Les 140 milliards de Fcfa doivent être considérés comme une performance remarquable. Pour retrouver une embellie pareille, l'on est obligé de remonter à l'année 2014 à en croire les précisions de la Direction générale de la Sodecoton dans une note.
L'augmentation des chiffres d'affaires de cette entreprise s'explique à divers niveaux notamment, la hausse de la production cotonnière qui atteint 316.000 tonnes en 2018, soit près de 60.000 tonnes si l'on se réfère aux 25.000 tonnes de l'année 2017. Elle s'en sort ainsi avec 5,1 milliards de Fcfa, nettement au dessus de 1,2 milliards enregistré un an avant. Les usines de l'entreprise tournent à un rythme de 90% contre 51%. L'assainissement du circuit de commercialisation se trouve améliorée.
L'Etat du Cameroun a fait le déblocage de 15 milliards de Fcfa pour la poursuite de la mise en œuvre du plan de redressement de la Sodecoton. En outre, environ 80 milliards de Fcfa sont injectés dans le plan d'investissement déjà lancé. Il s'agit des financements de la Banque islamique de développement (Bid) à hauteur de 65 milliards de Fcfa et de la Banque arabe pour le développement de l'Afrique (Badea) qui s’élèvent à 15 milliards de Fcfa.
Innocent D H
La Vice présidente et actuelle dirigeante du MRC a accepté cet après midi de vendredi 7 juin 2019, à quelques heures de la marche du 08 juin, nous accorder une interview où elle rassure les militants sur son état d’esprit.
Le régime de Yaoundé veut-il déstabiliser le MRC ?
Au – delà de vouloir détruire le MRC, l’objectif à mon avis est d’envoyer un message fort à tous ceux qui tenteraient de s’opposer de manière réelle à ce régime comme en février 2008 (ndlr période des émeutes de la faim, fortement réprimés par le gouvernement). Le régime utilise la terreur pour influencer la population, distiller la peur et les empêcher de penser un seul instant à revendiquer leurs droits et leurs libertés. Donc, au-delà de détruire le MRC, ce qui est leur objectif principal,
Puisqu’en mettant aux arrêts ces leaders du parti et ces grands nombre de militants, il est question de déstabiliser le parti. D’ailleurs ils poursuivent avec leur intention de suspendre le MRC de la vie politique camerounaise. Et cela se suit de menaces comme nous en recevons tous les jours de la part des membres de ce régime.
Maintenez- vous les manifestations ?
Le MRC est un parti de paix, et je suis moi-même partisane de la paix. Parvenu à ce stade nous n’avons plus d’autre choix que de continuer avec ces manifestations.car c’est le seul moyen de défendre nos droits fondamentaux. Le régime espérait qu’on se résigne, mais c’était sans compter avec notre détermination. Donc les troupes sont prêtes pour cette manifestation, il n’est pas question pour moi de les arrêter.
Avez – vous peur d’être arrêtée au cours de ces marches ?
(Rire) Ecoutez, le sentiment de peur est un sentiment normal. C’est d’ailleurs le sentiment des personnes intelligentes. Si vous n’avez pas peur ‘est dire que vous n’êtes pas conscient de la situation, de ce qui se passe en ce moment. Il faut surmonter le sentiment de peur pour atteindre les objectifs qui nous sont assignés. Si on demeure dans la peur, la peur paralyse, elle empêche la réflexion, elle empêche l’action. Ce n’est pas qu’on va s’enfermer dans la peur, non non !
Si un éminent professeur de Droit comme Maurice Kamto, mondialement reconnu a pu être interpellé et incarcéré en violation flagrante de la loi et de ses droits, qui suis-je pour espérer être à l’abri ? Au Cameroun aujourd’hui, aucun citoyen n’est protégé par la loi. Les marches devraient être encadrées, ni réprimées par les forces de l’ordre car c’est ce que prévoit la constitution. Nous on fera ce qu’on doit faire avec ceux qui veulent travailler. Et je cris que par la grâce de Dieu on y arrivera.
