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C’est l’une des annonces fortes qui a été faite le 15 octobre 2018, au cours de l’installation du nouveau Secrétaire général par intérim.

La cérémonie d’installation de M. Benjamin Beyeck nouveau Secrétaire général (SG) de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) a servi de cadre pour la diffusion de multiples annonces. L’une d’entre elles porte sur le nombre d’équipes qui vont jouer dans les Ligues à la prochaine saison. «On va jouer à 20 clubs en Ligue 1 et 18 en Ligue 2. Je décide comme ça parce qu’il faut remplir l’autre condition de la Fifa. Pour qu’un joueur ait 50 matchs dans les jambes, il faut porter le nombre de clubs à 20. Ca fait 38 matchs de championnat auxquels on va ajouter les matchs de Coupe du Cameroun et éventuellement sept matchs de la Coupe de la Ligue, qui est prévue. Les joueurs des mauvaises équipes pourront avoir 40 matchs dans les jambes et ceux des meilleures équipes 50 matchs, non compté les rencontres programmées par la Caf. Pour la saison suivante, on ira à 20 clubs en Ligue 2», a déclaré le Général Pierre Semengue, président de la Lfpc.

Le Général Pierre Semengue a aussi saisi l’occasion pour parler de la date d’ouverture de la prochaine saison. «Nous avons alors envisagé de démarrer la saison sportive le 3 novembre prochain. Cette date sera respectée. Maintenant je suis obligé d’assumer la carence du Conseil d’administration et de l’Assemblée générale, puisque ces deux instances vont se réunir après. Les clubs doivent se préparer pour qu’on lance le championnat les 03 et 04 novembre pour la Ligue 1 et le 10 pour la Ligue 2», a-t-il déclaré. En outre le président de la Lfpc a indiqué que l’instance a reçu un oukase de la Confédération africaine de football lui demandant de terminer le championnat au mois d’avril 2019. Pour qu’au mois de mai 2019 la fecafoot puisse clore la saison avec la finale de la Coupe du Cameroun. «On va tâcher de trouver les moyens pour le faire, parce qu’il ne faut pas pénaliser les clubs et le Cameroun. Si on ne termine pas vite le championnat, la Caf peut nous chercher noise. Vous le savez, l’attribution de la CAN total 2019 au Cameroun est toujours un problème où des gens cherchent des failles pour nous nuire», a-t-il ajouté.     

Aussi la cérémonie d’installation du nouveau SG de la Lfpc, a été marquée par l’absence de Mme Thérèse Pauline Manguelé admise à faire valoir ses droits à la retraite. Toutefois l’absence de celle qui fut SG de la Ligue n’a pas empêché le Général Semengue de présider ladite cérémonie. «La nomination ou la révocation ou la résiliation des contrats des cadres de la Ligue nécessitent l’intervention du Conseil d’administration. Notifier un cadre de sa retraite est un acte administratif qui ne doit passer devant aucun Conseil d’administration. La réglementation veut que je puisse désigner quelqu’un de la Ligue pour assurer l’intérim au Secrétariat général. En attendant celui qui sera proposé pour être Secrétaire général, avec approbation du Conseil d’administration M. Beyeck Benjamin assurera donc les fonctions de Secrétaire général par intérim», a déclaré le Général Pierre Semengue.  

Liliane N.

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Trois régions du pays restent touchées par cette maladie.

Engagé dans la lutte contre l’épidémie de choléra qui sévit plus dans la zone du Grand Nord, le Cameroun par son Ministère de la Santé publique, a mis à la portée de tous, un rapport sur la gestion de cette crise sanitaire, que connaissent certaines parties du pays. «L’endémicité du choléra est effective. En réalité, dans tout le pays, il y a des signaux sur la qualité de l’eau, des aliments dans nos marchés, qui laissent transparaître la présence latente du choléra. Et il suffit que les populations ne respectent pas les conditions d’hygiène et de salubrité, pour que des cas de choléra se signalent dans le pays», indique André Mama Fouda.

