Il était un émissaire d’Obiang Nguema Mbasogo, le Président de la Guinée équatoriale. A en croire Baltasar Engonga Edjo'o le Ministre d'Etat équato-guinéen chargé de l'Intégration régionale, il était porteur d’un message d’amitié et de fraternité adressé à Paul Biya par son homologue équato-guinéen. Au sortir de l’audience qui a duré près d’une heure, Baltasar Engonga Edjo'o a indiqué à la presse qu’il est impossible de parler aujourd’hui de l’intégration régionale sans faire appel à Paul Biya le Chef de l’Etat.
Il convient de rappeler que la Guinée équatoriale et le Cameroun font partie de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac). Et le Chef de l’Etat Paul Biya a été porté en mars dernier par ses pairs à la tête de cette organisation sous-régionale. «Tous les Chefs d’Etat sont dans l’obligation de se concerter avec lui sur certains sujets d’importance en la matière», a déclaré l’envoyé spécial d’Obiang Nguema Mbasogo.
En parlant toujours de l’intégration régionale face aux hommes des médias, Baltasar Engonga Edjo'o a indiqué que celle-ci marche plutôt très bien dans la sous-région. Il faut indiquer qu’au cours du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de la Cemac tenu dans la capitale tchadienne le 31 octobre 2017, un certain nombre de décisions ou disons plutôt de mesures avaient été prises pour l’accélération de l’intégration régionale.
Ces mesures sont entre autres l’ouverture intégrale des frontières. Une mesure arrêtée depuis 2013. Et celle-ci devait se concrétiser par la suppression des visas pour tous les ressortissants de la Cemac circulant dans l’espace communautaire. Il faut préciser que les Chefs d’Etat des six pays membres de la Cemac avaient non seulement pris part au Sommet extraordinaire de Djamena mais aussi avaient pris acte de la décision d’ouverture intégrale de leurs frontières. « La Guinée équatoriale ne peut pas travailler de façon isolée. Les actions de la communauté se font dans le cadre du groupe », a ajouté Baltasar Engonga Edjo'o.
L’émissaire du Président équato-guinéen a profité de l’audience pour transmettre au Chef de l’Etat Paul Biya, les condoléances d’Obiang Nguema Mbasogo pour le décès de Martin Belinga Eboutou l’ancien Directeur du Cabinet civil, inhumé le weekend dernier.
Liliane N.
La compagnie aérienne nationale fonctionne depuis trois années avec un premier plan de relance conçu par le cabinet américain Boeing Consulting. Et en date du 27 mai 2019, le Conseil d’administration de Camair-co présidé par Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports a adopté un autre ayant comme mention « urgence ».
C’est un secret de polichinelle au Cameroun, Camair-co la compagnie aérienne nationale, fait partie des entreprises publiques qui peinent à avoir une certaine stabilité. Rendu à ce jour, deux plans de relance ont été mis sur pied pour aider la compagnie à prendre son envol. Seulement, la question qui taraude les esprits est celle de savoir le plan de relance avec lequel la nouvelle équipe dirigeante de Camair-co va fonctionner.
Pour mieux comprendre l’interrogation sus mentionnée, il convient de rappeler qu’en 2016, le cabinet américain Boeing Consulting saisi par les autorités camerounaises, a conçu le plan de relance avec lequel Ernest Dikoum l’ancien Directeur général (Dg) de la compagnie aérienne nationale a cheminé. Ce plan a été élaboré sur une durée de 5 années à hauteur de 325 milliards de Fcfa. Et c’est celui qui est en cours de réalisation. Rendu à trois années de mise en application, d’après nos sources, les objectifs ne sont atteints qu’à 20%. En 2016, l’Etat du Cameroun devait débourser près de 45 milliards de Fcfa.
Il faut souligner que le plan en question prévoyait l’apurement de la dette de l’entreprise chiffrée à 35 milliards de Fcfa, le redimensionnement du réseau à près de 23 destinations, la modernisation de la flotte avec le passage à 12 aéronefs et la mise en place d’un plateau technique pour la maintenance des avions sur place.
