Pour mieux comprendre la portée du projet de loi portant sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique, il faut préciser que ces oiseaux sont des espèces qui vivent essentiellement dans des zones humides. Ladite espèce se retrouve aussi au Cameroun qui est l’un de leur territoire. Et pour la conservation de ces oiseaux, il est essentiel de préserver les zones humides des voies de migration. Or d’après les experts, la survie de l’espèce est menacée. Certains sont mêmes déjà en voie d’extinction. Et cela à cause des pratiques de chasse, de pêche, des captures accidentelles. Il y a aussi le fait de la destruction des zones humides, des forêts et des prairies. La conséquence ici c’est que les oiseaux d’eau migrateurs se retrouvent sans nourriture et abri. A cela on ajoute l’introduction d’espèces étrangères et les effets néfastes des polluants industriels et agricoles.
La plénière présidée vendredi dernier par le Très Honorable Cavaye Yeguié Djibril, président de l’Assemblée nationale (Pan) a donc été marquée par le dépôt de cet autre projet de loi. Depuis le début de cette session parlementaire, il faut noter que c’est en fait le 5e projet de loi que les Députés reçoivent pour examen. Le Cameroun veut lui aussi contribuer à la protection de ces oiseaux. Il est ainsi question que Paul Biya le Président de la République soit autorisé à ratifier l’accord qui est en réalité un traité intergouvernemental, destiné à la conservation des oiseaux d’eau migrateurs et de leurs habitats en Afrique, en Europe, au Moyen-Orient, en Asie centrale, au Groenland et dans l’archipel canadien.
Il a été élaboré dans le cadre de la Convention sur les espèces migratrices et géré par le Programme des Nations Unies pour l’environnement. Il couvre 255 espèces d’oiseaux dont les plongeons, grèbes, pélicans, cormorans, hérons, cigognes, râles, ibis, spatules, flamants, canards, cygnes, oies, grues, limicoles, goélands, sternes etc. C’est le Ministre des Forêts et de la Faune qui aura la charge de défendre ce nouveau projet de loi. Celui-ci sera examiné au fond par la commission des Affaires étrangères.
Liliane N.
Le geste semble banal, mais, il peut avoir des répercussions sur les candidats aux Brevets d'études du premier cycle (BEPC) session de juin 2019. En effet, le trihebdomadaire régional d’informations du Nord-Cameroun, L’œil du Sahel rapporte qu’il y a eu confusion d’épreuves dans le sous centre du Lycée de Doualaré dans le Diamaré, région de l’Extrême-Nord Cameroun. Les candidats de ce sous-centre situé dans l’arrondissement de Maroua 2e qui attendaient l’épreuve de Physique, Chimie et Technologie, programmée pour le 06 juin dernier, ont reçu à la place l’épreuve de mathématiques qui devait se déroulée le 08 juin en raison de la célébration de la fête du fin de jeûne de ramadan.
Ce journal relate que l’épreuve a été distribuée dans une salle de classe et les candidats ont commencé à la traiter. C’est 15 minutes plus tard, que le chargé de mission du BEPC, Valentin Divine Mbouh, par ailleurs Inspecteur Pédagogique d’anglais et le proviseur du lycée de Doualaré et chef dudit sous-centre, Voussou, ont constaté leur erreur. « Ces derniers sont revenus dans la salle de classe récupérer les épreuves de mathématiques. Sauf que dans la panique, au lieu de fouiller tous les candidats pour se rassurer qu’ils ont tous restitué les épreuves, les deux responsables ne l’ont pas fait… Certains candidats ont eu le temps de la dissimuler », relève L’œil du Sahel.
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Cet incident serait passé inaperçu, si certains candidats de cette salle de classe n’avaient pas dissimulés les épreuves au moment de la récupération. « Même certains enseignants, qui surveillaient cette salle de classe, n’étaient pas au courant de cette bévue », indique ce trihebdomadaire. C’est ainsi que l’épreuve de mathématiques et son corrigé étaient déjà sur les réseaux sociaux le lendemain, le vendredi 7 juin, veille du jour de passage de ladite épreuve. Informé de cet incident, le chef de mission et le chef du sous-centre ont reçu chacun une demande d’explication et ont été entendus à la délégation régionale de l’Enseignement secondaire pour l’Extrême-Nord conformément au règlement du dudit ministère.
