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C’est la suite des procédures qui ont vu l’arrestation de l’ancien ministre de la défense camerounais Edgard Alain Mebe Ngo’o  et ses complices. Ils sont écroués à la prison centrale de Kondengui depuis le 5 mars 2019. L’information de la saisi de son hôtel particulier à Paris a été rendu publique ce mercredi matin par le journaliste et influenceur web Boris Bertolt.

 

C’est fait, la justice française vient d’ordonner la saisie de l’hôtel particulier appartenant à Edgard Alain Mebe Ngo’o. Un petit palace situé sur l’île de la Jatte. Une île très prisée et très chère. Mebe Ngo’o avait ses appartements tout à côté de celui de l’ancien président français Nicoas Sarkozy.

 

C’est la suite des enquêtes menées dans le but de mettre au goût du jour l’ensemble des entourloupes effectuées par l’entreprise MagForce du français Robert Franchiti, réputée dans la vente de matériel militaire, notamment des tenues, chaussettes et Rangers. 
C’est d’ailleurs cet affaire de détournement de fonds avec MAGFORCE qui conduit Edgard Alain Mebe Ngo’o et ses amis derrière les barreaux de Kondengui. MagForce a remporté sous Mebe NGO d’importants marchés du temps où il officiait à la Police et au ministère de La Défense.

 

D’après les révélations de Boris Bertolt, « les responsables de MagForce étaient sous écoutes par la police française depuis 2010. Cela leur a permis de remonter les traces de la filière africaine et notamment camerounaise avec un homme clé Maxime Mbangue qui était alors l’intermédiaire et représentant du ministre Mebe Ngo’o. Au cours d’un voyage de Mbangue en Asie, Mebe Ngo’o est contraint d’envoyer auprès de MAGForce le colonel MBOUTOU. Ce dernier revient avec un montant 04 fois supérieur à ce que Maxime Mbangue ramenait d’habitude à son patron. Le ministre s’informe auprès de Magforce de savoir les raisons de cette gratitude on lui répond que c’est tarif habituellement versé. Mebe comprend que Maxime Mbangue l’a roulé. D’ailleurs celui ci ne se privait pas achetant chaussures Berlutti sur mesures à 6000 Euros (près de 4 millions fcfa) ou en faisant ses courses à la maison de couture Cavalli pour 400 000 Euros (environ 300 millions fcfa) de costumes payés en cash. Il pouvait se le permettre disposant dans ses comptes personnel à Hong Kong de près de 15 millions d’Euros (soit 10 milliards de Fcfa). L’enquête est menée par le juge Renaud Van Ryumbeck. Franchiti et son collaborateur ont déjà purgé trois mois de prison et sont sous contrôle judiciaire avec des bracelets aux pieds. Il est actuellement confiné dans son domicile de la villa Montmorency dans le 16e arrondissement. Mebe Ngo’o, Mboutou, Mbangue et leur blanchisseur d’argent Vito Menye croupissent actuellement à la prison centrale de Yaoundé avec nos milliards dans leurs poches. Magforce a gagné le plus de marchés au Cameroun où les prix étaient multipliés par 7. Paul Biya était au courant depuis au moins 05 ans. »

 

Des éléments qui viendront certainement enrichir le dossier de l’instruction en cours contre Mebe Ngo’o et ses complices.

 

Stéphane NZESSEU

Published in Société

Soupçonné de détournement de deniers publics lors de l’achat du matériel militaire auprès du français Magforce, le nom de l’ex-ministre de la Défense est aussi cité dans une affaire similaire avec l’entreprise espagnole Defex.

 
Après l’affaire Magforce qui a déjà conduit à l’incarcération de l’ancien ministre de la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo’o, voici de nouvelles accusations qui pèsent contre l’enfant de Zoetele. Dans cette seconde affaire, Edgard Alain Mebe Ngo’o est soupçonné d’avoir développé un système de corruption et de détournement avec l’entreprise publique espagnole de vente d’armes Defex. Avant le Cameroun, Defex avait déjà, grâce à ses réseaux, développé son système de corruption pour gagner des marchés en Angola et en Arabie Saoudite. Au Cameroun, l’entreprise espagnole était chargée, entre 2010 et 2011, au moment où Edgard Alain Mebe Ngo’o était ministre de la Défense, de fournir des pièces de rechange pour véhicules, des systèmes de surveillance et du matériel antiémeute à l’armée camerounaise. Selon une dépêche publiée par l’Agence France presse (AFP), le 09 mars dernier, Edgard Alain Mebe Ngo’o et l’entreprise Defex qui visiblement avaient les mêmes visées, se seraient appuyés sur un homme d’affaires français, pour parvenir à leur fin. Il s’agit d’un certain Phillipe Bourcier hâtivement recherché par la justice espagnole et qui aurait joué un rôle double dans l’affaire : négocier les contrats au Cameroun pour l’entreprise de vente d’armes, et assurer les rétrocommissions au profit d’Edgard Alain Mebe Ngo’o. Le tout, grâce à des contrats surfacturés et des sociétés écrans. L’homme d’affaires français aurait à lui seul profité, de près de 10 milliards de francs CFA dans l’affaire.
 
Sur la demande du juge espagnol, Jose Mata, l’ancien Mindef a été auditionné dans le cadre de l’affaire Defex, le 06 mars dernier. Il répondait, selon le journal Jeune Afrique, « de ses relations avec Manuel –Iglesias Sarria, un ex cadre de Defex, Phillipe Bourcier, un homme d’affaires français et Pierre Njine Djokam, un ex contre-amiral camerounais ou Jean Calvin Momha, un général de brigade », tous soupçonnés, d’avoir bénéficié de l’entreprise espagnole des fonds jugés suspects. Après cette audition, et dans le cadre de la même enquête, renchérit le magazine panafricain, le domicile de l’ancien directeur du cabinet civil au quartier Odza à Yaoundé, a été perquisitionné pendant près d’une demi-journée.
 
Avec cette nouvelle affaire, l’ancien homme fort du régime de Yaoundé semble pris entre deux feux : la justice camerounaise et la justice espagnole. Les juges se chargeront de faire leur travail, mais tout laisse croire que le sort de celui qui fut l’un des plus influents ministres de Biya est déjà scellé. Bien qu'il bénéficie encore de la présomption d'innocence.
 
 
Stéphane Nzesseu
Published in Défense






Sunday, 05 June 2022 11:01