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Cette usine qui sera construit sur une superficie de 30 hectares, aura à égrener 335 tonnes de coton par jour.

Avec la construction du complexe industriel à Gounna dans la région du Nord, le Cameroun aura dix usines spécialisées dans la transformation du coton. Il y en a déjà neuf qui ont été implantées à Maroua, à Kaélé, à Tchatibali, à Guider, à Garoua, à Ngong, à Touboro, à Mayo Galké et à Homé. La pose de la première pierre apprend-on de Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics a eu lieu le 6 mars 2021, en présence de Gabriel Mbairobé le Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER).

Pour ce qui du financement du complexe, il va provenir essentiellement de l’Etat du Cameroun. Le temps de réalisation de ce projet s’étend sur «une vingtaine de mois, si le chronogramme des opérations est respecté». On parle donc de plus de 10 milliards de FCFA qui seront mobilisés pour la construction de l’infrastructure.

Le complexe industriel de Gounna sera construit sur une superficie de 30 hectares. L’usine d’égrenage de coton sera adaptée aux conditions climatiques d’exploitation de la région du Nord. Il est dit qu’elle sera à mesure d’égrener 335 tonnes de coton par jour. «La production cotonnière connaît une embellie depuis la campagne agricole 2016-2017. Des records de collecte de coton graine sont ainsi enregistrés année après année et dépassent désormais les 340.000 tonnes», fait savoir Cameroon tribune.

Liliane N.

 

Published in Economie

En effet, le 19 mars 2020, le Président camerounais Paul Biya, a autorisé par décret le ministre en charge de l’Economie à signer cet accord de prêt avec la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC). De l’argent qui devra servir à l’acquisition d’intrants, l’achat de coton-graine, de graine de soja et leur vente dans le pays.  

 

A travers cette demande d’aide au développement, le Cameroun vient une fois de plus comme en 2018 de se tourner vers la ITFC, organe spécialisé du groupe de la Banque islamique de développement pour un financement de type Mourabaha (Contrat d’une marge bénéficiaire connue et convenue entre les partis). 

Pour des observateurs avertis, le Cameroun sollicite ainsi pour la deuxième fois l’aide de la BID en l’espace de deux ans pour la relance des filières coton et soja. Les ressources de cette institution financière, pourraient ainsi contribuer à la relance d’un géant industriel camerounais comme la Société de développement du Coton (Sodecoton) qui a essuyé en 2017 un échec dans la production du soja. L’on a pu constater que son huile n’a pas réussi à se positionner sur le marché camerounais. Dans la foulé, la commercialisation des tourteaux de soja a été mis à mal par la grippe aviaire. 

Il faut relever qu’au Cameroun selon des données officielles, les exportations du soja sont évaluées à environ 14 milliards de FCFA. Et en ce moment, 4 milliards correspondent aux ressources dont disposent les paysans engagés dans ce secteur. 

 

Innocent D H 

Published in Agro-Industrie

En claire, la Société de développement de coton réalise une hausse de 20 milliards de Fcfa en 2018. L'exercice précédent avait connu plutôt 120 milliards de Fcfa, selon des informations crédibles.

 

Les 140 milliards de Fcfa doivent être considérés comme une performance remarquable. Pour retrouver une embellie pareille, l'on est obligé de remonter à l'année 2014 à en croire les précisions de la Direction générale de la Sodecoton dans une note.

 

L'augmentation des chiffres d'affaires de cette entreprise s'explique à divers niveaux notamment, la hausse de la production cotonnière qui atteint 316.000 tonnes en 2018, soit près de 60.000 tonnes si l'on se réfère aux 25.000 tonnes de l'année 2017. Elle s'en sort ainsi avec 5,1 milliards de Fcfa, nettement au dessus de 1,2 milliards enregistré un an avant. Les usines de l'entreprise tournent à un rythme de 90% contre 51%. L'assainissement du circuit de commercialisation se trouve améliorée.

 

L'Etat du Cameroun a fait le déblocage de 15 milliards de Fcfa pour la poursuite de la mise en œuvre du plan de redressement de la Sodecoton. En outre, environ 80 milliards de Fcfa sont injectés dans le plan d'investissement déjà lancé. Il s'agit des financements de la Banque islamique de développement (Bid) à hauteur de 65 milliards de Fcfa et de la Banque arabe pour le développement de l'Afrique (Badea) qui s’élèvent à 15 milliards de Fcfa.

