Le Cameroun en synergie avec la communauté internationale célèbre la journée des filles ce vendredi 11 novembre 2019. Une célébration qui marque le début d'une année d'action.
Placée sous le thème : "Les filles : une force inarrêtable", le SG de l''ONU fait savoir que l'édition 2019 marque le début d'une année d'action visant à réunir les partenaires et les parties prenantes pour célébrer les progrès observés depuis la déclaration de Beijing de 1995 : "Nous devons défendre l’égalité des droits et donner aux filles les moyens de faire entendre leur voix et d’exercer une influence dans nos familles, nos communautés, nos pays. Les filles peuvent être de puissants agents de changement et rien ne devrait faire obstacle à leur pleine participation dans tous les domaines de la vie". À déclarer Antonio Guterres.
En effet,depuis 2012, la Journée internationale de la fille est célébrée chaque année le 11 octobre. Cette Journée vise à mettre en lumière les besoins des filles et à répondre aux défis auxquels elles font face. Cette Journée promeut également l'autonomisation des filles et l'exercice de leurs droits fondamentaux.
En septembre 1995, un nombre record de 17 000 participantes et 30 000 activistes se sont réunis à Beijing, en Chine, à l’occasion de l’ouverture de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes. Venant des quatre coins du monde, elles et ils incarnaient la diversité, mais toutes et tous partageaient un objectif commun : l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes, partout dans le monde.
En l'espace de 25 ans, de plus en plus de filles sont parvenues à réaliser leurs rêves. Elles sont aujourd'hui plus nombreuses à aller à l'école, à terminer leurs études et à acquérir les compétences dont elles ont besoin pour exceller dans le monde du travail. Parallèlement, moins de filles se marient ou deviennent mères alors qu'elles ne sont encore que des enfants.
Les filles brisent les frontières et les barrières dues aux stéréotypes et à l'exclusion, notamment celles qui visent les enfants handicapés et ceux vivant dans des communautés marginalisées. En tant qu'entrepreneuses, innovatrices et initiatrices de mouvements mondiaux, les filles créent un monde pertinent pour elles et pour les générations à venir.
Marcel Ndi
Dans cette cargaison, 148 cartons de vins venaient de France.
Les éléments de l'opération Halte au commerce illicite (Halcomi) ont une fois de plus, mis la main sur des produits entrés par voie de contrebande au Cameroun. Lesdits produits ont été dédouanés normalement au Port Autonome de Douala. Ils ont été dissimulés parmi d'autres marchandises dans un conteneur. Ayant procédé à un contrôle physique de la cargaison composée de vins et de produits laitiers, les éléments de l'opération Halcomi ont remarqué que les documents douaniers qui en principe doivent accompagner de pareils produits sont absents.
Lors de la présentation de ces produits vendredi dernier à la presse, Ketu Johnson Ketu, officier des douanes, chef d'équipe Halicomi 3, zone 1 a souligné qu’«il s'agissait de vins entrés sur le territoire en contrebande ». Ketu Johnson Ketu a expliqué que la suite de la procédure concernant cette saisie comporte l'établissement d'un procès-verbal de saisie et le paiement par les prévenus d'amendes ainsi que des droits de douanes compromis.
Il convient de rappeler que depuis le début de cette année, grâce à l’opération Halcomi, de nombreux produits contrefaits ou entrés de façon illicite au Cameroun ont été saisis. D'ailleurs, il y a juste quelques jours où 600 cartons de lait concentré sucré, d'origine malaysienne cette fois ont été saisis. Revenant sur cette autre saisie, l’officier des douanes, chef d'équipe Halicomi 3, zone 1 a révélé que « ces produits sont entrés sur le territoire camerounais par voie maritime, par les criques, en contrebande, venant du Gabon ». Il a précisé que cette saisie s'est effectuée également suite à des renseignements et à un contrôle de routine.
Le camion intercepté a fini dans les services de la douane. La suite de la procédure, pour cet autre cas, est idem que celle suscitée.
Liliane N.
L’annonce a été faite ce jeudi 10 octobre 2019 par le Président de la République, Paul Biya, au terme de son audience avec le Président français en marge de la 6e conférence de reconstitution du fonds mondial contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, qui s’est tenue du 9 au 10 octobre 2019 à Lyon en France.
