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Un mouvement qui dit soutenir la candidature de Franck Emmanuel Biya, fils de l’actuel Chef de l’Etat, pour la prochaine présidentielle, a récemment vu le jour. Qui se cache derrière ce mouvement ? Pour quels intérêts ?

 

Que les choses soient claires. Jusqu’à cet instant, les informations recueillies de très bonnes sources font savoir que le fils du Chef de l’Etat est très loin, mais alors très très loin de ces mouvements qui naissent en son nom ci et là. A plusieurs reprises, Franck BIYA a clairement affirmé qu’il n’est pas du tout intéressé par le pouvoir politique, pire de diriger le Cameroun en remplacement de son Papa.

L’entrepreneur prospère qu’il est n’a jamais voulu associer son image à celui de la Présidence de la République du Cameroun et il a toujours tout fait pour mener sa vie et ses activités bien loin des choses de la politique et précisément de la Présidence de la République du Cameroun. Clairement, Franck BIYA ne veut pas être Président de la République du Cameroun, ce n’est pas ce à quoi il pense en se rasant.

  L'élection de 2025 "est certaine, mais encore lointaine. Il faut être choisi par le bon Dieu pour occuper ce prestigieux poste", Franck Biya

Maintenant que cela est dit, l’opinion publique sait aujourd’hui que c’est un groupe de camerounais qui est derrière cette idée de créer un mouvement pour appeler à la candidature de Franck BIYA pour les prochaines échéances électorales. Et il est de notoriété aujourd’hui que le leader de cette mascarade n’est nul autre qu’un certain Alain OWONA. Cet agent en service dans les bureaux de MTN Cameroun est simplement dans une démarche mercantile qui ne dit pas son nom. C’est le meilleur « business » que ce dernier et sa bande ont trouvé pour se faire un peu d’argent. Il suffit de faire croire à certains hommes politiques qu’on est mandaté par le fils du président pour faire des sondages en vue d’une éventuelle prochaine équipe gouvernante pour avoir un accès direct aux poches de ceux-ci.

 

De plus, c’est une entreprise maladroite. Comment ouvrir une telle campagne alors que le Chef de l’Etat est encore en fonction ? Le Chef de l’Etat qui est encore aux manettes de l’administration de l’Etat est un républicain. Et à chaque fois qu’il en a eu l’occasion, il a rappelé qu’il respectera toujours les dispositions légales dans le jeu politique. Or, en l’état, Franck BIYA n’est ni ministre de la défense, ni élu au sein du parlement, encore moins président et candidat naturel du RDPC, bref aucune fonction qui laisse envisager qu’il soit en cours de préparation pour un quelconque exercice du pouvoir. Le mouvement des franckistes n’est ni plus ni moins qu’une arnaque de trop autour de la famille présidentielle comme l’a été en son temps la Presby, la Jachaby et la Brendaby.

 

Stéphane NZESSEU

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La police ivoirienne a interpellé plusieurs manifestantes de l’opposition contre la candidature du Président Alassane Ouattara à la présidentielle d’octobre prochain. C’était ce vendredi à Abidjan non loin de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) dans l’Est de la capitale économique ivoirienne.

 

A l’origine de cette interpellation policière, une marche interdite des femmes de l’opposition ivoirienne ce vendredi, contre la candidature du Président Alassane Ouattara à la prochaine présidentielle en Côte d’Ivoire. Des forces de défense et de sécurité ivoiriennes ont d’abord en cette matinée étouffée la marche en érigeant un dispositif impressionnant aux alentours de l’hôtel communal de Cocody, la zone où devrait débuter la marche jusqu’à la Commission électorale indépendante (CEI) sis aux II-Plateaux. Ce sont en effet, les manifestantes qui ont voulu s’entêter à braver le dispositif sécuritaire mis en place par la police, qui ont été interpelées.

