Ils se sont réunis ce 23 juin, au palais des Congrès de Yaoundé afin d’explorer les voies et moyens afin de faire du « Consommer Camerounais » autre chose qu’un slogan creux et promouvoir les produits locaux.
Le thème choisi pour cette journée d’échanges a d’ailleurs été évocateur : Consommons Camerounais pour promouvoir l’entrepreneuriat et valoriser l’emploi – jeunes.
Les membres du Gouvernement, notamment les ministres des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique - de la Jeunesse et de l’Education Physique - des Petites et Moyennes Entreprises - de l’Economie Sociale et de l’Artisanat - du Commerce – des Postes et Télécommunications – de l’Agriculture et du Développement Rural ont chacun exposé sur les enjeux majeurs de la thématique centrale, en présentant chacun ce qui est fait dans le département ministériel dont il a la charge.
Quelques exemples
Mounouna Foutsou a introduit les échanges sur le: « Développement de l’Economie et Emploi-Jeunes : Défis et enjeux ».
Minette Libom Li Likeng a parlé de l’: « Economie Numérique, une Vitrine d’Opportunités à fort potentialité pour les produits « made in Cameroun »
Luc Magloire Mbarga Atangana s’est appesanti sur la « Nécessité de la Consommation Locale pour booster la Création de Richesses et du Produit Intérieur brute (Pib) ».
Mbairobe Gabriel s’est exprimé à propos du « Développement de la Chaîne de Valeurs Agricoles comme vecteurs du consommons camerounais»…
Des prises de paroles qui ont été suivi par la visite des stands d’exposition dans le hall du Palais des Congrès de Yaoundé.
Les précisions de Joshua Osih - Coordonnateur du réseau parlementaire espérance Jeunesse à Assemblée nationale
Le patriotisme économique est premièrement le fait de donner la préférence à ce qui est produit localement - deuxièmement on peut aussi se poser la question sur comment on peut influencer positivement la balance commerciale du pays et cela ne peut arriver que lorsqu’il y a un certain patriotisme économique.
En fait, il est question de consommer ce que nous produisons, favoriser la transformation locale et de donner du contenu locale. Et aller même au-delà des produits et penser aux services et aux les emplois. Et le débat aujourd’hui est d’inclure aux débats, la commande publique.
La production locale ne concerne pas uniquement l’Agro Alimentaire, mais aussi dans la pharmacie, les intrants agricoles, dans la transformation du bois…
Au-delà d’un slogan, il s’agit d’un impératif. Aujourd’hui, nous n’avons plus le choix de prendre ce chemin. Les parlementaires doivent s’imprégner de cette réalité et être de véritables ambassadeurs du consommé Camerounais.
Les parlementaires Camerounais peuvent–ils changer la donne ?
Tous, selon l’honorable Joshua Osih sont conscients de la problématique du chômage des jeunes. Ils ne peuvent inverser la courbe s’ils travaillent à la production de la valeur ajoutée locale. Nous ne pouvons nous plaindre qu’il n’y a pas assez de travail pour les jeunes et consommer uniquement ce qui vient d’ailleurs… ».
Le député du Social Democratic Front pense également qu’ « il faut des lois pour encadrer le contenu local mais, au-delà des lois, il faudrait que ce soit un réflexe naturel pour l’implémenter dans notre pays ».
Nicole Ricci Minyem