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Dans un contexte où la stratégie de lutte contre la pandémie du Coronavirus, mise en œuvre par les autorités administratives sur haute instructions du Chef de l’Etat, Paul Biya enregistre des bons points, Dr. Manaouda Malachie dans un communiqué estime que le Cameroun n’a pas besoin des manifestations de cette nature qui contribueraient à aggraver les risques de contamination au Covid-19 pour les populations.

 

« Le ministre de la Santé publique a pris note avec une profonde préoccupation des appels à manifester lancés par des responsables d’un parti politique ne pouvant prendre part aux élections régionales du 06 décembre 2020, demandant aux Camerounais de descendre par milliers dans la rue », exprime Dr. Manaouda Malachie, le ministre de la Santé publique (Minsante) dans un communiqué signé le 18 septembre dernier. Pour le membre du Gouvernement, il est inopportun de cautionner une telle initiative alors que le Cameroun continue de mener avec brio sa lutte contre le Coronavirus. « Au moment où la stratégie de lutte contre la pandémie à Coronavirus, mise en œuvre par les autorités sous la Très haute Impulsion du CHEF DE L’ETAT, Son Excellence PAUL BIYA, démontre toute son efficacité avec une baisse drastique des contaminations, le ministre de la Santé publique voudrait souligner le caractère complètement irresponsable de l’initiative de ce parti politique, susceptible de relancer à la hausse la courbe des contaminations », craint le Minsante.

Dr Manaoua Malachie indique qu’en ce moment, l’Europe et certains pays africains font face à une seconde vague de contamination, et la virulence du virus ne faiblit pas dans d’autres régions de la planète avec un nombre de morts particulièrement élevé. Une situation qui impose au Cameroun, la plus grande prudence, et les populations appelées à persévérer dans l’observance des mesures barrières édictées par les pouvoirs publics. Des mesures qui portent pour l’essentiel sur la distanciation sociale, la réduction à cinquante (50) du nombre de personnes autorisées dans tout rassemblement et le port systématique du masque de protection.

« Or, les appels à manifester violent très clairement les mesures sanitaires sus évoquées et sont susceptibles de mettre les vies de nos compatriotes en danger, en les exposant à la contamination au virus », constate le ministre.

Pour éviter des risques accrus de contamination au Covid-19 pouvant ainsi mettre en danger la vie de nombreux compatriotes, le ministre de la Santé publique demande « aux autorités administratives d’interdire dans le ressort de leur compétence toutes les activités projetées et de donner une suite judiciaire appropriée aux agissements de ceux qui persisteraient (…) ».

Innocent D H

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Au cours d’une conférence de presse donnée Vendredi dernier, ils ont clairement marqué leur attachement aux Institutions du Cameroun ainsi qu’à celui qui en est le garant en interpellant l’évêque du diocèse de Bafang ainsi que Me Alice Nkom et Edith Kah Walla

 

« Nous avons lu avec frayeur et consternation dans les journaux, la prise de position absolument violente du Président de la Conférence épiscopale du Cameroun, Monseigneur Abraham Boualo Kome, Evêque Catholique du Diocèse de Bafang, demandant aux populations d’un pays laïc de « descendre dans la rue pour arracher un changement de Cap », ce qui en mots à peine voilés appelle à la révolte populaire voire à l’insurrection contre les institutions démocratiquement établies » !

Une réaction qui rejoint celle de Maurice Kamto qui appelle « ses militants et sympathisants à une marche insurrectionnelle le mardi 22 septembre 2020 en vue de chasser  du pouvoir, le Chef de l’Etat, Paul Biya, légitimement élu à plus de 71% par les Camerounais... ».

L’appel d’un président de parti qui n’a aucune légitimité

Une réalité qui est reprise dans le communiqué final des leaders de l’opposition ayant décidé de s’aligner derrière le Chef de l’Etat Camerounais

« Le Collectif de 20 partis politiques d’opposition observe avec pertinence que le Mrc s’oppose à l’organisation des prochaines élections régionales au Cameroun alors que ses militants ne sont ni éligibles ni électeurs par la seule faute politique de leur leader qui les a empêché de participer aux élections municipales et législatives en février 2020 et qui, adepte du « ça gatte ça gatte », promet d’empêcher la tenue des dites élections dont le corps électoral est convoqué pour le 6 décembre prochain… ».