Stéphane NZESSEU
Le public en sait d’avantage sur les nouveaux maillots que doivent désormais arborer les Lions Indomptables du football, champions d’Afrique en titre et les autres sélections nationales. La nouvelle ligne d’équipements, conçue par le nouvel équipementier français des sélections camerounaises de football, le Coq sportif, a été présentée ce vendredi, 7 juin à Montpellier en France. Cette cérémonie présidée par le président de de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Seidou Mbombo Njoya a permis de révéler au grand public la nouvelle tunique des Sélections nationales du Cameroun, a relayé la Fecafoot.
C’est en effet, ce vendredi, d’après un communiqué publié mardi dernier, que l’instance faîtière du football camerounais s’est engagée avec cette structure française. Cependant, la Fecafoot avait relevé dans le même communiqué, que la signature du contrat aura officiellement lieu le 19 juin prochain à Yaoundé, en marge de la cérémonie d’au revoir des Lions Indomptables, qui iront défendre leur titre à la 32e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) de football, prévue du 21 au 19 juillet 2019 en Egypte.
C’est au cours de cette cérémonie, que la Fecafoot compte dévoiler tous les détails relatifs à ce contrat, notamment le montant et la durée. L’équipe nationale féminine de football, qui participe au Mondial qui débute ce vendredi en France, sera la première sélection nationale de football à arborer les nouveaux maillots. Les Lionnes le feront le 10 juin prochain lors de la première sortie de la phase de groupes, contre le Canada.
Contrairement à l’ancien équipementier, Puma, qui ne prenait en charge que les Lions Indomptables seniors, le Coq sportif habillera toutes les sélections nationales du Cameroun.
Marie MGUE
Par Me Christian Ntimbane
Face aux différences dénonciations faites pour l'arrestation et la garde à vue du cyber activiste Paul Chouta dont par ailleurs l'état de santé se dégrade et dont nous vous avons fait part, des informations concordantes nous font état de ce que le motif légal de son arrestation a été changé du fait de l'impertinence légale de la procédure suivie dans le cadre de la diffamation. En effet la plainte pour diffamation par Madame Calixthe Beyala est mal orientée.
Elle devait faire une citation directe et non une plainte. Or en procédant par une citation directe, Paul Chouta ne devait pas faire l'objet d'une arrestation et d'une garde à vue
Pour cela, pour contourner l'irrecevabilité de la plainte à parquet de Madame Beyala, la nouvelle trouvaille c'est l'infraction de propagation de fausses nouvelles par voie cybernétique.
Or une fois de plus cette infraction ne peut pas tenir dans le cadre de la plainte de Madame Beyala ou de toute autre personne qui prétendrait avoir été diffamé par Paul Chouta. Car la diffamation n'est pas la propagation de fausses nouvelles.
De nombreux magistrats au Cameroun confondent l'infraction de diffamation à l'infraction de propagation de fausses nouvelles. .
Il faut déjà noter la confusion qui est entretenue devant les juridictions camerounaises entre les infractions de diffamation et d'injures et les infractions de propagation de fausses nouvelles est lourde de conséquences sur le plan des libertés individuelles depuis des années.
A cause de cette confusion, des officiers de police judiciaires et des procureurs traitent des plaintes de diffamation en matière de droit de presse comme s'il s'agissait des plaintes contre des particuliers pour propagation de fausses nouvelles.
L'infraction de propagation de fausses nouvelles n'est pas celle de diffamation.
La propagation de fausses nouvelles n'impute pas un fait à un individu.
La diffamation quant à elle impute ou allègue un fait contre un individu.
La propagation de fausses nouvelles c'est par exemple dire qu'il y a un génocide au Cameroun alors que de tels faits n'existent pas.
Mais quand on dit qu'une personne a volé, sans pouvoir rapporter la preuve de sa véracité, on parlera de diffamation.
Un exemple: dire publiquement que Christian Ntimbane n'est pas Avocat, Il usurpe ce titre alors qu'il 'est bel bien Avocat, porte atteinte à son honneur et sa considération. C'est une diffamation et non pas une propagation de fausses nouvelles.
Revenons au cas d'actualité, celui de la célèbre écrivaine Calixthe Beyala qui accuserait un activiste camerounais de lui avoir imputé faussement des faits.
Ces faits ne sauraient être qualifiés de propagation de fausses nouvelles, mais plutôt de diffamation. Car s'agissant là de supposées imputations ou allégations de faits.
