Jean Tsomelou le Secrétaire général du Social democratic front affirme que tout étalage médiatique et sur la place publique sera désormais considérée comme une volonté délibérée de destruction du parti et de déstabilisation de ses militants.
Sans les nommer, Jean Tsomelou le Secrétaire général (SG) du Social democratic front (SDF) met en garde les députés de son parti politique Joshua Osih et Jean-Michel Nintcheu. Il convient de rappeler que ce sont les deux élus de la nation du parti de la balance qui se sont dernièrement illustrés par des sorties qui ont laissé croire à l’opinion qu’il y a effectivement une bataille souterraine au SDF autour de la succession du Chairman Ni John Fru Ndi. Ces hommes politiques ont montré leur désaccord sur la question de l’ingérence américaine dans la résolution de la crise anglophone.
Si l’honorable Jean-Michel Nintcheu est favorable à une intervention étrangère dans les affaires internes du Cameroun, l’honorable Joshua Osih est contre cette idée. Et c’est la raison pour laquelle, il a joint sa signature dans une correspondance de 63 députés adressée au gouvernement américain.
Et depuis, ce temps, Joshua Osih et beaucoup plus Jean-Michel Nintcheu se sont retrouvés dans des déclarations abondamment relayées sur la place publique par la presse. Par exemple, l’honorable Nintcheu a accusé l’honorable Osih d’avoir perçu de l’argent du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) à la période de l’élection présidentielle de 2018. Une accusation tout naturellement réfutée par le mis en cause qui avait été investi par son parti pour le représenter à cette élection présidentielle.
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Pour Jean Tsomelou le SG du SDF, il est temps de sonner la fin de la recréation. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, il fait savoir que tout étalage médiatique et sur la place publique sera désormais considérée comme une volonté délibérée de destruction du parti et de déstabilisation de ses militants.
Liliane N.
Si au Social democratic front les parlementaires à l’instar du Sénateur Jean Tsomelou on a une position mitigée sur la prorogation du mandat des conseillers municipaux, à l’Union des populations du Cameroun, c’est une décision a salué. Dans une interview accordée à Cameroon tribune le quotidien gouvernemental, l’Honorable Robert Bapooh Lipot affirme que cet acte du Président démontre sa bonne foi à vouloir que la stabilité revienne dans les régions en crise du pays.
« L'Upc par ma voix salue cette détermination du Chef de l'Etat, S.E. Paul Biya à faire du retour de la paix dans notre pays, une priorité majeure de son agenda. Les prorogations de mandat rentrent dans cette perspective. Au-delà de l'harmonisation du calendrier électoral, cet acte démontre que les questions sécuritaires et même la stabilité de notre pays tiennent à cœur le Président de la République », explique-t-il.
Pour le parlementaire, la prorogation du mandat des conseillers municipaux jusqu’au 20 février 2020, donne du temps à l’Upc d’arranger les problèmes qui le mine. Il faut souligner que depuis un bon moment, le parti du crabe fait face à d’énormes tensions. La dernière en date a trait à la suspension de Pierre Baleguel son poste de Secrétaire général du parti par Habiba Issa. Il a été suspendu pour malversations financières. Une sanction que le concerné a déclaré ne pas prendre en considération.
« Je reste et demeure le Secrétaire général de l’Upc. Je ne sais pas d’où sort Robert Bapooh Lipot. En plus Habiba Issa qui a présidé le Comité directeur dont les résolutions ont abouti à ma suspension, avait été suspendue du Comité directeur », déclare-t-il. Comme argument, Pierre Baleguel évoque la « résolution n°2 portant suspension temporaire du Comité directeur » de Habiba Issa, Comité directeur réuni en session extraordinaire le 28 août 2018.
Avec ce qui est sus présenté comme tension au sein du parti du crabe, on peut donc aisément comprendre le fait que Bapooh Lipot pense que le temps supplémentaire donné pour les élections municipales fera du bien à l’Upc. « Sur le plan interne, nous mettons en place des actions pour que l'UPC panse ses propres blessures bien avant les échéances électorales futures. Ce travail porte déjà des fruits, comme le témoignent plusieurs retours à nos côtés de certains de nos camarades qui ont compris les enjeux de l’heure, notamment Mme Habiba Issa et son bureau », ajoute-t-il.