Mercredi dernier, le Gouvernement ivoirien a décidé de la suspension des manifestations sur la voie publique, autorisant seulement les rassemblements dans les enceintes closes jusqu’au 15 septembre 2020. Selon les explications de Sidi Touré, porte-parole du Gouvernement aux journalistes, « tirant les conséquences du bilan humain et matériel des dernières manifestations politiques dans le pays et des risques d’ouverture de poches de conflits communautaires, le Conseil a décidé de la suspension des manifestations sur la voie publique ».

Une mesure qui semble donc ne pas être du goût des femmes de l’opposition ivoirienne parmi lesquelles Odette Lorougnon, ancienne députée issue du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo). Ces dames ont maintenu leur marche prévue ce vendredi, 21 août 2020 pour contester la candidature du Président Ouattara à l’élection présidentielle d’octobre à venir en Côte d’Ivoire. Elles protestent également contre le retrait de Laurent Gbagbo, de Guillaume Soro et de Charles Blé Goudé, de la liste électorale rendue publique récemment par la CEI.

Innocent D H

 

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C’est le 15 juillet dernier que ce jeune camerounais originaire de la région du Sud-Ouest Cameroun a décidé d’officialiser sa candidature à la candidature de l’élection présidentielle d’octobre 2025. Son parti politique, United Cameroon for Peace and Progress (UCPP), vient juste d’âtre légalisé paf l’administration territoriale.

 

A la tête d’un nouveau parti, Nchia Roland MUA dit répondre à « l’appel du peuple » pour briguer la magistrature suprême. Selon le jeune homme politique, ils sont nombreux qui lui ont demandé de se présenter à la présidence de la république du Cameroun. « J’ai accepté l’appel du peuple et je suis prêt à me représenter lors de la prochaine élection présidentielle ».  Son ambition suprême, l’unité et le progrès du pays de Roger Milla. Et il croit fermement que ce changement passera par les urnes et non par les armes. Il a fait savoir que « la seule bonne façon de changer les choses au Cameroun, c’est par les urnes ». Et pour cela il lance un appel à tous les camerounais des régions du Nord Ouest et du Sud Ouest actuellement en conflit de déposer les armes. Aussi, il interpelle les camerounais de la diaspora de mettre ensemble leurs efforts pour la construction d’un Cameroun meilleur. Pour lui, « le régime a déjà utilisé toutes ses compétences dans l’administration de l’Etat, et il est grand temps que nous les éliminions pour un meilleur Cameroun contrôlé par les jeunes ».

 

Le Président National du UCPP (United Cameroon for Peace and Progress) est un opérateur économique. Il est le promoteur d’un groupe de média, et il est décidé à apporter un changement véritable au Cameroun. Lors de sa déclaration de candidature, il a précisément dit

 « Je déclare ma candidature en qualité de président national de l'UCPP pour les élections présidentielles de 2025. Le régime actuel a épuisé toutes leurs stratégies administratives et pour le moment, volontairement ou involontairement, il est incapable de répondre efficacement aux besoins fondamentaux du peuple camerounais. Le très long séjour de ce régime au pouvoir a provoqué une mauvaise gestion des fonds de l'Etat, un manque de responsabilité envers le peuple, etc. De nombreux Camerounais n'ont jamais senti leur propre portion du gâteau national. Parce qu'ils n'ont pas été à l'ENAM, à l'IRIC ou à l'EMIA ou qu'ils ont étudié en France. C'est l'une des causes des nombreux vices auxquels le pays est confronté. J'appelle les séparatistes à déposer les armes, à quitter les buissons et à lutter pour le changement via les urnes. Il est possible que nous gagnions les scrutins de 2025 et nous apporterons des changements comme nous pensons que c'est mieux pour les Camerounais. Le moment est venu ... pensez-y. »
Bonne route pour ce nouveau projet politique.

 

 

Stéphane NZESSEU

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Charles Elie Zang Zang affirme que le Président de la République Paul Biya est le plus puissant dans l’échiquier politique du Cameroun.

 

Charles Elie Zang Zang en sa qualité de militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), est intervenu ce matin du 15 juin 2020, sur les antennes d’Abk radio. Alors que certaines voix se lèvent pour réclamer un changement à la tête de l’Etat ces derniers temps, allusion faite par exemple à l’artiste Charlotte Dipanda, le militant du parti au pouvoir, s’est dit favorable à la réélection du président du Renouveau. 

