Le ministre de l'environnement, de la protection de la nature et du développement durable (Minepded), va procéder à l'installation du secrétaire exécutif du Comité inter-régional de lutte contre la sécheresse Siddi Bare, et à la plantation d'arbres à Djoumassi dans l'arrondissement de Garoua 1er. La visite de travail de deux jours qu'effectue Pierre Hele dans le Nord s'inscrit dans le cadre de la célébration ce lundi 17 juin 2019, de la 25ème journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse.
Ce week-end, en prélude à l'événement, un concours portant sur des questions environnementales, a été organisé dans les locaux de la délégation régionale de l'environnement, de la protection de la nature et du développement durable pour le Nord, à l'intention des jeunes scolarisés de ville de Garoua.
Sur l'engagement et les raisons de la participation de ces jeunes candidats à ce concours, à l'unanimité ils confient vouloir contribuer efficacement à la lutte contre l'avancée du désert dans le Nord à travers notamment, la plantation d'arbres, et la sensibilisation des populations à éviter la coupe anarchique d'arbres pour la fabrication du charbon, mais surtout à comprendre les méfaits des feux de brousse sur l'environnement.
Innocent D H
Le 12 juin 2019, le Cameroun avec son partenaire de l’Union européenne (Ue) a passé en revue la situation socio-politique du pays. Le partenaire européen a salué les efforts consentis par le gouvernement pour construire un dialogue. « Nous saluons les initiatives tout récemment prises par le Président de la République en vue d’ouvrir un dialogue véritable et constructif qui permettra une sortie durable et non-violente de la crise, tout en préservant l’unité nationale », a déclaré Hans-Peter Schadek le chef de la délégation de l’Ue au Cameroun.
Si l’Union européenne tend à reconnaître que les prémices de la construction d’un dialogue sont visibles, pour Joshua Osih le Député du Social democratic front (Sdf) rien n’a encore été fait dans ce sens. « Le dialogue n’a pas encore été entamé. Nous ne sommes même pas encore au début des préparatifs des conditions pour aller vers un dialogue. Vous savez que l’impératif serait que cesse la violence. Il est impossible de discuter tant qu’il y a violence dans ces deux régions. Les écoles, les hôpitaux sont fermés, tout le monde tire sur tout le monde.
Il faut une architecture pour parvenir au dialogue. Qui est-ce qui participe au dialogue, comment est-ce que ces participants seront sélectionnés ? Les sécessionnistes se posent la question de savoir avec qui ils discuteront, le gouvernement camerounais pose la même question. En plus, si on va parler du problème des Anglophones autour de la table avec huit francophones et deux anglophones, on perd son temps », pense le Député du Sdf.
Joshua Osih ajoute que pour qu’il y ait un véritable dialogue, il faut pouvoir s’accorder sur les points qui feront l’objet de la discussion. Il faut pour lui, s’accorder si on parlera des réformes institutionnelles. Car le Député Sdf rappelle que Joseph Dion Ngute le Premier Ministre lors de sa descente dans les régions anglophones, a indiqué que le gouvernement est prêt à parler de tout, sauf de la sécession du Cameroun.
Liliane N.
Tout part d’une dénonciation faite par un follower, résidant à la cité verte, un quartier de la ville aux sept collines. Intrigué par le manège fait autour des fourgonnettes vers 04 heures du matin, d’après les informations fournies par la cellule de communication de ce département ministériel, il décide d’en savoir plus : « Je me suis rapproché autant que possible et, c’est à ce moment que j’ai vu des gens décharger des bouteilles de Guinness emballées dans des cartons et non pas contenues dans des casiers ».
Il donne l’alerte qui permet de mobiliser la forte équipe descendue sur le terrain malgré la forte pluie qui s’est abattue dans la ville, soutenue par les éléments de la police et de la gendarmerie qui ont procédé à des arrestations. Le responsable de la société Guinness, sollicité par la Brigade Nationale de Contrôles, a affirmé que « ces produits ne présentent pas les caractéristiques de la Guinness produite au Cameroun, notamment la couleur des capsules et les inscriptions au dos de la bouteille ».