Marie MGUE
C’est sous le thème «l’intersection entre l’autonomisation des jeunes et la migration : faire enraciner une bonne culture de bonne gouvernance des Tic et de l’innovation pour une prestation de service inclusive », que le Cameroun a célébré la 24e Journée africaine de la Fonction publique. Il faut rappeler que depuis l’arrivée de Joseph Le à la tête du Ministère de la Fonction publique, les actions sont menées pour changer les mentalités des fonctionnaires très souvent dénoncées par les usagers. Il a été constaté que certains agents de la Fonction publique, s’illustrent par l’absentéisme, le manque de ponctualité et la corruption.
« Les agents publics doivent impérativement se défaire de ces mauvaises habitudes qui n’honorent pas leurs statuts de privilégiés. Il s’agit d’une violation des obligations règlementaires de ponctualité, d’assiduité au travail et de désintéressement, auxquels ils sont assujettis. Au nombre des mesures prises pour vaincre ces comportements déplorables, nous pouvons citer, s’agissant de la ponctualité et de l‘assiduité au travail, l’installation d’un terminal biométrique qui enregistre toutes les entrées et les sorties du personnel au Minfopra », déclare Joseph Le.
Le Ministre qui a choisi comme crédo dès son arrivée à la Fonction publique « l’usager est roi », indique qu’il est prévu que le terminal biométrique soit également installé dans toute l’administration publique pour davantage mettre la main sur les agents fictifs. « A ce dernier propos, il me souvient que les équipes mixtes Minfi et Minfopra ont procédé à un recensement du personnel émargeant dans le budget de l’Etat dans le cadre du comptage physique des personnels de l’Etat (Coppe). Cette opération a permis de suspendre de solde bon nombre d’agents publics et de générer une importante économie budgétaire. La procédure disciplinaire sera par la suite mise en branle et les intéressés traduits, le cas échéant devant le Conseil permanent de Discipline de la Fonction publique », ajoute le Ministre.
Liliane N.
Selon l’ONG internationale, cette vidéo, authentifiée par une dizaine de sources, dont cinq personnes qui ont reconnu l’école et sa localisation, vient corroborer de précédents témoignages faisant état d’actes de torture et d’occupations d’écoles par les séparatistes armés, et documentés par Human Rights Watch.
« Une fois de plus, des documents circulent qui confirment les allégations selon lesquelles les séparatistes armés commettent des exactions à l’encontre des civils », a déclaré Lewis Mudge, directeur pour l’Afrique centrale à Human Rights Watch. « Les dirigeants séparatistes devraient donner immédiatement à leurs combattants et à leurs partisans l’ordre de cesser ces attaques, en particulier les actes de torture et les autres abus visant les civils », a-t-il ajouté.
La vidéo montre au moins quatre combattants séparatistes menaçant et torturant leur victime, qui est en sous-vêtements, le forçant à s’asseoir sur des morceaux de papier enflammés et le frappant à coups de bâton et de machette.
En en croire Human Rights Watch une analyse du dialogue contenu dans la vidéo révèle que la victime est un chauffeur de camion du village de Bali, qui transportait des produits pour une société brassicole de la place à laquelle les séparatistes sont opposés. Ils ont interdit les ventes, les achats et le transport de ses boissons dans les zones qu’ils contrôlent.
« Dans la vidéo, on entend les séparatistes accuser le conducteur de vendre les produits des brasseries dans les secteurs de Bali et Batibo, dans la région du Nord-Ouest », rapporte Human Rights Watch. La victime, qui n’a pas encore été identifiée, supplie ses tortionnaires de cesser, mais au contraire, ils menacent de « le laver à l’essence », sous-entendant qu’ils vont le tuer.
Les agresseurs et leur victime s’expriment en mungaka, un idiome répandu parmi les communautés de Bali. La vidéo semble avoir été filmée à l’École technique secondaire publique de Bali, comme l’indiquent des inscriptions apparaissant sur un bureau 5 minutes et 41 secondes après le début de la vidéo. Cinq résidents de Bali, qui connaissent bien cette école, auraient affirmé à Human Rights Watch que c’est bien cet établissement qu’on voit sur la vidéo.
