Le recteur de l’Université de Douala, le Pr Magloire Ondoa, et le recteur de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), Slim Khalbous, ont signé mercredi dernier, une convention d’hébergement d’un Centre d’employabilité francophone (CEF). Selon les explications du recteur de l'AUF, « C’est un projet que l’AUF lance au niveau mondial, et nous ouvrons un centre pilote ici à Douala en partenariat avec l’université de Douala, et grâce à l’accueil de l’Institut universitaire de technologie (IUT) ».
Le centre d'employabilité installé dans les locaux de l’IUT mis à disposition par l’Université de Douala est équipé par l’AUF. Il s’agit d’un outil d’accompagnement des jeunes diplômés du supérieur sur le marché du travail. L'Agence universitaire de la francophonie indique que, cet accompagnement « Doit se faire à l’intérieur de l’université et avant l’obtention du diplôme. Un plan de formation complémentaire va être mis sur pied pour accroître la capacité des jeunes à être employés, ainsi que des programmes pour détecter les entrepreneurs ».
Le CEF de Douala est un investissement de 200 millions de FCFA. Il est ouvert aux étudiants (futurs chercheurs d’emplois), enseignants (coachs et accompagnateurs) et autres employeurs (expression des besoins de formation et des profils recherchés).
Le centre est une solution à l’inadéquation formation-emploi, dont sont souvent accusés les instituts d’enseignement supérieur au Cameroun. Cette nouvelle structure sera dotée d’un budget de fonctionnement annuel de plus de 100 millions de FCFA, pour l’accompagnement des jeunes en matière d’insertion professionnelle.
Innocent D H
Dans cette tribune publiée sur sa page Facebook, l’homme politique fait ressortir les incohérences de certains Camerounais qui, chaque fois que l’occasion leur a été donnée, n’ont pas manqué de tourner en dérision les personnes nommées pour servir leur pays. De son avis, ce sont les mêmes qui présentent le Cameroun comme la représentation de l’enfer sur terre, le Président de la République comme un « usurpateur de pouvoir » et qui estiment qu’il leur faut même boycotter l’air qu’ils respirent dans cette Afrique en miniature. Vont-ils considérer que leur camarade de parti, nommé à l’Université de Douala est un « sardinard » ? Va t-il boycotté ce poste ?
« Le Trésorier National Adjoint du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun Okala Ebode vient d’être recruté par l’administration universitaire de Douala assistant.
Par cet acte républicain, les responsables de l’université de Douala démontrent l’égalité des chances de tous les camerounais sur les postes à pourvoir dans la fonction publique.
Seulement, les investisseurs du discours de haine dans ce parti doivent revoir leurs copies. D’abord la nomination de Fo’o Dzakeutonpoug a fait un tollé général.
Les partisans de ce parti l’avaient affublé de tous les noms d’oiseaux : traite, gombiste, opposant complotiste et collabo, ce fut effroyable pour cet avocat international qui a fait ses preuves sur le Plan international et dans la lutte des plus pauvres dans son pays.
Que dire de la nomination de l’un des journalistes les plus rigoureux au Cameroun en termes d’éthique ? Denis Kwebo nommé aux droits de l’homme a été tancé et caricaturisé pendant plus d’un mois dans les réseaux considéré comme un journaliste traitre.
Il est important de le dire, le Cameroun a atteint un niveau paroxysmique d’ouverture et de Dialogue. Une vision qui émane du pacifiste et Homme de paix le Président Biya.
Aujourd’hui et plus que jamais je me tourne vers le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Okala Ebode est-il traître ? N’a-t-il pas le droit comme tous les camerounais de travailler pour la politique de l’éducation planifiée et programmée par le Président Biya ?
A-t-il le droit de bénéficier d’un acte administratif signé par le ministre d’Etat fidèle des fidèles du Président Paul Biya ? De toute évidence, c’est la reconnaissance mondiale et nationale que Paul Biya est le Président élu de tous les camerounais et leur Président et qu’ils font définitivement et à jamais allégeance. La Magnanimité et l’ouverture du président Biya est au delà des espérances ».