Une enquête a été ouverte. Les produits ont été saisis et, l’exploitation des contrebandiers va certainement permettre de mettre la main sur les personnes qui sont en amont du réseau.
Il y a quelques semaines, la brigade nationale de contrôle et de répression des fraudes du ministère du Commerce conduite par le ministre, avait saisi toujours à Yaoundé, une importante cargaison de produits dont les dates de péremption avaient été habilement modifiées. Ces produits appartiendraient au promoteur du supermarché Fontana à Yaoundé. Il s’agissait entre autres, des chocolats pour pâtisserie, des huiles végétales, des bonbons pour enfants et même des couches jetables pour bébés.
Le trafic illicite constitue l’un des freins de l’économie nationale
Déjà très enraciné dans le pays, le gouvernement est confronté à un travail permanent pour l’éradication de ce fléau. Il y a peu, les résultats issus d’un sondage réalisé par les services de le douane, ont démontré que le Cameroun perd des centaines de milliards chaque année, à cause de la contrebande et de la contrefaçon qui touchent pratiquement tous les secteurs de l'économie, notamment des produits de grande consommation : boissons, ciment, sucre, cosmétiques, cigarettes, tissus, médicaments, emballages plastiques non biodégradables... ».
Des équipes spéciales sillonnent quotidiennement le territoire et contrôle les marchés, boutiques, grandes surfaces et entrepôts. L’objectif de cette traque des boissons alcoolisées illicites est de s’assurer de la régularité de la détention, mais aussi de la circulation desdites marchandises, conformément au chapitre 22 du code des importations. Ce chapitre 22 organise et régule les importations et la circulation des vins, spiritueux et autres champagnes.
Malheureusement, cela ne s’étend pas dans les domiciles et autres propriétés privées. Ce qui ouvre la porte à des activités comme celle mise à nue ce dimanche. Avis donc aux consommateurs des boissons alcoolisées à qui il est recommandé de vérifier au moins la capsule de la bière qui leur est servie.
Nicole Ricci Minyem
Approché par le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune pour parler des projets routiers et des mesures mises en place pour faciliter leur exécution, Emmanuel Nganou Djoumessi le Ministre des Travaux publics (Mintp) a dû aussi répondre à la question du coût jugé exorbitant des infrastructures routières camerounaises.
Il a déclaré sur ce point, « la première chose que je voudrais que les lecteurs comprennent, c’est que jusque-là, nous avons arrêté les coûts au kilomètre sur la base des prix moyens pratiqués. C’est-à-dire que nous allons dans un environnement donné, on veut construire un axe routier, on s’intéresse à ce qui s’est déjà fait là-bas, au coût qui était retenu. On travaille pour être proche de ce coût ou aller au-delà en y appliquant un coefficient de vente. Désormais, tel ne doit plus être le cas, nous allons pratiquer les prix unitaires détaillés. Ces prix unitaires sont détaillés sur la base des sous détails que nous avons arrêtés.
Désormais, il va falloir que la commande publique soit plus affinée. Nous avons des routes nationales, des routes régionales et communales de même que des autoroutes. Il faut donner à chaque type de route, le dimensionnement approprié et la structure ainsi que la chaussée de route appropriée. Si vous voulez construire une route avec une structure de chaussée pour que la route dure 30 ans, elle va coûter plus chère que pour une chaussée et qui amène la route à faire 15 ou 20 ans ».
En parlant des mesures qui ont été prises pour juguler les obstacles qui freinent l’exécution des projets routiers, le Ministre des Travaux publics évoque entre autres, le suivi étroit, la mise en place du tableau de bord. Relativement aux problèmes d’indemnisation pour cause d’utilité publique, on parlera désormais d’assiette des travaux. « C’est-à-dire que le couloir des travaux et non plus de toute l’emprise. On délimite juste la plateforme dont l’entreprise a besoin pour se déployer », explique le Ministre.
Liliane N.
Autour du port fluvial de Garoua se développent des activités agricoles. L'on peut évoquer à titre illustratif, le cas des activités culturales telles les tomates, des légumes, du maïs, des arachides. Outre les activités agricoles pratiquées, le commerce constitue aussi un volet important dans la vie quotidienne des valeureuses populations. Le marché du poisson de Garoua non loin du port reste une plaque tournante d'affaires.