Mais plus encore,

« Le leader de ce parti a d’ailleurs pris part à l’élection présidentielle passée avec le code électoral suscité. Il nous revient même qu’il aurait contribué activement à l’élaboration en 2008 du code électoral dont il demande la modification aujourd’hui, lorsqu’il était Ministre Délégué auprès du Ministre de la justice et coordonnait la Direction de la Législation au Ministère de la Justice qui est en charge de la rédaction et de la conformité des projets de lois du gouvernement. Du reste, il coordonne avec son cabinet Brain Trust l’élaboration de l’actuel code civil du Cameroun… ».

Quelques rappels importants

Selon l’article 2 alinéa 1 de la constitution Camerounaise, « la souveraineté nationale appartient au peuple Camerounais qui l’exerce soit par l’intermédiaire du Président de la République et des membres du parlement, soit par voie de référendum.

Aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. » Un citoyen sans mandat électif ne saurait s’exprimer au nom du peuple…

Par conséquent, les leaders du G20 :  

Disent à Monseigneur Abraham Boualo Kome, Evêque Catholique du Diocèse de Bafang, qu’il sera entièrement responsable devant Dieu et devant les hommes, de la déflagration du Cameroun dont il appelle à la déstabilisation, et demandons instamment au Pape François de lui faire un vigoureux rappel à l’ordre ;

Fustigent énergiquement l’attitude « va-en-guerre » de Maurice Kamto, Président du Mrc et lui demandent d’arrêter son escalade potentiellement meurtrière pour la Nation toute entière ;

Dénoncent son projet de marche insurrectionnelle dont l’objet est de contester les institutions républicaines et démocratiques existantes ;

Constatent avec tristesse et regret que certains militants et sympathisants du parti au pouvoir, le Rdpc, annoncent aussi dans les réseaux sociaux une contremarche pour s’opposer aux militants du Mrc ;

Redoutent les conséquences d’un affrontement violent et sanglant entre les deux fractions de dreyfusards et d’anti dreyfusards ;

Demandent à toutes les parties belligérantes de cesser l’escalade verbale dans les réseaux sociaux et de s’abstenir de participer à la marche dangereuse projetée et d’œuvrer pour une paix durable au Cameroun ;

Dans leur communiqué final, les représentants des 20 parties politiques pointent un doigt accusateur sur Alice Nkom et Edtih Kah Walla qu’ils soupçonnent « D’intelligence avec certaines puissances étrangères, tel que laisse penser une vidéo en circulation sur les réseaux sociaux et dans laquelle elles sont en compagnies d’autres personnes qui affirment avec conviction et détermination être en possession des fonds colossaux destinés à être déposé dans une banque centrale pour faire la guerre au Cameroun et renverser le Président Paul BIYA avec l’aide de la 6ème colonne… ».

Pour Jean de Dieu Momo et ses camarades,

il n’existe qu’une seule solution : « Que les Autorités administratives et judiciaire prennent instamment leur responsabilité et interpellent sans délai les dames Alice Angèle Nkom et Kabhbang Walla Edith, ainsi que leurs complices éventuels, pour les traduire devant la justice après une enquête minutieuse sur la provenance des fonds colossaux dont elles disent disposer pour faire la guerre au Cameroun… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le ministre camerounais des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa), Achille Bassilekin III a signé le 11 septembre dernier, une décision fixant les conditions et modalités d’octroi des appuis aux PME, aux artisans et aux organisations de l’économie sociale. C’est dans le cadre du fonds récemment crée par le Gouvernement de la République pour la lutte contre la pandémie du coronavirus et ses répercussions sur le secteur productif camerounais.

 

Si l’on se réfère aux dispositions pertinentes du décret N° 2020/3221/PM du 22 juillet 2020 fixant la répartition de la dotation dudit fonds, l’enveloppe dédiée aux appuis directs aux PME à fort potentiel sinistrés s’élève à 1,5 milliards de FCFA. La somme dédiée aux artisans et acteurs des sociétés coopératives fabriquant des masques artisanaux et des gels hydro-alcooliques se chiffre à 500 millions de FCFA. Ce qui fait pour les deux cas, un total de 02 milliards de FCFA.

