Le ministre de l’Administration territoriale a présidé une réunion de coordination administrative et sécuritaire jeudi à Douala.
La région du Littoral est calme et sous contrôle. C’est le constat fait par le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji à la fin de la réunion de coordination administrative et sécuritaire qui s'est tenue dans les services du gouverneur de la région jeudi à Douala. Un constat fait sur la base de rapports réguliers qui lui parviennent et peu après un échange avec les autorités administratives et les forces de maintien de l’ordre et de sécurité, sous la conduite du gouverneur, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua.
C’est pour d'amples informations que le Minat a décidé de réunir ces autorités. D’après Cameroon Tribune, peu avant la rencontre qui a eu lieu à huis clos, Paul Atanga Nji a expliqué qu’il était venu à Douala pour remercier, féliciter et encourager les autorités locales pour la bonne tenue de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018. Mais surtout pour le professionnalisme des forces de maintien de l’ordre dans la gestion des mouvements avant et après ce scrutin. Malheureusement, dira le Minat, « des mauvais perdants tentent d'embarquer des citoyens dans une voie sans issue bien après le processus électoral ».
Et le ministre Paul Atanga Nji de rappeler : « Nous avons le devoir de protéger les citoyens et leurs biens ». Autre centre d’intérêt de cette réunion : la drogue en milieu jeune. En effet, selon le Minat, le Tramadol gagne du terrain, même en milieu scolaire. Il a invité les autorités à traquer consommateurs et trafiquants de drogue et autres stupéfiants dans le département du Wouri. Pour des résultats probants, le Minat a instruit une synergie d’actions. En début d’après-midi d’hier, le Minat a rencontré 44 représentants d’associations des motos-taxis de la ville de Douala.
Occasion pour Paul Atanga Nji d’évaluer en présence du gouverneur du Littoral et du préfet du Wouri, Joseph Bertrand Mache, la batterie de mesures prises en 2018. Il s’agit entre autres de l’identification des motos-taxis, l’immatriculation des motos, la formation et la délivrance des permis de conduire ; bref de l’organisation de ce secteur du transport urbain à Douala.
Le Minat a encore voulu les écouter, à la suite d’une lettre qui lui a été envoyée par les leaders d’associations réunis hier. « Tout évolue normalement. Nous avons apprécié l’attitude de ces conducteurs durant le processus électoral de l’année dernière. Parmi eux, il y a des irresponsables, nous leur demandons de tourner le dos à ceux-là », a déclaré Paul Atanga Nji, à l’issue de cette concertation.
Ils ont soulevé des préoccupations. Nous allons les étudier. Une démarche appréciée par ces conducteurs, par la voix de Dieudonné Pagal Baliba, porte-parole de la plateforme de coordination de ces motos-taxis.
Otric N.