C’est une délégation conduite par Mgr Arnold Christopher Temple le président de la All Africa Conference of Churches (AACC) que Joseph Dion Ngute a reçu en sa qualité de Premier Ministre. Il est à préciser que la AACC est la Conférence des églises de toute l’Afrique. Au terme de leur entretien, la délégation a indiqué que c’est la solidarité qui les a conduits au Cameroun. « C’est une visite de solidarité à nos frères et sœurs du Cameroun, toutes obédiences religieuses confondues, en rapport avec la situation qui est celle de ce pays en ce moment. Nous encourageons nos frères et sœurs du Cameroun et surtout ceux des églises à rester debout afin de contribuer à la reconstruction à prêcher la paix », a déclaré Mgr Arnold Christopher Temple originaire de la République de Sierra Leone. Avec Joseph Dion Ngute, ils ont aussi parlé des activités de cette communauté œcuménique qui touchent essentiellement le social.
Pour la petite histoire, il faut noter que la AACC a été créée en avril 1963. Elle a vu le jour à Kampala en Ouganda. Elle s’illustre dans la lutte anti-coloniale. Elle se penche aujourd’hui sur les questions d’ordre social dont entre autres la lutte contre la pauvreté, la lutte contre le Vih-Sida. La AACC est également préoccupée par les questions économiques. On la retrouve dans une quarantaine de pays africains. Le Cameroun en fait partie. D’ailleurs il a abrité l’une de ses rencontres en 2003. D’après Mgr Arnold Christopher Temple les membres de cette Conférence viennent de différentes obédiences religieuses chrétiennes de l’Afrique.
Il faut noter que depuis un certain temps, le chef du gouvernement en quête de dialogue, de paix et de promotion du vivre ensemble, reçoit de nombreuses délégations. Avant la délégation des leaders religieux africains, Joseph Dion Ngute s’est entretenu avec les chefs traditionnels du Centre et ceux de la communauté Sawa.
Liliane N.
Ils en ont eu le cran. Ils ont ouvertement lancés l’affront au Chef de l’Etat. Ces militants déchaînés de la Brigade Anti Sardinards (BAS) ont franchi le cap et ont fait outrage au Chef de l’Etat cette fois ci de manière plus ostentatoire.
Ce mardi 25 juin 2019, des membres reconnus comme leader de ladite Brigade se sont introduit beaucoup trop facilement à l’intérieur de l’Hôtel Intercontinental de Genève. Des images en circulation sur les réseaux sociaux montrent bien des camerounais brandissant le drapeau de la république avoir une altercation avec des hommes en costume qui devraient vraisemblablement être des agents de la Direction de la Sécurité Présidentielle (DSP).
D’après des témoignages d’autres militants ayant pris part à cette « attaque », des échauffourées ont opposé ces militants d’une association qui au départ se disait républicain et les agents chargés de la sécurité du Chef de l’Etat. C’est la police Suisse qui est venue mettre fin aux altercations. Quelques uns de ces « assaillants » seront arrêtés puis relâchés par la police helvétique.
Et la question que l’on se pose, c’est qu’auraient–ils fait s’ils atteignaient le Président de la République ? Quelles sont les intentions réelles de ces militants extrémistes ? Que feront – ils au Chef de l’Etat si par miracle ils venaient par mettre la main sur lui ?
Pour que la BAS ait une volonté coordonnée, il faudrait déjà qu’elle soit elle-même une organisation cohérente. Une organisation acéphale et dont les objectifs réels sont inavoués, ne saurait apporter un résultat positif aux camerounais. Au sein de la BAS, c’est l colère, la haine et la revendication stérile qui sont les véritables mots d’ordres. Rien que pour ces mobilisations en vue d’inquiéter le Chef de l’Etat, ils ne s’accordent ni sur le jour, ni sur la méthodologie. Libre cours est donné à tout le monde pour agir comme bon lui semble. Aucune police en interne pour encadrer leurs actions et éviter les abus. Tout le monde est général.
