Le ministre des Forêts et de la Faune (Minefof), Jules Doret Ndongo a signé le 04 septembre dernier, deux décisions portant suspension à titre provisoire des activités, d’une vingtaine d’unités de transformation de bois dans la région du Littoral Cameroun.
Selon la première décision prise par le ministre Jules Doret Ndongo, ce sont au total 14 unités de transformation du bois qui viennent d’être suspendues d’activités, « en raison de leur caractère illégal, et des activités de blanchiment et d’empotage illicite du bois d’origine frauduleuse qui ont été constatées » dans leurs parcs. Sont concernées par cette mesure de suspension, les unités suivantes : PN and Co, Etablissements la Fierté, Société Pan Afrikan Wood Company (PAWC), Société Atlas Group, Etablissements Lotinono, Etablissements Nana, Catali, Eldorado, Global Division Trading, Inetrbois, Son Hai, Tata & Sons Entreprise, SFE, Chang Sheng, Si Hai, Bois et services, Hett Sarl, Baset Timber, Scaci Sarl et Sasbo Group.
Dans la deuxième décision du Minefof, il s’agit quasiment les mêmes entreprises qui sont épinglées en plus des unités suivantes : Société Sali Ndjidda, Super exploitation et transformation du bois, Global Division Trading et Nambois. Elles sont suspendues pour les mêmes que celles évoquées dans la première décision de Jules Doret Ndongo.
A propos de cette suspension, le ministre en charge des Forêts prévient, elle « ne peut être levée qu’après le règlement définitif du contentieux ouvert à l’encontre desdites sociétés pour non-respect des clauses du cahier des charges et complicité d’exploitation forestière illégale ».
En 2019, le Minefof avait décidé de la suspension de 15 entreprises forestières accusées d’exploitation illégale de bois. C’était à l’issue de plusieurs descentes des équipes de contrôle de son département ministériel sur le terrain, notamment dans les sites de production et les couloirs d’évacuation du bois.
De sources crédibles, plus de 5000 m³ d’essences de bois ont été saisis l’an dernier dans la région du Littoral. Dans ce sillage, l’Onadef révèle que la coupe illégale du bois fait perdre à l’Etat du Cameroun près de 100 milliards de FCFA par an.
Innocent D H
Mamadou Koulibaly (MK) et Maurice Kamto (MK) sont des leaders politiques qui visent la magistrature suprême dans leur pays respectif. Tous deux, ont été membres des gouvernements qu’ils veulent remplacer et pour atteindre leurs objectifs, il leur faut, au-delà de tous les autres électeurs, convaincre la jeunesse.
Ce n’est pas l’unique trait que Mamadou Koulibaly et Maurice Kamto partagent en commun. Ils sont des Enseignants d’Université, donc en charge de l’éducation de cette masse critique qui fonde cet avenir qu’ils entendent accompagner et à qui ils promettent un mieux être social visible, concret et qui tranche complètement avec ce qu’ils vivent actuellement.
Seulement, la ressemblance entre les deux leaders politiques s’arrête là. Mamadou Koulibaly - Professeur Titulaire d’Université depuis 30 ans a choisi de dispenser des cours à l’Université, un sacerdoce qu’il raconte devant les Hommes des médias.
« Après mon passage à l’Assemblée Nationale et au sein du Gouvernement, j’ai initié un courrier à l’adresse de madame Lira Mata à l’époque – présidente de l’Université à l’époque.
Je lui ai dit : Madame, avec mon expérience d’Enseignant chercheur à l’Université, j’ai terminé et maintenant, je reprends mon travail mais, je vais travailler gratuitement pour éduquer les enfants de ce pays mais aussi les enfants des autres pays Africains, qui pourraient avoir besoin de mon expérience d’enseignant…
Après des années, j’ai reçu un coup de fil de la Direction de la Solde, qui m’a proposé de régulariser ma situation. Ils envisageaient de me payer ce qu’ils considèrent comme des arriérés de salaire en tant qu’Enseignant ; Une somme de 45 voire 50 millions, mais, je leur ai fait parvenir la lettre que j’ai écrite il y’a près d’une décennie, pour leur dire que j’avais fait une promesse et je vais la tenir jusqu’au bout…
Si j’étais un truand, j’aurais pris cela et j’aurais mis dans mon compte ».