En fait les autorités semblent être déjà fixées sur l’origine de cette épidémie. Les premières personnes contaminées avaient bu une eau insalubre, apprend-on. Aussi les médecins proscrivent la consommation des eaux de puits, des eaux non potables. Ils recommandent le lavage des mains avec du savon avant les repas et après les sorties de toilettes. Ils suggèrent de bien laver les légumes, les fruits et faire cuire à point les aliments. Il faut avoir une hygiène au top.

Il convient de préciser à la suite de ce qui est dit, que sur dix régions qu’on compte au Cameroun, les trois qui sont touchées sont, celle du Littoral avec un cas de maladie, 13 districts de santé restent concernés par l’épidémie du choléra, neuf dans la région du Nord, trois dans le Centre. On note donc qu’il y a une hausse comparé aux 17 décès enregistrés au 03 septembre dernier dans les mêmes zones, avec cette fois, pour un total de 267 (contre 235 précédemment) pour un taux de létalité de 8,2%. Au total, 267 cas cumulés dont 194 dans le Nord, 72 dans le Centre et un dans le Littoral. Concernant le nombre de décès, il se chiffre à 22, soit 21 dans le Nord et un dans le Centre, communique le Ministre. Outre la région du Nord, André Mama Fouda indique que cinq personnes sont mortes dans les hôpitaux et une dizaine d’autres dans des domiciles.

Jean Abaté Edi’i le gouverneur du Nord, partie du pays la plus touchée fait savoir que la situation est sous contrôle. Et depuis une semaine, aucun nouveau cas n’a été signalé. A titre dans le cadre du partenariat et de la coopération existante entre le Cameroun et Israël, ce pays ami a décidé d’apporter son appui dans la lutte contre l’épidémie de choléra. Le 18 septembre dernier le Ministre de la Santé a réceptionné un lot de 10 unités de purification d’eau, en présence du représentant résidant de l’Organisation mondiale de la santé au Cameroun Dr Phanuel Habimana. Simon Siroussi le chargé des Affaires de l’Ambassade d’Israël au Cameroun a précisé que son pays qui est à majorité désertique utilise 90% d’eau traitée et recyclée. Il a indiqué que les machines remises à l’Etat camerounais ont une capacité de traitement de 8 litres d’eau par minute. Elles ont une durée de vie de 3 années et chacune d’elles s’auto nettoie et n’a pas besoin d’énergie électrique pour fonctionner.

Ce matériel a donc été dirigé vers les aires de santé du Nord où le mal se fait le plus pressant.

Liliane N.

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Nommé sélectionneur du Cameroun en août, Clarence Seedorf a profité du statut des Lions Indomptables, qualifiés pour la CAN 2019 en tant que pays-hôte, pour effectuer une large revue d’effectif ce mardi au Malawi (0-0) à l’occasion de la 4e journée des qualifications.

Avec une équipe largement remaniée (Ngadeu, Anguissa, Choupo Moting, Bassogog et Toko Ekambi étaient tous remplaçants au coup d’envoi ou forfaits), les champions d’Afrique en titre n’ont guère brillé, concédant un match nul insipide. Quant au buteur du match aller, il est retourné à Paris pour se faire soigner par les médecins du PSG. 

Sous l’impulsion d’un tonitruant Chester, les locaux ont largement dominé la rencontre et obtenu plusieurs situations litigieuses mais sans succès. Les camerounais, eux, étaient mauvais, à l'image de ce qu'ils sont depuis que Seedorf et Kluivert sont arrivés à la tête de la sélection.

Avec ce nul, les Lions restent en tête de la poule tandis que le Malawi reste à 3 points du Maroc, 2eme. 

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6434 personnes jadis employées dans les entreprises situées au Nord-Ouest et au Sud-Ouest connaissent un arrêt de travail.

