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Reconnaissant que le Social democratic Front (Sdf) reste un parti dont l'encrage politique reste bien établi dans le pays, le politologue fait observer que ce parti de l'opposition est traversé par une crise de leadership. Il estime par exemple que l'honorable Jean-Michel Nitcheu à travers ses positions est plus du Mrc que du Sdf.  

 

Dans l’émission Les Libres Penseurs sur Dash Info, une radio privée émettant depuis Douala, le Pr Éric Mathias Owona Nguini analyse les 31 ans d'existence du parti de John Fru Ndi. D'emblée, il salue les performances de cette formation politique d'opposition au Cameroun. « Le Sdf reste un parti bien établi, un parti qui a construit son implantation dans le champ politique camerounais depuis les années 1990. Cette formation politique est née dans la douleur à la suite des émeutes du 26 mai 1990 à Bamenda », indique l'enseignant de science politique, vice-recteur de l'Université de Yaoundé II-Soa.

S'agissant de ce qui a tout l'air d'une crise de leadership au sien du Sdf, Owona Nguini déclare, « C’est un problème important aujourd’hui, parce que d’une certaine marnière Fru Ndi est en retrait, il n’a plus la position forte qu’il avait dans les années antérieures. Je crois aussi que Fru Ndi est usé par la difficulté de la lutte. Parce que faire face au régime du renouveau ce n’est pas facile ».

Selon le politologue, actuellement l’avenir de ce parti politique se joue au niveau de son positionnement. C'est pourquoi le professeur déplore, « Seulement, un problème va se poser dans son positionnement qui est le problème d’ailleurs d’un certain nombre de personnalités du Sdf, dont les prises de positions sont surprenantes, car on a souvent l’impression qu’ils défendent plus le Mrc que leur propre parti ».

Innocent D H

Published in Tribune Libre

Le politologue Mathias Eric Owona Nguini fait savoir aux partisans de Maurice Kamto qu’il est possible de se faire poursuivre pour un titre plagié. 

Le nouvel ouvrage du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) Maurice Kamto intitulé «Sous la cendre les étoiles», ne cesse de créer la polémique sur la toile. Il se trouve que deux ouvrages qui ont été publiés avant le sien portent des titres similaires. Il y a d’abord celui d’Evelyne Mpoudi Ngolle intitulé «Sous la cendre le feu» et celui de Marie-José Pascal baptisé «Les étoiles sous la cendre». Certains internautes ayant crié au plagiat du seul fait du titre de l’ouvrage de Maurice Kamto, les partisans de ce dernier sont montés au créneau pour le défendre.

Intervenant dans cette nouvelle polémique, le Pr Mathias Eric Owona Nguini a laissé entendre qu’à partir du titre ou disons en se basant juste sur le titre d’un ouvrage, on peut bien aboutir à une accusation de plagiat.  

«Les kamtalibans ne savent pas que le titre d’une œuvre littéraire fait l’objet d’une protection propre distincte de son contenu dès lors que l’auteur de cette œuvre peut démontrer l’originalité de son titre. Cet auteur peut attaquer ceux qui usent de contrefaçon à ce sujet,  en portant atteinte à ses droits de propriété sur le titre original de son œuvre », a écrit le politologue sur sa page Facebook.   

Allant dans le même sens que le Pr Mathias Eric Owona Nguini, le spécialiste en question d’économie Dieudonné Essomba indique que dans le cas du Pr Maurice Kamto, on peut bien trouver une intention délibérée de fraude.

«Si vous écrivez un livre et vous l’intitulez  « L’INGENIEUX HIDALGO DON QUICHOTTE DE LA MANCHE », suivant le chef d’œuvre de Cervantes, vous ne pouvez pas raconter que c’est juste un titre ! Peu importe si vous avez écrit autre chose que les aventures du célèbre chevalier ! Il y a clairement une intention délibérée de fraude et de tricherie. Et en Europe, vous serez poursuivi devant la justice. D’ailleurs, la justice peut vous poursuivre si vous tentez de tricher, par exemple, en donnant à votre livre le titre « LA MEDAILLE ET LE VIEUX NEGRE », inversion de celui du célèbre roman de Ferdinand OYONO,  « LE VIEUX NEGRE ET LA MEDAILLE», a écrit Dieudonné Essomba.