Le Cameroun accompagnera le Fonds mondial contre le Sida, la tuberculose et le paludisme dans sa lutte contre ces fléaux qui continuent de faire de nombreuses victimes dans le monde. Le Président de la République du Cameroun, Paul Biya a annoncé ce jeudi 10 octobre 2019, que le Cameroun débloquera près de 3 milliards F Cfa pour le Fond mondial. « Nous sommes engagés. Nous avons annoncé le déblocage de 3 milliards F Cfa pour le programme qui vient. Pour nous, ce n’est pas rien. Le Cameroun est un des pays qui bénéficient de l’argent du Fonds Mondial pour la lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose. C’est une organisation que nous soutenons beaucoup », a déclaré Paul Biya dans un entretien avec la presse diffusé à la Crtv Radio. Le Président de la République a également précisé que le taux du paludisme a baissé. « En raison de l’évolution démographique, il faut toujours s’adapter. Nous sommes décidés à combattre cette maladie, il ne faut pas se décourager », a-t-il déclaré.
Cette déclaration a été faite au terme de son audience avec le Président de la République française, Emmanuel Macron, en marge de la 6e Conférence de reconstitution du fonds mondial contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, qui s’est tenue du 9 au 10 octobre 2019 à Lyon en France. Selon le Président Camerounais, cet entretien entre Yaoundé et Paris, a permis d’évoquer les problèmes du Fonds mondial contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme et aussi le « Grand dialogue national » initié dans le cadre de la crise anglophone. « Nous avons évoqué évidemment les problèmes du Fonds Mondial de lutte contre la tuberculose, le paludisme et le Vih. On a abordé aussi quelques problèmes de coopération. Il m’a demandé comment s’est déroulé le grand débat, je lui ai fait un compte-rendu du déroulement du débat. On a fait un tour d’horizon de la coopération entre le deux pays pour constater que cette coopération allait bien », a affirmé le Président de la République du Cameroun.
Lire aussi : Enjeux de la participation du Cameroun à la 6e conférence de reconstitution du Fonds Mondial
Les deux Chefs d’Etat ont également échangé sur les questions de défense et de sécurité. A ce sujet, il convient de relever l’engagement du Cameroun et de la France dans la lutte contre le terrorisme et la gestion des réfugiés. Les Présidents Emmanuel Macron et Paul Biya ont aussi échangé, selon la Présidence du Cameroun, sur les futurs rendez-vous qui permettront d’analyser les questions internationales au sujet desquelles ils partagent en général les mêmes points de vue.
Marie MGUE
Le portefeuille projet de ces marchés s’estime à 102, 478 milliards de Fcfa.
L’audience accordée à Jalel Snoussi, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Tunisie au Cameroun par Emmanuel Nganou Djoumessi le Ministre des Travaux publics (Mintp), a permis de passer en revue la coopération dans le domaine routier. Il en est donc qu’à l’heure actuelle, la Tunisie est adjudicataire de dix marchés de construction de route dans notre pays. Et le portefeuille projet des entreprises et Bureaux d'études techniques (BET) d'origine tunisienne est estimé à 102,478 milliards de FCFA.
La Tunisie a bénéficié parmi ces dix marchés, de sept qui entrent dans le cadre du Plan d'urgence triennal pour l'accélération de la croissance (Planut). Le montant total à ce niveau est de 93,477 milliards de F. Ce pays partenaire du Cameroun a également deux autres contrats scellés dans le cadre des projets BAD-BM, pour un montant total de 3,477 milliards. Le dernier est exécuté sous la supervision de la Direction des Investissements routiers, pour un montant de 5,387 milliards de FCFA.
Lire aussi : Le Mintp va mettre en place unité de production de bitume
En s’entretenant avec le Diplomate tunisien lundi dernier, le Mintp s’est appesanti sur la situation de certains BET tunisiens contractualisés dans le cadre de l'exécution de projets en cours. L’hôte d’Emmanuel Nganou Djoumessi a mis un accent particulier sur la capitalisation de l’entreprise Soroubat, contractualisée dans le cadre de l'exécution des travaux de construction de la route Ekondo Titi-Kumba, aujourd'hui interrompus pour des raisons d'insécurité dans la région du Sud-Ouest, perturbée par la crise anglophone. Jalel Snoussi s’est montré préoccupé par le déploiement des entreprises et bureau d'études desservis dans le cadre de l'exécution des travaux de cette route dans la mesure du possible.
Le Mintp a pour sa part recommandé que l’entreprise tunisienne Comète également contractualisé sur le tronçon Ekondo Titi – Kumba, introduise ses réclamations en vue d'être redéployé ailleurs.
Liliane N.
Les responsables de ces deux départements ministériels se sont retrouvés dans le cadre d'un atelier d'évaluation des défis de l'action sociale en milieu scolaire.