Au fur et à mesure que la crise s’installe dans les régions anglophones, les répercussions se font de plus en plus ressentir. D’après le Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam), 86% d’entreprises affirment que la crise dans ces régions a des conséquences négatives très importantes (50%), et importantes (36%) sur leurs activités. Selon les estimations sommaires réalisées, la crise a déjà coûté 2,153 milliards FCFA en termes de destruction de biens immobiliers, de matériels roulants et meubles. Le manque à gagner en termes de chiffres d’affaires est estimé à 269,056 milliards Fcfa dans les secteurs investigués: industries agroalimentaires, agro industries locales, télécommunications, filière café – cacao, services agricoles et distribution.

Intéressons-nous à la filière cacao dans un premier temps. Les industries de transformation de cacao et café voient en ce moment leurs activités de plus en plus fragilisées, à cause de la crise dite anglophone. Dans son rapport publié récemment sur l’impact de ladite crise sur l’économie camerounaise, le Gicam rapporte que pour trois unités de transformation dont une part importante des matières premières provenait du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, des arrêts forcés d’activités pouvant s’étendre jusqu’à cinq semaines sont déjà programmés. C’est le cas à la Sic Cacao basée à Douala, la capitale économique du pays, dont la capacité est passée de 30 000 tonnes à 55 000 tonnes de production.

Il y a aussi l’entreprise Neo Industry installé à Kekem qui démarrera dans quelques mois son usine de 32 000 tonnes. Enfin, Atlantic Cocoa, dans la cité balnéaire de Kribi, qui démarrera dans quelques mois une usine de 48 000 tonnes. «La reprise de l’activité est d’ailleurs conditionnée, à court terme, par la possibilité de trouver d’autres sources d’approvisionnement et notamment de recourir à des importations ponctuelles. Des demandes d’autorisation à cette fin ont été transmises à l’administration, mais il s’agit à coup sûr d’une remise en cause fondamentale du modèle économique ayant sous-tendu l’installation de ces unités», peut-on lire dans le rapport du patronat. Seulement pour ces trois entreprises la cessation d’activité envisagée par ces trois entreprises va représenter une perte de chiffre d'affaires de l’ordre de 10,8 milliards Fcfa.

S’il faut parler des entreprises spécialisées dans l’agroalimentaire, on a Entre 60 et 80% d’elles qui sont désormais inaccessibles dans le Nord-ouest et le Sud-Ouest du Cameroun, à cause des violences. Le Gicam révèle dans son rapport que plusieurs sociétés dans ces régions ont été contraintes au démantèlement des infrastructures logistiques et de commercialisation, lorsque celles-ci ont pu échapper aux vandalismes et destructions. Les entreprises de fabrication des boissons observent notamment des pertes de chiffres d’affaires allant jusqu’à 40 milliards Fcfa. Les dégâts matériels et destructions de biens continuellement enregistrés continuent d’envenimer la situation. Ceux-ci ont déjà coûté à ces dernières plus de 500 millions Fcfa en pertes matérielles, sans compter les sommes déboursées par leurs employés pour échapper aux rackets et autres menaces.

Liliane N.  

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De la période allant de la campagne électorale au 7 octobre 2018, jour de l’élection, les forces de sécurité et de défense ont encadré les candidats et les populations.

Vu la crise socio-politique que traverse depuis novembre 2016 les régions anglophones du pays à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, des craintes avaient été formulées de part et d’autre par rapport au scrutin du 7 octobre 2018. Comme le dit l’adage, il y a eu plus de peur que de mal. Le dispositif sécuritaire mis en place a permis que le scrutin se déroule sans couac. Les candidats à cette élection au nombre de neuf, ont bénéficié de l’encadrement des forces de sécurité et de défense. Des meetings ont été tenus dans une ambiance initiée par chaque candidat. A chaque rendez-vous, les populations du moins des huit régions en dehors des zones anglophones n’ont pas eu peur de répondre massivement à l’appel des candidats. On a parfois vu de vraies marées humaines assister à ces rassemblements de campagne électorale. Ce fut le cas particulièrement pour Cabral Libii du parti politique Univers et de Maurice Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.