Même si de tels propos seraient tenus sur le net l'article 78 de la loi de 2016 sur la cybercriminalité ne saurait s’appliquer. Car cet article punit la propagation des fausses nouvelles et non la diffamation :
« Est puni d'un emprisonnement de 06 mois à 02 ans celui qui publie ou propage par voie de communication électroniques ou d'un système d'information, une nouvelle sans en rapporter la preuve de sa véracité ou justifier qu'il avait de bonnes raisons de croire à la vérité de ladite nouvelle »
La différence entre les deux infractions se situe donc au niveau de l'imputation des faits.
En des termes très simples, si on accuse une personne comme on dit prosaïquement, d'avoir posé un acte de déshonneur alors qu'on n'a pas la preuve de son exactitude, on est dans la diffamation. Car on lui impute ce qu'elle n'a pas fait.
La fausse nouvelle se distingue dès lors de la diffamation sur un point essentiel : la première exige que le fait divulgué porte atteinte non pas à l’honneur de la personne intéressée mais à la paix publique. Elle est fait application lorsque le fait publié ne concerne pas sur une personne mais par exemple une politique ou pratique fausse qui serait pratiquée par l’autorité publique ou un groupe privé. A titre d’illustration, est caractéristique d’une propagation de fausse nouvelle le fait infondé d’affirmer qu’un groupe ethnique est en train de tuer des membres d’une autre communauté tel jour dans tel endroit. Ce fait porte effectivement atteinte à la paix publique et constitue une fausse nouvelle d’autant qu’il ne vise aucune personne, physique ou morale, nommément.
Cette distinction est aussi très importante à faire dans la mesure où la propagation de fausses nouvelles peut condamner à des peines de prison de 01 à 05 ans alors que la diffamation est de 06 mois maximum et aussi du fait que les procédures relatives à ces infractions ont des régimes juridiques différents.
Ainsi, en matière de diffamation, les personnes employées à diffuser des informations pour le public ne sauraient faire l'objet e plaintes à parquet ou devant les officiers de police judiciaire parce qu'elles auraient commis des faits de diffamation.
La désolante conséquence de cette méprise est que de nombreuses personnes diffusant des informations pour le public se trouvent souvent irrégulièrement arrêtées et détenues préventivement à cause de cette criarde confusion.
Or en matière de diffamation notamment lorsqu'il s'agit d'une communication destinée au public par une personne sur un site d'informations internet par exemple un mur officiel Facebook, la loi camerounaise sur la communication sociale de 1990 à l'article 2 s'applique.
Selon l article 5al1 de cette loi, l'expression organe de presse désigne : " Tout journal, écrit périodique, magazine, feuille d'informations destinée à la communication de la pensée, des idées, des opinions, des faits d'actualité ou de société, paraissant à intervalle régulier ".
Un site Web ou facebook qui publie régulièrement des informations est considéré comme un organe de presse, l'éditeur étant Facebook qui a obtenu les autorisations administratives de diffusion dans des pays.
La loi sur la communication prévoit que les poursuites contre ces organes de presse et les auteurs d'articles pour diffamation et injure se font par actes de poursuites des victimes qu'on appelle en droit pénal: citation directe.
Article 78: « La poursuite des infractions visées à l'article 77 ci-dessus à lieu d'office et à la requête du ministère public.
TOUTEFOIS, , en ce qui concerne l'injure et la diffamation , LA POURSUITE a lieu : Sur plainte de la personne injuriée ou diffamée »
il devient donc clair qu'en cas d'injure ou de diffamation par voie de presse, l'acte de poursuite est l'œuvre de la victime et non du parquet.
Le procureur n'a donc pas l'initiative ou l'opportunité des poursuites en matière de diffamation dans l'affaire Chouta.
Il n'a donc pas à connaître la plainte de Beyala parce que les faits sont ceux de diffamation et d'injures en matière de presse.
L'acte de poursuite est l'œuvre de la prétendue victime. C'est d'ailleurs pourquoi la loi autorisé la victime à arrêter les poursuites, car c'est son affaire. Beyala doit donc introduire un acte de poursuite appelé : citation directe. Sa plainte déposée à la PJ est donc nulle et de nul effet.