Une telle organisation est manifestement dangereuse. Puisque personne (même parmi eux) ne peut connaître à l’avance les limites des actions à poser. Ils se comportent comme de véritables Kamikazes. Prêts à faire exploser les institutions jusqu’à la première d’entre elles. Ce mouvement à la frankenstein finira par dévorer ses propres géniteurs.
Stéphane NZESSEU
Patrick Ekema le Maire de Buea fustige les idées prônées par les sécessionnistes dans le but d’enrôler les jeunes des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Pour l’autorité administrative, les séparatistes ne font que tromper les jeunes. « Mon message est que nos frères devraient cesser de tromper nos frères plus jeunes. Il n’y a pas de nation dans laquelle tout le monde travaille et aucune économie dans ce monde où l’État se positionne comme un employeur géant. Nous devrions faire preuve de créativité », déclare Patrick Ekema.
Autre idéologie prônée par les séparatistes que dénonce le Maire de Buea, c’est la question de la sécession. Les groupes armés n’ont eu de cesse de réclamer la division, le partage du Cameroun. Et c’est sous ce fallacieux prétexte qu’ils justifient leurs forfaits qu’ils commettent dans les régions anglophones. Patrick Ekema cite en modèle John Ngu Foncha qui pour lui, a pris une décision raisonnable de rejoindre la République du Cameroun, tenant compte des similitudes culturelles entre certains groupes ethniques.
« Si vous regardez les gens du département de la Menoua dans la région Ouest, ils ont une culture identique à celle des gens de Mezam. Si vous regardez les gens de Noun, ils ont un lien avec les gens de Ndu, etc. C’est ce qui nous lie. Nous partageons les mêmes ancêtres et nos ancêtres nous poussent à vivre et à mourir ensemble », explique-t-il.
Lire aussi : Cameroun : Quel cauchemar les sécessionnistes infligent-ils aux ressortissants de l’« Ambazonie »
Le Maire de Buea fustige aussi l’opération ville morte qu’il n’a de cesse de combattre. Il note que du fait de cette opération qui vise à paralyser l’ensemble des activités dans la région, a poussé la société d’Hygiène et de salubrité du Cameroun (Hysacam) à cesser sa mission de nettoyage. Et c’est ce qui justifie l’insalubrité aujourd’hui observée dans certaines zones de la ville de la Buea. En dépit de cet état de choses, pour le Maire, Buea reste la ville de l’excellence et est propre.
« Je veux dire que nous faisons de notre mieux. Si vous vous rendez dans d’autres villes qui traversent ce que la nation traverse, vous réaliserez que Buea est propre. Nous nettoyons la ville », affirme-t-il.
Liliane N.
C’est une nouvelle ère qui semble débuter pour les opérateurs du secteur agricole. L’entreprise chinoise Cic Taihua vient de faire l’annonce de l’implantation dans les jours à venir, d’une usine de montage de machines agricoles. Ladite annonce a été faite au cours d’une rencontre avec les organisations paysanne et patronales. Cette rencontre se tenait à la Chambre d’agriculture, des pêches, de l’élevage et des forêts (Capef) à Yaoundé.
Souhaitant que le projet réussisse et réponde aux besoins locaux, l’entreprise chinoise Cic Taihua a tenu lors de la rencontre sus mentionnée à apprendre davantage sur les attentes des agriculteurs camerounais. D’ailleurs, Koue Moussa le président par intérim de la Capef a indiqué que l’une des spécificités de la Cic Tahua est de pouvoir s’adapter aux besoins de tous les types d’exploitation. « Il n’est pas question de fabriquer des engins lourds pour des producteurs qui sont pour la plupart de petits exploitants. Les machines devront être compatibles avec les moyens et les besoins des agriculteurs », a-t-il déclaré.