Durant la campagne électorale qui s’est ouverte le 22 septembre 2018 et a pris fin à minuit du 6 octobre 2018, on a noté de multiples patrouilles des forces de défense. Dans la capitale Yaoundé notamment les éléments de la gendarmerie et de la police vus de jour comme de nuit ont fait des veilles. En dépit de cette mobilisation, ces corps parfois connus pour leurs tracasseries, ont rendu fluides toutes interventions. Une de nos sources bien introduites révèle qu’en fait depuis le mois d’avril 2018, à la suite de plusieurs sessions du Conseil national de sécurité, des mesures de renforcement des dispositifs sécuritaires ont été prescrites par le Chef de l’Etat, Paul Biya, au Délégué général à la Sûreté nationale (Dgsn), Martin Mbarga Nguele, au Secrétaire d’Etat à la Défense (Sed) en charge de la gendarmerie nationale, Galax Yves Landry Etoga, au Ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef), Joseph Beti Assomo, au Directeur général de Recherche extérieure (Dgre), Maxime Eko Eko et au Ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji. Au cœur de la stratégie, la gestion de l’information.

Du fait du contexte sociopolitique, un ensemble de mesures a été pris pour la sécurité du scrutin. Il faut dire qu’il y a eu quelques jours après, des séances de travail allant dans le même sens ont été tenues avec les responsables d’Elections Cameroon (Elecam) pour assurer là aussi la sécurité des hommes et des biens de cet organisme en charge des élections au Cameroun. Toutefois comme on pouvait s’y attendre les camerounais revendiquant leur appartenances à l’état fantôme d’Ambazonie ont essayé de mettre en mal les populations le jour du vote, dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. Mais l’action des forces de défense et de sécurité a permis de neutraliser ces derniers. A Bamenda par exemple chef-lieu de la région du Nord-Ouest, près de quatre présumés ambazoniens ont été tués le 7 octobre 2018.

Liliane N.

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Les enseignants tentent de contourner le problème en utilisant d’autres ouvrages non-inscrits au programme.

Les librairies et les points de vente de manuels pour enfants continuent de recevoir en grand nombre des parents en quête d’un ou deux livres. Pour la pluplart que nous avons rencontré, cela fait déjà plus d’un mois où ils écument les librairies dans l’espoir de trouver les ou l’ouvrage (s) manquant dans les cartables de leur progéniture. Aujourd’hui les parents paient à l’avance les livres qu’ils recherchent espérant être les premiers à être servis une fois que ceux-ci seront disponibles. Même avec cette stratégie, ils ne trouvent pas de sitôt satisfaction. Car les livres ne sont pas disponibles. A titre de rappel il convient de souligner que quelques semaines avant la rentrée scolaire, face à la persistance de la pénurie, le Ministre des Finances (MINFI), Louis Paul Motaze avait commis un communiqué pour demander aux principaux secteurs de la douane du pays «d’ouvrir exceptionnellement» et ce depuis le 18 août 2018, les jours éventuellement déclarés fériés du mois d’août en cours en vue de permettre aux importateurs de manuels scolaires de procéder aux opérations de dédouanement de ces ouvrages.

