Bock-Ryeol Rhyou l’Ambassadeur de Corée au Cameroun a parlé du Festival de la semaine culturelle de son pays avec le Ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures (Minrex).
Il n’y a pas que dans les domaines entre autres de la santé, de l’éducation que le Cameroun coopère avec la Corée du Sud. La culture fait aussi partie de ces secteurs sur lesquels les relations bilatérales des deux pays se fondent. Tout récemment, Adoum Gargoum le Ministre délégué auprès du Ministre des Relations extérieures s’est entretenu avec Bock-Ryeol Rhyou l’Ambassadeur de Corée au Cameroun. L’échange a porté sur le Festival de la semaine culturelle coréenne. Ledit Festival s’est ouvert hier 15 octobre 2019. La cérémonie d’ouverture présidée par l’Ambassadeur a eu pour cadre le Musée national.
Il convient de souligner que durant sa semaine culturelle, la Corée du Sud présente le charme de son pays. Cela est facilité par les articulations telles que l’exposition dénommée «Fil et aiguille», qui a eu lieu dans l’après-midi d’hier. Cette exposition ouverte au public a connu la participation des brodeuses de la Divine Providence d’Ayos. Ce qui témoigne de l’excellente coopération entretenue par les deux pays. Ces brodeuses ont présenté au public 90 pièces de «Jogakbo». Le «Jogakbo» est en fait un tissu matelassé de forme carrée. En Corée du sud, il était utilisé pour fabriquer des emballages faits maison avec des chutes de tissu. Il était nécessaire dans les décorations intérieures. Aujourd’hui, il sert pour plusieurs choses, à l’instar de la fabrication d’objets d’usage courant comme les sacs, les pochettes, les emballages cadeaux pour des cérémonies de mariage.
A titre de rappel le Cameroun et la Corée du Sud entretiennent de longues années de coopération. Une coopération qui a débuté en 1961. Dans le secteur de l’éducation, les étudiants camerounais ont très souvent bénéficié de cette coopération. Ce pays au travers des bourses d’étude les a ouverts les portes de leurs écoles. La Corée du Sud se fait entendre aussi au pays du fait de son apport dans la promotion des formations professionnelles.
Liliane N.
Au Cameroun, les familles et proches des condamnés à mort sont rejetés et maltraités par leur entourage, a décrié les associations de la société civile qui plaident pour leur prise en charge psychologique et leur insertion sociale.
Près de 330 condamnés à mort, selon le Réseau des avocats camerounais contre la peine de mort (Racopem) croupissent dans les différentes prisons du Cameroun. Malgré les multiples plaidoyers de la société civile, notamment le Racopem, pour une abolition de la peine de mort, le Cameroun figure toujours parmi les pays du monde qui continuent de prononcer cette sentence. « La peine de mort ne fera pas diminuer le taux de criminalité », a réitéré ces abolitionnistes lors de la Conférence nationale sur l’abolition de la Peine de mort organisé à Douala, le 10 octobre 2019 dans le cadre de la 17e journée mondiale contre la peine de mort.
Malheureusement, déplore t-ils, cette décision judiciaire n’affecte pas seulement les détenus, mais également leurs proches et leurs familles, principalement les enfants. « J’avais 9 ans quand ma mère a été condamnée à mort à Bangangté. Mes frères et moi avons été abandonnés, j’ai été contrainte d’arrêter mes études pour des raisons financières », témoigne Christelle N. Malgré son jeune âgé au moment des faits, la jeune fille a été stigmatisée et rejetée par les siens. Un fardeau qu’elle continue de traîner avec qu’elle au quotidien. « Ceux qui me connaissent me qualifient de fille de criminel », déplore Christelle.
Ce châtiment psychologique, Henriette Beatrice G l’a également vécu depuis que sa mère et certains de ses frères ont écopé de la peine de mort. En plus des railleries sociales, cette mère, tout comme ses enfants, a été abandonnée par son mari. « Nous sommes allés jusqu’à la Cour Suprême sans suite. Nous nous sommes battu pour prouver leur innocence, mais en vain. Mon mari m’a abandonnée, nous sommes rejetés par la société », regrette cette jeune mère.