Ces résidents auraient également affirmé que les séparatistes y retenaient des personnes en otages et leur faisaient subir des exactions. L’école, qui a une capacité de plus de 800 élèves, est fermée depuis le milieu de l’année 2017, à cause des violences et du boycottage de l’éducation imposé par les séparatistes.
Otric N.
Les ministres en charge des questions de Sport et de l’Éducation physique africains, se sont réunis dimanche dernier, 23 juin 2019 au Caire en Égypte, en marge de la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can) Total 2019 qui a débuté le 21 juin dernier. Le Cameroun était représenté à ces assises par son Ministre des Sports et de l’Éducation physique (Minsep), le Pr Narcisse Mouelle Kombi. Selon le Minsep, sur sa page Facebook, un tour d'horizon de diverses questions d'intérêt commun touchant au sport a été fait pendant cette réunion organisé par le Pr. Ashraf Sobhy, Ministre égyptien de la Jeunesse et des Sports. Un échange qui a permis de mettre en évidence, l'importance et la pertinence des questions de sport sur le continent.
Le Minsep en a profité pour exposer la vision du gouvernement camerounais sur la question. « Nous avons présenté la vision positive du Président Paul Biya du sport en tant que facteur de paix et de développement, instrument de cohésion, d'inclusion sociale et de vivre-ensemble harmonieux entre les communautés, les peuples et les nations. Aussi bien, toute initiative allant dans le sens de la consolidation de cette vision trouve un écho favorable auprès du gouvernement camerounais. Nous avons également remercié le Gouvernement égyptien pour la qualité de l'accueil et de l'hospitalité réservés aux Lions Indomptables », a relevé le Minsep.
C’était également l’occasion pour le pays hôte du Chan 2020 et de la CAN 2021, de s’inspirer de l’expérience égyptienne dans l’organisation de ces prochaines échéances. « Nous avons promis de nous inspirer des meilleurs acquis et pratiques en matière d'organisation de la CAN par l'Egypte, berceau d'une civilisation ancienne, prestigieuse, foyer ardent du panafricanisme et de la fraternité africaine », souligne le Pr Narcisse Mouelle Kombi.
L’une des propositions de cette réunion, a été la création d'une plateforme numérique de collaboration et de concertation entre ministres africains en charge du sport. Une proposition, suggérée par le Ministre Camerounais, qui fera l'objet d'échanges en marge des prochains jeux africains à Rabat au Maroc.
Marie MGUE
Les investisseurs belges semblent intéressés par le Cameroun. Car trois semaines après avoir reçu Philippe de Moerloose le président fondateur, le chef du gouvernement s’est entretenu vendredi dernier, avec le patron de la filiale camerounaise de Dem Group SA. La fourniture de 669 engins de génie civil au Cameroun a une fois de plus été au menu des échanges suivant ceux du 28 mai dernier. «Le Premier Ministre nous a reçus à nouveau aujourd’hui parce qu’il y a trois semaines. C’était le président fondateur du groupe qui était à ma place. Nous sommes suivis de façon permanente dans les SPM puisque notre projet s’inscrit dans la perspective de l’atteinte de l’émergence à l’horizon 2035 prescrite par le Président Paul Biya», a déclaré au terme de l’audience, Yann Naour.
A titre de rappel, Dem Group SA est une entreprise spécialisée dans le génie civil. Et sur la fourniture ci-haut mentionnée, Yann Naour le Directeur général de la filiale camerounaise indique que «tout a déjà été validé. Grâce au contrat qui a été signé, Dem va faire du Cameroun, son hub en Afrique centrale, au regard de la position stratégique importante de ce pays. C’est dans ce cadre-là que nous sommes sous la pression du gouvernement pour garantir nos engagements contractuels».
Pour l’arrivée des premiers engins au pays, Yann Naour a avancé la date de septembre 2019, dans le cas où tout se passerait bien. L’hôte de Joseph Dion Ngute a également précisé que l’opération qui va se passer entre le Cameroun et le groupe belge ne concerne pas uniquement la vente. «Il y a tout un déploiement, un partenariat à long terme avec l’Etat, puisque le Cameroun deviendra notre vitrine sur toute l’Afrique centrale. Nous nous devrons dons d’être exemplaires. Il y aura un service après-vente», a-t-il ajouté.
Liliane N.