Seulement presqu’une semaine après le communiqué du MINFI, les manuels étaient toujours indisponibles dans leur globalité. Avant la rentrée scolaire qui a eu lieu le 3 septembre 2018, le Conseil national d’agrément des manuels scolaires et des matériels didactiques avait annoncé que les 1428 ouvrages proposés par 103 éditeurs, dans les deux sous-systèmes éducatifs anglophone et francophone, de la maternelle au secondaire, seraient disponibles dans les délais. Son secrétaire permanent le Pr Vounda Etoa avait assuré que tous les livres seront disponibles dès le 27 août 2018. Cependant rendu au 16 octobre 2018, ce n’est pas toujours le cas. Les acteurs de la filière livre essaient tant bien que mal de justifier la situation qui perdure. Apollinaire Ngassa le président national du Syndicat des libraires et papetiers du Cameroun explique l’indisponibilité du livre par le retard pris pour l’homologation des ouvrages au programme, qui selon la règlementation doit intervenir «au plus tard cinq mois avant la rentrée scolaire».

Or, pour cette année, regrette-t-il, ce n’est que le 13 juin 2018 que la liste des manuels pour l’année à venir a été homologuée, un délai jugé court pour permettre aux éditeurs, dont beaucoup sont à l’étranger, de confectionner les ouvrages homologués, de les faire embraquer, de les dédouaner, de les décharger avant leur mise sur le marché. «Cette pénurie s’explique tout simplement par le fait que, les éditeurs n’ont pas un prix de livraison standard. Il y a les moments où tu passes la commande des livres, l’éditeur te donne les livres avec une marge de 20%, 15%, 10%, voire 5% de bénéfices. Dans ce cas, je ne peux pas vendre pour perdre. Les prix homologués par le gouvernement ne satisfont pas les libraires. J’ai beaucoup de charges à assumer chaque fin du mois. Je vous dis qu’actuellement beaucoup de mes employés sont en chômage technique. Ça c’est le premier problème. La pénurie du livre sur le marché est due au fait que les livres qui sont au programmes cette année ne sont pas adaptés à la pédagogie qui est enseignée à l’école. Dont-il est fort probable que l’année prochaine le programme change», déclare Gilles Ngouffo, un libraire de la capitale.

Pour essayer de contourner le problème les enseignants pour dispenser leurs coirs ont recours aux anciennes éditions en attendant d’avoir les nouvelles.

Liliane N.

Published in Education

Ils attendent que celui qui dirigera le peuple ces sept prochaines années, les confient aussi de hauts postes de responsabilité, dans la gestion des affaires publiques.

Le 1er octobre 2018, les personnes vivant avec un handicap ont organisé une rencontre avec les hommes des médias. Rassemblés autour de la «Plateforme inclusive des personnes handicapées du Cameroun» dirigée par son président François Kenfack, les handicapés de notre pays ont réclamé les postes ministériels. Par la voix de M. Kenfack ils ont fait remarquer que sur près de 50 membres du gouvernement et assimilés, il ne se trouve pas parmi eux qui sont à la tête des portefeuilles.

«Il y a un Centre national de réhabilitation des personnes handicapées au Cameroun, nous nous attendons à ce que si le Directeur général est une personne valide du fait de son expertise, que le Directeur général adjoint soit une personne handicapée…Nous attendons à ce que les Ministères qui assurent l’action sociale (Ministère de la Jeunesse, Ministère des affaires sociales, Ministère de la Santé publique, Ministère de l’Emploi et autres) soient détenus par un citoyen qui effectivement éprouve les difficultés et donc il comprendrait mieux les préoccupations et apporterait des solutions à long terme», a déclaré le président de la Plateforme François Kenfack. L’occasion a été idoine pour exprimer tout leur soutien aux personnes vivant avec un handicap dans les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Ils ont appelé au respect des droits de celles-ci, en mettant en garde les sécessionnistes.

A titre de rappel, avant la tenue du scrutin du 7 octobre dernier, les handicapés ont posé un certain nombre de doléances parmi lesquelles, une meilleure accessibilité aux bureaux de vote. «Les bâtiments ne sont pas toujours accessibles aux personnes handicapés. Certains bureaux de vote sont à l’étage et c’est difficile pour les handicapés à vélo d’arriver la-bas. Certaines urnes sont installées à des hauteurs qui ne permettent pas aux personnes sur les chaises roulantes d’introduire leur bulletin de vote sans se faire assister», avait déclaré Dimitri Fokou, le Président de l’association l’œil et la main.