Lire aussi : Interview exclusive de Me Sandrine Dacga : « Les proches des condamnés à mort sont des victimes invisibles »
A en croire Me Sandrine Dacga, les proches des condamnés à mort et leurs conseils sont les victimes invisibles de cette lourde peine. La stigmatisation, préjugés, rejet, dépression … sont autant de mots qui collent à la peau de ces victimes d’un genre nouveau, dit-elle. « S’agissant des proches des condamnés à mort, notamment leurs progénitures, leur protection et leur réinsertion sociale sont possibles si des dispositions sont prises. Tant la société que le gouvernement ont des devoirs envers ces victimes invisibles. La société devra éviter de verser dans les préjugés, l’exploitation, la maltraitance et le rejet », souligne cette avocate. Le gouvernement quant à lui, dit-elle, doit aménager des cadres d’encadrement de ces victimes et assurer leur scolarité gratuitement et leur accompagnement dans la vie active jusqu’à insertion complète dans la société. Un accompagnement psychologique doit également être aménagé par le gouvernement.
Marie Mgue
Le cancer du sein est le plus fréquent et le plus mortel des cancers chez la femme. Cette année, Octobre rose est la 25ème campagne de sensibilisation annuelle du cancer du sein.
La sensibilisation au dépistage des cancers se fait à longueur d'année mais l'opération « Octobre rose » est dédiée à la lutte contre le cancer du sein. Comme chaque année, Octobre Rose est suivi par de nombreuses associations et centres de recherches et hospitaliers. En plus des dépistages et des sensibilisations, des marches et courses solidaires sont aussi organisées.
Au Cameroun, le cancer prend de plus en plus de l’ampleur, a indiqué la rencontre d’experts en soins d’Oncologie et de supports (RESOS), lors du lancement de la campagne Octobre Rose. Selon plusieurs études menées au Cameroun, le cancer du sein est le premier cancer le plus mortel chez la femme. Près de 2000 femmes en meurent chaque année. En 2012 au sein de la population de Yaoundé, le cancer du sein était le cancer le plus fréquent de la femme avec les taux brut d'incidence et standardisé sur l'âge respectivement de 25.89 et 35.25 selon Enow Orock G.
Toujours selon certaines études, 70 à 80% des patientes sont diagnostiquées à des stades très avancés. Le cout élevé du dépistage, la faiblesse des plateaux techniques, le cout élevé des molécules anticancéreuses et parfois l’éloignement des structures sanitaires pour les populations vivant en milieu rural, sont quelques causes de cette détection tardive.
Ainsi, pour contrecarrer cette maladie, la campagne de sensibilisation d’Octobre Rose 2019 encourageant le dépistage précoce et le suivi médical. A cet effet, le RESOS a initié une campagne de dépistage durant laquelle des examens se font à des prix bas. Cette campagne se déroule dans la ville de Yaoundé à la clinique de la cathédrale au quartier Fouda, au groupe médical Saint Hilaire à Emombo et bien d’autres formations hospitalières, apprend-on.
Il faut savoir qu’un cancer du sein détecté tôt est susceptible de guérison. La prévention apparaît ainsi comme étant l'arme efficace de lutte contre cette maladie. Selon les spécialistes, peu de femmes pensent aujourd’hui à se faire dépister du cancer du sein. D’où la campagne spécifique « Octobre rose » dédiée à la sensibilisation contre cette affection.
Comme le disent les cancérologues, il suffit de palper les seins pour détecter une simple anomalie mammaire et de se rendre à l’hôpital pour se faire diagnostiquer grâce à une mammographie qui permet de trouver des images typiques de cancer et de procéder à une prise en charge rapide, selon l’état d’avancement de la maladie, qu’elle soit précoce ou avancée.
Faites-vous dépister les femmes !
Danielle Ngono Efondo
Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun s’est exprimé ce matin sur les antennes de Radio France International (RFI). Le Pr Maurice Kamto a déclaré qu’il n’a jamais négocié sa sortie avec qui que ce soit.