Liliane N.

 

 

Published in Tribune Libre

Le politologue précise toutefois que le fait qu’ils aient des points de vue contraires, ne signifie pas que l’église catholique est divisée.

Mgr Samuel Kleda président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (CENC) et Mgr Jean Mbarga archevêque de Yaoundé, ont des sons de cloche divergents en ce qui concerne les résultats de l’élection présidentielle 2018. Les deux prélats font une lecture assez opposée desdits résultats. Le premier à faire une sortie à ce sujet c’était Mgr Kleda. Celui-ci s’est dit surpris du fait que les populations de la région de l'Extrême Nord, en proie à la pauvreté et la misère, ont pu voter Paul Biya à plus de 89%. Aussi le président de la CENC a affirmé ne pas comprendre comment les populations des régions anglophones Nord-Ouest et Sud-Ouest ont fait pour plébisciter le candidat sortant.

Une sortie qui n’a pas du tout été partagée par l’archevêque de Yaoundé. Dans une correspondance adressée à la presse, celui-ci a reconnu les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel, le 22 octobre 2018. Pour Jean Mbarga, l'élection présidentielle s'est déroulée sans anicroches. Les camerounais ont en toute liberté exprimé leur choix, qu’ils ont porté sur Paul Biya, le candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais. Dans sa correspondance le prélat précise que le contentieux devant le Conseil Constitutionnel a permis de démontrer la transparence du processus électoral.

Du fait donc de ces sorties opposées de ces deux prélats, d’aucuns ont cru que leur divergence conduisait à la division de l’église catholique au Cameroun. Dans sa posture de politologue, le Pr Mathias Eric Owona Nguini fait une analyse de la situation qui prévaut. «L’église catholique, quand elle s’exprime en tant qu’institution, le fait par des canaux qui sont clairs et sont généralement reliés à la Conférence épiscopale nationale du Cameroun. Maintenant, les prélats peuvent émettre des avis qui sont personnels, quelles que soient leurs qualités de leader moral et spirituel. Le fait que les deux prélats aient des positions divergentes ne signifie pas nécessairement que ce soit une expression de la division de l’église catholique. C’est simplement l’expression du pluralisme parce que, ces deux prélats sont d’abord des citoyens», explique le politologue dans le N°4729 de Mutations.

Pour le sociologue Claude Abé, l’opposition d’idées entre Mgr Samuel Kleda et Mgr Jean Mbarga n’a rien de surprenant. Pour lui il ne s’agit pas d’un fait nouveau. «Ce n’est pas un élément nouveau, cette opposition a toujours existé. Si vous regardez l’histoire des rapports entre l’église catholique, notamment l’archevêché de Douala, l’évêché de Nkongsamba et l’archevêché de Yaoundé, vous vous rendrez-compte que lorsque Mgr Ndongmo était vent debout contre le régime d’Ahidjo à Yaoundé, c’était mi-figue mi-raisin. Un jour on est contre le régime, un autre jour on essaie de tempérer. Vous vous rendrez aussi compte que depuis l’arrivée de Mgr Kleda, on est dans la continuité du message qui a toujours été porté par Mgr Tumi. Un message très critique à l’endroit de la gestion des institutions de la cité. Pendant qu’à Yaoundé, on est dans un message qui est plus ou moins tempéré, même si on se veut critique. Car soit dit en passant, Yaoundé c’est quand même la capitale politique», déclare Claude Abé dans les colonnes de notre confrère.

Liliane N.   

Published in Politique






Sunday, 05 June 2022 11:01