Ainsi tout procureur de la république ou officier de police judiciaire qui reçoit des plaintes des particuliers pour injures ou diffamation dans le cadre de la communication sociale ou délit de presse, viole la loi qu'il est censé protéger.
En outre, L''article 81 de la loi sur la communication sus évoqué dispose que :
"Le prévenu à 05 jours après LA CITATION, pour signifier au plaignant à son domicile élu, selon les cas, les faits qualifiés dans la CITATION dont il entend prouver la vérité. '
Arrêter ou détenir préventivement une personne protégée par la loi sur la communication sociale est une incongruité juridique liberticide de la presse.
Sur quelle base un procureur qui arrête un chroniqueur pour des faits de diffamation peut-il suspecter que ses faits sont inexacts alors même que les délais pour produire la preuve courent à compter de la citation?
Même si par extrapolation on considère qu'il s'agit d'une citation à parquet, elle n'intervient que pour renvoyer une partie devant le juge et non au cours des enquêtes
A quel moment donc le procureur peut-il faire courir des délais de 05 jours pour produire les preuves ?
La loi est claire.
Ce n'est qu'après un jugement au cours duquel les preuves sont confrontées qu'on peut parler d'infraction de diffamation en matière de droit de presse.
Conclusion : La garde à vue du chroniqueur Web Paul Chouta qui est en cours à la police judiciaire de Yaoundé est une atteinte flagrante à sa liberté, c'est un abus.
A en croire Cameroon Tribune, c'est une ville de Bamenda en pleine activité que le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo a traversée aux premières heures de la journée de jeudi dernier. Commerces et autres établissements grouillaient de monde. Le cortège du Mindef a du reste été confronté quelques fois à des embouteillages dans la ville.
Comme il l'avait déjà fait il y a deux semaines dans la partie septentrionale, Joseph Beti Assomo est descendu dans le chef-lieu de la région du Nord-Ouest sur instructions du président de la République, chef des forces armées, à l'effet de remobiliser les troupes déployées ici. La première étape de son périple, qui en comptait quatre, l'a d'abord conduit à l'infirmerie du camp du Bataillon d'intervention rapide (BIR), à quelques encablures de l'aéroport de la ville.
Ici, il a rendu visite aux hommes blessés lors des différentes opérations. A chacun des quelque 30 éléments internés, le Mindef a tenu à serrer la main avant de s'enquérir de l'évolution de sa situation. « Je m'adressais aux blessés pour leur apporter le réconfort du président de la République, chef des forces armée », a-t-il déclaré. Aux hommes, il a eu un message d'encouragement : « Vous avez été victimes d'attaques à l'arme. Courageusement, vous avez fait face. Nous constatons que bien qu'étant blessés, vous avez bonne mine. Je vous souhaite un prompt rétablissement », a-t-il conclu.
La seconde étape de son périple l'a conduit à l'hôpital du secteur de santé N°6. C'est le même message de réconfort et d'encouragement qui a été tenu à la fois aux blessés et au personnel soignant. La troisième étape s'est déroulée au Poste de commandement de la 5e Région militaire interarmées (Rmia5).
L'ultime étape de sa visite a conduit le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense à la légion de gendarmerie du Nord-Ouest. Ici, des centaines d'armes de fabrication artisanale et même moderne sont exposées au sol. Le colonel, commandant de la légion, Valère Nkoa Malla explique qu'elles ont été saisies entre les mains des sécessionnistes. Avec à ses côtés le gouverneur de la région du Nord-Ouest, Adolphe Lele Lafrique, les généraux de brigade Agha Robinson et Jules César Essoh, respectivement commandant de la Rmia5 et commandant de la 5e Région de gendarmerie Joseph Beti Assomo y a présidé une séance de travail à huis clos.
Rien n'a filtré des échanges avec les autorités administratives et militaires de la région. Joseph Beti Assomo était notamment accompagné du général de division, chef d'état-major de l'armée de terre, Baba Souley, du général de brigade, commandant le Corps national de Sapeurs-pompiers, Mahamat Ahmed et du directeur central de la coordination à la gendarmerie nationale, le général de brigade Elokobi Daniel Ndjock.
Otric N.
