L'empreinte du Cameroun dans la lutte contre le VIH, le sida, la tuberculose et le paludisme se retrouve dans son programme global incarné par l'action de la Première Dame, Chantal Biya.
La lutte contre le VIH SIDA, la tuberculose et le paludisme au Cameroun se fait sous différents angles. Tous ces éléments sont intégrés dans un ensemble qui peut simplement être décrit comme la stratégie nationale combinée du pays. En effet, cela prend la forme de programmes et de projets, c'est le moins qu'on puisse dire. Ces initiatives auraient permis d'enregistrer des progrès comparatifs pour les trois maladies mortelles.
Depuis 2010, selon le rapport d'ONUSIDA, les décès liés au sida ont chuté de 19 %, passant de 22 000 à 18 000 décès. Dans le même ordre d'idées, le nombre de nouvelles infections à VIH a également diminué, passant de 36 000 à 23 000 pendant la même période. En 2018, il a été établi que 540 000 personnes vivaient avec le VIH et que le nombre de nouvelles infections à VIH parmi une population sensible pendant un certain temps - toutes les personnes de tous âges confondus - était de 1,02 pour cent. Le pourcentage de personnes vivant avec le VIH parmi les adultes (15-49 ans) était de 3,6, tandis que 23 000 personnes ont été nouvellement infectées par le VIH et 18 000 sont mortes de maladies liées au sida.
Le gouvernement et ses partenaires n'ont pas été à l'aise avec la situation ; ils ont donc constamment élaboré des stratégies qui peuvent réduire les chiffres. Les objectifs 90-90-90, toute une gamme de visions indiquent notamment que, d'ici à 2020, 90 % des personnes vivant avec le VIH connaîtront leur statut sérologique, 90 % de celles qui connaissent leur séropositivité auront accès à un traitement et 90 % des personnes sous traitement auront supprimé leur charge virale.
Malgré tout ce qui est fait, il ne faut pas oublier que le Cameroun a encore l'un des taux de prévalence du VIH les plus élevés d'Afrique de l'Ouest et du Centre, avec des pics très importants dans les populations à risque (26 % parmi les professionnel(le)s du sexe, 20 % parmi les homosexuels, les filles et autres adultes). Parmi les initiatives privées d'éradication de la maladie, il y a celle de la Première Dame, Chantal Biya, qui joue un rôle absolument exceptionnel dans la lutte contre le VIH, non seulement au Cameroun mais aussi en Afrique. Cet effort a été reconnu par le Professeur Peter Piot, alors Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
"J'ai pu constater par moi-même les actions de la Fondation Chantal Biya, notamment la prévention de la transmission du VIH-SIDA de la mère à l'enfant, la mobilisation des jeunes, le travail des synergies africaines, etc. Pour moi, Chantal Biya est l'une des stars de la lutte contre le VIH et le sida dans le monde."
La tuberculose reste l'une des menaces graves dans le pays, l'Organisation mondiale de la santé ayant signalé 6,2 % des cas. Près de 25 000 nouveaux cas ont été notifiés en 2017. Toutefois, dans le cadre de la couverture maladie universelle et de la protection sociale, 52 % des traitements ont été réalisés. Quant au paludisme, il reste la première cause de mortalité au Cameroun avec plus de 3 000 décès enregistrés en 2018, selon les données du ministère de la Santé publique. Cette maladie, qui touche environ deux millions de Camerounais chaque année, représente 30 pour cent des consultations et 40 pour cent des hospitalisations dans le pays où la morbidité infantile est la plus élevée.
Ces dernières années, le gouvernement a accru la sensibilisation par des campagnes de distribution de moustiquaires imprégnées d'insecticide longue durée (MILDA), mais malgré cela, seulement 59 pour cent de la population a utilisé la moustiquaire traitée en 2018. Depuis février dernier, le Cameroun a lancé une nouvelle campagne de distribution pour plus de 14 millions de MILDA afin d'augmenter le nombre d'utilisateurs.
Otric N.