Son souhait d’ailleurs est que Paul Biya soit encore candidat à l’élection présidentielle de 2018. Pour lui, le Chef de l’Etat jouit d’une santé de fer et est de ce fait à mesure d’assumer cette fonction. « Je suis pour que Paul Biya soit encore candidat en 2025, car il va très bien... Il a une alimentation saine, il fait du vélo… », a déclaré sur Abk radio, celui qui porte aussi la casquette de conseiller à la Mairie de la Ville de Douala.

Charles Elie Zang Zang avec l’engouement qu’il montre toujours, lorsqu’il s’agit de défendre son parti le Rdpc, n’a pas manqué d’indiquer que d’ailleurs, il est le plus puissant de l’échiquier politique au Cameroun. Et de son point de vue, il n’y a pas lieu de refuser à sa formation politique de s’en vanter. « Le Rdpc est le parti politique le plus puissant de ce pays. Lorsque nous allons aux élections, c’est pour gagner... Vous n’allez pas interdire les militants du Rdpc de magnifier les actes du Parti », a-t-il déclaré.

Se voulant sincère, Charles Elie Zang Zang a reconnu que tout n’est pas rose. Parce qu’il y a au parti au pouvoir des militants qui sont passés par le terrain. Cependant, il y en a aussi qui ont été parachutés. Toutefois le militant du parti au pouvoir a souligné que leur président a su gérer. « ...Il y a un conflit de générations dans le Rdpc serte mais le Président Paul Biya fait avec les hommes de sa génération et beaucoup d’entre nous à sa place ferait pareil... », a-t-il ajouté.

 

Liliane N.

 

 
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Le ministre de l’Administration territoriale a présidé une réunion de coordination administrative et sécuritaire jeudi à Douala.

 

La région du Littoral est calme et sous contrôle. C’est le constat fait par le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji à la fin de la réunion de coordination administrative et sécuritaire qui s'est tenue dans les services du gouverneur de la région jeudi à Douala. Un constat fait sur la base de rapports réguliers qui lui parviennent et peu après un échange avec les autorités administratives et les forces de maintien de l’ordre et de sécurité, sous la conduite du gouverneur, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua.

 

C’est pour d'amples informations que le Minat a décidé de réunir ces autorités. D’après Cameroon Tribune, peu avant la rencontre qui a eu lieu à huis clos, Paul Atanga Nji a expliqué qu’il était venu à Douala pour remercier, féliciter et encourager les autorités locales pour la bonne tenue de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018. Mais surtout pour le professionnalisme des forces de maintien de l’ordre dans la gestion des mouvements avant et après ce scrutin. Malheureusement, dira le Minat, « des mauvais perdants tentent d'embarquer des citoyens dans une voie sans issue bien après le processus électoral ».

 

Et le ministre Paul Atanga Nji de rappeler : « Nous avons le devoir de protéger les citoyens et leurs biens ». Autre centre d’intérêt de cette réunion : la drogue en milieu jeune. En effet, selon le Minat, le Tramadol gagne du terrain, même en milieu scolaire. Il a invité les autorités à traquer consommateurs et trafiquants de drogue et autres stupéfiants dans le département du Wouri. Pour des résultats probants, le Minat a instruit une synergie d’actions. En début d’après-midi d’hier, le Minat a rencontré 44 représentants d’associations des motos-taxis de la ville de Douala.

 

Occasion pour Paul Atanga Nji d’évaluer en présence du gouverneur du Littoral et du préfet du Wouri, Joseph Bertrand Mache, la batterie de mesures prises en 2018. Il s’agit entre autres de l’identification des motos-taxis, l’immatriculation des motos, la formation et la délivrance des permis de conduire ; bref de l’organisation de ce secteur du transport urbain à Douala.