 

Innocent D H

Published in Economie
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Cette production est en hausse de 156 000 tonnes, soit 22% de plus que ce à quoi on s’attendait, tandis qu’on s’achemine vers la fin de la campagne, prévue le 22 mai prochain.

 

Une augmentation due à la performance du rendement, selon le communiqué signé du Directeur Général de la Société de Développement du coton (Sodecoton) le 14 Mai dernier. Dans ce document, Mohamadou Bayero Bounou précise en outre que ce chiffre se situe au-delà de la prévision de 280 000 tonnes attendu, dans le cadre du plan de redressement de cette entreprise.

 

On peut en plus lire qu’alors qu’on s’achemine vers la fin de la saison, la Sodecoton a relevé une augmentation nette de 1520 kg/ ha ; et pourtant, les prévisions marquaient 1220 kg/ha. Ce qui a entraîné un revenu brut de 46,4 milliards de FCFA en moyenne.

 

La capacité de production de la Société de Développement du coton

Cette entreprise possède neuf usines d’égrenage, qui ont une capacité annuelle de 140 000 tonnes. Au cours de cette campagne cotonnière, elle a pu traiter 256 057 tonnes, soit une augmentation de 11%.

 

Elle est par ailleurs dotée de deux huileries, capables de moudre  120 000 tonnes de graines par an. A ce niveau pourtant, les experts ont relevé une contre – performance : 39 651 tonnes de cotons – graines ont été traités contre 110 138 tonnes lors de la précédente saison.  

 

Les objectifs fixés à l’horizon 2022

Le Cameroun a la prétention de produire 400 000 tonnes de cotons – graines d’ici 2022  et, 600 000 quatre ans plus tard, d’après Mohamadou Bayero Bounou, Directeur Général de la Sodecoton qui ajoute que : «  Le premier objectif est réalisable et, nous sommes confiants car nous avons fait appel aux investisseurs, qui nous ont promis la ressource nécessaire, pour la mise à niveau de tout le système de production et, je puis vous assurer que les producteurs sont enthousiastes… ».

 

En rappel, c’est le 8 Mai dernier que se sont tenus les travaux du troisième forum d’experts sur a filière. Une rencontre initiée par la Banque européenne d’investissement. Au terme des assises, alors qu’il s’adressait aux congressistes, Mohamadou Bayero Bounou a aussi relevé que : «  Le second objectif est difficile à atteindre car, il suppose un compromis sur les ressources, notamment l’espace. Il faudrait pour cela, emmener les éleveurs à changer de mentalités, pour qu’i y’ait une augmentation des surfaces cultivées… ».    

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Société

Du 14 janvier  au 5 mai 2019 ,il est question pour l’Alliance Française de Garoua d’amener les paysans à faire preuve des compétences de leadership par la sensibilisation des autres producteurs sur les questions liées à l’environnement, la vie associative et  la santé.

 

Ce sont  1072  producteurs de coton  issue de  groupements d’initiatives communes qui participent à cette formation dont l’objectif général d’apprendre aux cotonculteurs à lire, écouter, écrire et communiquer en français courant en lien avec les besoins identifiés par la Sodecoton.

Satisfaire la demande de lecture et de compréhension des documents relatifs à la culture du coton  et de Faire preuve de leadership grâce aux compétence d’écoute et d’intervention, à l’écrit ou à l’oral, sur des sujets liés aux travaux agricoles  et  Amener les cotonculteurs à s’approprier la notion de « bonne gouvernance » dans le contexte de la gestion des intérêts communautaires. A terme, cette formation permettra aux apprenants d’augmenter leur capacité de prise de décision et les rendre plus aptes à recevoir directement les formations et les informations qui les sont destinées.

 Et pour les dirigeants des GIC prenant part à cette formation, ce sera également l’occasion pour ces derniers de s’approprier la notion de bonne gouvernance dans le contexte de gestion des intérêts communautaires. La formation leur permettra également de développer des compétences de leadership par la sensibilisation des autres contonculteurs sur les questions liées à l’environnement. Les apprenants sont repartis en trois niveaux et doivent suivre 160h de cours  au rythme de 15h à 17h par jour du lundi au vendredi pendant trois mois.