Le suivi des élèves handicapés et déplacés préoccupe les autorités en charge de l’éducation au Cameroun. C’est ce qui explique les assises de deux jours auxquels ont pris part Pauline Irène Nguene, ministre des Affaires sociales (Minas) et les responsables du ministère des Enseignements secondaires (Minesec). Au terme de ces assises, le Minas a indiqué qu’avec tous les acteurs de la chaîne éducative et les acteurs sociaux, il a été question d’évaluer ce qui a déjà été fait et renforcer les capacités, et même la synergie de tous les acteurs pour adresser toutes les questions liées à toutes sortes de vulnérabilités en milieu scolaire.
Pour ce qui est du cas spécifique des élèves déplacés internes, les mesures à prendre pour garantir leur bon encadrement sont, en plus de faciliter leur inscription dans les établissements scolaires des localités d'accueil, il faut les aider à s’adapter et s’intégrer de façon aisée en milieu scolaire. En ce qui concerne les élèves handicapés, Pauline Irène Nguene déclare qu’ils « ne devraient plus être une cible à part. On devrait pouvoir les intégrer dans les environnements normaux. Et à travers l'éducation inclusive, il est question aussi de prévenir les risques et les fléaux sociaux ».
Le Ministère des Affaires sociales et celui des Enseignements secondaires d’un commun accord, ont décidé de mettre en place des services d'action sociale «dont l’existence et le rôle sont généralement ignorés du grand public. Leur travail consiste à mettre en place en liaison avec les structures scolaires compétentes et toutes les autres ressources du milieu, des digues sociales permettant de prévenir durablement la prolifération des fléaux sociaux au sein de nos écoles, collèges et lycées et partant au sein de la société des enfants ».
Avec ces services d’action sociale, il est attendu que les problèmes spécifiques d'adaptation aux plans pédagogique, didactique, physique et psychologique des élèves handicapés soient résolus.
Liliane N.
Le 09 octobre 2019 au quartier Ekié, à Yaoundé, la capitale camerounaise, Carrefour a inauguré son 2ème centre commercial, dans le cadre de son partenariat avec CFAO Retail, l’enseigne française.
Une nouvelle qui va sûrement faire plaisir aux populations de la capitale politique camerounaise. En effet, après Douala en 2017, Carrefour a ouvert son 2e centre commercial au Cameroun à Yaoundé, le 9 octobre 2019, en présence des hommes de média, des chefs traditionnels Mvog Belinga, l’édile de Yaoundé IV, Amougou Noma Régine et du ministre Dr Taïga qui a présidé la cérémonie.
C’est le second supermarché de cette enseigne à ouvrir au Cameroun en moins de 2 ans, après le « Carrefour Market de Bonamoussadi », dont l’ouverture officielle a eu lieu le 5 décembre 2017 à Douala, la capitale économique. « Cet espace commercial pourvoit à 350 emplois et permet de valoriser les produits agricoles locaux », avait annoncé l’Ambassadeur de France au Cameroun, en octobre 2018.
Bâti sur une superficie totale de 7200 m2 (bâtiment et parking), dans ses rayons, comme à Douala, le supermarché Carrefour de Yaoundé affichera environ 1500 références locales. « Investissement d’environ 7 milliards de FCFA, « Carrefour Market Ekié » a permis de créer 150 emplois directs, et à peu près le même nombre d’emplois indirects », selon les estimations de Luc Demez, le directeur général de CFAO Retail Cameroun.
Selon Jean-Christophe Brindeau, directeur général de CFAO Retail, qui a fait le déplacement de Yaoundé pour cette inauguration, le couple Carrefour-CFAO Retail poursuivra son expansion au Cameroun avec l’ouverture d’au moins deux nouvelles boutiques début 2020 dans le quartier commercial d’Akwa à Douala. Il s’agit, d’un autre supermarché Carrefour, puis de la toute première enseigne « Supeco », dont l’ouverture était initialement prévue pour l’année 2019 courante. « Les travaux ont démarré », rassure Jean-Christophe Brindeau.
« Au total, d’ici à la fin de l’année 2020, l’association Carrefour-CFAO Retail comptera cinq supermarchés sur le territoire camerounais, dont quatre à Douala (Bonamoussadi, Akwa, Douala Grand Malll et Supeco) et un à Yaoundé (Ekié). Et c’est dans la capitale camerounaise que s’ouvrira, au cours du premier trimestre 2021, l’hypermarché « PlaYce » de Carrefour, qui sera 4 à 5 fois plus grand que le supermarché inauguré le 9 octobre 2019 au quartier Ekié », souligne Luc Demez.
Pour rappel, c’est le 5 décembre 2017 que Carrefour a ouvert son premier supermarché au Cameroun, avec pour objectif de promouvoir les produits du cru et 350 emplois.
