Louis Paul motaze le Ministre des Finances précise que le remboursement des premiers emprunts obligataires du Cameroun n’a jamais posé de problème.
D’après l’argentier du Cameroun, le pays de Paul Biya bénéficie de la confiance des souscripteurs auprès de qui il se retourne pour obtenir généralement ses emprunts obligataires. Rappelons que depuis le 29 octobre 2018, le Cameroun est officiellement à la recherche de la somme de 150 milliards de FCFA comptant pour son cinquième emprunt obligataire. Et d’après nos sources les banques intermédiaires ont déjà franchi les pas dans la collecte de ces fonds qui serviront pour de nombreux projets déjà identifiés tels que celui relatif aux constructions des infrastructures de la Coupe d’Afrique des Nations 2019.
«Les éléments incitatifs vous l’avez entendu lorsque les techniciens ont parlé. Le Directeur général d’Ecobank notait par exemple que ce n’est pas la première fois que nous lançons cette opération, il y en a déjà eu quatre, et à chaque fois, la souscription a été de 100%, sinon plus de 100%. C’est dire que les gens ont toujours fait confiance à l’Etat. On peut nus dire oui on a fait confiance mais est-ce que les remboursements ont été bien faits ? La réponse est également oui. A titre d’illustration, les remboursements des premiers emprunts obligataires sont achevés. Et il n’y a jamais eu d’incident de payement. Et puis il y a un mécanisme qui est mis en place à cet effet. La BEAC va prélever des ressources dans le compte séquestre, compte à partir duquel on doit faire des remboursements aux souscripteurs. C'est donc une opération qui a toujours marché, et comme on ne change pas une équipe qui gagne, on va toujours garder ce principe. On a en outre le taux est également attractif, 5,6% net d’impôt. C’est-à-dire que l’Etat vous reverse 5,6% d’intérêt sans impôts. Et nous pensons que cela va continuer à intéresser le public qui ne cesse d’apprécier ce mode de financement de l‘économie», explique Louis Paul Motaze dans les colonnes du 29 octobre au 31 octobre 2018, du journal Défis Actuels.
En revenant sur les quatre premiers emprunts obligataires, le Ministre des Finances indique qu’ils ont servi à la réalisation des projets structurants, dans divers secteurs, tels que l’eau et l’énergie à concurrence de 262,5 milliards de FCFA. «Les travaux d’adduction dans la ville de Douala, l’alimentation en eau de la ville de Yaoundé et ses environs à partir du fleuve Sanaga et l’électrification de 166 localités par les panneaux photovoltaïques. Il est de même des routes et ouvrages d’art pour un peu plus de 40 milliards dont les autoroutes Yaoundé-nsimalen et Yaoundé et Yaoundé-Douala, la route Foumban-Manki-Pont de la Mape…Le secteur des télécommunications n’est pas en reste. Il a bénéficié de 4,5 milliards de FCFA», déclare Louis Paul Motaze.
Pour ce qui est du nouvel emprunt, on sert déjà qu’en plus des travaux de la CAN, il va permettre à l’Etat d’apporter un appui à des entreprises au bord du gouffre à l’instant de PAMOL, la SOCEOTON, la SOWEDA et la SEMRY.
Liliane N.