 

Le Minat a encore voulu les écouter, à la suite d’une lettre qui lui a été envoyée par les leaders d’associations réunis hier. « Tout évolue normalement. Nous avons apprécié l’attitude de ces conducteurs durant le processus électoral de l’année dernière. Parmi eux, il y a des irresponsables, nous leur demandons de tourner le dos à ceux-là », a déclaré Paul Atanga Nji, à l’issue de cette concertation.

 

Ils ont soulevé des préoccupations. Nous allons les étudier. Une démarche appréciée par ces conducteurs, par la voix de Dieudonné Pagal Baliba, porte-parole de la plateforme de coordination de ces motos-taxis.

 

Otric N.

 

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Dans un discours télévisé mardi soir, Abdelkader Bensalah, officiellement président par intérim, s’est engagé à organiser sous 90 jours « un scrutin présidentiel transparent et régulier ».

 

Suite à la démission du Président Abdelaziz Bouteflika, le 2 avril, le parlement algérien, avec ses deux chambres, s'est réuni mardi 9 avril pour mettre en application l'article 102 de la constitution. À cet effet, il a entériné la vacance définitive du poste de Président de la République et installé le Président du sénat, Abdelkader Bensalah, comme chef de l'État par intérim pour une durée de 90 jours. Ce dernier doit s'atteler durant cette période à l'organisation d'une élection présidentielle à laquelle il n'a pas le droit d'être candidat.

Abdelkader Bensalah, président par interim a ainsi promis d'organiser sous 90 jours une élection présidentielle, malgré l'opposition de la rue. « Moi, président du Conseil de la nation, je prends les fonctions de chef de l’État durant une période de 90 jours au maximum. Durant cette période, je m’engage devant vous aujourd’hui à organiser une élection présidentielle. » A-t-il déclaré dans un discours à la Nation retransmis à la télévision nationale.

Ce scrutin, dont tous les Algériens seront les « garants », selon Abdelkader Bensalah, permettra au peuple d'exercer son choix libre et souverain. Abdelkader Bensalah a également affirmé que le gouvernement et les services administratifs concernés seraient « chargés de la soutenir et de l’accompagner dans l’accomplissement de ses missions en toute liberté ».

En outre, il a appelé tout un chacun à surmonter les divergences et à s'investir dans une action collective historique à la hauteur des défis de l’étape, reposant sur les valeurs de solidarité, de cohésion et d’abnégation, dans le but d’atteindre l’objectif suprême, c’est-à-dire poser les fondements de l’Algérie du futur.

L’accession de Bensalah à la tête du pays ne calmera pas la contestation. L’homme de 78 ans, à la tête du Sénat depuis 17 ans, n’est pas symbole de renouveau et c’est un proche d’Abdelaziz Bouteflika. Il est d’ores et déjà contesté par la rue, par la société civile et par des partis politiques. Les Algériens, qui continuent de manifester en masse pour réclamer le départ du « système », avaient clairement affiché leur refus de voir le président du Conseil de la Nation (chambre haute du Parlement), prendre l'intérim, comme le prévoit la constitution. Les appels à manifester et à la grève générale se sont multipliés sur les réseaux sociaux à la suite de sa nomination. 

 

Danielle Ngono Efondo

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Absent de son poste de travail depuis le 23 octobre 2018 d’après le recteur de l’université de Yaoundé II, Cabral Libii est appelé à regagner son poste, faute  de quoi il sera considéré comme « démissionnaire ».

 

Candidat déchu à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 à l’issue de laquelle il a occupé le troisième rang après Paul Biya et Maurice Kamto, le candidat Cabral était allé en occident pour deux mois. Il est de retour au pays depuis janvier 2019.

Peu de temps après son retour, le coordonnateur du mouvement 11 millions de citoyens à repris ses affaires en politique. Il effectue actuellement une tournée dans les dix régions du Cameroun avec pour objectif de sensibiliser et d’encourager les jeunes à se mobiliser pour les prochaines élections municipales et législatives.