A côté de ce plan sus présenté réalisé par Boeing, il y a un deuxième, un nouveau adopté par le Conseil d’administration le 27 mai 2019. Celui-ci prévoit « la réduction des fréquences et des dessertes non rentables. Une décision prise pour palier quelques difficultés financières que connait l’entreprise en ce moment. Insolvable envers certaines compagnies et fournisseurs, l’entreprise est au bord du gouffre. Au niveau des avions opérationnels, seuls un MA60 et le Bombardier Q400 sont actifs sur les 6 que compte la structure. C’est d'ailleurs l’une des raisons ayant poussé la Camair-co à suspendre tous les vols régionaux à destination d’Abidjan, Bangui, Cotonou, Dakar, Libreville, Lagos et Djamena. L’autre axe de ce plan de relance d’urgence est également porté sur la réduction du personnel et le règlement des arriérés de salaire ».
Liliane N.
Les choses se sont compliquées ce lundi 10 juin 2019, lors de la première sortie des Camerounaises à la Coupe du Monde de football féminin qui a débuté le 7 juin dernier en France. Les Lionnes ont été battues sur un score étriqué d’un but à zéro par les Canadiennes, ultra favorites de ce duel, dans le groupe E au Stade de la Mosson à Montpellier. Un but inscrit par Kadeisha Buchanan juste avant la mi-temps, qui a profité d’une incompréhension de la défense camerounaise. Même si elles ont dominé le jeu, les Canadiennes ont été gênées par une belle résistance des pouliches d’Alain Djeumfa.
« Notre organisation a été bien préparée, basée sur la contre-attaque. Le Canada est une grande nation de football, c’est la 7e nation mondiale et le Cameroun est 46e. On ne pouvait pas ouvrir le jeu contre cette équipe, il faillait le fermé. Je crois qu’on n’a pas mal joué sur le plan technico-tactique, c’est une organisation qui a été très bien préparée. On a pu avoir deux occasions de but qui n’ont pas été concrétisées. S’il n’avait pas ce but, le math devait finir sur un score de parité », expliqué le sélectionneur national, Alain Djeumfa.
Malgré la détermination des Camerounaises, on a pu déceler quelques manquements dans ce duel très attendu. « Les grandes compétitions se sont les détails. On a fait un bon match. On a pris un but au moment où il ne fallait pas. On va digérer notre défaite et tirer des leçons », affirme la capitaine des Lionnes, Christine Manie. A en croire le technicien camerounais, ses filles ont manqué de justesse au niveau de la finition et de la communication. « On a joué avec une défense renforcée, on a mis sur pied les joueuses qui vont vites, mais elles ont manqué de lucidité », déplore Alain Djeumfa. Des manquements qui seront améliorés avant le duel déterminant contre la Hollande dans la cadre de la deuxième journée du tournoi. « Le prochain match aura une autre stratégie. Nous avons pu observer la Hollande. Nous mettrons une organisation sur pied en fonction de leurs forces et faiblesses », explique Alain Djeumfa
Les Lionnes doivent faire l’essentiel face au Pays-Bas, le 15 juin prochain, pour éviter une élimination précoce de cette Coupe du Monde de football féminin qui s’achève le 7 juillet prochain. En cas de défaite, lors de cette deuxième sortie des Camerounaises, il faudra espérer être parmi les meilleurs troisièmes qui accéderont à la prochaine étape du tournoi. Le dernier match du Cameroun dans la phase de groupes sera contre la Nouvelle-Zélande. A l’instar du Cameroun, les autres représentants de l’Afrique, l’Afrique du Sud et le Nigeria ont été tenus en échec lors de leur premier match de groupe.
Le onza du Cameroun Contre la Canada
Ngo Ndom
Leuko - Manie (capi) -Awona - Johnson
Meffometou - Feudjou - Yango - Ngo Ndoumbouk
Njoya - Aboudi
Marie MGUE
C’est la salle des conférences du ministère du Commerce qui a servi de cadre de concertation, entre la plateforme des organisations professionnelles des transports routiers, le ministre du Commerce, le ministre des Transports et le ministre délégué de ce département ministériel, le ministre du Travail et de la Sécurité Sociale et son secrétaire, le directeur général de la CSPH.