A contrario, Le professeur Maurice Kamto - Universitaire – Enseignant à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun perçoit toujours un salaire indu, alors que cela fait des années qu’il n’a dispensé le moindre cours.
Invité sur un plateau télé par David Atemkem, le président du Mouvement pour le Renaissance du Cameroun estime que si la situation est ainsi, le tort revient entièrement « à ceux qui ne me mettent pas en capacité d’enseigner…Ils ne me permettent pas de faire correspondre mon salaire à une prestation de service…Je ne veux pas refuser un salaire alors que je ne demande qu’à enseigner… ».
La faute est toujours celle des autres mais jamais la sienne
Le professeur Maurice Kamto qui, pour certains, apparaît comme le « messie, le membre du gouvernement qui n’a strictement rien à se reprocher et qui est sorti de la "sardinarvie" » après une démission dont ses militants et sympathisants n’ont de cesse de se vanter, perçoit toujours le salaire pour des cours qu’il n’a pas dispensé depuis des lustres.
Ce sont ces jeunes qu’il aurait dû instruire, lui qui est avocat international et qui ne manque pas de faire allusion à l’apport des puissances étrangères pour venir régler les problèmes du Cameroun, dont le principal est la présence du Président Paul Biya à la magistrature suprême.
Manque criard de patriotisme
Le patriotisme du leader du Mrc se limite à des appels aux boycotts des élections, sous le fallacieux prétexte de la révision du code électoral ou alors de la crise sécuritaire dans le Noso.
Une crise qui à la base, avait été initiée par ses collègues enseignants dont certains travaillent dans des conditions peu enviables, pour un salaire de catéchèse.
Quel exemple donne t–il à ces jeunes qui lui font confiance ? Certainement celui de pointer un doigt accusateur sur les autres en leur attribuant leurs propres fautes et en justifiant ce qui, sous d’autres cieux, est une aberration.
L’instruction est le fondement de tout
Tout comme l’éducation, ce sont les deux éléments qui constituent la base de tout être humain. Malheureusement, pendant que d’un côté, un homme ayant des visées politique forme ses jeunes concitoyens, afin que ces derniers disposent des « armes » pour affronter leur avenir, construire leur pays et en faire un exemple dans ce continent toujours présenté comme le plus pauvre de tous.
De l’autre, on a à faire à un président de parti qui surfe sur la souffrance de ses jeunes concitoyens, mettant toujours en exergue les côtés obscurs de ce pays qu’il veut diriger.
Ses militants et sympathisants sont considérés par leurs concitoyens comme les « professionnels des insultes et des fake news » qui traitent le Président de la République, les ministres et autres membres du gouvernement, les élus de la Nation de tous les noms d’oiseau, qu’il faut absolument écarter afin d’asseoir sur le fauteuil présidentiel le président du Mrc.
Le regard de Serge Aimé BIKOI sur la nouvelle technostructure du MRC
Le Cameroun mérite t-il d’être dirigé par un homme qui, après avoir été à la « mangeoire » pendant les années, ne compte pourtant à son actif, aucune réalisation concrète, aucun fait d’arme qu’on soit en mesure de prendre en exemple et qui aujourd’hui profiterait à ses concitoyens ?
Le Cameroun doit – il être confié à un leader politique, qui n’est jamais responsable de rien, n’assume rien et ne peut être confronté à aucun de ses échecs tout simplement parce que la faute doit toujours incomber aux autres ?
L’avenir des Camerounais doit – il être confié à un homme qui perçoit sans aucun état d’âme, un salaire versé depuis des années, alors qu’il refuse de transmettre des connaissances à ces jeunes dont il prétend pourtant défendre les intérêts ?
La réponse est « Non »
Il est toujours important de scruter les hommes politiques, au-delà des discours propagandistes, surtout lorsqu’ils prétendent lutter contre un système qu’ils ont longtemps servi.
Les programmes et projets présentés à l’aube d’un scrutin électoral, doivent être accompagnés par des actes et, c’est sur la base de ces derniers que les électeurs doivent choisir leur candidat.