Conditions d’éligibilité

Pour être éligible au fonds, sont pris en compte les caractéristiques intrinsèques de l’entreprise considérée (taille, situation financière), mais aussi l’impact du coronavirus sur l’évolution conjoncturelle de celle-ci. Ainsi, l’entreprise en question doit être une PME justifiant d’une existence légale affiliée à une instance faîtière. Autre condition, l’entreprise doit être celle qui opère dans des secteurs ayant été fortement impactés par la pandémie, tels que la transformation des produits locaux, l’économie numérique, la production des supports pour l’évènementiel, être en activité effective et continue depuis au moins le début de l’année 2019 et avoir enregistré une baisse d’activités pendant la période de mise en œuvre des mesures gouvernementales de riposte à la propagation de la Covid-19.

Les appuis octroyés sont exclusivement en numéraire et se font à l’ordre du promoteur ou de son représentant dûment mandaté, ceci après un processus de soumission des candidatures des PME. En attendant, une task force a été constituée au niveau central avec pour rôle de procéder à la sélection des demandes d’aides sur l’ensemble du triangle national, apprend-on.

A titre de précision, selon les données rendues disponibles par l’Institut national de la Statistique (INS) après une évaluation menée du 27 avril au 10 mai 2020, ce sont 90% d’entreprises camerounaises qui ont été négativement impactées par le coronavirus. Elles ont notamment éprouvé d’énormes difficultés dans l’écoulement de leurs produits.

Innocent D H  

 

 

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Le don de la Chine est composé entre autres de 25 respirateurs, 20 machines à oxygène, 200 thermomètres infrarouge, 7000 masques N95, 30000 masques chirurgicaux.

 

C’est ce jeudi 17 septembre 2020, que la cérémonie de remise de ce don d’équipements médicaux doit avoir lieu à la Présidence de la République. Et c’est S. E Wang Yingwu, l’Ambassadeur de la République populaire de Chine au Cameroun, qui procèdera à la remise solennelle de ce don important pour la lutte contre le Coronavirus.

« Cette action du peuple chinois, qui s’inscrit dans la logique de bien d’autres qui ont déjà été menées depuis l’avènement de la pandémie du COVID-19, vise à accroître la capacité de riposte du personnel de cette institution ô combien importante dans la vie quotidienne du Cameroun tout-entier. Elle est aussi le symbole de l’amitié qui lie le peuple chinois au peuple camerounais, et traduit la volonté de bâtir conjointement une communauté de santé Chine-Afrique pour tous », explique-t-on à la représentation diplomatique de Pékin à Yaoundé.

Il convient de préciser que ces équipements médicaux ne seront pas le premier don que le Cameroun reçoit de la Chine. Au mois de juin 2020, le gouvernement a reçu de la Chine, quatre tonnes d’équipements médicaux et matériels de protection. Et le 09 septembre dernier, la Chine a mis à la disposition de la police, un important lot d’équipements de protection, constitués de respirateurs, tuyaux à respirateur, masques à respirateur, concentrateurs d’oxygène, thermoflash et des masques.

 

Liliane N.

 

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Cette opération a été lancée le 10 septembre dernier par la direction générale des douanes (DGD) du ministère des Finances. Elle va s’étendre sur une période de trois mois renouvelables et vise entre autres, à lutter efficacement contre le blanchissement des bois nationaux. 

 

Le nom de baptême de cette opération spéciale de contrôle de la régularité des exportations du bois lancée il y a quelques jours par la DGD est : « Fight illegal timber trade export », en abrégé « Filttre ». Sur les objectifs visés à travers le lancement de cette opération, à en croire la direction générale des douanes du ministère des Finances (Minfi), trois aspects sont à souligner : la lutte contre le blanchissement des bois nationaux à travers le faux transit comme mode opératoire, l’optimisation de la sécurisation des recettes d’exportation, ainsi que l’amélioration des statistiques du commerce extérieur.