Et pendant ce temps, Cabral Libii répond absent à son poste de travail à l’Université de Yaoundé II, Soa ou il exerce en tant que cadre contractuel d’administration. Ainsi, le recteur de cette institution d’enseignements supérieur à publié lundi 11 mars un communiqué demandant au plus jeune candidat de la dernière élection présidentiel de reprendre son poste de travail au plus tard le 18 mars, sous peine d’être radié des effectifs de cette formation universitaire.

« Monsieur Libii NGUE NGUE  Cabral, cadre contractuel d’administration en service à l’Université de Yaoundé II, matricule N09j001, absent de son poste de travail depuis le 23 octobre 2018, est prié de le rejoindre au plus tard le 18 mars, faute de quoi l’intéressé sera considéré comme démissionnaire », a sommé le recteur de l’Université de Yaoundé II, professeur Adolphe MINKOA SHE.

Suite à ce constat du recteur, des questions restent en suspend. Cabral a-t-il démissionné de ses fonctions ? A-t-il trouvé un autre emploi ? Dans tous les cas, on attend la réaction de ce dernier.  

On peut dire que Cabral est un habitué de ce type de communiqué. Le 10 Aout 2018, Adolphe Minkoa She menaçait toujours le promoteur du projet « 11 millions de citoyen ». Il indiquait que l’homme ne s’était pas présenté à son poste de travail depuis le 1er août 2018. En réaction, dans une note publiée sur son compte Facebook, Cabral Libii envoyé comme cadre d’appuis aux services du Pr Medjo Eko Robert, conseiller technique du Recteur de l’Université se plaignait de n’avoir pas de poste de travail et de flâner au campus aux heures de travail.

 

 

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Les résultats provisoires annoncés par la commission chargée du dépouillement créditaient déjà Macky Sall d'une confortable victoire. C’est désormais confirmé, Macky Sall est le vainqueur de l’élection présidentielle du 24 février 2019.

L'élection présidentielle sénégalaise de 2019, la onzième depuis l'indépendance du pays, a eu lieu le dimanche 24 février 2019 afin d'élire le président de la République du Sénégal. D'après les résultats provisoires, le président sortant de l'Alliance pour la République Macky Sall a été réélu dès le premier tour avec plus de 58 % des voix.

Cette victoire de Macky Sall a été officiellement validée ce mardi 05 mars par le Conseil constitutionnel. Le président a été officiellement réélu dès le premier tour avec 58,26 % des voix, selon le Conseil, validant ainsi les résultats annoncés par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV).

Macky Sall est arrivé en tête dans la plupart des 14 régions du pays face à Idrissa Seck  qui vient en seconde place avec 20,50 %, Ousmane Sonko 15,67 %, Issa Sall 4,07% et Madické Niang en cinquième position avec 1,48 %.

On se souvient qu’à l’annonce des résultats du premier tour, pour les quatre adversaires du président sortant Macky Sall, il était hors de question, de reconnaître sa réélection. Dans un communiqué conjoint, Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang avaient « rejeté fermement » ces résultats et accusé leur rival d’avoir « confisqué la volonté du peuple souverain », ajoutant qu’ils ne prendront pas la peine de formuler des recours devant le Conseil constitutionnel. « Macky Sall a personnellement verrouillé le processus électoral bien en amont du scrutin, dénonçait Abdoul Mbaye, ex-Premier ministre et figure d’Idy 2019, la coalition d’Idrissa Seck.

Macky Sall a toujours rejeté ces allégations affirmant qu’il veut bien faire les choses pour son pays le Sénégal.

Né le 11 décembre 1961 à Fatick, la capitale de l’ancien royaume du Sine, ce géologue devenu président de la République du Sénégal a connu un parcours exponentiel. Bon élève, il déroule une enfance heureuse et modeste entre un père, agent de la fonction publique originaire du Fouta, et une mère, vendeuse d'arachides.

Il obtient le diplôme d’ingénieur géologue au sein du prestigieux Institut de Science de la Terre de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, puis poursuit sa formation comme géophysicien en France, à l’Ecole nationale supérieure du pétrole et des moteurs (ENSPM) de l’Institut Français du Pétrole (IFP) avant de revenir au Sénégal. 