Le stationnement des camions sur les routes dans les villes de Garoua-Boulai, Bonis, Ndjore et biens d'autres localités situées sur les corridors Douala-N’Djamena et Douala-Bangui est devenu courant. Afin de limiter les tracasseries que subissent les transporteurs routiers sur ces trajets, le ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi, vient d'interdire l'opération de pesage à l’essieu mobile sur ces axes.
« Cette opération étant devenue un moyen de corruption pour certains agents véreux du Mintp, il s’agit d’y voir plus clair. Ainsi, plus question de retenir un chauffeur pendant des jours pour défaut de payement de frais de surcharge. Encore que le payement à ce niveau n’est pas légal, il suffit de demander l'autorisation de circuler au ministère des Transports ». Le Mintp l’a fait savoir vendredi dernier lors d'une concertation avec les responsables de cinq syndicats de transporteurs routiers venus se plaindre des tracasseries qu’ils subissent.
Egalement dans le registre des difficultés, indique Cameroon Tribune, « le payement des taxes sur plusieurs postes de pesage, tout comme les problèmes de transport hors gabarits et de transport exceptionnels, le contrôle systématique au niveau des ponts bascules avec à la clé près de 160 contrôles sur le corridor ».
Autres décisions prises : l'audit des équipements de mesures dans les prochains jours pour s'assurer de leur fiabilité, la réduction des pesées dans les stations fixes. D’ailleurs, le déploiement ne se fera plus de manière permanente mais plutôt de façon inopinée. Il s’agira aussi de s’assurer de la conformité, de la légalité ainsi que de la sécurité de toutes ces opérations de pesage.
Pour ce qui est des variations de résultats de pesées d'un poste à un autre, une autre plainte récurrente de la plupart des camionneurs, Emmanuel Nganou Djoumessi a reconnu que cela peut arriver, « mais il y a des marges qu'on ne doit pas dépasser». Enfin, concernant le comportement répréhensible des agents du Mintp, ceux identifiés seront convoqués afin que les responsabilités soient établies.
Le président du syndicat national des transporteurs routiers du Cameroun et chef de file des syndicats, Pierre Sime s’est dit satisfait des résolutions prises en faveur des camionneurs. Surtout que toutes ces difficultés ont un impact négatif sur leurs activités économiques. Il a toutefois sollicité des pouvoirs publics la formation des conducteurs de poids lourds aux l’usage de la route.
Otric N.
Les Lions Indomptables du Cameroun entament la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019, mardi prochain, 25 juin 2019. Les Camerounais affronteront la Guinée-Bissau. Un duel très attendu pour les hommes de Clarence Seedorf, qui défendent leur titre de champion d'Afrique à cette 32e édition de la Can. Le départ de Choupo Moting et ses coéquipiers pour Ismaïlia, leur ville hôte en Egypte, a été perturbé par les sempiternels problèmes de primes. Une situation qui n’a pas influencé pour autant, les ambitions des Camerounais dans cette compétition, selon le sélectionneur national. « Je ne vais pas le nier, il y a forcément des conséquences. On a dû s'adapter, ne serait-ce que pour modifier notre programme de préparation pour ce premier match face à la Guinée-Bissau. Mais avec mon staff, on a surtout vu une opportunité dans cette crise. Je trouve que les liens se sont renforcés entre nous », explique le technicien hollandais dans un entretien accordé à Rfi. Et d’ajouter : « notre motivation ne s'est pas atténuée, bien au contraire ! Certes, on a moins de séances d'entraînement pour se préparer mais notre détermination est intacte, ce qui est le plus important »
A en croire cet entraîneur, le pays de Samuel Eto’o n’est pas le seul au monde à avoir vécu une revendication des joueurs. « Toutes les équipes du monde ont, à un moment de leur histoire, eu ce genre de problèmes. Moi-même, j'ai déjà vécu ça, mais ce n'est pas grave. Je le vois à l'entraînement, dans l'intensité que les joueurs mettent au quotidien... Après en dehors du terrain, c'est normal d'avoir des discussions, des tensions... On va peut-être rester ensemble 3 à 4 semaines, on est comme une famille ! Parfois, vous vous engueulez, vous pleurez, vous vous réconciliez et vous célébrez ça ensuite... Je pense que ça va renforcer notre esprit d'équipe», dit-il.