Les premières implications de l’incendie survenu dans la nuit de vendredi 31 mai 2019 dans la zone de fractionnement des essences de la Société nationale de Raffinage (Sonara), basée à Limbe, se précisent. Parmi celles-ci, rapporte le journal Eco Matin, figurent la question de la réhabilitation des unités de production consumées et l’approvisionnement du marché en produit pétrolier.
Au cours d’une réunion de crise dimanche 02 juin 2019, le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba a indiqué que pour réhabiliter la société, il faut confirmer un diagnostic assez précis et exhaustif à l’effet d’identifier tous les travaux à réaliser. Le Minee a rapporté que l’Etat entrevoit recruter un cabinet d’expertise pour dresser un rapport. Ce cabinet proposera par la suite au gouvernement la meilleure option en matière de réhabilitation.
À la fin, apprend-on, un appel d’offres sera lancé afin de recruter les entreprises chargées de la réhabilitation. À titre indicatif, a-t-il dit, « ce genre de travaux nous les voyons autour de 12 mois. On a connu un cas similaire en Côte d’Ivoire. La réhabilitation a pris 12 mois, mais il y a eu d’autres contingences. Finalement, c’est au terme de 24 mois que cela a été fait ».
Concernant la problématique de l’approvisionnement des produits pétroliers à la pompe, le membre du gouvernement a relevé que c’est « la plus grande préoccupation actuellement (…) La chaîne de production de la Sonara est en arrêt, le temps de pouvoir la réhabiliter ». Toutefois, Gaston Eloundou Essomba veut rassurer les consommateurs, en leur promettant que le marché camerounais va continuer à être approvisionné grâce aux importations.
« Pendant la période d’arrêt de la raffinerie, nous allons procéder aux importations. Ce n’est pas le premier arrêt que la raffinerie va connaitre. L’année dernière, il y a eu 08 mois d’arrêt technique parce qu’il fallait procéder à la connexion des nouvelles unités de production de la raffinerie à l’ancienne raffinerie. Cet arrêt de 08 mois a donné lieu à des approvisionnements à partir des importations. Les mêmes mécanismes vont se poursuivre aujourd’hui. Les premiers navires débarquent mardi prochain (04 juin 2019, Ndlr) à Douala pour permettre un approvisionnement continu et serein du marché », a-t-il souligné.
Avant d’ajouter que « dans le cadre de ces opérations d’approvisionnement, la Sonara, elle-même, va aussi importer. Question de dire que la Sonara ne sera pas fermée. Le personnel va continuer de vaquer à ses occupations ».
Otric N.
La région du Littoral est calme et sous contrôle. C’est le constat fait par le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji à la fin de la réunion de coordination administrative et sécuritaire qui s'est tenue dans les services du gouverneur de la région jeudi à Douala. Un constat fait sur la base de rapports réguliers qui lui parviennent et peu après un échange avec les autorités administratives et les forces de maintien de l’ordre et de sécurité, sous la conduite du gouverneur, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua.
C’est pour d'amples informations que le Minat a décidé de réunir ces autorités. D’après Cameroon Tribune, peu avant la rencontre qui a eu lieu à huis clos, Paul Atanga Nji a expliqué qu’il était venu à Douala pour remercier, féliciter et encourager les autorités locales pour la bonne tenue de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018. Mais surtout pour le professionnalisme des forces de maintien de l’ordre dans la gestion des mouvements avant et après ce scrutin. Malheureusement, dira le Minat, « des mauvais perdants tentent d'embarquer des citoyens dans une voie sans issue bien après le processus électoral ».
Et le ministre Paul Atanga Nji de rappeler : « Nous avons le devoir de protéger les citoyens et leurs biens ». Autre centre d’intérêt de cette réunion : la drogue en milieu jeune. En effet, selon le Minat, le Tramadol gagne du terrain, même en milieu scolaire. Il a invité les autorités à traquer consommateurs et trafiquants de drogue et autres stupéfiants dans le département du Wouri. Pour des résultats probants, le Minat a instruit une synergie d’actions. En début d’après-midi d’hier, le Minat a rencontré 44 représentants d’associations des motos-taxis de la ville de Douala.