Les échanges ont entre autres porté sur la situation tragique de ce secteur d’activités, marqué par le récent incendie de la Sonara à Limbé, de même que par les avancées enregistrées par le gouvernement, par rapport à certaines recommandations, issues de la concertation de janvier 2019.
Le Consensus
Les accords ont été trouvés entre les différentes parties, portant sur la nécessité d’une stricte application des textes en vigueur en matière de transports routiers, ainsi que l’implication effective de l’ensemble des départements ministériels intéressés par les questions soulevées au cours des échanges.
Lorsque le préalable a été posé, les participants à cette réunion ont abordé de manière précise, les différentes doléances, objet de la grève annoncée.
- Suppression de la taxe à l’essieu demandée par la plateforme : le gouvernement prend note de la préoccupation des syndicats de voir cette taxe supprimée et, s’engage à faire examiner cette question lors des conférences budgétaires en préparation.
- Élaboration d’un contrat type de transport des produits pétroliers : le gouvernement intègre la préoccupation des syndicats de transports de voir l’activité de transport des produits pétroliers régie par un contrat type et, s’engage à faire aboutir ce processus, en relation avec l’ensemble des opérations du secteur d’ici la fin de l’année en cours.
- Tracasseries routières : le gouvernement s’engage, dans un délai de trente jours à trouver des solutions idoines aux préoccupations soulevées. Des concertations spécifiques seront organisées à cet effet avec l’ensemble des parties prenantes.
- Suppression du transport pour compte propre : les syndicats prennent acte de la transmission à la hiérarchie du projet de texte élaboré de manière consensuelle avec le gouvernement et émettent le vœu de le voir aboutir dans les meilleurs délais.
- Mise en application de la lettre de voiture obligatoire - LVO) : les syndicalistes souhaitent voir aboutir le projet sur lequel ils ont travaillé avec le gouvernement. De son côté, ce dernier s’engage à prendre les dispositions nécessaires pour faire aboutir ce projet dans les meilleurs délais.
- Suppression des frais d’escorte des camions en direction de la République Centrafricaine : Etant entendu que ce problème concerne un pays voisin, le gouvernement s’engage à prendre des dispositions appropriées pour qu’il soit examiné et résolu…
Nicole Ricci Minyem
Au micro de la chaîne nationale la Cameroon radio and television (Crtv), le Sénateur Est Mbonjo du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), a indiqué que ses attentes pour la session parlementaire qui s’ouvre ce jour portent sur le processus électoral, le budget de l’Etat. Toutefois, il a précisé que sans nul doute, les parlementaires seront aussi appelés à se pencher sur les projets et les propositions de lois qui seront déposés sur leur table.
Dans son édition en kiosque ce jour, notre confrère L’Anecdote pense que la session parlementaire qui s’ouvre ce jour dans les deux chambres, est une session décisive. En ce sens que, les points qui seront inscrits à l’ordre du jour vont « raviver ou apaiser la fièvre politique qui secoue actuellement notre pays ». Dans ses colonnes, L’Anecdote rapporte qu’une de ses sources jugées crédibles et qui a requis l’anonymat, a déclaré que la crise anglophone sera à l’ordre du jour. Il sera précisément question de parler à ce sujet, des mesures gouvernementales pour résoudre cette crise. D’après la même source, les parlementaires vont également parler des sujets qui visent l’amélioration des conditions de vie des camerounais.
« Au regard de l’importance que revêt ces points retenus, dans les chaumières, il se dit que c’est cette session qui va déterminer l’avenir du Cameroun. Elle sera le moment décisif qui pourrait définitivement mettre fin au conflit armé qui endeuille le pays depuis 3 ans dans sa partie occidentale », écrit L’Anecdote.
Un député du Rdpc sous anonymat indique la formation politique est plutôt sereine. Pour lui, après l’examen et l’adoption des projets de loi, leur travail reposera sur l’accompagnement de la politique gouvernementale qui est impulsée par Paul Biya le Président de la République.
Liliane N.