Politiquement, le jeune Sall Introverti et peu charismatique, ce qui lui vaut le surnom de "Niangal Sall" ("Sall le sévère", en wolof), on lui reconnaît intégrité et fermeté, rigueur et persévérance.

Danielle Ngono Efondo

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Le principal parti d'opposition nigérian a demandé l'arrêt immédiat du décomptage des résultats de l'élection présidentielle, dont la victoire était quasiment assurée pour le président sortant Muhammadu Buhari mardi soir, après l'annonce des résultats des deux tiers des Etats.

 « Nigérians, ne tenez pas compte des résultats annoncés par la Commission électorale indépendante (INEC) », a lancé Tanimu Turaki, l'un des porte-parole du Parti populaire démocratique (PDP).

 Depuis lundi, l'INEC lit Etat par Etat, parti par parti, les résultats dans les 36 Etats et la capitale fédérale d'Abuja. Aucune date butoir pour l'annonce officielle n'a été fixée, mais elle pourrait se dérouler dans les heures qui suivent ou dans la journée de mercredi.

 « Nous, le PDP, demandons l'arrêt immédiat du comptage des résultats » a indiqué M. Turaki, arguant des fraudes massives du parti au pouvoir, notamment dans la configuration des lecteurs électroniques des cartes électorales.

 Après le report in extremis des élections générales quelques heures avant l'ouverture prévue des bureaux de vote, les agents de la Commission ont dû reconfigurer 180.000 lecteurs de cartes. Dénonçant des intimidations, ainsi que l'arrestation illégale de deux représentants importants de l'opposition, M. Turaki assure que près de 200.000 voix ont été retirées injustement et illégalement des comptages dans les Etats de Nasarawa, Kogi, Plateau et dans la capitale fédérale d'Abuja.

Avec une vingtaine d'Etats déjà annoncés (sur 36), le président sortant, âgé de 76 ans, remportait mardi soir 54% des voix contre 42% pour son principal rival, l'ancien vice-président Atiku Abubakar, 72 ans, du PDP, soit une avance de près de 1,8 million de voix.

Les Etats du Sud, traditionnellement fidèles au PDP, n'avaient pas tous été annoncés, mais les gros bastions de Buhari non plus (Borno, Kebi, Zamfara), qui sont des régions très peuplées qui votent généralement en masse, contrairement au Sud.

Dès lundi après-midi, l'opposition avait dénoncé une manipulation des résultats par le parti de M. Buhari afin de se maintenir au pouvoir et elle pourrait contester en justice les résultats officiels. Retards à l'ouverture des bureaux de vote, intimidations d'électeurs, destruction de matériel électoral: la société civile et les observateurs étrangers, notamment de l'Union européenne, ont dénoncé de nombreuses irrégularités dans la tenue du scrutin et ont invité les partis qui se sentiraient lésés à utiliser les recours judiciaires.

Le nouveau bilan des violences électorales est de 53 morts, a par ailleurs déclaré Yemi Adamolekun, de l'ONG Enough is Enough, membre du groupement de la société civile Situation room, qui a surveillé le déroulement du scrutin et avait lundi évoqué le chiffre de 39 morts.  Faisant état de niveaux de fraude et de violence inquiétants, elle a affirmé que certains agents de l'INEC avaient été forcés de publier leurs résultats sous la contrainte et que des enquêtes étaient en cours sur les allégations d'intimidations.

Quel que soit le niveau de fraudes ou de désorganisation du scrutin, le niveau de participation, qui devrait s'établir autour de 40%, est très faible et constitue une épine dans le pied du prochain gouvernement.

 

Participation faible

L'affluence a ainsi reculé dans tous les Etats dont les résultats ont déjà été annoncés - sauf à Kogi, Ekiti et Adamawa - notamment dans le Sud-Est, bastion de l'opposition où Buhari est particulièrement impopulaire. Dans l'Etat d'Abia par exemple, où les mouvements séparatistes pro-Biafra ont une forte assise populaire, le taux de participation n'a été que de 18%.