N.R.M
La Camerounaise, doctorante en Sciences biologiques à l’Université de Douala a réussi à faire inscrire son nom en lettre d’or dans la liste des 20 lauréates en Afrique subsaharienne de la catégorie « jeunes talents » du « Prix international L’Oreal-Unesco 2020 pour les femmes et la science ». Et c’est une fois de plus, la créativité et le mérite camerounais reconnu sur l’échiquier international.
La jeune scientifique camerounaise est récompensée pour ses recherches sur un insecticide bio permettant de lutter contre l’anophèle femelle, l’agent vecteur du paludisme. Il s’agit d’une pathologie dont le taux de mortalité en Afrique depuis des années dépasse largement celui du Vih-Sida, apprend-on.
Dans le document de présentation des lauréats 2020, l’on peut lire : « En raison des nombreux cas de résistance observés après l’utilisation d’insecticides chimiques, elle est convaincue qu’il est urgent d’explorer de nouveaux axes de recherche via la synthèse verte, afin de mettre à profit le potentiel floral africain, tout en produisant des insecticides moins coûteux et plus respectueux de l’environnement ».
Rappelons, qu’au-delà de cette récompense des jeunes talents dans la recherche scientifique, le « Prix international L’Oreal-Unesco 2020 pour les femmes et la science » récompense chaque année cinq femmes scientifiques ayant eu « un parcours unique combinant un talent exceptionnel, un profond engagement envers son métier et un courage remarquable dans un domaine encore largement dominé par les hommes ». Les domaines scientifiques retenus pour le prix alternent entre les sciences de la vie (années paires) et les sciences de la matière, les mathématiques et les sciences informatiques (années impaires), apprend-on
Cinq lauréates ont reçu le Prix Nobel dans leur domaine de compétence : Christine Nusslein-Volhard et Elizabeth Blackburn en médecine ou physiologie, Ada Yonath, Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna en chimie.
Innocent D H
La thèse en question porte sur «la présentation des vœux au Chef de l'État du Cameroun, 1982-2018 ».
Selon le planning de l’Université de Douala, c’est le mercredi 29 juillet 2020 que l‘étudiant Nlep Biyiha Paul Eric va soutenir sur une thèse intitulée «la présentation des vœux au Chef de l'État du Cameroun, 1982-2018». L’intitulé de ce travail de recherche qui sera soumis à appréciation demain dans la salle des actes du Rectorat de l’Université suscite la polémique sur la toile.
Paul Mahel l’ancien Directeur de campagne d’Akere Muna s’étonne du choix porté sur ce thème pour un travail devant aboutir à l’obtention d’un Doctorat. «Hier c'étaient les silences présidentiels. Aujourd'hui c'est la présentation des vœux. Demain sans doute on aura le défilé du 20 mai et la réception au palais. À cette allure nous allons tous avoir le Doctorat ici au pays », a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Sa publication ayant attiré l’attention de certains internautes. S’il y en a qui ne trouvent pas de problème sur le choix de ce thème, il y en a aussi qui partagent la position de l’ancien journaliste de la chaîne Vox africa. «Il y'a eu le doctorat sur les silences du président. Il y'aura un doctorat sur la présentation des voeux de et à Paul Biya ! Owéée! Tout va bien!», a écrit sur son compte Twitter, la journaliste Annie Payep.