Le gardien de l’équipe nationale de football masculine du Cameroun indique qu’en ce moment, il règne au sein des Lions indomptables, une bonne ambiance.
André Onana l’un des gardiens des Lions indomptables se montre plutôt optimiste. Pour lui, le Cameroun va à la Coupe d’Afrique des Nations (Can) qui se jouera dans quelques jours en Egypte, pour remporter la compétition. « Nous allons défendre notre titre valablement. Nous irons à la CAN pour la remporter. Le plus important c’est de bien commencer la compétition. Tous les matchs seront importants et ça commence par une victoire dès l’entame », a-t-il déclaré.
Son optimisme, il le doit au climat qui règne en ce moment au sein de la sélection nationale. « L’ambiance au sein de la tanière est bonne, le groupe se porte bien, nous sommes très contents de se retrouver. On prend du plaisir à l’entrainement. Je pense que nous avons beaucoup de choses à donner», a-t-il ajouté. Sur la toile, ces déclarations d’André Onana réjouissent les internautes. Ceux-ci apportent leur soutien aux Lions indomptables, car pensent-ils, il est bien d’aller à cette compétition avec un moral de vainqueur. «Nous sommes derrière vous. Allez les Lions !!! », a écrit l’un d’entre eux.
A titre de rappel, les Lions indomptables dans le cadre d’un match s’inscrivant dans leur programme de préparation de la Can 2019, ont affronté l’équipe zambienne, qui est non qualifiée pour cette édition. La victoire des poulains de Clarence Seedorf, a été particulièrement saluée parce que ces derniers ont joué ce match sans les principaux ténors de l’équipe à l’instar de Toko Ekambi, Choupo Moting, Anguissa et autres.
Le score de cette partie a été ouvert par Paul Georges Ntep à la deuxième minute de jeu sur une passe de Joyskim Dawa Tchakounte. Il n’avait plus porté les couleurs de l’équipe nationale depuis le match contre le Malawi. Les coéquipiers de Ngadeu ont pris le large en seconde période grâce au but de l’entrant Joël Tagueu sur une passe décisive d’Oyongo Bitolo. Les Lions ont connu en toute fin de rencontre une réduction du score par l’équipe zambienne.
Liliane N.
Selon certaines sources, Ghislaine Nadège Bebom, ancienne internationale, Consultante sur les plateaux de la Cameroon Radio and Television (CRTV), pendant des compétitions d’envergure, s’est éteinte dimanche dans un hôpital de la capitale politique du Cameroun, suite à une opération chirurgicale. Cette triste nouvelle qui a fait le tour de la toile en quelques minutes, arrive au moment où ses cadettes sont en plein dans le mondial féminin France 2019, où elles devront affronter ce lundi 10 juin 2019, le Canada à partir de 20 heures.
Très connue pour ses interventions pertinentes en matière de sports et de football en particulier, Ghislaine Bebom laisse la grande famille de football camerounaise dans une véritable consternation. « Peut-on se réveiller dans ce pays et ne pas tomber sur des drames ? C’est encore quoi ça ? Ghislaine Bebom, tu vas où ? C’est quoi cette mauvaise blague ? Hein Coach ? Quand même ! Et quel timing ! Au moment où débute la messe du football féminin ? Expliquez-moi... Je veux comprendre ! Pfff... Va et repose en paix. Chienne de vie... » A écrit sur sa page Facebook, Martin Camus Mimb, promoteur de la Radio RSI.
Une fois sa carrière sur les terrains terminée, elle avait coachée l'équipe de Guinée équatoriale et s'était reconvertie en consultante après cette expérience. Ses interventions sur les plateaux de télévision notamment à la CRTV lors de la retransmission des matchs de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football féminin en sont une parfaite illustration. Froide et objective dans l’analyse, percutante dans le verbe, rassurante et sereine sur les plateaux de télévisions, Ghislaine Nadège Bebom n’avait que des arguments convaincants pour réussir à frapper dans l’œil des fans de football qui lui vouent respect et admiration pour l’ensemble de ses positions et de son militantisme en faveur du football féminin au Cameroun. Pour rappel, Ghislaine Bebom, durant toute sa carrière, a reçu plusieurs récompenses et distinctions à n’en plus finir, donc celles de la meilleure analyste de sport au Cameroun, le prix d’excellence du leadership féminin et le prix d’excellence du meilleur projet sportif…
Nous présentons nos sincères condoléances à toute la famille prouvée. Va et repose en paix vaillante Lionne Indomptable !
