Difficile d’élucider les véritables causes de cet incident qui a ravagé le centre commercial de la ville de Batouri à l'Est du Cameroun. La responsabilité des uns et des autres est pointé du doigt. Les installations anarchiques des courants électriques, la construction en matériaux provisoire, l'incivisme et bien d'autres maux sont les véritables causes de ce sinistre qui a réduit considérablement l'économie des victimes.
Ce matin, c'est le site « Batouri 24 » qui nous alerte que: « Les populations de la Kadey ont dormi joyeux en sachant que l'énergie électrique est de retour parmi elles, mais elles ont eu un réveil brusque. En effet les flammes d'un incendie dont l'origine reste inconnue ont dévoré une dizaine de boutique spécialisée dans la vente des téléphones portables ainsi que le terminal de l'agence National Voyage de la ville de Batouri qui à été consumé par les flammes. Selon les premiers témoignages, les flammes seraient parti d'un foyer du soya qui n'était pas bien éteint et aurait atteint un restaurant tout près qui à son tour aurait fait exploser une bouteille à Gaz. Les populations pour le moment se contentent de cette version en attendant les enquêtes qui ont été ouverte ce matin ».
L'on apprend également que cet incendie n'a pas ravagé les autres boutiques et magasins grâce à l'intervention des populations riveraines qui par le sable et de l'eau ont neutralisé les flammes. L'arrivée des forces de maintien de l'ordre et de sécurité de la ville de Batouri a permis de sécuriser les autres établissements et autres du vandalisme, vol, et actes d'incivisme sur les lieux de l'incendie.
Selon Marouane Oumarou, animateur radio à la radio communale de Batouri « Cet incendie qui s'est produit dans la nuit du 14 au 15 Avril 2019, heureusement il n'ya pas eu de perte en vie humaine mais les dégâts sont énormes ».
Un incendie qui appel à la responsabilité des promoteurs d'établissements, à plus de sérieux au-moins en ce qui concerne l'implantation de leur structure. Comment admettre qu'une agence de transport interurbain comme « National Voyage » soit construite en matériaux provisoire (planches) dans un chef-lieu de département ? Pourquoi ne pas délocaliser l'emplacement des agences de voyage du centre urbain et de permettre l'élargissement ou le développement de la ville ?
« Regardez vous-même ! Ici, en ce lieu, il y'a l'agence national, là-bas Narral au milieu Continental, de l'autre côté par derrière c'est Alliance Voyage et au milieu les petites voitures. Il manque quoi à Batouri ? L'espace ? Je dirais non. Car à la sortie de la ville à Bocom, la commune de Batouri avait aménagée une espèce devant servir de gare routière, seules les petites voitures sont alliées puis après quelques années ils sont de retour ici. Sous prétexte que les autres les agences de voyage interurbains raflent tous les passagers en ville », décrit Essomba Victor.
L'on se dit voici l'occasion pour les autorités administratives, municipales et les élites de tout mettre en œuvre pour la délocalisation des agences de voyage du centre urbain, ainsi exiger aux responsables de ces agences la construction des bâtiments solides pour non seulement permettra de combattre efficacement de pareil incidents, mais également de participer au rayonnement de la ville de Batouri.
Bossis Ebo'o