A Lagos également, capitale économique de l'Afrique de l'Ouest et réservoir très important de voix avec plus de 6 millions d'électeurs enregistrés, le niveau de participation ne dépassait pas les 20%.

Les observateurs s'inquiètent de cette faible mobilisation qui "pourrait affecter la crédibilité du vainqueur de cette élection", déjà entachée par ces accusations de fraudes.

« Il semble que les cartes d'électeurs remises gratuitement soient davantage perçues comme une carte d'identité pas cher pour obtenir un compte en banque ou un passeport, qu'un moyen de voter », regrette Feyi Fawehinmi, commentateur politique et analyste nigérian.

 

Nicole Ricci Minyem

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Certaines denrées alimentaires se font rares sur les étals.

Selon certains habitants de la ville de Bafoussam dans la région de l’Ouest, il y a eu une flambée artificielle des prix accompagnée d’une pénurie de produits de premières nécessités. Une situation causée par le scrutin du 7 octobre 2018. A en croire ces derniers, c’est tout doucement que les activités commerciales reprennent dans cette ville. Notre confrère Le Jour qui parle aussi de cette situation, rapporte que par exemple au marché Casablanca lieu par excellence de ravitaillement en aliments pour entre autres les cérémonies du weekend, on a noté une absence de produits de consommation. Le 11 octobre dernier au marché A de Bafoussam la quantité de denrées alimentaires était réduite. Les tomates, les condiments verts et autres vivres frais se sont épuisés rapidement.

Pour mieux comprendre ce qui se passe, il faut dire qu’en fait les vendeuses généralement appelées «Byam-sellam» ont mis fin à leurs diverses activités de brousse. La raison étant que ces dernières continuent d’avoir peur de la survenue d’une crise post-électorale. Le journal Le Jour qui est aussi allé à leur rencontre rapporte qu’elles pensent qu’il est nécessaire d’attendre que le Conseil constitutionnel proclame les résultats et que la prestation de serment ait lieu. Elles préfèrent se rassurer qu’il n’y aura aucun mouvement post-électoral.

«L’avenir du pays inquiète tout le monde. J’essaie juste de vendre le stock de marchandises que j’ai encore à ma disposition. Avec les déclarations et les messages qui circulent, chacun craint l’après proclamation des résultats de l’élection présidentielle. Avec la situation actuelle dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, personne ne veut plus mettre son argent dans le commerce. Tout peut basculer. On ne le souhaite pas mais on reste prudent puisqu'on ne sait jamais», déclare la dénommé Viviane Talla dans les colonnes de notre confrère. Elle est vendeuse de vivres frais à la «rue mondiale».

Pour parler de la flambée des prix constatés dans les marchés, elle concerne plus les produits alimentaires tels que le riz. Le prix d’un sac de 50 Kg est passé de 16500 FCFA à 18500 FCFA. «Nous sommes obligés de vendre le kilogramme à 450FCFA ou 500 FCFA. Il est difficile pour nous actuellement de faire la recette. Les clients ne nous font plus confiance. Ils pensent que nous sommes à l’origine de l’augmentation du prix du riz. Quand on y ajoute les frais de transport, il est difficile de s’en sortir avec cette flambée des prix», affirme Marie Feudjio vendeuse en détails de produits alimentaires.

Toutefois il convient de noter qu’en dépit de ces craintes ci-dessus exprimées par les vendeurs, le pays va plutôt bien. Les appels au calme ne cessent de se multiplier. Le gouvernement actuel, les autorités religieuses, les chefs traditionnels, la société civile, tous appellent au calme et à la préservation de l’unité nationale et de la cohésion sociale. Tout est fait pour qu’il n’y ait pas pénurie d’aliments sur le marché. A titre de rappel le Ministre du Commerce a fait une descente dans certains entrepôts de la ville de Yaoundé, question de s’assurer de la disponibilité des stocks.

Liliane N.

Published in Economie






Sunday, 05 June 2022 11:01