En plus des problèmes de logistiques, les personnes vulnérables avaient alors demandé la prise en compte de leur handicap lors des communications en relation avec le processus électoral. Le Président de l’association l’œil et la main au micro de Radio Balafon, a évoqué les problèmes de communication pour les sourds-muets : «pendant les émissions de débat, c’est difficile de comprendre ce qui est dit par les candidats. Il faut qu’ils pensent à utiliser le langage des sourds pour faciliter le choix final. Ce n’est pas évident pour nous de voter sans maîtriser les programmes des candidats alors qu’on s’est inscrit sur les listes électorales».

Liliane N.

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Le 10 octobre 2018 le Programme national de développement participatif a présenté au cours d’un atelier organisé dans la ville de Yaoundé, les résultats de son étude sur cette problématique.

L’étude est intitulée «Dispositifs d’entretien et de maintenance des ouvrages communautaires». Dans ladite étude le Programme national de développement participatif (PNDP) indique que sur 6000 microprojets socioéconomiques réalisés sur l’ensemble du territoire national, de nombreux projets en zone rurale font face à des problèmes de maintenance et d’entretien. Il s’agit des projets réalisés dans le domaine des infrastructures comme les bâtiments, les réseaux électriques, les routes, les forages, les puits, les salles de classe, les hangars de marché, les cases sociales et magasins, les blocs de boutique et bien d’autres. Les résultats de l’étude montrent qu’il y a des ouvrages construits qui ne fonctionnent à moitié, en dessous de leurs performances ou même encore presque pas du tout. Charles Bwemba consultant indépendant dans le cadre du travail réalisé par le PNDP dans le journal Le Quotidien de l’Economie du 11 octobre 2018 présente ses objectifs.

«A travers cette étude il est question de définir les dispositifs d’entretien et de maintenance des ouvrages communautaires construits dans le cadre du PNDP. Ce qui fait problème, c’est que plusieurs ouvrages réalisés font face à des difficultés d’entretien et de maintenance. Des comités de suivi et de gestion ont été mis sur pied. Ils sont censés assurés le suivi de l’entretien et de la maintenance des ouvrages. Sauf que pour le faire, il faut des moyens. Or pour certains ouvrages, il faut collecter les fonds pour pouvoir assurer l’entretien et la maintenance. Il fallait donc mettre sur pied les dispositifs en termes de description, d’acteurs, de moyens de financement et de conditions de succès», déclare Charles Bwemba. Le consultant souligne que dans le cadre de l’étude, sur dix régions, juste six ont été prises en considération. A savoir le Nord-Ouest, le Centre, l’Est, l’Adamaoua, l’Ouest et le Nord.  Le PNDP veut par ce travail arriver à définir les mécanismes de gestion, d’entretien et de maintenance des ouvrages communautaires, qu’il a construits.

Dans son souci de résoudre le problème, le PNDP veut mettre à la disposition des communes, une nouvelle stratégie d’entretien et de maintenance des ouvrages avec plusieurs variantes dont les articulations prendront en compte le type d’infrastructures, le dynamisme communautaire, les réalités culturelles, la population et les capacités financières des commune, les réalités culturelles, la population et les capacités financières des communes.

«Les ouvrages il faut les séparer. Il y a des groupes qui peuvent se prendre en charge tout seul. Car, il y a des contributions venant des populations locales. Vous avez par exemple des boutiques, il y a des loyers qui sont payés  et qui sont réservés au niveau de la commune. Ainsi, on peut utiliser l’entretien et la maintenance. Seulement il faudrait que la commune programme et suive. Il y a les puits et les forages qui sont mis à la disposition des populations qui rapportent une contribution. A ce niveau les communes doivent suivre, veiller à ce que les populations contribuent, veiller à ce qu’il y a assez de pièces de rechange au niveau de la commune pour pouvoir réaliser les réparations», déclare Charles Bwemba.