Danielle Ngono Efondo
Champion en titre sortant, Coton Sport de Garoua avait obligatoirement besoin d’une victoire dimanche 9 juin 2019 au Stade Militaire de Yaoundé, dans le cadre de la 5e et dernière journée des playoffs de Ligue 1, face à son challenger, Union des mouvements sportifs (UMS) de Loum, pour conserver son titre. Mais les hommes d’Emmanuel Ndoumbe Bosso sont passés à côté de la plaque, au grand désarroi de leur entraîneur, qui déplore leur manque de concentration dans le jeu. Dans cette ultime bataille, les « Cotonculteurs » ont été plutôt moins objectifs, et n’ont pas pu concrétiser toutes les opportunités pouvant faire la différence dans ce duel qu’ils ont pourtant largement dominé. Au final, les deux clubs, respectivement premier et deuxième au classement général du championnat national de Ligue 1, se sont séparés sur un score nul et vierge.
Un résultat qui a empêché Coton sport de Garoua de décrocher son 16e titre de champion du Cameroun, et son ticket pour la Ligue des Champions africaine de la Caf. Avec 10 points, contre 9 pour son dauphin, les protégés de Laurent Djam ont détrôné Coton Sport de Garoua. Pour la deuxième fois, après le sacre de 2016, le Club de Loum dans la région du Littoral est sacré champion du Cameroun 2019. Ce club représentera le Cameroun, qui n’a désormais droit qu’à deux candidats aux compétitions africaines (Coupe de la Confédération et Ligue des champions africaine de la Caf), à la Ligue des Champions africaine.
Ce duel a définitivement clôturé la saison 2018-2019 des championnats nationaux du Cameroun de Ligue 1 et 2. Au championnat d’élite, Feutcheu Fc complète le podium avec 6 points. Au bas du tableau, Union de Douala, Fovu de Baham et les Astres de Douala ont réussi à se maintenir, tandis que New stars de Douala, Pwd de Bamenda et Unisport du Haut-Nkam évolueront en Ligue 2 la saison prochaine. Ils seront remplacés par Panthère du Ndé, championne de la Ligue 2, Canon sportif de Yaoundé et Bamboutos FC de Mbouda, les trois nouveaux promus. Rétrogradé en Ligue 2 au terme de la saison dernière, suite à une décision de la FIFA, le club de Mbouda a battu AS FAP (2-1), son principal rival, lors de la dernière journée des playoffs de la Ligue 2 au stade militaire de Yaoundé, pour accéder en Ligue 1. Par contre, Lion blessé de Fotouni, Bang Bullet et l'Aigle de la Menoua ont été relégués au Championnat régional. Yafoot, Dynamo de Douala et As Etoa Meki ont pu se maintenir en deuxième division.
Marie MGUE
C’est l’objet du colloque international qui se tient à partir de ce lundi dans la ville aux sept collines. Les experts des questions fiscales et autres administrations de la France et pays francophones vont se pencher sur différents thèmes qui seront comme des boussoles au sein de ces pays et gouvernements qui tardent à rejoindre le vaste champ de la mondialisation.
Le Directeur Général des Impôts qui a à ses côtés, de nombreux membres du gouvernement, relève le fait que le thème choisi pour conduire les différentes articulations de ces assises : « Numérique au service de l’élargissement de l’assiette fiscale » est un sujet d’actualité, au regard de la révolution digitale en cours dans le monde, mais également un enjeu d’amélioration de la mobilisation des ressources internes des Etats, préoccupation constante de toutes les autorités publiques.