Occasion pour Paul Atanga Nji d’évaluer en présence du gouverneur du Littoral et du préfet du Wouri, Joseph Bertrand Mache, la batterie de mesures prises en 2018. Il s’agit entre autres de l’identification des motos-taxis, l’immatriculation des motos, la formation et la délivrance des permis de conduire ; bref de l’organisation de ce secteur du transport urbain à Douala.
Le Minat a encore voulu les écouter, à la suite d’une lettre qui lui a été envoyée par les leaders d’associations réunis hier. « Tout évolue normalement. Nous avons apprécié l’attitude de ces conducteurs durant le processus électoral de l’année dernière. Parmi eux, il y a des irresponsables, nous leur demandons de tourner le dos à ceux-là », a déclaré Paul Atanga Nji, à l’issue de cette concertation.
Ils ont soulevé des préoccupations. Nous allons les étudier. Une démarche appréciée par ces conducteurs, par la voix de Dieudonné Pagal Baliba, porte-parole de la plateforme de coordination de ces motos-taxis.
Otric N.
Les militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) ne comptent pas changer de voix lors des prochaines échéances électorales à venir notamment, les régionales, les municipales et les législatives. Le 5 juin 2019, ils ont renouvelé leur engagement: celui de ne voter que pour leur parti politique. Ils ont annoncé un plébiscite en faveur des candidats investis par le Rdpc. Dans son édition du 07 juin 2019, le quotidien gouvernemental Cameroon tribune fait savoir que cette section du parti au pouvoir a enregistré lors de la Présidentielle du 7 octobre 2018, un résultat de presque de 100%. Les militants de ladite section tiennent donc à renouveler ce score. Une détermination qui n’a pas laissé indifférent Joseph Le l’une des élites d’Abong-Mbang.
«Nous venons de trouver dans l’arrondissement d’Abong-Mbang, des populations sereines. Des populations qui ont certes quelques doléances parce qu’il y a quelques difficultés, mais qui croient fermement en la personne du Président Paul Biya. Ces populations adhèrent totalement et comme d’habitude au Rdpc et promettent au cours de cette autre année électorale un vote massif en faveur des candidats du Rdpc.
Donc, nous partons d’ici rassérénés en nous disant qu’à l’Est et notamment dans l’arrondissement d’Abong-Mbang, il n’y a pas de souci, mais alors aucun souci. Cependant, il faut que nous restions vigilants. Parce que nous avons appris que quelques personnes commencent à sillonner un tout petit peu le coin pour passer le message contraire à ceux qui sont les nôtres pour vouloir duper nos parents, nos frères et sœurs à travers des promesses fallacieuses. Nous sommes venus leur dire attention, ne suivez pas tout cela», a déclaré face à la presse, Joseph Le.
L’occasion s’est donc montrée idoine pour transmettre aux populations d’Abong-Mbang, les félicitations du couple présidentiel, touché par la mobilisation des militants de cette localité lors de la dernière élection présidentielle.
Liliane N.
Selon le communiqué qui date du 3 juin 2019, la phase d’audition des candidats ayant déposé leurs dossiers pour le recrutement de la première vague des 1000 enseignants titulaires du Doctorat Phd va se dérouler du 11 au 13 du mois en cours. Elle va se tenir dans les Conseils de département. Le communiqué signé par Adolphe Minkoa She le Recteur de l’Université de Yaoundé II Soa, précise que l’audition se fera selon l’ordre de passage qui sera affiché dans les établissements de l’Université concerné. Aussi Adolphe Minkoa She fait savoir aux candidats que les informations relatives à l’ensemble du processus de recrutement sont disponibles sur le site internet officiel www.recrutement-special-2000minesup.gov.cm.
Dans un autre communiqué, le Recteur indique aux candidats de la diaspora qui ont déposé leurs dossiers dans les Ambassades et les représentations diplomatiques à l’étranger, qu’ils seront informés à temps utile sur l’examen de leurs dossiers et leur audition. Adolphe Minkoa She dans ledit communiqué souligne que «tout dossier dument enregistré sera effectivement pris en compte dans le processus en cours ».
A titre de rappel, l’Université de Yaoundé II Soa a décidé lors de son Conseil tenu le 20 décembre 2018, de ne retenir que 200 enseignants titulaires du Doctorat PHD sur les 2000 à recruter dans les institutions universitaires de l’Etat.