Liliane N.   

 

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Le pays a eu un trafic de 1.012 millions de visiteurs l’année passée.

En dépit des crises présentes dans les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest et la région septentrionale Extrême-Nord, le Cameroun enregistre un bon score pour le compte de l’année 2017. Dans son rapport intitulé «Hospitality Report Cameroun 2018», Jumia Travel révèle que le pays a eu 1.012 millions d’arrivées de touristes contre 1093 millions en 2016. Ce trafic a généré à l’économie camerounaise des recettes chiffrées à 631.2 milliards de FCFA contre 560 000. Soit une contribution directe de 3,2% au Pib contre 3,1% en 2017. Outre ce qui est suscité, il faut noter que les touristes ont dépensé durant leur séjour au Cameroun la somme de 1 860 milliards de FCFA en générant 71% du Pib direct des voyages et du tourisme l’an dernier.

En plus du trafic, les investissements ont été d’un grand apport dans l’activité touristique en 2017. Il y a eu 107 milliards de FCFA investis dans le secteur. Soit 2,6% de l’investissement total dans le pays. D’après le rapport susmentionné on doit s’attendre à une progression du pourcentage estimée à 3,9% en 2018 et de 3% au cours des dix prochaines années, pour atteindre 142 milliards de FCFA en 2028. Soit 2,2% de l’investissement dans le pays. Les investissements directs étrangers ont généré 10,7 milliards de FCFA en 2017. Le rapport de Juma indique qu’une hausse de 3,9% est possible cette année avec une augmentation de 3% les 10 prochaines années pour atteindre 146 milliards de FCFA. L’année 2019 risque de connaître un pic avec la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football que le Cameroun va accueillir l’an prochain. «La CAN 2019 est une opportunité pour le Cameroun et devrait apporter encire plus de visibilité au pays et ainsi attirer des touristes et supporters de tout le continent», peut-on lire dans le rapport de Jumia Travel.

Toutefois en dépit des données qui paraissent plutôt reluisantes, certains experts en question de tourisme pensent que le Cameroun peut encore fait mieux pour booster ce secteur qui peut jouer un rôle important dans le développement du pays. «C’est vrai que si on jette un regard 10 ans en arrière, on va se rendre compte beaucoup de chose a été fait. Prenons seulement le cas des arrivées de touristes qui sont passées de moins de 500 000 à plus d’un million aujourd’hui, ou encore le nombre de sites touristiques recensés sur le territoire. Mais nous pouvons faire nettement mieux dans tous les sens. Le Cameroun n’est pas à la place qu’il mérite et ce pour plusieurs raisons. La question du visa d’entrée au Cameroun doit être remise sur la table parce que c’est un facteur de frein pour l’entrée de touristes au pays. Il coûte beaucoup trop cher et il empêche aux étrangers de venir chez nous. On pourrait d’ailleurs proposer un visa à l’entrée comme au Kenya, ce qui faciliterait les choses. Le Cameroun doit adopter une politique réelle du développement du tourisme et c’est le moment idéal pour le mettre en place», déclare Diane Audrey Ngako Ceo & founder de «Visitez l’Afrique», dans le journal Baromètre N°147.    

 

Liliane N.

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Depuis cette rentrée scolaire cette mesure est entrée en application.

Alors que certains parents pensaient encore à une farce, c’est dans les librairies et points de vente de manuels scolaires, qu’ils ont compris que la politique du livre unique par matière est une réalité au Cameroun depuis cette année scolaire. Les listes des ouvrages retenus au programme sont les mêmes sur toute l’étendue du territoire national. Dans sa posture de Secrétaire permanent du Conseil de l’agrément du manuel scolaire, le Pr Marcellin Vounda Etoa revient sur combat qu’il a mené et qui a conduit aussi à l’adoption d’un ouvrage par matière.

