au Premier ministre, Chef du Gouvernement, une correspondance dans le cadre du Grand dialogue national toujours dans l’optique du rapatriement des restes d’Ahidjo. Interrogé par notre confrère l’Actualité à propos du lien entre le rapatriement de la dépouille de l’ancien président et le Grand dialogue natioanl, Mouhamadou Boubakar Ousmane Mey a déclaré, « les restes du feu président Ahmadou Ahidjo qui, aujourd’hui encore, se trouvent au cimetière de Yoff à Dakar au Sénégal, constituent depuis son décès un point de discorde majeur entre d’un côté le Chef de l’Etat actuel qui pense lui que, son prédécesseur aujourd’hui disparu ne peut avoir l’avantage d’un retour avec les honneurs d’un ancien Chef d’Etat, et ceux qui pensent que le Cameroun devait organiser des obsèques officiels en l’honneur de l’illustre disparu ». 

 

Innocent D H 

 

Published in Institutionnel
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Avec ce soutien financier, l’Union européenne espère la mise sur pied d‘une réponse rapide et concrète dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus.

 

C’est Peter-Hans Shadek, le chef de la délégation de l'union européenne au Cameroun, qui a rendu public l’information relative au soutien financier chiffré à 6 milliards de FCFA dont le pays va bénéficier, pour lutter contre le Coronavirus. Cet appui financier va être injecté dans le plan de stratégie nationale de lutte contre cette pandémie. Face à Alamine Ousman Mey le Ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), Peter-Hans Shadek a émis le souhait de voir cet appui financier contribuer à la mise sur pied d’une réponse concrète et rapide pour venir à bout de la Covid-19 dans notre pays.

 

« Il va permettre de vaincre plus rapidement le Coronavirus au Cameroun. Avec ce soutien direct à la trésorerie de l'Etat, l'union européenne souhaite une réponse rapide et concrète à la crise sanitaire en cours, témoigner de son soutien indéfectible au peuple camerounais résolument engagé dans la lutte contre cette pandémie », a-t-il déclaré.

 

Peter-Hans Shadek qui était reçu en audience le 7 juillet 2020 par le Minepat, a précisé que les 6 milliards de FCFA accordés au Cameroun sont non remboursables. D’ailleurs depuis la survenue de la pandémie du Coronavirus dans notre pays, l’Ue a apporté une contribution financière qui se chiffre à 18 milliards de FCFA. Parlant au nom du gouvernement Alamine Ousman Mey a indiqué que le nouvel appui financier de l’Ue va se répercuter sur le plan social et permettre davantage l'accompagnement du secteur privé. 

 

Liliane N.

 

 
Published in Corona Virus

Comme on pouvait s'y attendre, la Sénat une fois de plus a fait fonction de caisse de résonance et ne s'est pas pencher sur les requêtes des artistes. Ils ont fait la sourde oreille aux cris de nombreux professionnels de l'art et de la culture. Les représentants du peuple cette fois ci démontre à suffire qu'ils ne représentent pas le peuple.

 

Les deux chambres de la représentation nationale ont dit leur mot sur la question. C'est validé. Les incongruités et les reculades entérinées par cette loi ont laissé les honorables des deux chambres indifférents. Une loi qui s'attaque aux fondements même de la démocratie, la liberté d'association, d'expression et d'action. Désormais, il faudra pour être artiste, recevoir l'autorisation du seul ministre de la culture.

Une voie ouverte à la censure tacite et aux manipulations des acteurs encore naïfs dans ce milieu pourtant fondateur de la qualité de la société. Si par ce mécanisme de contrôle tout azimut, mis en place par'le gouvernement camerounais, ils parviennent à orienter l'inspiration, mais davantage les idées diffusées par ces communicants de notre patrimoine, bonjour l'extrême dictature.

D'un point de vue pratique, le problème n'est pas tant que ça la mise en place des fédérations d'artistes ou encore l'exigence d'un agrément pour être reconnu et exercer. Car il faut le savoir, c'est ainsi que les choses fonctionne ailleurs. Sauf que dans ces pays, ils ont créé en amont toute l'infrastructure et toute la logistique qui permette au reste de la machine de fonctionner.

Dans ces pays, les artistes jouissent d'une véritable reconnaissance dans le processus de construction de l'Etat, le système protège leur gagné pain, par des mécanismes de protection de leurs droits ils ont une certaine garantie d'avoir de vieux jours dans la quiétude. Or, au Cameroun, on est encore au stade de fouiller les salles de spectacles.

Le cinéma ferment, le peu de festival qui essaye tant bien que mal de tenir la route n'a pas de moyen pour se pérenniser et grandir en qualité. Les artistes sont abandonnés à eux mêmes. Pie encore, quand on sait que cette loi vient à la suite des sorties de Richard BONA, suivie de celle de Charlotte Dipanda, on voit clairement que loin de vouloir le bien des artistes, il est question ici de les museler. Et une société qui muselle ses artistes, est une société où la pensée et la libre pensée va s'amincir pour le bien de ceux qui veulent se perpétuer à la tête de l'État.

Loi sur la culture : Mani Bella dénonce la loi culturicide 

 

Stéphane NZESSEU

 

 

 
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Sunday, 05 June 2022 11:01