Danielle Ngono Efondo
La tombe du comédien Dieudonné Afana Ebogo A.K.A Jean Miché Kankan a été restaurée. C’est en effet l’initiative de la mairie d’Akonolinga, chef-lieu du département du Nyong-et-Mfoumou dans la région du centre au Cameroun.
Il a fallu attendre 22 ans pour avoir une nouvelle image de la tombe du célèbre humoriste camerounais Jean Miché Kankan. En effet resté pendant 22 années dans un état de délabrement très avancé, il a fait peau neuve il y a quelques jours.
Alors qu’il y a quelques années, un projet de rénovation de sa tombe et la construction d’un mausolée avait été initié, par le Ministère des Arts et de la Culture qui avait alloué à la Mairie d’Akonolinga une enveloppe d’un million cinq cent mille francs CFA était entré aux oubliettes, la tombe du grand Afana Ebogo a enfin vu le jour.
Cette restauration, fait savoir le quotidien Le Jour, est juste un premier pas. En fait, l’idée est d’ériger un mausolée pour définitivement immortaliser ce génie dont l’œuvre est encore gravée dans la mémoire de camerounais. Pour ce faire, un appel aux dons a été lancé.
Né en 1956, dans le petit village de Nkom à 120 km de la cité capitale, Dieudonné Afana Ebogo, alias Jean Miché Kankan est décédé le 13 février 1997. Auteur-acteur de théâtre et de télévision humoristique, Jean Miché passe son enfance à Bertoua, puis son adolescence à Yaoundé. Devenu adulte, il est tout d’abord professeur de langue française dans le secondaire, puis il abandonne cet emploi pour travailler comme fonctionnaire à Radio Cameroun. C’est à ce moment-là qu’il rôde son style humoristique.
Ces débuts sont laborieux et le public n’est pas au rendez-vous. Peu à peu, il devient connu en faisant des places au prix de 10 francs CFA, sa notoriété devient internationale. Plusieurs de ces sketches sont devenus culte avec son style unique en son genre, Il décrivait les travers de la société africaine par le satyre en arborant un style et une tenue d’ivrogne.
Jan Miché Kankan a fait rire et continue de faire marrer les jeunes générations à travers son sens très accru de l’humour et ses répliques fracassantes. Qui ne se souvient pas d’une réplique du « Bonbon alcoolisé » de « La filles du quartier Mvog-Ada » ?
En tout cas il a inspiré des centaines de jeunes à travers l’Afrique et continue de les inspirer. C’est donc tout à son honneur cet hommage.
Danielle Ngono Efondo
Mardi 08 octobre, trois enseignants ont été enlevés à Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest, ont confirmé mercredi les autorités locales.
Trois enseignants ont été enlevés mardi à Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest, dévastée par la crise anglophone depuis plus de deux ans. Selon certaines sources sécuritaires et locales, les trois enseignants appartiennent à l'école primaire catholique Saint-Joseph de Bamenda et Les ravisseurs appartiennent à un groupe séparatiste. Pour le moment, aucune rançon n'a encore été demandée.
Notons que, cet enlèvement intervient moins d'une semaine après le « grand dialogue national » initié par le chef de l’État Paul Biya. Un dialogue qui avait pour but de dénouer le conflit meurtrier qui sévit dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du pays où depuis plus de deux ans des séparatistes anglophones et l'armée se livrent une guerre sans merci, prenant en tenaille la population et faisant plus de 3.000 morts, selon des ONG.
En effet, fin 2016, un mouvement séparatiste dans les deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest initie une vague de violences terroristes touchant militaires, policiers, chefs d’entreprises et ouvriers. Les miliciens séparatistes tentent notamment d'empêcher les enfants de retourner en cours. Entre 2016 et 2019, les terroristes auraient mis à sac, détruit ou incendié plus de 174 écoles.
D'après les résolutions du dialogue, un statut spécial devrait être accordé aux deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il y a peu, Le Cameroun a demandé l’aide de la communauté internationale pour reconstruire les régions anglophones.
Danielle Ngono Efondo
Le Nigeria va construire un port en eau profonde à Bakassi. L’analyse de rentabilisation du projet a été officiellement approuvée par le conseil fédéral du Nigeria, a annoncé Ben Ayade, le gouverneur de l’État de Cross River.
« Nous avons obtenu l’approbation officielle de l’analyse de rentabilisation du port en profonde de Bakassi, ce qui signifie que le gouvernement nigérian a officiellement reconnu le port de Bakassi en haute mer et nous a donné l’impulsion nécessaire pour mener à bien l’analyse de rentabilisation », a déclaré Ben Ayade, gouverneur de l’État fédéré de Cross River.