C’est ce qui est primordial, et non pas l’appartenance à telle ou telle autre ethnie, à une telle aire géographique contrairement à une autre.
Si une enquête était menée ce jour à l’université de Côte d’Ivoire, les jeunes Africains qui bénéficient depuis neuf ans, des connaissances de Mamadou Koulibaly ne sont assurément pas militants de sa formation politique, ils ne viennent pas de son village ou de sa province d’origine.
Le Cameroun, tout comme les autres pays africains, mérite d’avoir des hommes politiques capables de consentir des sacrifices et non pas de grands discoureurs qui, à la moindre occasion, menacent de faire appel à la communauté internationale, pour faciliter leur accession à la fonction de Président de la République.
Nicole Ricci Minyem
Le principal pays d’où proviennent les importations du Cameroun au cours de cette période reste l’empire du milieu avec 823 350 tonnes de produits. Ce qui représente 16,1% du volume global des importations enregistrées par le pays durant l’exercice 2019.
Des données fournies par l’Institut national de la Statistique (INS) dans sa récente note sur le commerce extérieur en 2019 renseignent que le Cameroun a dépensé 621,8 milliards de FCFA. Un niveau qui se situe légèrement en dessous de la performance de l’empire du milieu en 2018. En effet, durant cette année, les importations en provenance de la Chine s’élevaient à 736 474 tonnes pour 628,7 milliards de francs CFA.
Ainsi, la même source révèle un déficit de la balance commerciale du Cameroun qui s’est davantage creusé pour atteindre 1.464,2 milliards de FCFA. Un déficit qui était en augmentation de 171,3 milliards de FCFA, soit 13,3% par rapport à l’exercice 2018.
Figurent parmi les produits chinois exportés par le Cameroun en 2019 : les machines et appareils électroniques dont le taux d’importation se situe à 16% ; les machines et appareils mécaniques de l’ordre 11% ; les produits céramiques qui ont atteint 8% ; les voitures automobiles, tracteurs et cycles qui représentent 6%. Comparativement à 2018, l’importation des machines et appareils électriques chinois vers le Cameroun était de 20% ; 12,8% des machines et appareils mécaniques ; 6,8% des fontes, fer et acier ; 6,2% des fontes, fer et acier, 6% des produits divers des industries chimiques ; 5,2% des voitures automobiles, tracteurs, cycles ; 4% des poissons et crustacés, mollusques, pour ne citer que ces produits.
Après l’empire du milieu
L’on apprend que derrière la Chine, se classe la France avec 8,1% des importations pour l’année 2019. Ce qui correspond à 505.446 tonnes dont la valeur est estimée à 311,6 milliards de FCFA, contre 8,3% en 2018 pour 402.097 tonnes dont le montant est de 281,3 milliards de nos francs. Concernant l’Hexagone, les produits essentiellement exportés sont entre autres, des céréales notamment le froment de bétail (14%) ; les produits pharmaceutiques (11%), des machines et appareils mécaniques (8%) ; des machines et appareils électriques (8%) ; les hydrocarbures, exclusivement les carburants et lubrifiants (8%).
Le troisième pays vers lequel le Cameroun a importé des produits durant l’exercice 2019, c’est un pays africain à savoir le Togo. 585.259 tonnes, c’est le volume de produits importés pour 253,8 milliards de FCFA et d’un poids d’importations de 6,6%.
Innocent D H
Alors que cet organisme, et bien d’autres de la même espèce sont engagés à salir par tous les moyens l’image du Cameroun, en rédigeant des rapports qui reflètent très peu la réalité, les actions posées par le Gouvernement et l’Armée démontrent le contraire. Quelques exemples peuvent être cités
Secours d’urgence dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest
Dans un document publié il y’a quelques mois, MSF affirme avoir « ouvert des cliniques mobiles temporaires à Kumba, dans la région du Sud-Ouest, pour offrir des consultations en soins primaires aux déplacés… Dans ces zones isolées, de nombreuses personnes sont piégées par les combats. À travers sept structures, les équipes ont traité des urgences médicales, en se concentrant sur les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans. Elles ont mis en place des plans de gestion de grands nombres de victimes et formé le personnel à la gestion d’afflux massifs de blessés ».