Le fleuve Bénoué a permis la construction du troisième principal port fluvial du pays, considéré comme principale plateforme économique sur laquelle reposait l'espoir économique. Le port fluvial de Garoua est un point de rencontre d'envergure commerciale, il y a environ 75 ans. Il a été levier économique pour la population.
Il est important donc de préciser que le port de Garoua malgré sa vétusté, reste aujourd'hui, un centre qui permet à plusieurs ménages de mener des activités économiques sources majeures de revenus.
Innocent D H
Rendu à ce jour, le parti politique «Les Citoyens» n’a toujours pas été reconnu par l’autorité compétente à savoir le Ministère de l’Administration territoriale (Minat). Approché par le quotidien Mutations pour s’exprimer sur ce sujet, en date du 19 mars 2019, Cabral Libii le créateur dudit parti, faisait savoir que «conformément à la loi N°056 du 19 décembre 1990, nous entrons dans la totale légalité». Il est à préciser que le dossier dudit parti a été déposé au Minat, le 6 mars 2019.
Trois mois après le dépôt de ce dossier, les choses n’ont pas changé. On semble être rendu à un statut quo. Cabral Libii créateur de cette formation politique, a quitté le bateau pour porter la direction du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN). La cérémonie y relative a eu lieu le 11 mai 2019 à Guidiguis dans la région de l’Extrême-Nord. Il a pris les commandes d’un parti légalisé en 2003 et qui était jusque-là dirigé par un certain Robert Kona, peu connu de la sphère politique. Pour Cabral son départ du parti « Les Citoyens » n’impactera pas négativement son avenir.
« Il n’y aura aucun problème. Nous avons tenu une assemblée, j’ai adressé une correspondance au coordonnateur national pour leur dire que je me retirais. Un nouveau coordonnateur national a été désigné au nom d’Abdouraman Moctar. Ce denier a adressé une correspondance au Minat, par exploit d’huissiers, lui transmettant le Pv de cette assemblée ainsi que la correspondance que j’avais adressée à l’assemblée. Ce qui fait que Le Citoyen reste toujours en légalisation. Lorsque la légalisation aura abouti, je ne serai pas simplement le président du parti », a expliqué le promoteur du Mouvement Onze millions de citoyens.
Joint au téléphone le 11 juin dernier par le quotidien Mutations, Armand Okol a indiqué qu’il « était question de compléter le dossier tel que l’avait demandé le Ministère de l’Administration territoriale. Chose qui a été faite. Maintenant, nous attendons la réponse du Minat ».
Liliane N.
Ce vendredi 14 juin 2019, certains habitants du quartier Cité-sic, dans l’arrondissement de Douala 5e ont reçu leur Moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (Milda). « Je me suis fait enregistré pendant le recensement et je suis allée retirer ma moustiquaire aujourd’hui (vendredi 14 juin 2019 Ndr) sans aucune difficulté chez le chef du quartier. C’est un ami qui m’a informé que la distribution est déjà effective, et j’ai préféré y aller pour éviter les tracasseries des dernières minutes », affirme Gerald, qui s’est chargé de propager la nouvelle autour de lui. Contrairement à ce jeune père de famille, certains de ses voisins n’avaient pas été informés, malgré la communication du Ministère de la Santé publique à ce sujet.
En effet, Manaouda Malachie a officiellement lancé la 3ème campagne nationale de distribution gratuite des Milda le 13 juin dernier à Mandjou dans le département du Lom et Djerem, région de l’Est. 1 320 349 Milda vont être distribuées à près de 500 mille ménages, soit plus de deux millions de personnes ciblées par cette première phase de distribution dans la région du Littoral. Près de 14,8 millions de Milda seront distribués dans tout le pays au cours de cette étape. Les régions du Sud et de l’Ouest, ainsi que 13 districts de santé du Littoral sont également concernés par cette première phase de la troisième campagne nationale de distribution qui s’étendra jusqu’au 17 juin prochain.