Ce colloque qui intervient quelques semaines après la reconfiguration des statuts du Cercle de réflexion et d’échanges des dirigeants des administrations fiscales, entend dès lors poser les bases des transformations nécessaires des administrations fiscales camerounaises, de la France et des autres pays francophones, qui, dans un souci d’efficacité, sont dans l’impératif besoin d’adapter leurs méthodes de travail en plus d’échanger quelques uns de leurs paradigmes.
Des assises qui se déroulent dans un pays, engagé vers cette voie et qui suit le chemin tracé au sommet de l’Etat, par le Chef de l’Exécutif : « Il est indispensable que nous fassions davantage pour intégrer les progrès du numérique dans le fonctionnement de nos services publics et de notre économie. La société digitale qui s’annonce n’attendra pas les retardataires… ».
Les différentes articulations
Au-delà des allocutions prononcées par les personnalités présentes, les participants sont conviés à apporter leur contribution, dans le cadre des travaux en atelier et autres.
Quelques unes des thématiques retenues
- Le numérique pour identifier et suivre les contribuables – Le numérique pour faciliter les obligations fiscales – Le numérique pour recenser la matière fiscale - Le numérique pour identifier et suivre les contribuables – Le numérique pour faciliter les obligations fiscales – Le numérique pour recenser la matière fiscale…
En plus des ateliers, le programme prévoit des présentations axées autour de trois grands points :
- Guide méthodologique du Cercle de réflexion et d’échanges des dirigeants des administrations fiscales sur la sécurisation des recettes en période de crise –
- La KSP – TA : Plate forme de partage de connaissance pour les administrations fiscales
- L’évaluation des dépenses fiscales : Vers des réformes portées par le numérique
Ou encore, cette session plénière qui a pour thème : Le système d’information, moteur de modernisation, les enjeux de la maîtrise d’ouvrage applicative.
La mise en application des résolutions prises à la fin de ces assises, vont permettre aux différentes administrations fiscales, de poser les jalons dont ils ont besoin et, d’apporter à chaque gouvernement, l’essor dont il a besoin pour plus de rentabilité.
Nicole Ricci Minyem
« Monsieur le Président, j’ai en enfin décidé de vous accompagner » Il y a des moments dans la vie où le silence peut être assimilé à de la complicité. Depuis quelques années la situation sociopolitique du Cameroun se dégrade. La guerre continue de cumuler des milliers de morts et de centaines de milliers de déplacées ; le crime devient banal et les perspectives de fin du drame ne se perçoivent pas à l’horizon…, même un horizon lointain. L’heure est donc grave.
Il faut faire quelque chose. Hélas, le premier capitaine du navire Cameroun ne semble plus répondre. On se croirait en mode pilotage automatique. Il faut faire quelque chose, sinon le bateau coule… Il faut aider le capitaine, pour un atterrissage, …. Même si cet atterrissage doit être forcé, peu importe ; la vie de millions de citoyens est en danger.
Excellence, Monsieur Biya Paul, Enfin, Enfin, j’ai décidé de vous accompagner…. Oui je suis volontaire pour vous accompagner… C’est un appel du destin, c’est une responsabilité historique ! Oui, j’ai enfin décidé de vous accompagner. Je m’excuse d’emblée d’avoir été si longtemps « amnésique », si longtemps presque amaurose à votre endroit, malgré les signaux en Orange du tableau de bord Cameroun. Trois récents événements m’ont définitivement convaincu que vous avez un réel problème.
*En effet, par deux de vos désormais attendus tweets, vous avez appelé au Patriotisme et ensuite au pardon. J’avoue que j’ai d’abord douté que ces tweets soient de vous. Mais après confirmation, j’ai compris que vous avez un problème… Un réel problème. Car j’en étais convaincu depuis des lustres que ce 3ème élément de la devise de notre pays : la Patrie, ne vous concernait plus.
Puisqu’enfin le patriotisme semble vous préoccuper, alors j’ai décidé de vous accompagner. Oui, je vous accompagnerai à la prison principale de Kondengui voir Alain ! Je vous y accompagnerai voir, mon ami le Professeur Alain Fogué TEDOM. Ce Patriote qui , bien que très sollicité par diverses universités Françaises après la brillante soutenance de sa thèse en 2002 à l’université Robert Schuman de Strasbourg, malgré une situation sociale et financière très stable et même des garanties professionnelles alléchantes, a décidé de retourner au Cameroun mettre son savoir à la disposition des jeunes camerounais.