Cette opération va se décliner sur le terrain en activités de contrôle dans les bassins de production de la région forestière et minière de l’Est (Belabo, Yokadouma, Mouloundou etc.), puis à Douala et à Kribi. Il convient de relever ici que, ces deux villes des régions du Littoral et du Sud Cameroun abritent sur leur territoire, deux principales plateformes portuaires du pays.

Le dernier rapport de l’Institut national de la Statistique (INS) sur le commerce extérieur du Cameroun, en 2019, le bois a rapporté au pays 10,6% de ses recettes d’exportation, dont 7% pour les bois sciés et 3,6% pour les grumes de bois.

Récemment, une vingtaine de sociétés forestières ont été suspendues d’activités au Cameroun pour exploitation illégale du bois. C’était à la suite de deux décisions signées le 04 septembre dernier par le ministre des Forêts et de la Faune, Jules Doret Ndongo. Parmi ces entreprises, il y a 14 unités de transformation de bois dans la région du Littoral, du Cameroun, « en raison de leur caractère illégal, des activités de blanchissement et d’empotage illicite du bois d’origine frauduleuse qui ont été constatées » dans leurs parcs.

Innocent D H

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La cérémonie d’inauguration était présidée par le ministre secrétaire général du RDPC, représentant du Chef de l’Etat pour cette cérémonie. En présence de Robert Bapooh Lipot et le gouverneur de la région du Littoral.

 

Samedi 13 septembre dernier, le Cameroun politique s’est donné rendez-vous dans la petite localité d’EKITE à EDEA. Plusieurs responsables de partis politiques se sont retrouvés à EKITE pour souligner l’œuvre de ces camerounais qui ont perdu la vie et ont été inhumés dans des conditions inhumaines. La rencontre initiée par Mr Robert Bapooh Lipot, a pour but de souligner la place de ces citoyens qui ont donné de leur vie pour le Cameroun.

 

Le 13 Septembre n’est pas un jour anodin. C’est également le jour où le Cameroun a perdu l’un de ses vaillants héros, en la personne de Ruben Um NYOBE, le Mpodol (Le porte-parole). La cérémonie d’inauguration du monument d’EKITE a permis de mettre en exergue les autres visages de l’indépendance du Cameroun. Cette cérémonie d'inauguration du monument dédié aux 200 patriotes martyrs d’Ekite, au lieu-dit « champ des martyrs » où ils furent assassinés par les forces colonialistes le 31 décembre 1956 et enterrés dans des fosses communes. Le monument a été érigé par l'Union des Populations du Cameroun (Upc). Le chef de l'Etat, Paul Biya, était représenté par Jean Nkuete, secrétaire général du Comité central du Rdpc, aux côtés de Robert Bapooh Lipot. Geneviève Tjoues, vice-présidente du Sénat, le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, ainsi que des représentants et militants de divers partis politiques, ont tenu à faire le déplacement pour rendre un hommage mérité à ces patriotes morts pour le Cameroun.

 

La belle et grandiose cérémonie d’inauguration s’est principalement articulée autour de la célébration cultuelle dirigée par l’Archevêque Emerite Victor Tonye Bakot. Les participants ont également écouté avec un grand intérêt le discours du représentant du Chef de l’Etat, Mr Jean KUETE. A sa suite, Robert Bapooh Lipot a également souligné la valeur de ce monument historique dressé à EKITE. Pour lui, chaque camerounais devrait être en harmonie avec son passé, avec son histoire, et donc avec ces martyrs qui font partie de notre patrimoine historique. L'Upc, dans son souci de dialogue, est constante dans son engagement aux côtés de Paul Biya qui représente la continuité de l'action politique de Ruben Um Nyobe. Paul Biya est la garantie de la souveraineté et de l'indépendance du Cameroun a fait savoir Robert Bappoh Lipot. Ne restait plus alors à Jean Nkuete, qu’à dévoiler la plaque commémorative du monument du champ des martyrs. Soulignons également la présence du premier secrétaire du PURS, Serge Espoir Matomba.

 

Stéphane NZESSEU

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Le banquier camerounais vulgarise en ce moment le versement des espèces auprès des machines de dépôt. Le métier de « caissiers » pourrait ainsi connaître des mutations chez Afriland First Bank. L’institution bancaire explique qu’au lieu du caissier traditionnel assis derrière un bureau, le client va plutôt se présenter devant l’automate pour l’opération de « cash deposit ».  