Lors de cette rencontre avec l’entreprise chinoise Cic Taihua, il a été dit que les agriculteurs locaux vont recevoir sous forme de crédit des machines. Ce qui est en fait un risque que consent de courir ladite entreprise. « Les gains issus de l’exploitation des machines serviront à payer les créances », a indiqué Tony Liu le Directeur général adjoint (Dga) de Cic Taihua. Le point du transfert de technologie toujours dénoncé dans ce genre de coopération a également été pensé. Il est prévu une formation d’ingénieurs camerounais, a assuré le Dga de l’entreprise chinoise.
La rencontre a permis aux agriculteurs de parler du type de machines dont ils ont besoin. Ils ont entre autres cité des moissonneuses, des tracteurs et des laboureuses.
Liliane N.
L’échange qui se tiendra ce 26 juin 2019 entre les Députés junior et les membres du gouvernement, s’inscrit dans le cadre de la 26e session du Parlement des enfants. Cette session est liée à la journée de l’enfant africain organisée les 16 juin de chaque année. Même s’ils ne sont que des enfants, les Députés junior vont demander à avoir des éclaircis sur des questions portant sur les conditions de la femme et de la jeune fille, des réfugiés internes et l’établissement des actes de naissance.
Le sujet des réfugiés internes inscrit à l’ordre des questions à poser aux membres du gouvernement, peut s’expliquer par la présence de certains enfants victimes de ce phénomène dans les rangs des Députés juniors. D’ailleurs, la 29ème journée de l’enfant africain a été célébrée sous le thème : « L’action humanitaire en Afrique : les droits de l’enfant avant tout ».
Lors de cette journée, on avait appris de Jean Pierre Edjoa, le Directeur de la protection des droits de l’enfant au Ministère des Affaires sociales, que pas moins de dix enfants de déplacés internes ont été conviés à prendre part à la 21ème édition du Parlement junior. Leur condition de vie détériorée du fait des crises qui paralysent leur localité d’habitation, les autorités se trouvent aujourd’hui contraint d’agir. Le sujet est donc assez important. « Les zones en crise ne permettent plus la sécurité de ces enfants. Nous les y retirons », avait déclaré Jean Pierre Edjoa le Directeur de la protection des droits de l’enfant au Minas lors de la célébration de la journée de l’enfant africain.
Pour revenir donc à l’échange prévu ce jour, il faut noter que les Députés junior ont été avant ce 26 juin 2019, suffisamment outillés sur les sujets objet de leurs interrogations. Ils ont eu droit à de causeries éducatives, des visites dans des structures publiques, parapubliques et autres. Le 25 juin 2019 hier, ils ont été conviés à se rendre au Palais des verres, histoire pour eux de se familiariser avec les lieux. Le 19 juin dernier, ils ont consacré cette journée aux activités parlementaires. Ils ont discuté du projet de la mise en forme des questions, de la résolution y relative et du vote des différents Députés chargés de la lecture au cours de la plénière de ce jour.
Liliane N.
"Jeunes et Réseaux Sociaux : Comment optimiser le potentiel créatif des étudiants et étudiantes des universités camerounaises ?" C’est le thème général choisi, pour conduire les travaux qui s’ouvrent ce mercredi, au campus de l’Université de Yaoundé II – Soa. Pendant deux jours, les participants, parmi lesquels six étudiants leaders de chaque institution, vont apporter diverses contributions au cours des travaux en atelier en plus des débats et des discussions.
L’organisation a choisi des thématiques, qui viennent remettre au devant de la scène, les différentes problématiques que pose l’utilisation des réseaux sociaux en milieu estudiantin : Fonctions caractéristiques et utilité fonctionnelle des Réseaux Sociaux : Comment tirer profit des avantages pour optimiser le potentiel créatif des étudiants ? - Dangers et risques des réseaux sociaux numériques : Comment prémunir les étudiants ? - L’usage pertinent et sécurisé des réseaux sociaux : civisme et responsabilité.