En tant que chef de famille, Seedorf explique qu’il a non seulement conseillé les joueurs, mais leur a aussi expliqué leur rôle sur le terrain et pour le pays. « Je trouve qu'ils ont réagi de façon mature, c'est un super groupe. Ils sont très motivés, pas seulement pour performer sur le terrain mais aussi pour évoluer, progresser... La crise est terminée. Nous sommes tournés vers la CAN à 100% », relève ce technicien de football. Ce triste épisode étant désormais derrière l’équipe camerounaise, son coach souligne que leur objectif, celui de conserver le titre, est resté le même, et le Cameroun fait toujours partie des favoris de la compétition. Selon lui, son groupe est prêt physiquement, tactiquement, et mentalement pour relever le défis, avec des jeunes joueurs enthousiastes, soutenus des plus expérimentés. « Après le premier match, on y verra plus clair, parce qu'on pourra s'appuyer sur quelque chose de tangible. Nous sommes préparés pour faire face à ce challenge. On a assez de talent pour briller », rassure Seedorf.
Marie MGUE
Construit et équipé par le Cercle des amis du Cameroun (Cerac), il a été inauguré samedi 22 juin 2019 par la représentante personnelle de la première dame, Mme Linda Yang. La cérémonie s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités de la République, dont le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo, élite du coin.
Samedi 22 juin 2019 était jour de fête pour les populations du Nyong-et-Mfoumou. Elles sont venues en masse à Ayos, communier avec le Cercle des Amis du Cameroun (Cerac), dans le cadre de l’inauguration officielle du centre communautaire polyvalent flambant neuf offert par l’association caritative.
« Dans une formule tout-en-un, la structure dispose d’espaces aménagés et équipés de matériel de pointe pour la formation, l’apprentissage, les échanges, causeries éducatives et projections. L’offre de formation inclue les métiers de la couture, la broderie, cuisine, coiffure et soins esthétiques. De quoi occuper utilement les jeunes et les hommes des contrées du Nyong-et-Mfoumou. Ne délaissant personne, le Cerac a également offert un important lot d’outils, matériels et intrants agricoles aux femmes du département », rapporte Cameroon Tribune.
« Ces dons précieux vont permettre à coup sûr la formation et l’épanouissement des jeunes et des femmes qui doivent profiter de cette aubaine pour tourner le dos à l’oisiveté et aux fléaux que sont l’alcoolisme, la prostitution et la toxicomanie », a avoué le représentant des jeunes.
Dans le même élan, la représentante des femmes a célébré la solidarité, le partage, l’allègement des souffrances et de la pénibilité du travail des femmes grâce à l’action bienfaitrice du Cerac. « Les jeunes peuvent désormais être mieux outillés, formés et équipés pour une formation aboutie, dans le sens de la consolidation et du renforcement de leurs savoirs », a succinctement reconnu le délégué du Minjec dans son propos.
Celui du Minproff a lui aussi relevé la préciosité du don offert aux femmes. Dans son discours, la représentante personnelle de la première dame à cette cérémonie, Mme Linda Yang, coordinatrice générale du Cerac, a souligné : « Cette réalisation a la prétention de devenir une case communautaire, dans une version modernisée, androïde avec plusieurs composantes. […] Toutes ces structures généreront in fine des revenus substantiels pour les personnes formées, et contribueront indirectement à faire reculer la pauvreté, tout en favorisant l’autonomisation des jeunes et des femmes dans le Nyong-et-Mfoumou et même ailleurs ». Et d’inviter gestionnaires, formateurs et bénéficiaires à garder jalousement les précieux dons de Mme Chantal Biya.
La visite de l’infrastructure a permis de découvrir un bâtiment bâti sur une surface utile de 280 m² disposant de quatre salles (étude, lecture, informatique et réunions), un hall d’accueil et d’exposition, trois bureaux, un atelier de couture, une bibliothèque, deux salles d’eau, un bloc de trois cabines de toilette, une terrasse et un porche. Une vingtaine de poste de travail ont été installés dans la salle informatique. Dix machines à coudre, une surfileuse, des tables de coupe dans l’unité de couture et de broderie.
De même que la batterie de cuisine et autres équipements nécessaires pour les unités cuisine, coiffure et soins esthétiques. Un stock de 10 000 ouvrages allant des niveaux Sil à l’université est disponible à la bibliothèque. Cette action du Cerac à Ayos est la 19e dans la région du Centre.
Otric N.