 

L’automatisation du versement des dépôts vers laquelle se tourne le banquier camerounais, Afriland First Bank va obéir à une démarche précise. Au préalable, le client prépare les espèces à verser en coupures de 5 000 et 10 000 FCFA bien rangées. Le client qui aura désormais en face de lui, un automate pour l’opération de « cash deposit », suivra les instructions de la machine, il est demandé à l’usager de renseigner des informations telles que : le nom de la partie versante, l’origine des fonds (économies, tontines, salaires, épargne…), le nom du déposant, le montant à déposer, etc.

Dans l’étape suivante, lorsque la machine valide la transaction (vérification des coupures et des informations demandées par l’automate), l’usager reçoit un coupon physique. Il s’agit ainsi d’une preuve de l’effectivité du dépôt.

Pour certains observateurs, cette automatisation pourrait être préjudiciable pour l’avenir du métier de caissiers. Alors que du côté de l’institution bancaire, le service revêt un atout indéniable. Il permet de réduire les pertes de temps et d’éviter les longues files d’attente qui peuvent se former devant les guichets de dépôt.

En janvier 2018, la troisième banque la plus importante du Cameroun annonçait l’exportation de son produit « Flash-Cash » en côte d’Ivoire après le Congo. Selon les explications de l’établissement de crédit, le nouveau produit est un certificat de dépôt et moyen de paiement, créé et émis par les banques d’Afriland First Group, permettant à son porteur de transporter du cash en toute sécurité et d’effectuer le règlement de ses transactions financières. Ceci sans avoir à manipuler de l’argent en espèces, en grand volume. Pour ce faire, le Flash-Cash est disponible en coupures de 5 000, 25 000, 50 000, 100 000, 300 000, 500 000 et 1 million de FCFA.

 

Innocent D H

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L’Organisation mondiale de la santé classe le Cameroun 5e pays africain dans le top 10 de ceux où le taux de suicide est le plus élevé.

A l’occasion de la célébration de la 18ème édition de la Journée mondiale de prévention du suicide, qui a eu comme thème: «travaillons ensemble pour prévenir le suicide», l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) a dévoilé des chiffres qui concernent le Cameroun. Il ressort que le taux de suicide au Cameroun est passé de 4,9 en 2012 à 12,2 en 2016 et 19,5 pour 100 000 habitants en 2019. Le Cameroun arrive donc à la 5ème position des pays africains où le taux de suicide a été le plus élevé entre 2000, 2016 et 2019.

Le rapport de l’Oms intitulé «Suicide in the World, Global Health Estimates» publié le 9 septembre 2019, indique que ces personnes qui se sont données la mort sont estimées à 19.5 pour 100.000 habitants en 2016 au Cameroun. Soit 29,9 pour 100.000 hommes et 12,5 pour 100.000 femmes. Pour un total de 2867 victimes, dont 864 femmes et 2003 hommes. On note donc que les hommes sont les plus touchés avec 17,1 contre 7,4 pour les femmes.

La journée mondiale de prévention du suicide qui s’est célébrée hier 10 septembre s’est passée dans un contexte où on enregistre de nombreux cas de suicide ces derniers temps au Cameroun. Les cas répertoriés ces derniers jours proviennent des villes de Douala et de Kribi. Juste pour prendre cet exemple, 2 élèves se sont suicidés après leur échec à l’examen du Brevet d’Etude du Premier Cycle session 2020.

Pour parler au niveau du continent, les trois pays les plus exposés sont, le Lesotho (28,9), la Côte d’Ivoire (23) et l’Ouganda (20). L’Oms explique que, le suicide intervient à n’importe quel moment de la vie et est la 2e cause de mortalité, derrière les traumatismes dus aux accidents de la route, chez les jeunes de 15 à 29 ans en 2016.

Liliane N.

 

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Mgr Samuel Kleda Archevêque métropolitain de la ville de Douala affirme que tous les patients du Coronavirus qui ont reçu son protocole thérapeutique, ont été guéris.