C’est dans ce même registre qu’on a vu les éléments des Forces de Défense et de Sécurité en action. Semaine après semaine et même au plus fort des combats, ils ont ausculté les malades, mené des campagnes de santé, assurer la prise en charge des cas les plus graves dans les hôpitaux, mettant à la disposition des personnes souffrantes, des soins de qualité…
Prise en charge des personnes atteintes par le Coronavirus
La propagation de cette pandémie a ajouté de l’eau dans le moulin de Médecin sans Frontière qui présente le Cameroun comme le pays le plus touché par la pandémie.
Et pourtant, dans l’un des récents rapports publié par l’Organisation Mondiale de la Santé, Onu Femmes, le Bucrep, l’Ins et dont certains éléments cadrent avec ceux produits par le ministère de la Santé Publique, il s’avère que les mesures gouvernementales ont été respectées par la quasi majorité de la population, ce qui a drastiquement réduit les risques de prolifération de la maladie.
Intervention dans les zones en crise au Cameroun : Les missions assignées aux Médecins Sans Frontières
Echantillon des données recensées à l’issue de l’enquête menée jusqu’en Juillet 2020
Les femmes, comparativement aux hommes, respectent plus les trois mesures gouvernementales suivantes :
La restriction des mobilités (76,4% contre 62%)
Le port régulier du masque à l’extérieur du domicile (87,1% contre 81,3%)
Le lavage régulier des mains (83,3% et 79,6%).
Genre | Restriction des mobilités
| Port régulier des masques à l’extérieur des domiciles
| Lavage régulier des mains
|
Femmes | 76,4% | 87,1% | 83,3% |
Hommes | 62% | 81,3% | 79,6% |
Bien que la crise ne soit pas entièrement enraillée et que l’on soupçonne une recrudescence au cours des prochains mois, l’on est visiblement loin de la catastrophe annoncée par Médecin sans Frontière et autres.
Au lieu d’apporter le soulagement aux malades, contribuant ainsi à leur bien être moral et physique tel que le préconisent ses missions régaliennes, Médecin sans Frontière apparaît comme un organisme pyromane, au regard des rapports publiés depuis des années sur cette Afrique en miniature, attaquée de toute part.
Un Cameroun qui ne fait que se défendre, et de la plus belle des manières, grâce à l’action solidaire créée entre la classe gouvernante, une Armée Républicaine et des populations qui peuvent désormais reconnaître ceux qui travaillent pour ou contre leur bien être.
Nicole Ricci Minyem
Présent au Cameroun depuis plus de 30 ans, l’organisation humanitaire dans ses missions de principe doit jouer un rôle noble. Elle devrait fonder sa mission sur l’impartialité qui donne sens à ses activités. En contexte de crise, Médecins Sans Frontières (MSF) apporte une assistance médicale aux populations dont la vie ou la santé sont menacées. Toutefois, des déviances sont quelques observées quand MSF rend compte de ses activités, s’éloignant ainsi de sa mission essentielle et aggravant au passage les crises socio-politiques au lieu de leur trouver une thérapie salvatrice.
Commençons par rappeler les Missions du MSF au Cameroun afin que nul n’en ignore. Il convient de préciser de prime à bord qu’il ne s’agit pas d’une mission isolée dans la mesure où cette organisation humanitaire a des missions universellement reconnues. Depuis près de cinquante ans, elle s’est fixé pour engagement d’apporter une assistance médicale aux populations dont la vie ou la santé sont menacées, en France ou à l’Etranger : principalement en cas de conflits armés, mais aussi d’épidémies, de pandémies, de catastrophes naturelles ou encore d’exclusion de soins.
La médecine en contexte précaire est au cœur de l’activité de Médecins Sans Frontières, qui peut mettre en œuvre un large éventail de soins : consultations, hospitalisations, interventions chirurgicales, soins psychologiques, soins médico-nutritionnels etc. MSF peut aussi apporter des secours matériels etc. L’Organisation peut également apporter des secours matériels et sanitaires pour améliorer les conditions de vie de personnes affectées par une crise.