Malgré la cherté des heures de connexion à Internet, le mauvais débit, l'absence d'infrastructures de pointe et les coupures intempestives du courant électrique, l’on a observé comme une addiction des étudiants à l'égard des réseaux sociaux. Ils y vont généralement soit pour se faire des relations, communiquer avec autrui, chercher du travail, soit pour des raisons d'immigration, trouver l'âme-sœur, faire des cottages de paris sur le football ou pour des raisons académiques (...).
Les téléphones portables et toutes les options qu’ils offrent ont certes pris le dessus sur l’utilisation des tickets dans des cybers café, mais, dans certaines zones, les cop’s ont encore recours à ce que certains considèrent comme des techniques d'adaptation, de bricolage et de détournement, notamment l’utilisation minutieuse et, à plusieurs reprises des tickets jusqu'à épuisement des heures de connexion. On évoque aussi les emprunts contractés auprès des camarades.
Par ailleurs, les résultats d’une étude menée par de nombreux organismes en 2018, font ressortir le fait que le contexte socio-économique au Cameroun ne facilite pas la démocratisation d'Internet pour les étudiants. Selon le Programme des Nations Unies pour le Développement, un Camerounais vit avec moins de 1,25 dollar par jour. Or les coûts d'accès à Internet restent paradoxaux quant-au niveau de vie des camerounais, surtout pour les étudiants dont les revenus sont très négligeables. Puisque, ces derniers doivent généralement se munir de près d'un Euro, pour bénéficier de deux heures de connexion à Internet ou de deux Euros pour cinq heures. Des tarifs susceptibles d'être revus à la hausse et à la baisse en fonction du lieu et du débit de connexion.
Quelques réalisations des jeunes startup - peurs camerounais
Toutefois, malgré ce qui précède, ils sont nombreux, les jeunes étudiants camerounais, regroupés ou non dans des startups, qui ont réalisé de très belles choses :
- Sukuloo une plateforme qui garantit aux parents le suivi scolaire des élèves et étudiants
- Maviance mise sur le payement instantané des factures
- GiftedMom met les TIC au service de la santé maternelle et infantile
- Will & Brothers pour l’usage des drones civils
- lalala.com permet aux agriculteurs de trouver des débouchés dans le monde
- Himore Medical a mis au point le Cardiopad, la première tablette médicale africaine
- Djangui facilite les transactions des adhérents éparpillés à travers le monde, qui veulent gérer les tontines en ligne
- Novazen développe la première application pour réservation des taxis en Afrique centrale
- Ease Travel Services lance l’application MyAirport Cameroun pour diffuser les programmes des vols
- Kiro’o Games installe le Cameroun sur le marché high-tech des jeux vidéo
- Amla Metrics se propose de mettre au point une application pour combattre la contrebande…
Le Forum des étudiants des universités du Cameroun qui s’ouvre ce jour, sera présidé par le Ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement Supérieur, le Professeur Jacques Fame Ndongo qui, pour la circonstance, sera accompagné par de nombreuses autres personnalités.
Nicole Ricci Minyem
Le patron de Facebook, Mark Zuckerberg et le président Emmanuel Macron se sont rencontrés à plusieurs reprises. Le géant américain est engagé depuis l'année dernière dans une collaboration avec le gouvernement français pour mieux prévenir la diffusion de contenus haineux sur internet.
Facebook s'est donc engagé à fournir les adresses IP que lui demandera la justice, lorsque ces adresses seront utilisées pour diffuser un certain nombre de contenus haineux comme l'homophobie, le racisme et l'antisémitisme. Notons que, l'adresse IP permet d'identifier et localiser l'ordinateur utilisé par un internaute.
C'est le secrétaire d'État au Numérique, Cédric O, qui l'a confirmé. Il précise que c'est une décision spécifique à la France de la part du réseau social américain. « Ils nous ont annoncé que (...), eu égard aux discussions qu'ils ont eues avec nous, ils allaient transmettre les adresses IP pour les contenus de haine en ligne qui seraient demandées par la justice. Ce qui est une énorme nouvelle », assure le secrétaire d'État.