La pertinence du sujet
Toutefois, d’autres internautes pensent que le sujet pourrait bien être pertinent tout dépend de la démarche adoptée par le candidat chercheur. «Ce n'est pas le titre qui valide où invalide une thèse, c'est la démarche scientifique qui y est utilisée. Donc sans en connaître le contenu, difficile de critiquer», affirme Paul Guerin Nguimouth Fils. «Je ne vois pas où est le problème. La présentation des vœux au chef de l'État peut bien faire l'objet d'étude scientifique. Il faut vraiment qu'on édifie la communauté scientifique sur cette pratique qu'elle plaise à certains ou pas. Le problème qui pourrait se poser sur son auteur se situerait sur sa partialité ou son impartialité ou sa neutralité afin d'édifier le public sur tous les contours de ce sujet», déclare l’internaute Nicos Nicos.
Rappel
Il faut rappeler que ce n’est pas la première fois où une thèse de soutenance de Doctorat porte sur le Président de la République. Avant Nlep Biyiha Paul Eric, il y a eu le journaliste en service à la Crtv François Marc Modzom qui a soutenu en 2015 sur «les silences présidentiels. Analyse des dispositifs et du traitement médiatique de la communication politique de Paul Biya, Président de la République du Cameroun ». On se rappelle que le journaliste s’en était sorti avec la mention Très honorable.
Liliane N.
Ces enseignants ont saisi le Pr Magloire Ondoa le Recteur de l’Université de Douala par voie de correspondance.
Depuis le 18 mars 2020, les Universités qu’elles soient publiques ou privées ont fermé leurs portes, en raison de la pandémie du Coronavirus qui à ce jour a atteint plus de 800 personnes au Cameroun. Pour éviter aux étudiants d’avoir une année blanche, certains institutions universitaires ont opté pour le télé-enseignement. A l’Université de Douala, on apprend que certains enseignants exigent de recevoir une contrepartie financière avant de mettre en ligne leurs cours.
Le Syndicat national des enseignants du supérieur (Synes) est celui qui porte cette exigence qui a été portée à l’attention du Recteur le Pr Magloire Ondoa. Le Synes a de ce fait parvenir une correspondance au Recteur. Et dans ladite correspondance, il demande à ses membres à “surseoir à la remise des supports de cours jusqu’à ce que l’administration de l’Université donne satisfaction à nos préalables”.
Il faut noter que la correspondance du Synes qui a été envoyée au Pr Magloire Ondoa est signée par le Pr André Eyango Djombi le coordonnateur de ce Syndicat au campus de Douala. Dans ladite correspondance, on peut lire ce qui suit “nous ignorons notamment les droits qui devront nous être versés en contrepartie de la cession de nos droits matérialisés par les cours (…) Il est important et nécessaire que nous soyons rassurés du respect par l’administration universitaire de nos droits”.
Pour comprendre la demande du Synes, il faut indiquer qu’il y a des enseignants qui pensent que la plate-forme E-book achète des contenus à revendre aux internautes. Et pour ces hommes de craie et dispensateur du savoir, ils doivent être clairement mis au parfum de la collaboration entre la plate-forme suscitée et l'Université de Douala.
"Les enseignants n’ont jamais dit qu’ils refusent la mise des cours en ligne par rapport à la conséquence du COVID-19 que tout le monde connaît. Ce que nous refusons, c’est que notre savoir soit confié à des hommes d’affaires privés, sans qu’on ne sache de quoi il en ressort. Il nous faut une contrepartie conséquente", a confié le Pr Eyango Djombi, joint au téléphone par notre confrère Cameroon info net.
Liliane N.
Ses dossiers ont été acceptés par le Pr Magloire Ondoa – Recteur de cette Institution par ailleurs Directeur de ladite thèse dont les travaux de recherches portent sur l’ONU et la sécurité alimentaire mondiale.
D’aucuns se sont exclamés en disant « Enfin » car, il faut relever que ce sujet a longtemps fait l’objet des débats, au sein de l’opinion publique amenant ses « ennemis » politique à le railler au regard du nombre d’années passé sans avoir atteint cet objectif.