C’est un autre magazine international qui a émis la rumeur au sein de l’opinion publique internationale. Jeune Afrique a publié dans ses colonnes des informations faisant état de ce que les membres du MRC qui ont été libérés à la suite de la décision d’arrêt de poursuites signée par le Chef de l’Etat, ont dû négocier leur sortie contre des contreparties de nature à discréditer leur combat républicain. Cette position a été relayée sur des plateaux de débat télévisé par des responsables politiques de parti en vue. A l’instar de Armand OKOL qui a renchérit en disant avoir des preuves de ces allégations.
Seulement, il n’en est rien. Ce d’autant lus qu’à l’heure du numérique, et avec la volonté éprouvée de discréditer certains acteurs politiques, il aurait été très facile de montrer aux yeux du monde les preuves de ce que le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun et ses alliés ont effectivement discuté et obtenu leur libération à la suite d’accords passés avec le pouvoir qu’ils considèrent comme illégitime. Manifestement, Maurice Kamto et ses alliés ont été libérés sans avoir marchandé leur intégrité.
C’est ce que le leader du parti de la renaissance a dit à Carine Franck sur RFI ce matin. « Je suis formel, nous n’avons eu de pourparlers avec personnes pour notre libération ». Maurice Kamto a saisi l’occasion pour rappeler que le combat de la revendication d’un Etat de droit se poursuivra selon des modalités qu’il fera savoir dans les jours à venir. Maurice Kamto ne voit aucun acte de magnanimité dans l’acte du Chef de l’Etat. « Il devait le faire et il l’a fait ». Lorsque la journaliste lui fait remarquer que ceci pourrait constituer un geste d’apaisement, Maurice Kamto répond : « Tant mieux ».
Par ailleurs, il s’est exprimé sur d’autres sujets à l’instar du Grand Dialogue National qui s’est déroulé à Yaoundé. Pour Maurice Kamto il s’agissait d’une rencontre unicolore, dont les résultats ne peuvent apporter de solutions durables à la crise. Et pour résorber la crise en cours il faudrait libérer les principaux acteurs encore en prison, comme Sisiku Ayuk Tabe. Sur l’avenir politique du Cameroun Maurice Kamto est clair, il faut réformer la gouvernance actuelle au risque de sombrer dans des divisions comme ce que le Cameroun connaît en ce moment.
Stéphane NZESSEU
La pépite camerounaise a été sacré meilleur joueur de la dernière coupe d'Afrique des nations remportée par le Cameroun en Tanzanie, par le Gardian qui publie chaque année une liste de 60 joueurs depuis 2004.
Élément crucial du dispositif de Thomas Libiih avec l’équipe nationale du Cameroun U17, Steve Mvoue s’est révélé aux yeux du monde lors du sacre continental de la catégorie obtenu en avril 2019. Il sera sans aucun doute l’une des grandes attractions de la prochaine Coupe du Monde des moins de 17 ans qui se déroulera au Brésil du 26 octobre au 15 novembre prochain. Nul doute que le joueur d’Azur Star, courtisé par le Toulouse FC depuis plusieurs mois, aura à cœur de hisser le drapeau du Cameroun très haut dans cette compétition.
Dans cette sélection de 60 joueurs, on retrouve également Lucien Agoumé (17 ans, passé cet été de Sochaux à l’Inter Milan). Le natif de Yaounde, très en vue en Ligue 2 la saison dernière avec Sochaux, pourrait également être l’une des grandes stars du football dans les années à venir si son talent se confirme.