Une mesure qui doit aider à « mettre un terme au déferlement de haine à laquelle on assiste sur internet », souligne le secrétaire d'État au Numérique. Jusqu’à présent, rappelle Cédric O, « Facebook ne donnait les identifications que pour les contenus de terrorisme et de pédopornographie. Il ne le faisait pas pour les contenus de haine en ligne ».
« La justice va pouvoir fonctionner efficacement dorénavant », se félicite Cédric O. Plus besoin dorénavant de passer par une longue procédure judiciaire transatlantique pour obtenir ce type d’information et punir les auteurs.
L'Assemblée nationale française s'apprête dans ce cas à examiner une proposition de loi contre la « cyber-haine », qui prévoit notamment d'obliger les plateformes Internet à retirer sous 24 heures des contenus « manifestement illicites » en raison de la référence à la « race, la religion, le sexe, l'orientation sexuelle ou le handicap ».
Le gouvernement camerounais devrait-il aussi penser à collaborer avec Facebook pour identifier ceux-là qui propagent les messages de haine sur ce réseau social au Cameroun ?
Danielle Ngono Efondo
Tous ces pays sont signataires de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, qui est entrée en vigueur le 26 juin 1987 et sur laquelle s’est appuyée l’assemblée générale des Nations Unies, pour retenir le 26 Juin de chaque année comme journée Mondiale de soutien aux victimes de la torture.
Quinze ans après l’entrée en vigueur de la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements inhumains, dégradants, des actes de torture et d’autres formes de mauvais traitements sont encore signalés dans de nombreux pays dans le monde.
Selon le rapport d’Amnesty International, pas moins de 150 pays dans le monde infligent encore des supplices pour extorquer des aveux, intimider ceux qui ne partagent pas la même idéologie, humilier ou punir les prisonniers, notamment à titre de sanction disciplinaire. Des pratiques honteuses, qui constituent une atteinte à un droit inaliénable de la personne humaine : la dignité.
Avec la crise socio sécuritaire dans laquelle est plongée le Cameroun, les images d’une horreur toujours insoutenable sont devenues le quotidien des populations. Victimes directes et même lointaines des meurtres et autres actes barbares commis par des terroristes.
Malheureusement, les camerounais vivent le même traumatisme, à cause des meurtres de bébés, des femmes et autres civils, attribués à ceux qui ont le devoir de les protéger, les forces de sécurité. Quelques brebis galeuses, affirme chaque fois, le porte parole du gouvernement.
Selon l’organisation de défense des droits humains, qui a également publié un rapport d’enquête, cette convention reste la moins ratifiée, des six traités internationaux relatifs aux droits humains actuellement en vigueur.
Et pourtant, beaucoup reste à faire : « Il arrive quelquefois de lire ou alors d’entendre le témoignage de ceux qui ont été torturés par des régimes brutaux et de voir les salles dans lesquelles les actes de torture ont été commis, nous ne devons pas oublier pour autant que la plupart des victimes n’ont jamais l’occasion de raconter leur histoire. Ces actes ne sont pas limités à une région particulière, à un système politique encore moins à quelques pays ».
La torture vise à briser la personnalité de la victime et constitue une négation de la dignité inhérente à l'être humain. Malgré l'interdiction absolue de la torture en vertu du droit international, elle persiste dans toutes les régions du monde. La protection des frontières et la sécurité nationale sont des moyens utilisés pour justifier la torture et d'autres formes de traitements cruels, dégradants et inhumains. Ses conséquences vont souvent au-delà de l'acte isoler sur un individu et peuvent être transmises à des générations et conduire à des cycles de violence.
Il s’agit d’un crime en vertu du droit international qui fait l’objet d’une interdiction absolue, qui ne peut être justifiée en aucune circonstance. Cette interdiction fait partie du droit international et s'applique à tous les membres de la communauté internationale, que l'État ait ou non ratifié les traités internationaux dans lesquels la torture est expressément interdite. La pratique systématique ou généralisée de la torture constitue un crime contre l'humanité.