 Le niveau I de la formation réservé aux personnes analphabètes ou illettrée, est consacré à l’identification des lettres alphabétiques, des sons et des chiffres, à la lecture des mots et des phrases simples, etc. Le niveau II réservé aux apprenants sachant déchiffrer les écrits, vise la consolidation des acquis du niveau I par le développement des capacités de reconnaissance des sons et des mots usuels. Le niveau III est niveau opérationnel où les besoins spécifiques des apprenants devront être comblés. Les apprenants du niveau I seront dans une perspective de formation sur trois années, ceux du niveau II sur une formation sur deux années, et le niveau III sur une année. Par ailleurs, une attestation de formation sera remise aux apprenants formés au terme du niveau III.

L’engouement des producteurs de coton pour la formation est perceptible et cela rassure les formateurs recruté en lien avec la Délégation Régional de l’Education de Base. A l’issue de cette formation, un document bilan sera remis à la Sodecoton. L’Alliance Française espère en cas de résultats probants, mettre en place une convention pluriannuelle qui permettra au projet de s’étendre à d’autres zones.

 

Published in Société
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Les experts du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, ceux de la Société de Développement du Coton du Cameroun et le Comité technique national de la balance des paiements parlent de 23 %, comme taux d’augmentation des exportations de coton brut au Cameroun en 2018.

 

A en croire les mêmes sources et différentes autres statistiques officielles, le coton est le seul produit agricole d’exportation du pays à avoir connu pareille fortune en 2018, alors que la tendance des exportations de plusieurs autres produits sont soit à la baisse ou encore stable.

 

Il en est ainsi, de la banane, dont les exportations ont chuté de plus de 20 000 tonnes en 2018, du fait de l’arrêt des activités à la CDC, entreprise agro-industrielle publique, dont les difficultés actuelles sont également à l’origine de la baisse de 24 % enregistrée sur les exportations de caoutchouc l’année dernière.

 

A côté d’une filière café dont les performances sont médiocres depuis des années, les exportations de cacao, elles, se sont stabilisées au cours de l’année 2018, après la baisse de 28 % observée en 2017, indique le Comité technique national de la balance des paiements.

 

Cet organe étatique met la stagnation des exportations de cacao sur le compte des revendications séparatistes en cours dans les régions anglophones du Cameroun, notamment celle du Sud-ouest, qui est l’un des plus grands bassins de production de fèves du pays.

 

Impact de la filière textile coton sur le développement socio – économique du Cameroun

 

Cette  filière intègre les activités de production de coton, d'égrenage et d'huilerie, de filature, de tissage et d'ennoblissement, de confection, de bonneterie et de distribution, et dominée au Cameroun par la SODECOTON et la CICAM.

 

L'analyse des performances économiques de la filière textile coton camerounaise a un apport assez significatif sur l'économie du pays, à travers la création de la valeur ajoutée, de la balance commerciale, de l'apport en devises et de son fort taux d'intégration à l'économie nationale.

 

La surface à cultiver, est aujourd’hui estimée à plusieurs milliers d’hectares et permet la production de plus de 1 000 000 de tonnes de coton graine. Sa transformation produit environ 200 millions de litres d'huile de coton, des milliers de tonnes de tourteaux et près de 95,5 millions de tonnes de fibre destinés à près de 95,8% à l'exportation. Le reste est transformé localement par la CICAM.

 

L'analyse des performances sociales indique également un impact assez important de la filière, sur la lutte contre la pauvreté par la création des emplois et la distribution des revenus. La distribution des ces derniers, sont estimés à environ 26,1 milliards de FCFA par an au cours de ces trois dernières années.

 

Mais ces impacts économique et social positifs restent très dépendant de l'évolution du cours mondial de coton, des prix de cession locaux et de l'environnement concurrentiel. La production mondiale est dominée par la Chine et les Etats-Unis et, menacée par la montée de la production de fibres chimiques.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Economie






Sunday, 05 June 2022 11:01