Liliane N.
Même s’il faut attendre la tenue de la réunion du Comité Exécutif National (Nec) du Social democratic front (Sdf), pour avoir la position officielle du parti du Chairman Ni John Fru Ndi, par rapport à la décision du Chef de l’Etat de proroger le mandat des conseillers municipaux, il reste que le Sénateur Jean Tsomelou, parlant en sa qualité de Secrétaire général (Sg) de cette formation politique a laissé entendre, que c’est une mesure qui ne les réjouit pas. Approché par la chaîne de télévision Equinoxe, le Sénateur du Sdf a déclaré le 16 juillet 2019, « dans une démocratie normale, malgré le contexte actuelle, dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, nous devrions déjà allés aux élections ».
Pour essayer de comprendre cette déclaration du Sg du Sdf, il convient de rappeler que Paul Biya le Chef de l’Etat par un décret présidentiel, rendu public au soir du 15 juillet 2019, a annoncé la prorogation du mandat des conseillers municipaux jusqu’au 29 février 2020. Ces conseillers ont été élus le 30 septembre 2013. Et il faut savoir qu’ils avaient déjà bénéficié d’une prorogation de mandat d’un an qui allait donc jusqu’au 29 octobre 2019. Si on s’en tient à la loi, on peut affirmer que cette nouvelle prorogation est conforme aux dispositions légales.
Car la loi portant Code électoral stipule ceci en son article 170 « les conseillers municipaux sont renouvelés intégralement tous les cinq ans à la même date. Toutefois, en cas de nécessité, le Président de la République peut, par décret proroger ou abréger le mandat des conseillers municipaux pour une durée n’excédant pas dix-huit mois, après consultation du gouvernement et du bureau du Sénat ».
Pour de nombreux observateurs, ce nouveau renouvellement du bail des conseillers municipaux peut être dû au contexte socio-politique qui prévaut dans les régions anglophones. Le Sénateur Jean Tsomelou le mentionne aussi d’ailleurs dans la sortie faite sur les antennes d’Equinoxe Tv. « Le corps électoral ne peut pas être convoqué pour l’instant parce que nous nous demandons comment nos populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest vont voter, comment elles vont constituer leurs dossiers pour aller à ces élections, comment elles vont mener la campagne dans une situation sécuritaire assez tendue où rien ne fonctionne », ajoute-t-il.
Pour le Sg du Sdf il faut mettre en priorité le règlement de la crise anglophone et la réforme du Code électoral. « Il faudrait un Code électoral consensuel », indique-t-il.
Liliane N.
Presque deux mois après son premier kidnapping, le Chairman Ni John Fru Ndi, président du Social Democratic Front (Sdf) a été encore victime d’un autre enlèvement. Dans un communiqué publié le 28 juin dernier, le secrétaire général de ce parti, le sénateur Jean Tsomelou, indique que des hommes lourdement armés habillés en civil, ont fait irruption à la résidence de Ni John Fru Ndi, à Ntarikon à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest, vendredi aux environs de 15 heures. Ces individus encore non identifiés, ont brutalement enlevé le principal opposant camerounais de sa table à manger, alors qu’il « était sur le point de prendre son repas et ses médicaments ».
Les ravisseurs ont procédé à des tirs de sommation pour tenir à l'écart sa garde avant d'entrer dans la résidence. L’un de ses gardes blessé par balle à la jambe et se trouve entre la vie et la mort dans un hôpital de la ville de Bamenda, selon Jean Tsomelou. « Il est important de signaler que le chairman venait à peine de rentrer de l’hôpital baptiste de Nbingo, une heure seulement avant ce malheureux incident », explique l’auteur du communiqué. Le Sdf qui condamne cet acte, demande la libération immédiate et inconditionnelle de cet homme politique. Jean-Robert Wafo, le ministre du shadow cabinet du Sdf, regrette qu'aucune mesure officielle n'ait été prise pour assurer la sécurité de Ni John Fru Ndi après le premier kidnapping. « A l'heure où nous parlons, les ravisseurs n'ont pas encore été identifiés, mais en plus, nous ne savons pas où ils se trouvent », déplore-t-il.