Selon les données du ministère de la Santé publique, la région de l’Est est la région la plus touchée par le paludisme sur le territoire national. Le Cameroun a enregistré une baisse du taux de paludisme de 30% à 25%, grâce à l’utilisation des Milda. En 2016, le paludisme représentait près de 24% de motifs de consultations et 12% de causes de décès dans les hôpitaux du Cameroun. Un chiffre qui a légèrement augmenté en 2019, avec 25% de consultations et 14% de décès.
Les enfants de moins de 5 ans constituent les couches sociales les plus vulnérables. Sur les 3 195 décès liés au paludisme enregistrés dans les formations sanitaires, 1942 ont été relevés chez les moins de 5 ans, soit 60,78%. L’Unicef indique que de nombreux enfants, notamment en Afrique, continuent à mourir du paludisme dans la mesure où ils ne dorment pas sous des moustiquaires imprégnées d’insecticide et où ils sont dans l’impossibilité d’accéder à un traitement qui sauve la vie dans les 24 heures suivant les premiers symptômes.
Marie MGUE
Au total, trois projets de loi ont été déposés le 12 juin 2019 devant les députés à l'Assemblée nationale pour examen au cours d'une séance plénière présidée par l'honorable Cavaye Yeguié Djibril. Les projets de loi portent sur l'approfondissement de l'intégration économique africaine par le libre-échange, la protection de l'environnement et la ratification de certaines dispositions de la loi de finances pour l'exercice financier 2019.
Le projet de loi n° 1050/PJL/AN (premier à déposer) vise à ratifier l'ordonnance n° 2019/1 du 29 mai 2019 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi de finances de la République du Cameroun pour l'exercice 2019. Des notes explicatives sur le projet de loi précisent que les amendements doivent contribuer à l'alignement sur le cadre macroéconomique et budgétaire actuel qui a modifié les hypothèses sur lesquelles la loi de finances a été élaborée tout en tenant compte des conclusions du dernier examen du Programme économique et financier triennal conclu avec le Fonds monétaire international (FMI).
En résumé, la révision budgétaire porte le budget de l'Etat pour 2019 de 4 850 milliards FCFA à 5 212 milliards FCFA, soit une augmentation de 361,5 milliards FCFA en termes absolus et de 7,5 % en termes relatifs. Le second est le projet de loi n° 1051/PJL/AN qui vise à autoriser le Président de la République à ratifier l'accord instituant la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) signé le 21 mars 2018 à Kigali, Rwanda.
En ce qui concerne les objectifs, l'accord vise à approfondir l'intégration économique africaine en établissant un marché unique pour les biens, les services, les investissements, les droits de propriété intellectuelle et la circulation des personnes. Les pièces justificatives du projet de loi indiquent que la ratification de cet instrument juridique international par le Cameroun contribuera à favoriser la coopération Sud-Sud, à conquérir de nouveaux marchés, à optimiser les recettes douanières et à diversifier l'approvisionnement en ressources.
Enfin, le projet de loi déposé à la Chambre des députés, le projet de loi n° 1052/PJL/AN prie le Président de la République de ratifier l'amendement au Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone, adopté à Kigali le 16 octobre 2016. L'amendement vise principalement à contribuer à préserver, protéger et améliorer la qualité de l'environnement, protéger la santé humaine, assurer une utilisation prudente et rationnelle des ressources naturelles et limiter le réchauffement exponentiel de la planète.
Otric N.
A 25 ans seulement, l’international camerounais de basketball, Pascal Siakam est entré dans l’histoire du Cameroun. Ce basketteur est devenu le premier Camerounais à remporter le prestigieux et convoité titre de champion de la NBA, au bout de deux saisons complètes dans ce championnat américain. Avec les Toronto Raptors, l’ailier Pascal Siakam a mis un terme jeudi 13 juin dernier, au règne des Golden Stata Warriors qui avaient remporté les deux dernières éditions, lors du sixième et dernier match décisif de cette finale. Les Raptors se sont imposés sur un score de 114-110, décrochant ainsi leur premier titre de champion de la NBA.