«J’en suis arrivé-là par la découverte d’un manuel inscrit sur les listes officielles qui était truffé de fautes et ma curiosité a été piquée par plusieurs autres que j’ai découvert par la suite. Auparavant j’avais déjà dénoncé un ensemble de dérives par la publication d’un article sur un livre inscrit au programme scolaire, à savoir le recueil de poème de Guillaume Apollinaire qui faisait l’apologie de l’homosexualité. J’ai donc pris conscience qu’il y avait quelque chose à creuser et c’est après que j’ai découvert que l’ampleur du problème était grande. Et le premier constat était le non-respect de l’arrêté du Premier ministre du 4 janvier 2002 qui restituait la pluralité du manuel scolaire, mais avait arrêté un ou deux manuels par matière, le but étant de créer une saine émulation entre les éditeurs pour stimuler les efforts face à la concurrence. Mais cette approche a pris une autre tournure et le nombre du manuel s’est multiplié au gré de tous ceux qui avaient un ouvrage à proposer, écumant les lycées et les collèges et réussissant par des moyens suspects à les inscrire sur les listes avec la complicité des chefs d’établissements. Pour crier ma révolte j’ai écrit un livre pour dénoncer le mercantilisme qui s’était emparé du système éducatif à tout le moins dans le circuit des manuels scolaires», explique Marcelin Vounda Etoa, dans le journal Afrique gouvernance.

Pour ce qui est des critères sur lequel les autorités se basent pour opérer le choix du livre unique à programmer par matière, la circulaire de Philemon Yang avait précisé les axes devant servir à l’évaluation. «Cette critélogie a trois axes principaux: le premier concerne l’évaluation physique du manuel et ces aspects étaient noté sur 25 points. Il s’agit du façonnage et de la finition de l’ouvrage. Nous retiendrons qu’un livre cousu est plus résistant et plus adapté à notre environnement qu’un livre collé qui sèche et dont les feuilles sautent par la suite. Le deuxième critère porte sur le prix du livre. Dans les anciennes grilles d’évaluation des manuels scolaires, le prix du livre était noté sur 10 points. Nous avons fait passer le nombre de points pour le prix du livre à 25. C’est pour cette raison que les éditeurs pour être dans la course étaient obligés d’avoir un prix compétitif ne sachant pas quel était le prix de leur concurrent», ajoute le Secrétaire permanent du Conseil de l’agrément du manuel scolaire. A ces critères s’ajoutent ceux concernant l’aspect éthique à préserver et le respect de l’approche pédagogique dans l’évaluation des contenus et le niveau de langue.

Pour les parents la politique du livre unique par matière reste à saluer. Ils affirment que c’est avantageux pour eux parce qu’ils ont la possibilité, d’acheter à moindre coût, l’ensemble des fournitures scolaires des enfants. Ce qui n’était pas le cas lors des précédentes années scolaires. De leur point de vue la mesure va permettre de mettre fin au mercantilisme observé dans le secteur des manuels scolaires. Les parents ayant souvent été contraints à acheter plus d’un ouvrage par matière.

A titre de rappel, c’est le 23 novembre 2017, que Philemon Yang le Premier ministre a signé l’arrêté relatif à l’utilisation d’un livre par matière. «Dans le respect des spécificités de chaque sous-système éducatif, toute discipline inscrite au programme officiel doit être dispensée sur toute l’étendue du territoire national au moyen d’un seul manuel scolaire pour chaque matière. Seul cet ouvrage doit être utilisé par les apprenants pour la matière considérée», pouvait-on lire dans ledit arrêté. Le PM avait précisé que dorénavant la durée de validité du livre et du manuel scolaire, est de six années.

Liliane N.

    

Published in Education






Sunday, 05 June 2022 11:01