L’impartialité est le fondement de la mission de Médecins Sans Frontières. Pour cela, elle doit distribuer ses secours sans discrimination en portant la priorité vers les personnes les plus immédiatement en danger. Ainsi, elle ne prend pas parti en cas de conflit armé. Elle peut toutefois être amenée à dénoncer et critiquer publiquement les entraves à son assistance humanitaire et les manquements aux conventions internationales.
C’est en principe sur la base de cette mission noble que MSF doit également mener ses activités au Cameroun. Présente dans le pays depuis plus de 30 ans, elle intervient depuis 2011 dans les crises à l’Extrême-Nord et dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest depuis 2018.
Crise dans l’Extrême-Nord
Selon le rapport international d’activités 2017 du MSF au Cameroun, « depuis 2011, le conflit entre groupes d’opposition armés et armée nigériane a forcé des centaines de milliers de personnes du nord-est du Nigéria à se réfugier au Cameroun, au Tchad et au Nigéria et au Niger. Ces trois dernières années, la violence a de plus en plus débordé du Nigéria dans ces trois pays, provoquant de nouveaux déplacements. En fin d’année, le Cameroun comptait environ 88.000 réfugiés et 24.000 déplacés internes ». MSF rapporte avoir alors intensifié des soins médicaux d’urgence aux victimes de violence. « Depuis les premières attaques-suicides sur le sol camerounais, à Maroua, en 2015, les bombardements ont été fréquents dans la région de l’Extrême-Nord. Rien qu’en 2017, MSF a recensé plus de 58 attaques de ce type dans la région, soit plus d’une par semaine. MSF a donc multiplié ses activités de chirurgie d’urgence et augmenté sa capacité à traiter les grands nombres de victimes de ces attaques. Dans la ville de Mora, près de la frontière nigériane, MSF a remis en état le bloc opératoire et mis sur pied un service d’ambulance pour transporter les patients à l’hôpital local. L’équipe a stabilisé des patients et transféré à l’hôpital de Maroua ceux qui avaient besoin des soins chirurgicaux spécialisés », découvre-t-on dans ce rapport.
Crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest
« Alors que l’insécurité et la violence dans le Nord du Nigéria voisin continuaient de pousser des milliers de réfugiés nigérians et de résidents locaux vers le sud, des tensions sociopolitiques dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont dégénéré en un conflit armé qui, en fin d’année, avait déplacé plus de 435.000 personnes. La plupart ont fui dans la brousse et vivent sans abri, sans nourriture, sans eau ni service de santé de base », avait révélé MSF dans son rapport de 2018. Ce qui va l’amener à apporter son secours d’urgence dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun. « En juin, MSF a ouvert des cliniques mobiles temporaires à Kumba, dans la région du Sud-Ouest, pour offrir des consultations en soins primaires aux déplacés. Les équipes ont assuré 366 consultations ambulatoires rien que pour la première semaine, et soigné surtout des cas de paludisme, des infections respiratoires et des diarrhées. MSF a également étendu ses activités à Buéa, ainsi que dans le Nord-Ouest à Bamenda », a-t-on appris.
Si l’on s’attarde à ses interventions, MSF est parfaitement dans son rôle. A l’analyse, cette organisation humanitaire rend compte de ses interventions. Elle communique publiquement pour témoigner du sort des populations auprès desquelles elle intervient, et pour informer sur l’ampleur, l’efficacité ou les objectifs des secours ou les objectifs des engagés. Et c’est là où très souvent le bas blesse.
Au Cameroun notamment, ces dernières années l’organisation semble se livrer à un jeu trouble. Ses rapports s’écartent régulièrement de la réalité vécue sur le terrain, compromettant ainsi le caractère neutre de ses interventions. Quelquefois, on a même du mal à reconnaître au nom de qui agit MSF ainsi que d’autres ONG de défense des Droits de l’Homme opérant dans les zones en crise au Cameroun. Certains observateurs soupçonnent très souvent leurs connexités avec les groupes armés sur le théâtre des opérations.