Le Camerounais qui connait une progression constante depuis le début de la saison régulière, a une fois de plus était à la hauteur des attentes, avec 26 points et 10 rebonds. Siakam a surtout permis à son club de désillusionner leur adversaire, à la 18e seconde du jeu en inscrivant le panier de trois points qui a fait plier Golden State. « Quand j’étais enfant, je ne pouvais pas rêver que je pourrai un jour vivre ça et je pense que beaucoup d’enfants se disent la même chose, mais je leur dis : Regardez-moi, j’étais un enfant décharné du Cameroun et maintenant je suis champion. Je veux leur dire que tout est possible, si tu crois en quelque chose et que tu travailles. Cela peut sembler cliché, mais c’est la vérité, j’en suis la preuve. Je continue d’apprendre », a déclaré ce champion lors de la conférence de presse.
L’international Camerounais figurera désormais, dans la liste des africains sacrés champions de la NBA. Un exploit salué par le Président de la République, Paul Biya dans un tweet. « Je salue la performance de notre jeune compatriote Pascal Siakam @pskills43, champion de la NBA. Il symbolise cette jeunesse dont tous nos compatriotes sont fiers. Une jeunesse camerounaise qui participe au rayonnement de son pays », a écrit le président de la République.
Le premier africain, le Nigérian Hakeem Olajuwon a décroché ce titre en 1994 et 1995 avec Houston. Son compatriote, Festus Ezeli avec Golden State a été sacré en 2015. Quatre ans plus tard, c’est autour du Cameroun d’être honoré grâce à son prodige, Pascal Siakam qui a quitté le Cameroun en 2013, d’abord pour le lycée du Texas, avant d’intégrer l’université du Nouveau-Mexique. Il a été drafté en 2016 par Toronto, où il a évolué en G-league, le championnat des équipes réserves des franchises NBA, avant d’être titularisé la saison dernière. C’est en suivant ses frères aînés, que Pascal Siakam, plutôt passionné du football, se retrouve au Basketball. Il a été repéré en 2011 lors d’un stage organisé au Cameroun par Luc Mbah A Mouté, l’ancien capitaine de l’équipe nationale de basketball du Cameroun, qui évolue également à la NBA.
Marie MGUE
Le don de denrées alimentaires qui a profité à 900 ménages a été remis par l’Agence turque de coopération et de développement (Tika). Les ménages bénéficiaires sont répartis tels que suit : soit 500 réfugiés et 400 autochtones. Les denrées alimentaires étaient composées entre autres de riz, de sucre, d’huile. Il faut dire que le camp témoin de Guiwa-Yangamo a été frappé par une violente tornade à la fin du mois de mars dernier. Grâce à la mobilisation des pouvoirs publics et du Haut-commissariat pour les réfugiés (Hcr), ses habitants ont pu fait face à la situation.
S.E Ayse Sarac le chef de la mission diplomatique turque lors de cette cérémonie de remise de don a pu toucher du doigt les réalités du quotidien de ces 2 326 réfugiés centrafricains. Parlant au nom de la Turquie, S.E Ayse Sarac a indiqué que son pays était disposé à accompagner le Cameroun dans la gestion des réfugiés. C’est une déclaration qui a réjoui Baseme Kulimushi le chef de la sous-délégation du Hcr à Bertoua. Ce dernier a remercié de ce fait, les pouvoirs publics camerounais et la République de Turquie, non seulement pour l’accueil mais aussi l’encadrement des réfugiés.
« La présence ici de l’Ambassadrice de Turquie nous fait beaucoup de plaisir. Tika est solidaire envers les populations camerounaises frappées avec les réfugiés affectés. Nous disons merci au gouvernement camerounais qui a accepté d’ouvrir ses frontières pour accueillir les réfugiés. Merci à la population camerounaise qui accueille ces réfugiés », a déclaré Baseme Kulimushi.
A titre de rappel, il faut noter que la Turquie fait partie des pays partenaires de longue date du Cameroun. Ce pays qui coopère avec le Cameroun dans divers domaines, dans le secteur de l’éducation, pour ne parler que de lui, ouvre chaque année ses portes aux étudiants d’ici, grâce à au système de bourses.
Liliane N.