En quelques années d’enseignement, le prof Alain Fogué s’est imposé comme une référence dans la formation des étudiants, des futurs officiers supérieurs de nos forces de défense, et autres. Toujours soucieux d’offrir plus aux jeunes camerounais victimes de votre mal gouvernance, Alain FOGUE a mis en place des unités commerciales et entrepreneuriales permettant ainsi à de nombreux jeunes Camerounais d’obtenir des emplois.
Voilà un vrai patriote donc votre régime a décidé qu’en lieu et place des amphis où les milliers d’étudiants pleurent son absence, sa place est désormais à la Prison principale de Kondengui. Parce que je crois par votre Tweet que vous ignorez cette situation, j’ai décidé de vous accompagner à la Prison de KONDENGUI le rencontrer. Oui, j’ai aussi décidé de vous accompagner à la Prison de Kondengui voir Maurice ! Je vous y accompagnerai voir mon aîné, le Prof Maurice KAMTO.
Puisque vous parlez de patriotisme, je ne puis comprendre que vous soyez au courant que ce Camerounais soit en prison. Que l’un des principaux acteurs de la récupération de notre territoire Bakassi soit en prison. Je ne puis comprendre que celui qui a œuvré par PATRIOTISME pour que ce Cameroun que vous voulez aujourd’hui (c’est normal) INDIVISIBLE, qui jadis était divisé, redevienne UN, soit en prison.
J’ai décidé de vous accompagner à la prison de Kondengui voir les lieux et cadre désormais affectés aux PATRIOTES de la trame de Maurice Kamto. Oui, grand père Biya Paul, j’ai enfin décidé de vous accompagner à KONDENGUI pour voir Gaston. Je vous y accompagnerai pour voir mon ami Abe Gaston, le Général Valsero. Cette icône de la jeunesse camerounaise qui, depuis plus 10 ans se bat pour une patrie juste, pour un Cameroun qui ambitionne d’assurer, par le patriotisme des dirigeants, un avenir CERTAIN pour les jeunes et pour les prochaines générations.
Je vous accompagnerai voir ce jeune leader qui, au prix des risques énormes (au regard de la nature criminelle de votre Régime) s’est fait la voix des jeunes camerounais, en vous adressant, dans deux chansons à succès, deux Lettres : la 1ère Lettre au Président n’ayant pas fait l’objet de réaction de votre part ( les jeunes continuant d’être sacrifiés par la gérontocratie gouvernante), il a décidé de vous en écrire une 2ème, Lettre, à titre de rappel. Mais en guise de réponse, il a été envoyé à Kondengui … peut être par PATRIOTISME selon votre conception de ce terme. Oui, je vous accompagnerai en prison voir le Général Valsero. M. Biya Paul, je suis de plus en plus convaincu que ce n’est pas du même patriotisme que nous parlons.
Ce patriotisme qui, s’entend dans la langue française comme l’Amour de la patrie; désir, volonté de se dévouer, de se sacrifier pour la défendre ». Peut-être et par extraordinaire vous n’êtes plus au courant que tout le Pays a été vendu. Oui votre régime a ‘vendu’ tout le Cameroun. Pour ne citer qu’un exemple : la mafia Bolloré. Votre patriotisme vous a inspiré de ventre à Bolloré et sa Mafia, nos ports, nos chemins de fer, nos forêts, etc.
Je vous accompagnerai voir nos rails, désormais propriétés de Bolloré, nos gares (construits avec notre argent) désormais propriétés de Bolloré, nos terres, emprises des rails et des gares, désormais propriétés de Bolloré. Oui, je vous accompagnerai saluer M Vincent Bolloré, qui a « tchop le coté et le Nguyo, pour citer Lapiro de Mbanga lui aussi sacrifié) et qui nous nargue. Vous semblez être un quasi objet pour certains. Même votre retraite (méritée ou pas), on vous en prive. Vos créatures vous enlacent, vous encerclent, vous enceignent, vous livrant au passage en spectacle à l’opinion nationale et internationale. Or, vous êtes encore porteur du sceau de notre souveraineté. Vous êtes toujours le PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN.