Liste des 60 meilleurs joueurs de 17 ans dans le monde :
- Steve Regis Mvoué (AS Azur Star de Yaoundé, Cameroun)
- Adel Belkacem Bouzida (AC Paradou, Algérie)
- Zito Luvumbo (C.D. Primeiro de Agosto, Angola)
- Bruno Amione (Club Atlético Belgrano, Argentine)
- Matias Palacios (San Lorenzo, Argentine)
- Alan Velasco (Independiente, Argentine)
- Noah Botic (Hoffenheim, Australie)
- Jérémy Doku (Anderlecht, Belgique)
- Marco Kana (Anderlecht, Belgique)
- Yan Couto (Coritiba, Brésil)
- Talles Magno (Vasco da Gama, Brésil)
- Reiner (Flamengo, Brésil)
- Camilo Mena (Tigres, Colombie)
- Josko Gvardiol (Dinamo Zagreb, Croatie)
- Adam Hlozek (Sparta Prague, République Tchèque)
- Mohammed Daramy (FC Copenhague, Danemark)
- Johan Mina (Emelec, Équateur)
- Taylor Harwood-Bellis (Manchester City, Angleterre)
- Yunus Musah (Valence CF, Angleterre)
- Lucien Agoumé (Inter Milan, France)
- Eduardo Camavinga (Rennes, France)
- Adil Aouchiche (Paris SG, France)
- Nianzou Tanguy Kouassi (Paris SG, France)
- Georginio Rutter (Rennes, France)
- Karim Adeyemi (FC Liefering, Allemagne)
- Lazar Samardzic ( Hertha Berlin, Allemagne)
- Malik Tillman (Bayern Munich, Allemagne)
- Ronaldo Shani (Atromitos, Grèce)
- Djibril Fandjé Toure (AS Roma, Mali)
- Andri Lucas Gudjohnsen (Real Madrid, Islande)
- Riccardo Calafiori (AS Roma, Italie)
- Sebastiano Esposito (Inter Milan, Italie)
- Manuel Gasparini (Udinese, Italie)
- Jun Nishikawa (Cerezo Osaka, Japon)
- Luqman Hakim (Courtrai en 2020, Malaisie)
- Efrain Alvarez (LA Galaxy, Mexique)
- Ryan Gravenberch (Ajax, Pays-Bas)
- Mohamed Ihattaren (PSV, Pays-Bas)
- Alessandro Burlamaqui (Espanyol, Pérou)
- Filip Marchwinski (Lech Poznan, Pologne)
- Tomas Esteves (FC Porto, Portugal)
- Fabio Silva (FC Porto, Portugal)
- Catalin Cirjan (Arsenal, Roumanie)
- Aaron Hickey (Hearts, Écosse)
- Aliou Badara Baldé (Diambars, Sénégal)
- Filip Stevanovic (Partizan, Serbe)
- Ansu Fati (FC Barcelone, Espagne)
- Pablo Moreno (Juventus Turin, Espagne)
- Pedri (Las Palmas prêté par le FC Barcelone, Espagne)
- German Valera (Atlético de Madrid, Espagne)
- Tim Prica (Malmö, Suède)
- Khasanov Mukhriddin (Parvodz, Tajikistan)
- Suphanat Mueanta (Buriram United, Thaïlande)
- Mustafa Kapi (Galatasaray, Turquie)
- Muhammed Emin Sarikaya (Basaksehir, Turquie)
- Gianluca Busio (Sporting Kansas City, États-Unis)
- Giovanni Reyna (Borussia Dortmund, États-Unis)
- Matías Arezo (River Plate de Montevideo, Uruguay)
- Juan Manuel Gutiérrez (Danubio, Uruguay)
- Jasurbek Jaloliddinov (Bunyodkor, Ouzbékistan)
La composante nationale du Projet régional d'électrification hors réseau (ROGEP) contribuera à faire passer la part des énergies renouvelables dans le mix électrique de 1 à 25% d'ici 2035.
Un projet de plusieurs milliards de dollars visant à accroître la part des énergies renouvelables dans le mix électrique national a pris de l'ampleur. La composante camerounaise du Fonds pour les technologies propres et du projet financé par la Banque mondiale - Projet régional d'électrification hors réseau (ROGEP) - devrait entrer dans sa phase de mise en œuvre après la restitution d'une étude du marché de l'énergie solaire au Cameroun.