Le 26 juin est l'occasion de faire appel à toutes les parties prenantes, y compris les États Membres de l'ONU, la société civile et les individus à travers le monde à s'unir et soutenir les centaines de milliers de personnes qui ont été (ou sont encore) victimes de la torture - Poursuivre la lutte contre l’impunité des tortionnaires car, il est nécessaire de ne pas oublier que si le Droit International de protection devient peu à peu un élément d’espoir aujourd’hui, son effectivité reste le produit de la vigilance de tous.
Des programmes de réhabilitation sont nécessaires dans chaque Etat, pour permettre aux victimes une transition de l'horreur à la guérison.
Nicole Ricci Minyem
C’est finalement sans surprise, que les députés ont reçu ce mardi 25 juin 2019 à l’Assemblée nationale, le projet de loi portant prorogation du mandat des députés déposé par le gouvernement camerounais. Ceci après la consultation du président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguie Djibril, par le président de la République, Paul Biya. Cette prorogation que sollicite le gouvernement, s’étendra sur deux mois, à compter du 29 octobre 2019. Le projet sera examiné par la Commission des lois constitutionnelles.
La démarche gouvernementale tire son fondement légal dans l’article 15 (4), de la loi du 18 janvier 1996, portant révision de la Constitution du 02 juin 1972. Cet alinéa stipule qu’en cas de crise grave ou lorsque les circonstances l’exigent, le Président de la République, peut après consultation du président du Conseil constitutionnel, et des bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat, demander à l’Assemblée nationale de décider par une loi, de proroger son mandat.
C’est la deuxième prorogation pour cette 9e législature qui a été rendue nécessaire pour permettre la tenue régulière de la session parlementaire ordinaire du mois de novembre, traditionnellement consacrée à l’examen de la loi de finances. Et aussi, pour prendre en compte, les différents délais légaux prévus par la Constitution, par la loi du 19 avril 2019, portant code électoral, modifié et complété par la loi du 21 décembre 2012. Cette prorogation, permettra à en croire le gouvernement, d’harmoniser la tenue du double scrutin législatif et municipal devenu une tradition dans le processus électoral du Cameroun depuis 2007. Il revient désormais au Parlement de décider du sort réservé aux députés. Si le projet est validé, les mandats des députés devraient être prorogés jusqu’au 29 février 2020.
Le deuxième projet de loi soumis à l’appréciation des représentants du peuple ce mardi, porte création, organisation, et fonctionnement de la Commission des Droits de l’Homme au Cameroun. Après avoir constaté que cette Institution nationale pour la protection et la promotion des libertés de l’Homme fait face à de nombreuses critiques, le Gouvernement entend y mener des reformes.
Marie MGUE
Sa présence était effective hier soir sur la pelouse du Ismaila Stadium. Il a su tirer son épingle du jeu. Grâce à sa récupération mais aussi à sa qualité de jeu et de dribble, Le milieu de terrain de Fulham a laissé une forte impression. Il a mené une grosse activité dans son secteur de jeu face à la Guinée Bissau. C’est donc sans surprise qu’il a été désigné meilleur joueur du match dans cette rencontre.
« On a bien joué aujourd’hui et la Guinée Bissau est une bonne équipe. Toutes les équipes sont désormais au niveau. La victoire d’aujourd’hui est collective. On a tout fait pour avoir les trois points ce soir. On voit un groupe qui vit bien ensemble. On attaque et défend ensemble. C’est un groupe où nous sommes tous copains aussi bien sur le terrain qu’en dehors », a déclaré l’ancien joueur de l’OM qui disputait ce soir son premier match de Coupe d’Afrique des Nations avec l’équipe nationale du Cameroun.
Même si le Cameroun a tardé à enclencher les choses dans cette partie, il a su réagir au bon moment et s’est offert un succès rassurant. C’est donc sur le score de 2-0 que les Lions Indomptables ont fait leur entrée dans cette CAN. Ils ont envoyé un signal fort à tous ceux qui ne vendent pas chers leurs peaux.
Danielle Ngono Efondo