Des débats qui sont devenus plus houleux lorsqu’il y a quelques semaines, le professeur Adolph Minkoa She – recteur de l’Université de Yaoundé II à Soa, l’a désinscrit et remercié en se référant à la loi n° 99/0081/MINESUP/DDES du 29 janvier 1999 portant organisation cycle Doctorat dans les universités d’État du Cameroun, et qui dispose en son article 15 alinéa 2 que « la durée de préparation du Doctorat est de 6 à 10 semestres à compter de la date de la première inscription, sauf dérogation accordée annuellement par le chef l’institution universitaire ».
Inscrit en thèse au cours de l’année académique 2013 -2014 dans la faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université de Yaoundé ll, le député du Nyong et Kelle s’est retrouvé confronté à la rigueur de cette loi six ans après.
Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui laissent entendre que la décision du professeur Adolph Minkoa She a beaucoup plus des relents politiques, au-delà de toute autre considération. Les défenseurs de cette théorie ne manquent pas de revenir sur les difficultés auxquelles le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale a été confronté au cours de toutes ces années.
Notamment Claude Batoum : « L’honorable a été confronté à d’énormes difficultés depuis qu’il est entré en politique. Son engagement n’a pas toujours plu à sa hiérarchie d’autant plus qu’il a choisi de militer dans un parti politique autre que le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais…Vous me direz que c’est tard mais attendez, ils étaient au nombre de 50 lorsque Adolph Minkoa She a pris la décision de les jeter en dehors des murs de l’Université de Yaoundé II et, si vous y allez faire une enquête, vous découvrirez que ceux qui ont soutenu leur thèse avant 2020 et ceux qui ont été maintenus ont passé autant d’années, voire plus que Cabral Libii. Nul ne peut douter de son intelligence et à mon sens, le professeur Magloire Ondoua a corrigé une injustice ».
Nicole Ricci Minyem
L'Université de l'Amitié des Peuples, RUDN, de Russie, a offert deux ateliers différents dans la capitale économique du Cameroun, Douala, avec les parties prenantes impliquées dans les industries extractives et l'Université de Douala, où elle a exprimé l'ambition de poursuivre la croissance de la technologie dans le secteur minier du Cameroun.
L'équipe d'experts en Machines Industrielles et Minières qui est arrivée au Cameroun depuis le 26 août dit que leur mission principale est de moderniser le secteur pétrolier, gazier et minier au Cameroun avec les dernières technologies testées et approuvées ailleurs dans le monde. Pour eux, cela passe par une formation technique dans leur université d'origine, le RUDN, et aussi par des travaux pratiques sur le terrain dans certaines localités du Cameroun.
La visite officielle de ces experts se fait à l'invitation de représentants locaux et en partenariat avec l'Institut universitaire des sciences du pétrole et de la gestion.
Ryzkvov, chef d'équipe du RUDN, a indiqué qu'ils étaient au Cameroun il y a deux ans et qu'ils travaillent en étroite collaboration avec tous les partenaires pour relooker le secteur afin d'optimiser la production. Le scientifique et expert en minéraux dit qu'on lui a dit que le Cameroun est la miniature de l'Afrique et qu'il espère obtenir des gisements de ces minéraux comme dans la plupart des endroits en Afrique.
"Vos experts le comprennent et nous travaillerons donc avec vos géologues et géophysiciens pour obtenir de bons résultats", a-t-il déclaré.
Ryzkhov a présenté un programme de formation géo scientifique offert au RUDN, avec les innovations techniques et technologiques réalisées à ce jour. Il est convaincu que leur capacité à identifier, traiter et interpréter le gaz naturel, le pétrole et les minéraux comme le cuivre, le diamant et l'or pourrait aider à vanter le secteur au Cameroun et éviter le gaspillage des ressources.
Lors d'une autre séance de travail à l'Université de Douala, le recteur de l'institution, le professeur Ondoa Magloire, a apprécié les experts étrangers. Il promet également l'engagement de son équipe à consolider les partenariats avec le RUDN, ce qui pourrait contribuer grandement à placer ses étudiants aux Normes internationales.