Rappelons par ailleurs que c’est le 13 novembre 2018, qu’a été rendu public un communiqué signé par Ferdinand Ngoh Ngoh le Secrétaire général à la Présidence de la République, indiquant que Paul Biya le Chef de l’Etat a instruit que 2000 enseignants soient recrutés dans les Universités d’Etats. A en croire ledit communiqué cette décision du Chef de l’Etat, a été prise, pour répondre à la demande des enseignants titulaires du Doctorat PHD.
« La décision du Chef de l’Etat qui apporte une réponse concrète aux besoins pressants des Universités d’Etat en matière d’enseignants, notamment avec la création ces dernières années de plusieurs nouveaux établissements, procède de son souci constant de promouvoir le développement du secteur de l’enseignement supérieur. Elle relève également de sa détermination à tenir ses engagements à l’égard de la jeunesse camerounaise de l’intérieur et de la diaspora », pouvait-on lire dans le document signé par Ferdinand Ngoh Ngoh.
Liliane N.
Si d’aucuns se demandaient encore si Tiriane Balbine Nadège Noah maintiendra les marches blanches prévues pour demain, 8 juin 2019, le quotidien Le Jour dans son numéro 2946, apporte des réponses assez claires à ce propos. Ayant approché la nouvelle dirigeante du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), cette dernière qui ne cesse d’affirmer qu’elle maîtrise parfaitement les responsabilités qui sont les siennes, fait savoir que le travail sur le terrain incluant les marches va se poursuivre.
«Nous allons sur le terrain. Nous avons des mémorandums que nous allons transférer au gouvernement. C’est ce que nous faisons en interne, nous n’allons pas publier tout ce que nous faisons, ça ressemblerait à une campagne. Après les marches notamment celle programmée le 8 juin, nous allons œuvrer pour la libération des prisonniers politiques. Le professeur Maurice Kamto l’avait déjà initié, nous voulons un dialogue de paix, de réconciliation. Nous revendiquons les meilleures conditions de vie. C’est sur ces chantiers que nous allons évoluer dans les prochains jours», déclare-t-elle dans les colonnes de notre confrère.
Tout comme le premier vice-président Mamadou Mota interpellé après les marches qui ont eu lieu le 1er juin 2019, Tiriane Balbine Nadège Noah indique qu’elle sera elle-même à la manifestation. « Je bénéficie de la confiance du président national, du directoire national. Aussi le meilleur poids est-il celui de tous les militants. J’ai mérité cette confiance et je continue à la maintenir», ajoute-t-elle. Pour la nouvelle dirigeante du Mrc, il s’agit d’un engagement sans limite. « Quand on s’engage dans la lutte pour la vérité et la justice, on prend des risques et l’avantage avec ce combat est que même si on meurt, votre victoire vous est reconnue même des siècles après », souligne-t-elle.
A titre de rappel, la marche du 1er juin dernier organisée par le Mrc s’est soldée par l’interpellation de ses manifestants, tout comme cela avait été le cas pour les toutes premières qui ont eu lieu le samedi 26 janvier 2019. Selon le Collectif d’avocats chargé d’assurer la défense des personnes interpellées, s’exprimant dans les colonnes du quotidien Le Jour édition du 4 juin, « 96 militants et sympathisants du (Mrc), interpellés ont été libérés lundi matin après 48 de garde à vue. 59 militants conduits au secrétariat d’Etat à la défense (SED), ont tous été relaxés lundi après avoir été auditionnés.
L’on a également appris que dans la soirée de dimanche, 19 personnes détenues au Commissariat central des renseignements généraux, située au quartier Nlongkak ont été libérés tandis que sept autres ont été relaxés au commissariat central N°1. 11 autres marcheurs ont été libérés à Bagangté et Bafoussam dans la région de l’Ouest ».
Si certains militants et sympathisants ont été libérés, le journal rappelle qu’en janvier dernier, «plus de 200 militants du MRC parmi lesquels les leaders du parti ont été interpellés et écroués en prison après une marche pacifique ». Ce qui porte le nombre de «prisonniers politiques » à plus de 500.
Liliane N.