Ce futur complexe portuaire, situé à la frontière avec le Cameroun, sera le deuxième port de commerce du Nigéria, après celui d’Apapa à Lagos ; les autres ports du Nigeria étant en effet des terminaux pétroliers pour la plupart. Il est prévu pour devenir la principale passerelle maritime orientale du Nigéria, servant de catalyseur pour la diversification de l'économie nationale et régionale notamment dans le golfe de Guinée.
Selon les medias nigérians qui rapportent l’information, le port, qui sera construit dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP), est estimé à 800 millions de dollars. China Harbour Engineering Company (CHEC) est l’un des principaux investisseurs. Une fois achevé, le port en eau profonde de Bakassi réduira la congestion de celui de Lagos et du West Africa Container Terminal (WACT), situé au port d’Onne dans l’État de Rivers. Il contribuera également à faciliter le transport des produits agricoles entre les différentes régions du pays.
« L’analyse de rentabilisation propose un port de 20 mètres de profondeur pour la navigation transnationale, ce qui en ferait le port le plus profond d’Afrique », a déclaré le Gouverneur Ayade.
Pour rappel, Bakassi est l’extension de la péninsule de Calabar dans le golfe de Guinée. Ce territoire de 1 000 kilomètres carrés, situé à la frontière entre le Nigeria et le Cameroun, a fait l’objet d’un sérieux contentieux entre les deux pays. Il a été attribué au Cameroun par un jugement de la Cour internationale de justice rendu le 10 octobre 2002, que les autorités nigérianes ont fini par accepter et appliquer. Elles ont rétrocédé la péninsule au Cameroun le 14 août 2008 après quinze ans de conflits frontaliers. Celle-ci est aujourd’hui une « zone de développement prioritaire » pour le gouvernement camerounais.
Bakassi est très riche en pétrole et en gaz. Ces ressources naturelles sont actuellement sous le contrôle de l’Etat camerounais à travers la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH), chargée d’octroyer des permis d’exploitation et de production.
Danielle Ngono Efondo
L’honorable Jean Michel Nintcheu et tout le directoire de cette formation politique avaient exigé la libération immédiate de leur camarade venu d’Allemagne quelques heures plus tôt, pour prendre part au Grand Dialogue National
Une exigence contenue dans un communiqué rendu public ce mercredi
« Les soldats de M. Biya ont procédé à l'arrestation et à l'emprisonnement du camarade Paddy Asanga, qui a pourtant été invité par le gouvernement camerounais en faveur de la GRC. Paddy Asanga, membre du SDF résidant en Allemagne, est arrivé au Cameroun dans l’espoir que le GN parvienne à atténuer la crise dans certaines parties du nord-ouest et du sud-ouest.
Son embastillement est la preuve que le DRM est évidemment incapable de dissimuler cette réalité répugnante et répugnante du fait que le Cameroun est et reste un État policier dont l'ADN reste la violation systématique des droits fondamentaux
Paddy Asanga doit être libéré immédiatement et sans condition. Un appel à tous les patriotes sera lancé dans cette direction dans les prochains jours à Yaoundé, en autisme… ».
Quelles sont les raisons de cette interpellation ?
« Il a été interpellé parce qu’il prenait des images à l’intérieur de la prison…Du moins c’est ce qu’on nous a donné comme raison. Maintenant, à vous de juger fort opportunément de ce prétexte, lorsqu’on connait les mesures de sécurité mises en place dans les prisons camerounaises… ».
« Si c’est la véritable raison de son arrestation, il y’a lieu de se poser des questions, surtout lorsqu’on sait qu’il n’est pas possible d’entrer dans un pénitencier avec des appareils. Lorsqu’on vient en visite, les gardiens exigent de laisser sur une table, téléphone portable, appareil photo, caméras et autres qui peuvent permettre de capter matériellement ce qui se vit à l’intérieur de ces prisons… ».
Il n’a pas été possible de l’avoir au téléphone mais, les mêmes sources nous ont fait savoir que Paddy Asanga va prendre le vol dans les prochaines heures et rentrer en Allemagne.
En rappel, à quelques heures du début des assises de Yaoundé, le responsable du Social Democratic Front, à peine arrivé au Cameroun, avait affirmé devant les médias que : «Nous sommes venus ici parce que nous ne voulions pas jouer à la politique des chaises vides. Mais s'ils nous arrêtent ici au Cameroun, nous n'allons plus accepter cette supercherie, pour qu'ils gâchent l'argent des contribuables que nous venons ici et toujours ».
Nicole Ricci Minyem