Lors d'un atelier de validation à Yaoundé, le jeudi 10 octobre 2019, le Secrétaire Général du Ministère des Ressources en Eau et de l'Energie, Adolphe Njouke Tome a déclaré que l'accès à une énergie viable, abordable et durable constitue un enjeu majeur dans le pays. « Malgré l'important potentiel du Cameroun, le secteur des énergies renouvelables reste encore peu développé. Sa contribution à l'approvisionnement en électricité reste minime - moins de 1 %. Pour inverser cette tendance, le Président Paul Biya, lors de la CdP21 à Paris, a fixé la contribution du secteur des énergies renouvelables au mix électrique à 25 pour cent d'ici 2035. La contribution de l'énergie solaire devrait être de 6% », a-t-il dit.
Selon Nouhou Amadou Seini, spécialiste technique au Centre de la CEDEAO pour les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique (ECREEE), la phase de préparation de deux ans du projet est terminée. Il a indiqué qu'ils entrent maintenant dans la phase de mise en œuvre, après avoir fait une évaluation du marché dans chacun des 19 pays connectés au projet, dont le Cameroun. Le spécialiste technique a révélé que le projet créera un environnement favorable, fournira un soutien technique et financier aux entrepreneurs et éliminera les obstacles dans le secteur.
Les experts affirment que l'accès à l'électricité est indéniablement un facteur important dans le développement des communautés et, par extension, des pays. C'est dans cette optique que ROGEP cherche principalement à promouvoir un marché régional harmonisé qui encourage la prolifération des équipements solaires autonomes, notamment les lanternes solaires, les systèmes solaires domestiques, les pompes à eau solaires, l'équipement de broyage solaire, entre autres, aux foyers, aux entreprises et aux communautés sans accès aux infrastructures électriques. Le projet de 224,7 millions d'USD est réalisé par ECREEE dans 15 pays de la CEDEAO et quatre pays sahéliens.
Otric N.
Les hommes et femmes de médias communautaires étaient à l'école des bonnes pratiques en matière de sensibilisation dans le cadre d'un atelier de formation organisée a leurs intentions par l'OSC Tomorrow children. C'était dans le département du Noun région de l'Ouest Cameroun.
Placée sous le thème : “Communication pour le changement de comportement”, les participants venus des quatre régions du pays, notamment les régions de l’Ouest, du Nord-ouest, du Littoral et du Centre, ont été édifiés sur la communication pour le changement de comportement : techniques et outils ; actions humaines et dégradation de l’environnement : impact dans le processus de communiquer ; cadre juridico légal sur la protection de l’environnement au Cameroun ; l’élaboration d’une stratégie de Communication entre autres.
Il a également été question au terme de l’atelier, de la production d’exemples d’articles de presse sur l’atelier et la production d’outils de sensibilisation. Des échanges entre formateurs et participants, il ressort que les médias, malgré la bonne volonté d’œuvrer pour les changements climatiques, se heurtent parfois à la lancinante question financière pour faire le terrain et assurer une production de qualité.
Rappelons que l’atelier national de formation des médias communautaires sur la communication pour le changement de comportement tenu les 02 et 03 octobre 2019 dans la salle des Actes de la Commune de Koutaba qui a reçu l’onction des autorités locales, s’inscrivait en droite ligne du projet "Mon environnement, ma vie” de Tomorrow Children, mis en œuvre dans le département du Noun depuis quelques mois, en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer.
Marcel Ndi
Achille Bassilekin III le ministre des Petites et Moyennes entreprises a de ce fait, accordé une audience à Khare Diouf l’Ambassadeur du Sénégal au Cameroun.
Vendredi dernier, le Ministre des Petites et Moyennes entreprises (Minpmeesa) a parlé avec l’Ambassadeur du Sénégal au Cameroun, d’un souhait de collaboration voulu par notre pays dans le domaine de l’artisanat. Le Cameroun veut prendre exemple sur le Sénégal pour promouvoir son artisanat local.
