En 2016, en pareilles circonstances, le Dr Dorothy ACHU, secrétaire permanent du programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) face à la presse a indiqué que le Cameroun continue à faire face aux affres du paludisme malgré les efforts du Gouvernement à réduire la maladie à sa plus simple expression. 4000 décès chaque année, de quoi amener donc le ministère de la santé ainsi que d’autre maillons de la chaîne de lutte contre la pathologie à saisir l’occasion de la célébration de cette édition de la journée de lutte contre le paludisme le 25 avril prochain. Ceci, afin de multiplier des stratégies pour tordre définitivement le coup à cette endémie.
Dr Dorothy rappelait, fort opportunément : « la région du Nord qui a enregistré le plus élevé taux de mortalité en 2016 avec 29,3%. 70% de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action, mais 56% seulement d’utilisation. » Une situation qui invite à un nouveau relent dans la lutte contre le paludisme dans le septentrion.
Des activités qui sont prévues, il est attendu de voir des mobilisations pour inviter les populations à plus de vigilance dans la prévention et la lutte contre le paludisme. Un tel combat ne devrait donc pas connaître d'interruption faute d'adhésion des populations à la base qui sont elles les premiers bénéficiaires des retombées. Elles doivent faire l'effort de faciliter la tâche au Gouvernement et ses partenaires en utilisant par exemple normalement les moustiquaires imprégnées qui sont régulièrement mises à leur disposition. Nous le disons car il est récurrent de rencontrer dans la société des personnes qui ont reçu des moustiquaires, mais qui les utilisent pour des fins non recommandées. L'on voit très souvent des moustiquaires utilisées par des personnes comme filets de pêche, au lieu de servir les familles dans la lutte contre les piqûres de l'anophèle femelle.
Innocent D.H