Le premier enlèvement a avait été attribué aux milices séparatistes, qui sèment la terreur dans les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest du Cameroun, en proie à la crise sociopolitique dite « Anglophone ». Ce kidnapping avait lieu le 27 avril à Kumbo dans la région du Nord-Ouest, alors que le président national du Sdf se rendait à l’enterrement de l’honorable Joseph Banadzem, le président du groupe parlementaire de ce parti politique à l'Assemblée nationale dans la localité de Bui. Les combattants séparatistes l'avaient gardé captif plusieurs heures avant de le libérer. Ils avaient exigé de lui qu'il rallie leur cause, mais Ni John Fru Ndi s'y était refusé. Il faut noter que le SDf a toujours milité pour un dialogue inclusif urgent qui pourra aboutir à une sortie de la crise anglophone.
Marie MGUE
Le Secrétaire général du parti politique fondé par Ni John Fru Ndi, indique qu’au vu du pourcentage de 3,35% récolté par le Social democratic front lors de la récente élection présidentielle, ils doivent se remettre au travail, pour mieux affronter les prochaines échéances politiques prévues en 2019.
Jean Tsomelou est clair sur la question. Au Social democratic front (SDF), le chapitre de la Présidentielle 2018 est clos. Le cap est à présent levé pour les élections législatives et municipales de 2019.
«Ce qui nous préoccupe en ce moment, ce sont les élections législatives à venir parce que, vous savez le pourcentage que notre parti a eu. Donc il nous faut vraiment rentrer sur le terrain et le Comité exécutif national a pris la décision que d’ici quelques jours, en ma qualité de Secrétaire général, je vais communiquer avec la presse pour vous donner les grandes lignes de notre programme sur le terrain. Parce que d’ici une semaine, avec une équipe composée du Secrétaire général, du Secrétaire à l’organisation, de la coordonnatrice des femmes, du coordonnateur des jeunes et presque toutes les structures du parti, nous allons nous assoir et programmer redescendre sur le terrain, commencer à remobiliser notre base pour les échéances futures. Pour nous, ces élections sont capitales. Donc nous ne voulons plus être distraits par rapport à un chapitre clos», a déclaré le Secrétaire général du SDF au cours d’une interview accordée au journal Mutations N°4733.
On sait qu’après la proclamation des résultats du scrutin du 7 octobre 2018, les militants du SDF d’Allemagne ont demandé la démission de Joshua Osih du poste de vice-président du parti. Dans une correspondance signée par Jean Robert Wanko, président de la formation politique en Allemagne, les mêmes militants ont aussi demandé la tenue d’une convention nationale du parti de la balance dans le but de matérialiser une véritable refondation et rénovation de la formation politique. Sur ce point Jean tsomelou déclare «je crois que c’est le Comité exécutif national, au cours de ses prochaines réunions, qui analysera la situation. Nous ne devons pas nous attarder encore à cette élection présidentielle, le chapitre est clos».
Revenant sur les travaux du Comité exécutif national du SDF présidés par Ni John Fru Ndi et qui se sont tenus le 3 novembre dernier, Jean Tsomelou indique que ce qu’il faut retenir de ces assises, est qu’il a été question de procéder à l’évaluation de la participation du parti à cette échéance. «En ce qui concerne l’évaluation, nous avons reçu le candidat qui a présenté son rapport, y compris le rapport du Secrétaire et nous avons analysé les deux rapports. Nous sommes arrivés à la conclusion que nous devons aller sur le terrain pour commencer déjà avec les échéances futures à savoir, les élections législatives et municipales qui pointent à l’horizon», ajoute-t-il.
A titre de rappel, le SDF qui est toujours sorti deuxième dans le classement des partis politiques ayant pris part à l’élection présidentielle au Cameroun, a été devancé cette fois-ci, par deux nouvelles formations politiques qui sont le MRC et Univers. Il a fini quatrième avec un scrore historique de 3,35%.
Liliane N.