La demande du Cameroun a donc été agréée par l’hôte du Ministre. Car au terme de l’audience, face à la presse Achille Bassilekin III a annoncé la signature prochaine d’un accord de coopération dans le domaine de l’artisanat. Cet accord concernera de façon précise la transformation du cuir, la bijouterie, la mode et le textile. «Nous voulons nous inspirer de la réussite de la Chambre nationale des métiers et de l’Artisanat du Sénégal pour établir un accord de partenariat avec cette institution. Notamment susciter une collaboration entre cet institut et notre Centre international de l’Artisanat mais aussi avec nos villages artisanaux», a-t-il ajouté.
Pour revenir à l’audience entre le Minpmeesa et son hôte, il faut dire que les deux personnalités n’ont pas parlé que d’artisanat. Ils se sont aussi penchés sur la promotion des Petites et Moyennes entreprises (Pme). «Nous avons passé en revue le dispositif d’accompagnement qui existe autour des Pme au Sénégal. Notamment l’initiation à l’entrepreneuriat rapide. Un programme doté de 30 milliards de F qui vise à densifier non seulement l’écosystème entrepreneurial sénégalais, mais aussi promouvoir les entreprises artisanales. Un exemple qui pourrait également servir à la promotion de nos Pme locales», a indiqué le Minpmeesa.
Prenant la parole à son tour, Khare Diouf a affirmé que la coopération voulue dans le domaine sus mentionné entre le Cameroun et le Sénégal est promise à de belles perspectives. «Nous voulons booster les échanges commerciaux entre le Sénégal et le Cameroun, un pays avec lequel nous présentons beaucoup de similitudes, notamment dans le domaine artisanal», a déclaré le Diplomate.
Liliane N.
Après le Ghana, la Côte d’Ivoire et l’Amérique latine, c’est au tour du Nigéria de réfléchir à une augmentation du prix de son cacao. En effet, Sayina Riman, Président de l’Association des producteurs de cacao du Nigeria et vice-Président de l’Organisation mondiale des producteurs de cacao (WCPO) a déclaré le 10 octobre dernier que le Nigeria, 4e producteur mondial de cacao, souhaite s’associer avec le Cameroun pour négocier une meilleure prime à l’achat du cacao afin d’améliorer les revenus des agriculteurs et stimuler les prix des fèves, a révélé l’agence britannique Reuters.
« Nous discutons avec le Cameroun pour voir si nous pouvons devenir un bloc régional (...) et si nous pouvons amener nos acheteurs qui connaissent notre qualité à nous offrir de meilleurs différentiels », a confié Sayina Riman. Ce dernier annonce pour ce mois d’octobre 2019, des discussions entre les opérateurs de la filière cacaoyère nigériane et le gouvernement afin d’établir un plan d’action avant d’engager des échanges formels avec les autorités camerounaises. Alors que les deux voisins comptent actuellement pour 10 % de la production mondiale, le responsable estime qu’ils pourraient doubler leur récolte sur les 5 prochaines années. « Le Nigeria devrait produire 305 000 t de fèves sur la campagne 2019/2020 », a souligné Sayina Riman.
Le Cameroun, tant au niveau du ministère du Commerce que de l'Office national du café cacao, souligne qu'aucune discussion n'est en cours et ne semble pas informé d'une telle initiative. Cependant, des experts de la filière cacaoyère mondiale voient bien une association entre le Cameroun, le Nigeria, le Ghana et la Côte d’Ivoire (qui assurent 70% de la production mondiale) inverser la tendance des cours mondiaux des fèves de cacao, après l’échec du blocus imposé entre juin et juillet 2019 par la Côte d’Ivoire et le Ghana.
Pour rappel, au mois d’avril, la Côte d’Ivoire et le Ghana, les deux plus gros producteurs mondiaux de cacao, avaient décidé d’un commun accord de geler les ventes de fèves à partir de la saison 2020-2021, pour obtenir des acheteurs internationaux la revalorisation du prix de la tonne à 2600 dollars, contre environ 2400 dollars. Mais, au bout d’un seul mois de blocus, les deux pays avaient dû lever leur interdiction de vente, sans avoir pourtant obtenu des acheteurs les prix souhaités.