Pour redorer leur blason et rester crédibles, ces ONG doivent faire leur travail en toute neutralité afin que leurs interventions participent véritablement à l’édification de la paix et non plutôt à jeter de l’huile sur le feu.
Innocent D H
Ce document va permettre de mieux appréhender l'initiative qui se positionne comme un cadre fédérateur de mutualisation des approches.
La signature de ce projet vise le renforcement de la synergie entre le Gouvernement Camerounais à travers les ministères sectoriels que sont le Minjeun et le Minepat qui vont travailler en totale collaboration avec le Pnud – l’Unfpa – l’Unu Femmes – Onu volontaires – l’Unesco.
Au cours des différentes prises de parole, tous les intervenants se sont accordés sur un point essentiel : Améliorer durablement l’autonomisation socio-économique et l’engagement citoyen des jeunes, pour leur meilleure participation au développement économique et social du pays…
Mounouna Foutsou – ministre de la Jeunesse et de l’Education Physique a en outre relevé que : « Cette formule empruntée au Youth Connekt Africa originel, fait de cette initiative, une réponse innovante aux aspirations de cette génération androïde, dont les besoins et les aspirations sont forts, et qui dispose d’une capacité exceptionnelle de création et d’innovation, pour le développement… ».
S’agissant de la formule de gestion retenue, à savoir un projet conjoint Gouvernement-Système des Nations-Unies, elle traduit le souci du Gouvernement pour une mutualisation plus accrue, à côté de ses partenaires au développement, des ressources financières, techniques et logistiques. Des éléments qui vont permettre l’accomplissement de l’implémentation totale du Youth Connekt Cameroon.
Dans une entente mutuelle, toutes les parties prenantes ont convenu de démarrer officiellement par une phase pilote de trois ans (2021-2023). Une option qui offre l’avantage de capitaliser les acquis du projet, au fur et à mesure de sa mise en œuvre, de renforcer les synergies et de le rendre plus performant…
Pour Alamine Ousmane Mey – ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, il sera question « de mettre à disposition des Jeunes, des ressources de contrepartie qui vont accentuer les partenariats techniques au développement dans cet accord entre le secteur privé, la société civile mais surtout la jeunesse elle-même, parce que c’est elle qui est au centre de cette initiative, c’est elle qui va piloter en grande partie cette initiative… ».
Dans la mise en œuvre du développement de notre pays, avec une place de choix à la jeunesse camerounaise très dynamique, très novatrice et prête à relever les défis qui se posent à elle.
Selon Siti Batoul Oussein - Coordinatrice du Système des Nations Unies : « Cet organisme va continuer à apporter aux jeunes, son expertise pour la mise en œuvre du Youth Connekt Cameroun dans le cadre de l’identification de leurs besoins à tous les niveaux, mais aussi au niveau des communautés ayant des projets, un programme qui répondent aux besoins de cette jeune population ».
Au cours de la cérémonie protocolaire, qui avait pour cadre le Hilton hôtel, les jalons posés démontrent la ferme volonté du Gouvernement Camerounais et de ses partenaires, de mettre des outils entre les mains des Jeunes afin que cette tranche de la population puisse non seulement faire face au chômage, mais également relever les défis du sous emploi, en allant vers leur autonomisation qui va leur donner une place importante dans la politique nationale de l’emploi Jeune.
Nicole Ricci Minyem
Dans une tribune sur sa page Facebook ce dimanche, 30 août 2020, le roi des Bamendjou appelle les Camerounais à se mettre sur une même longueur d’onde pour assurer la construction du pays. Il s’insurge contre des mauvaises pratiques qui semblent avoir pignon sur rue, à l’instar du tribalisme, du vol et de la fraude électorale.
Analysant le fonctionnement actuel de la société camerounaise, le chef traditionnel constate : « le tribalisme monte en puissance, le vol s’intensifie, la fraude électorale s’érige en mode, tout est verrouillé, les hommes d’affaires et les commerçants soupçonnés d’avoir soutenu l’opposition sont asphyxiés avec les impôts, le régime tente de fabriquer ses propres hommes d’affaires ». Sa majesté Sokoudjou va plus loin en dénonçant d’autres fléaux qui minent le pays, aggravés en cela par la pandémie du coronavirus. « Le vent du corona est venu davantage étaler ses défaillances au grand jour. Toutes les sociétés laissées par le président Ahidjo ont été pillées et fermées, quelques fonctionnaires de la République ont supplanté les hommes d’affaires, ils se sont déjà partagé l’argent du pays et ils se partagent même déjà les terres ».