L'Université russe de l'Amitié des Peuples est un établissement d'enseignement supérieur d'État de Russie, elle a le statut d'université fédérale. L'URAP (en français) a été établie par l'arrêté du gouvernement de l'URSS du 5 février 1960. De 1961 à 1992 le nom officiel de l'université était Université Patrice-Lumumba, en l'honneur de Patrice Lumumba héros de la décolonisation du Congo belge.
Otric N.
Manifestement, le Professeur Magloire Ondoa a le cœur au travail. Alors qu’il vient de prendre les rennes de cet établissement universitaire, il exige très rapidement des résultats. En effet, le « grand prof » moins d’une semaine après sa prise de service, demande à ses collaborateurs de vider le passif des soutenances des doctorats PHD en stagnation dans son université.
Juste après sa prise de fonction, son premier acte administratif annonce les couleurs
Il somme ses collaborateurs d’en finir avec les travaux scientifiques qui traînent à être soutenus. Le Recteur demande aux chefs d’établissements, les coordonnateurs des écoles doctorales et le Directeur des affaires académiques « de finaliser dans les meilleures délais, en tout cas avant le 31 juillet 2019. Tous les cas de soutenance de thèse de doctorat PHD et d’habileté à diriger la recherche (HDR) en instance ou en souffrance » au sein de l’université. D’après divers témoignages, les cas de retard dans ces soutenances sont monnaie courante à l’université de Douala.
Le dynamisme de Magloire Ondoa tranche d’avec les façons de faire de son prédécesseur qui laissait traîner sur la durée des questions urgentes. Ceci et bien d’autres incompréhensions avec des membres de son administration qui a occasionné le conflit qui aura été (selon plusieurs observateurs du fonctionnement de l’université de Douala) la principale cause de son remplacement.
Une nouvelle qui est saluée par les doctorants, dont certains avaient perdu tout espoir de soutenance du fait des contentieux autour de certains dossiers, du dilatoire de certains directeur de thèse qui usaient de ruses pour mettre les étudiants en difficulté ou dans des situations de rançon. Ils sont nombreux ces étudiants qui depuis ce matin jonchent les couloirs des différentes facultés et grandes écoles pour se rassurer de bénéficier de cet exigence posée par le nouveau recteur à ses collaborateurs.
Pour ceux qui suivent le parcours du Professeur Magloire Ondoa, ils savent que l’homme est coutumier de ce type de mesure qui vise très souvent la réparation des tords causés par l’université aux étudiants. Des mesures similaires avaient été prises en faveur des soutenances de masters et de doctorats au sein de la faculté des sciences juridiques et politiques quand il en était devenu le doyen.
Stéphane NZESSEU
C’est le ministre de l’enseignement supérieur Jacques Fame Ndongo qui a présidé ladite cérémonie. La passation de service entre Magloire Ondoa et François Xavier Etoa. Désormais, le Pr Magloire Ondoa aura le champ libre pour implémenter les multiples innovations qu’il avait souhaité, sans succès, au sein du campus de SOA, alors qu’il était le doyen de la faculté de sciences juridiques et politiques.
L’on se souvient du bras de fer entre le recteur de l’université de Yaoundé II Soa, le Pr Adolphe Minkoa SHE et le Pr Magloire Ondoa autour de la question des Doctorats Professionnels. Les deux professeurs d’universités ont été plus d’une fois à couteaux tirés au sujet de la gestion de la faculté des sciences juridiques et politiques dont le Pr Ondoa avait la charge.
Le recteur de Soa avait accusé dans une correspondance datée du 13 février 2018 son désormais homologue d’avoir eu recours à la ruse pour faire passer une soutenance de thèse de doctorat professionnel pour un doctorat Phd en droit public, en violation des textes réglementaires. Dans cette même lettre, le Pr Minkoa She avait ouvertement donné un ultimatum à son homologue d’aujourd’hui. Il avait écrit : « Monsieur le Doyen, en posant ce n-ième acte de provocation, d’insubordination caractérisée et de violation grossière et délibérée de la réglementation et de l’éthique universitaire, vous avez véritablement franchi la ligne rouge ».