Danielle Ngono Efondo
L'empreinte du Cameroun dans la lutte contre le VIH, le sida, la tuberculose et le paludisme se retrouve dans son programme global incarné par l'action de la Première Dame, Chantal Biya.
La lutte contre le VIH SIDA, la tuberculose et le paludisme au Cameroun se fait sous différents angles. Tous ces éléments sont intégrés dans un ensemble qui peut simplement être décrit comme la stratégie nationale combinée du pays. En effet, cela prend la forme de programmes et de projets, c'est le moins qu'on puisse dire. Ces initiatives auraient permis d'enregistrer des progrès comparatifs pour les trois maladies mortelles.
Depuis 2010, selon le rapport d'ONUSIDA, les décès liés au sida ont chuté de 19 %, passant de 22 000 à 18 000 décès. Dans le même ordre d'idées, le nombre de nouvelles infections à VIH a également diminué, passant de 36 000 à 23 000 pendant la même période. En 2018, il a été établi que 540 000 personnes vivaient avec le VIH et que le nombre de nouvelles infections à VIH parmi une population sensible pendant un certain temps - toutes les personnes de tous âges confondus - était de 1,02 pour cent. Le pourcentage de personnes vivant avec le VIH parmi les adultes (15-49 ans) était de 3,6, tandis que 23 000 personnes ont été nouvellement infectées par le VIH et 18 000 sont mortes de maladies liées au sida.
Le gouvernement et ses partenaires n'ont pas été à l'aise avec la situation ; ils ont donc constamment élaboré des stratégies qui peuvent réduire les chiffres. Les objectifs 90-90-90, toute une gamme de visions indiquent notamment que, d'ici à 2020, 90 % des personnes vivant avec le VIH connaîtront leur statut sérologique, 90 % de celles qui connaissent leur séropositivité auront accès à un traitement et 90 % des personnes sous traitement auront supprimé leur charge virale.
Malgré tout ce qui est fait, il ne faut pas oublier que le Cameroun a encore l'un des taux de prévalence du VIH les plus élevés d'Afrique de l'Ouest et du Centre, avec des pics très importants dans les populations à risque (26 % parmi les professionnel(le)s du sexe, 20 % parmi les homosexuels, les filles et autres adultes). Parmi les initiatives privées d'éradication de la maladie, il y a celle de la Première Dame, Chantal Biya, qui joue un rôle absolument exceptionnel dans la lutte contre le VIH, non seulement au Cameroun mais aussi en Afrique. Cet effort a été reconnu par le Professeur Peter Piot, alors Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
"J'ai pu constater par moi-même les actions de la Fondation Chantal Biya, notamment la prévention de la transmission du VIH-SIDA de la mère à l'enfant, la mobilisation des jeunes, le travail des synergies africaines, etc. Pour moi, Chantal Biya est l'une des stars de la lutte contre le VIH et le sida dans le monde."
La tuberculose reste l'une des menaces graves dans le pays, l'Organisation mondiale de la santé ayant signalé 6,2 % des cas. Près de 25 000 nouveaux cas ont été notifiés en 2017. Toutefois, dans le cadre de la couverture maladie universelle et de la protection sociale, 52 % des traitements ont été réalisés. Quant au paludisme, il reste la première cause de mortalité au Cameroun avec plus de 3 000 décès enregistrés en 2018, selon les données du ministère de la Santé publique. Cette maladie, qui touche environ deux millions de Camerounais chaque année, représente 30 pour cent des consultations et 40 pour cent des hospitalisations dans le pays où la morbidité infantile est la plus élevée.
Ces dernières années, le gouvernement a accru la sensibilisation par des campagnes de distribution de moustiquaires imprégnées d'insecticide longue durée (MILDA), mais malgré cela, seulement 59 pour cent de la population a utilisé la moustiquaire traitée en 2018. Depuis février dernier, le Cameroun a lancé une nouvelle campagne de distribution pour plus de 14 millions de MILDA afin d'augmenter le nombre d'utilisateurs.
Otric N.