Dans cette tribune, le roi des Bamendjou ne partage pas l’idée d’une organisation des élections régionales avenirs au Cameroun. Ce qui l’amène d’ailleurs à s’interroger : « quel est ce pays où député est élu par 50 fonctionnaires ? Et dans ces conditions vous voulez organiser des élections régionales, de qui se moque-t-on finalement ? Dire cette vérité que vous-même vous connaissez, c’est faire preuve d’un manque de patriotisme ? C’est être contre mon pays ? Ce pays pour lequel j’ai sacrifié une bonne partie de ma vie ? Ne pas chanter la même chanson que vous et vous dire la vérité, c’est être antipatriote ? ».
Au regard de toutes ces réalités sociétales, Fo’o Sokoudjou Mpoda conclut ses propos en souhaitant une construction nationale dont la pierre angulaire reste et demeure la paix. « Nous voici aujourd’hui au carrefour de notre histoire, le changement est inévitable, c’est une question de temps, que vous le voulez ou pas. Nous nous devons juste d’œuvrer dans la vérité pour que tout se passe dans la paix, dans le calme, et être vigilant pour que ça ne quitte pas de la tête pour tomber à l’épaule. Nous avons en face un régime arrivé à saturation, qui n’a plus rien à proposer au peuple, il a donné sa quantité qu’il voulait et chacun comprends sur lui. Quand le sommeil attrape un adulte, on n’a pas besoin de lui rappeler qu’il doit aller dormir », chute le chef traditionnel.
Innocent D H
Le Cameroun est en proie depuis quelques mois à une violente épidémie de Choléra. Alors que les autorités semblent plus préoccupées de la Covid 19, le Choléra gagne du terrain.
Déjà quatre régions du Cameroun sont activement touchées par la maladie. Les six autres régions sont progressivement contaminées. Mais rien de significatif. A ce jour, plus de 14.497 camerounais sont déjà contaminés.
C’est la région du Littoral qui vient en tête. Et c’est singulièrement dans la ville de Douala que l’on retrouve le plus grand nombre de personnes contaminées par le Choléra. Notamment, 794 personnes si l’on s’en tient aux chiffres publiés par la délégation régionale de la santé publique pour le Littoral.
Il faut dire que c’est également dans la ville de Douala que les premiers cas avaient été notés en janvier 2020. C’était précisément le 04 janvier 2020 que les deux premiers cas de cette résurgence de Choléra avaient été conduits au sein du district de santé de Nylon (un quartier de Douala). Plus tard, c’est dans le district de santé de Manoka que de nombreux cas vont être répertoriés, contrée située dans l’arrondissement de Douala 4e.
La deuxième région au hit-parade des régions les plus touchées par cette autre épidémie de Choléra en cours dans notre pays, est la région du Sud. On y dénombre plus de 573 cas de personnes contaminés au Choléra. C’est autour du 22 Mai dernier que les premiers cas ont été officialisés dans la région du Sud et que la région a été placée comme zone sous épidémie. C’est également dans a région du Sud, notamment dans le petit village de Londji (à près de 15 kilomètres de Kribi) qu’on a enregistré les 12 premiers décès.
La troisième région, c’est celle du Sud-Ouest Cameroun. Ici on comptait il y a encore quelques jours, 73 cas de malades. De ce côté, la situation est plus ou moins maîtrisée. La quatrième région la plus touchée est la région du Centre avec plus de 57 cas identifiés. Des chiffres qui sont appelés à évoluer avec la saison des pluies qui a cours.
De plus il y a des facteurs favorisants qui nous donnent de craindre pour les prochains jours. Notamment ces inondations qui troublent la vie dans les villes de Douala, Edéa et autres. De plus, depuis quelques jours, la Camwater ne sert plus de l’eau potable aux citoyens de Douala et Yaoundé. Des coupures d’eau injustifiées ont cours en ce moment. Des situations dangereuses pour la santé des populations.