Aussi, la question des sommes encaissées à la faveur de ces doctorats avaient aussi fait jazzer. Interrogé sur ce qui adviendrait de ces jeunes camerounais qui avaient souscrit à ce doctorat professionnel, le Pr Maurice Aurelien Sosso, alors président de la conférence des chefs d’institutions universitaires du Cameroun, déclarait : « il faut déjà s’assurer que les paiements des étudiants sont entrés dans les caisses de l’Etat ». Une allusion qui laisse planer des soupçons de détournements de la part de l’administration de l’université de Yaoundé II, étant entendue que les paiements se font dans un guichet unique. Par ce décret du 11 juillet, Paul BIYA semble avoir simplement séparé la bagarre entre deux intellectuels de haut-vol.
Seulement, il faut se l’avouer, Magloire Ondoa hérite d’une université de Douala qui passe par une crise entre son administration et les membres du Syndicat national des personnels d’appui ainsi que les délégués du personnel d’appui de l’université de Douala (Synapauc). Une crise qui semble avoir emporté le précédent recteur François Xavier Etoa.
Ce sera de toute évidence, le premier chantier du Recteur Magloire Ondoa.
Stéphane NZESSEU
L'université de Douala lane de nouveaux masters en partenariat avec l'université de Padoue en Italie. Deux établissements de l’université de Douala accueillent les nouveaux programmes de Masters lancés. Il s’agit de l’Institut universitaire de Technologie (IUT) et l’Institut des Beaux-arts (IBA) de Nkongsamba. Présentés comme des « options intéressantes » par le Professeur Esso Elame, enseignant chercheur à l’université Padoue, de nombreux jeunes camerounais rencontrés se disent intéressés par ces dernières…
L’IUT abritera les Masters « Eau, déchets, assainissement » et « Labellisation et certification ». Le Master « Eau, déchets, assainissement » a pour vocation de former des ingénieurs spécialisés capables de concevoir des structures d’assainissement et d’accès à l’eau potable pour nos villes et villages. Celui en « Labellisation et certification » forme des ingénieurs spécialisés dans la certification Iso 9001, 14001, 26000 et 28000. Il s’agit ici de permettre au Cameroun d’accompagner les collectivités territoriales décentralisées et les Pme à faire leur marketing au travers de la labellisation, aussi bien des produits que des processus qui conduisent à la mise en place d’un produit sur le marché.
L’institut des beaux-arts de Nkongsamba abrite trois nouveaux programmes de formation et pas des moindres. Cet établissement forme donc désormais des ingénieurs des « Industries Culturelles », des ingénieurs du « Développement Durable » et enfin ceux spécialisés en « Eco Design ».
L’objectif pour ce qui concerne le premier master cité est de faire de la culture un vecteur du développement en insistant sur l’approche économique. Seront formés, des experts en management interculturel, managers de la diversité culturelle, de l’inter culturalité et de multi culturalité.
Si les visées du master en « Développement Durable » peuvent être intuitivement comprises, il n’en est pas de même pour beaucoup relativement à celles se rapportant à l’Eco Design. Il s’agirait avons-nous appris, de faire du design en respectant l’environnement, de s’assurer que le « Made in Cameroon » porte le design local.
Pour le Pr François-Xavier Etoa, recteur de l’Université de Douala, l’introduction de ces formations n’est pas fortuite. Ces dernières répondent à des besoins bien identifiés et ciblés au profit de la capitale économique. Leurs élaborations ont d’ailleurs vu l’implication de la Communauté urbaine de Douala.
Voilà une aubaine pour de nombreux jeunes en quête de formations pointues ouvrant les portes à l’emploi.