Mgr Samuel Kleda face à la presse le 10 septembre 2020 hier, s’est voulu sûr de lui, pour ce qui est de la lutte contre le Coronavirus dans notre pays. Il a affirmé que la pandémie qui a affecté le monde a été vaincue au Cameroun. Les chiffres de patients suivis ici et hors de nos frontières qu’il a avancé hier, avoisinent sont tout de même importants. «De mars à août 2020, 9071 patients ont bénéficié du protocole aussi bien au Cameroun qu’à l’extérieur, notamment les Etats-Unis, la France, la Belgique, l’Allemagne, l’Italie, la Zambie, le Gabon etc.», a-t-il déclaré.

On se rappelle que Mgr Samuel Kleda au mois de juin 2020 avait dévoilé l’identité des produits qu’il utilise pour soigner les personnes atteinte du Coronavirus. Il s’agit d’Elixir Covid et Adsak Covid, qui se prennent de façon simultanée, lorsqu’on est testé positif à la Covid-19. Le prélat avait indiqué que ces produits sont fait à base de plantes médicinales. Le premier de ses produits Elixir Covid, a pour principal élément le Trichilia emetica, communément appelé « Mafura », qui est un arbre de la savane présent dans les zones septentrionales, notamment les régions de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua. Il est très prisé en pharmacopée traditionnelle. Le deuxième des produits, Adsak Covid, est fait avec une variété de l’Aloe Vera.

Lors de la conférence de presse du 10 septembre 2020, Mgr Samuel Kleda a rassuré sur l’efficacité de son protocole. «Le protocole traite donc efficacement le Coronavirus avec le respect des normes de standardisation et du processus de fabrication. La mixture n’est pas toxique et ne produit aucun effet secondaire. Aucun patient n’a jamais présenté de malaise après avoir pris le traitement. Il faut bien observer qu’aucun décès n’a été enregistré parmi les patients qui ont pris le remède. Même les patients sous assistance respiratoire ont été sauvés… Nous avons vaincu le COVID au Cameroun. Mon équipe et moi comptons désormais orienter le protocole vers la prise en charge d’autres pathologie, sans bien évidemment oublier le Coronavirus», a-t-il déclaré.

Liliane N.

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Cette statistique a été révélée dans un document officiel produit par le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC), à l’occasion de la visite du Directeur exécutif de l’Organisation international de cacao (ICCO), Michel Arrion au Cameroun.  Le Belge était annoncé en audience ce 09 septembre 2020 au ministère camerounais du Commerce. Celui-ci devrait aussi visiter le centre de centre d’excellence de traitement post-récolte du cacao du Centre, avait-on appris.

 

Installés dans les bassins de production du Cameroun avec pour objectif de mettre sur le marché des fèves de qualité supérieure et d’accroître de manière substantielle les revenus des producteurs, les centres d’excellence de traitement post-récolte du cacao ont livré leurs 150 premières tonnes au cours de la campagne cacaoyère 2019-2020. L’information a été rendue publique par le CICC. Le Conseil interprofessionnel du cacao et du café et ses partenaires ont déjà construit cinq centres d’excellence dans le pays à ce jour. Sont encore à la phase de projet, les 6ème et 7ème chantiers. Ces structures sont en partenariat avec le groupe français Puratos et l’Association des chocolatiers et confiseurs de France, le premier produisant des « chocolats de couverture » pour les seconds, grâce aux fèves issues des centres d’excellence du Cameroun, apprend-on.

Les centres d’excellence de traitement post-récolte du cacao sont dotés d’équipements de fermentation et de séchage spécifiques. A cet équipement s’ajoute un itinéraire de contrôle strict de la qualité des fèves. Tous ces éléments mis ensemble, permettent aux centres d’obtenir des fèves « zéro défaut » qui sont vendues avec des primes aux producteurs, ce qui permet une meilleure rémunération.

Si l’on consulte les pointages du CICC de juin 2019, le prix du kilogramme de fèves de cacao issues des centres d’excellence culminait à 1 650 FCFA, contre un maximum de 1 060 FCFA dans les différents bassins de production cacaoyère du Cameroun. Ce qui laisse révéler une différence de 590 FCFA par kilogramme. 

Innocent D H

 

Published in Agro-Industrie
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Sunday, 05 June 2022 11:01