Stéphane NZESSEU
La réaction du Président de l’Union pour la fraternité et la prospérité (Ufp) est contenue dans les colonnes du journal Le Jour en kiosque ce jeudi, 27 août 2020. Olivier Bilé estime que les élections régionales peuvent se tenir sans problème majeur dans le contexte actuel au Cameroun.
« En toute franchise, les élections régionales dont vous faites mention sont sans enjeu pour notre système politique, étant donné que leur mode de scrutin entérinera le contrôle, en hyper obésité, que nous savons profondément vicié du Rdpc sur notre paysage politique », réagit Olivier Bilé à l’appel au boycott des élections régionales, lancé il y a quelques jours par Maurice Kamto, le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc).
Le Président de l’Ufp pense que les régionales peuvent se tenir compte tenu du fait que ce scrutin ne se fait guère au suffrage universel et rien ne garantit qu’elles permettront d’apaiser la crise en cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.
Olivier Bilé fait néanmoins observer qu’en l’état actuel des choses, la réforme du Code électorale est une urgence. L’homme politique soutient, « cela dit après le cycle électoral, il va se relever indispensable de procéder au réforme de fond préconisées lors de la conférence post-électorale de l’Ufp de mars 2020 ». Le parti informait en effet, qu’il est urgent de reformer profondément le code électoral, mais surtout l’ensemble du système politique camerounais. Le président de l’Ufp affirmait lors de cette conférence, « au premier rang desdites reformes, le démantèlement consensuel de la survivance scandaleuse du monolithisme, qu’est le parti Etat qu’est au cœur de toutes les aberrations et dysfonctionnements : démocratiques constatés ».
Cette conférence était également une tribune pour Olivier Bilé d’indiquer, qu’il sera indispensable de confier la formulation et la mise en œuvre de ces reformes à un gouvernement de transition mettant ensemble les enfants et les meilleures intelligences du Cameroun sous le règne du Président Paul Biya. Pour le politique camerounais, il s’agit des actions qui vont éviter au Cameroun, d’autres crises pouvant déboucher à une guerre civile dans l’avenir.
Innocent D H
L’information a été rendue publique à l’issue de l’audience que le Premier ministre, Chef du Gouvernement camerounais, Joseph Dion Ngute vient d’accorder au Haut-commissaire du Canada au Cameroun, Richard Bale.
Grand sujet au menu des échanges ce mercredi, 26 août 2020 à l’Immeuble étoile entre le Premier ministre, Joseph Dion Ngute et le diplomate canadien. C’est celui de la rentrée scolaire 2020-2021 au Cameroun. Dans ce sillage, le Haut-Commissaire du Canada au Cameroun annonce le déblocage par son pays, d’un nouveau financement en faveur du pays de Paul Biya. Il s’agit d’une enveloppe qui transitera via le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et qui sera disponible dès la reprise prochaine des cours.
Les deux hommes ont aussi abordé les questions relations sur la coopération bilatérale entre le Cameroun et le Canada, et se sont penchés sur l’évolution du coronavirus.
« Nous avons parlé beaucoup du Covid-19 ici au Cameroun et des efforts du Canada pour soutenir la réponse du Gouvernement. J’ai annoncé un nouveau financement de la part du Gouvernement du Canada de 1 million de dollar canadien, environ 420 millions de FCFA. C’est un financement à travers le projet UNICEF, axé sur la réouverture des écoles au Cameroun au mois d’octobre », confie Richard Bale.
Etait aussi au cœur des débats entre Joseph Dion Ngute et le diplomate canadien, l’implication du Canada dans la préparation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) prévue en 2022 et le Championnat d’Afrique des Nations de Football (CHAN) 2021. Précisons ici que la Canada est très impliqué dans les préparatifs de ces compétitions. Par exemple en 2019, le Cameroun attribue la construction du Stade d’Olembé à Magil, une entreprise de droit canadien après le retrait du marché au constructeur italien Piccini.
Innocent D H