Ce faisant, cet horrible spectacle auquel vous vous livrez avec vos créatures, m’affectent ; affectent les citoyens. Nous sommes donc les victimes premières de ce mauvais scénario, de ce mauvais film. Non, le pays de Um Nyobe, Ernest Ouandié, Ossendé Afana, Felix Moumié, Tchuindjang Pouemi, et autres patriotes … ne mérite pas d’être la risée du monde.
Lorsque je vous ai vu hier, ce 20 mai 2019, à la soirée que vous organisez chaque année pour engloutir de nos milliards de francs, j’ai compris que le destin impose que l’on vous accompagne… J’ai pensé, à mon grand-père qui, à votre âge était dans un état tel que nous avions l’obligation d’organiser périodiquement son assistance au même titre que celui d’un bébé de 06 mois, à qui l’on doit, entre autre, changer à intervalles d’heures des couches.
J’ai pensé à mon oncle, votre ex-collaborateur, A. F qui déjà à 76 ans, se croyait obligé de me raconter la même histoire tous les jours : il ne se souvenait pas que c’est à moi que la veille, la même histoire avait été contée avec force détails. Je m’étais refusé de croire que vous êtes après tout, un Humain. Que malgré l’engloutissement de nos milliards de francs dans les hôpitaux européens tous les ans pour votre santé, vous ne pouvez pas changer le cours du destin. Hélas, vous êtes un humain, vous n’êtes qu’un humain, appelé à mourir, et donc à affronter les étapes si pénibles menant à cette FIN. Vous n’avez pas le droit de nous laisser un pays en lambeaux alors que vous l’avez hérité en paix et en stabilité financière.
Vous n’avez pas le droit d’essayer d’organiser une succession de gré à gré. Par contre vous avez droit à la retraite : qu’elle soit méritée ou pas, vous y avez droit. Vous avez sûrement peur ; peur du sort qui pourrait vous être réservé si vous quittez le pouvoir. C’est normal au regard de tout le mal que vous avez fait aux Camerounais. Mais rassurez-vous, nous sommes un peuple qui connait le sens du mot RÉCONCILIATION ; Le sens du PARDON. Je sais le remugle que vous redoutez des prisons camerounaises ; ces prisons où vous avez, sans gêne aucune, décidé d’y parquer vos anciens collaborateurs, qui pour beaucoup n’ont pour seul crime que d’avoir essayé de lorgner le fauteuil présidentiel- que dis-je- votre TRÔNE.
Rassurez-vous, nous ne sommes pas comme nos amis Soudanais. Mais la moralité du cas El Béchir devrait vous édifier : Si vous n’anticipez pas, malgré ma bonne volonté et celle de quelques autres combattants de la liberté, cela peut arriver… je ne le souhaite pas. Vous devez donc anticiper en posant le seul acte citoyen encore possible : convoquez les ASSISES NATIONALES qui permettront de préparer la Transition politique. Ce faisant, vous aurez droit à notre pardon. Oui les vôtres aussi auront droit à notre pardon. Et le schéma de ce pardon a déjà été clairement précisé dans l’Offre Orange. En continuant d’ignorer nos offres de sortie de crise, vous éloignez les perspectives du PARDON CITOYEN. M. Biya Paul, que cela soit clair : Nous n’avons rien de commun.
Et Nous n’aurons rien de commun demain, car je ne m’associerai JAMAIS à votre régime. Mais par altruisme, je peux vous montrer la SORTIE… J’ai donc décidé de vous accompagner. Personne ne m’empêchera de le faire. Je vous ai combattu pendant 27 ans, et aujourd’hui, je m’engage à vous accompagner. A vous accompagner à la porte de la retraite. A la porte de sortie !
Très PATRIOTIQUEMENT
Citoyen Hilaire KAMGA
Mandataire de L’offre Orange Porte-parole de la Plate-forme de la Société Civile pour la Démocratie