Afin de mieux cerner les contours des différentes problématiques que pose leur implémentation réelle dans le processus de réhabilitation de l’identité socio culturel du Cameroun, L’Unesco a décidé d’accompagne le processus.
C’est à travers un atelier ouvert ce Jeudi, dans la salle des Conférences de cet organisme. Un cadre d’échanges idoine pour les experts et praticiens qui, pendant deux jours, vont réfléchir sur les meilleures stratégies et options devant sous – tendre, l’élaboration et la mise en œuvre d’une pertinente politique du bilinguisme et du multiculturalisme au Cameroun.
Contexte
L'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture a à ce jour, recensé environ 3000 langues en danger, dont plusieurs en situation critique et 230 langues complètement éteintes depuis 1950. Et avec la perte de ces dernières, disparaissent des patrimoines inappréciables de l’humanité.
Le Cameroun, encore appelé Afrique en miniature, se caractérise par une grande diversité linguistique, constituée d’un enchevêtrement de langues des familles nigéro – congolaise, nilo – saharienne, bantoue et afro – asiatique (chamito – sémitique). Si tous les camerounais parlent l’une de très nombreuses langues nationales (239), selon Charles Binam Bikoî, Secrétaire Exécutif du Cerdotola, « Il n’est pas possible de s’adresser à tous dans l’une de ces langues. Dans une certaine mesure, cette lacune est comblée par quelques langues véhiculaires comme l’ewondo, le douala, le bassa, le bakweri, le bulu, le pidgin english… ».
Et pourtant, l’Union Africaine n’a de cesse de recommander à ses membres, l’’élaboration et la mise en œuvre des politiques linguistiques. Ces dernières visent à garantir l’utilisation des langues nationales dans le processus de développement de la nation, aux côtés des langues officielles. Tout en promouvant leur sauvegarde, car elles véhiculent et perpétuent les cultures de même que les identités des peuples.
Il est important de relever que les politiques linguistiques et pratiques éducatives, contribuent aussi à la réalisation des objectifs de développement durable, dont celui relatif à l’éducation (UN2030) et, l’Agenda 2063 de l’Union Africain : « L’Afrique que nous voulons » et, dans le cadre de l’atteinte des objectifs de développement national portés par le DSCE et le PND en vue de l’atteinte de l’émergence 2035.
Le Programme
Il est composé par des ateliers aux thématiques diverses portant notamment sur : Le Partage des Options de Politiques Linguistiques et Bonnes Pratiques en la Matière (Politique Linguistique du Cameroun : Etat des lieux, leçons, défis et perspectives – Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme : Situation et Stratégie…) - Partage sur les Choix et les Pratiques de Gestion des Langues au Cameroun – Partage sur une Ebauche des Axes stratégiques de la Politique Linguistique et du Cadre de Mise en Œuvre Inclusif – Les langues d’Instruction au Cameroun …
Nicole Ricci Minyem
L'Algérien a franchi le premier la ligne d'arrivée à la place des fêtes d'Abong-Mbang (109,9 km), au bout de 2 h 28 min 32s.
Il a été suivi par 19 coureurs parmi lesquels les Camerounais Kamzong Abossolo Clovis, Fozing Dassie Robert, Tella Arthuce, Kamdem Jordan et Sikandi Ghislain tous classés à 8 min de retard sur le maillot jaune sur les 35 coureurs classés .
La 2e étape ce vendredi 18 octobre 2019 se fera entre Yaoundé et Ebolowa (150,6 km).
Rappelons que la 19e édition du Grand prix cycliste international Chantal Biya a débuté jeudi dans la ville camerounaise de Dimako, dans la région de l'Est.
Quatre étapes, avec une distance totale de 543 kilomètres, constituent le tour de quatre jours. La dernière et la plus longue étape, prévue dimanche prochain, couvrira une distance de 166,4 kilomètres entre la ville de Sangmelima (sud) jusqu'à la capitale Yaoundé.
Outre que les deux équipes du Cameroun, les cyclistes venant du Rwanda, de la France, des Pays-Bas et de la Slovaquie se disputeront à la compétition. Les équipes de Côte d'Ivoire et du Burkina Faso sont absentes.
Nommé en l'honneur de la première dame camerounaise Chantal Biya, le tour est organisé chaque année par la Fédération camerounaise du cyclisme sous la supervision de l'Union cycliste internationale.
Marcel Ndi
Le Ministre demande que les autorités de cette ville se rassurent par ailleurs, que ceux qui rentrent sur le sol camerounais ont des vaccinations requises.
Malachie Manaouda poursuit avec ses visites inopinées dans les formations sanitaires du pays. Après les descentes effectuées dans des centres de santé de la capitale Yaoundé, le Ministre de la Santé (Minsante) s’est rendu à Kye-Ossi. Cette ville est située au niveau de la frontière que le Cameroun partage avec le Gabon, la Guinée équatoriale. Durant ces escales, l’attention du Dr Malachie Manaouda a été portée sur la maladie Ebola, même si rendu à ce jour, le Cameroun ne présente aucun cas.
Etant passé au Centre médical d’arrondissement (Cma) d’Ambam dans la Vallée du Ntem, ensuite au Cma de Kye-Ossi, puis à la formation sanitaire privée dénommée Clinique Yola, le Minsante a fait à chaque fois des recommandations, tout en indiquant l’objet de sa visite. « Nous sommes venus regarder la situation sur le terrain. Nous sommes dans une situation de surveillance épidémiologique. Et nous sommes aussi dans le cadre d’une urgence de santé publique, c’est un spectre international. Nous verrons avec les autorités administratives localement ce qu’il y a lieu de faire. Notre objectif n’est pas d’ajouter une sorte d’obstacles ou des tracasseries à la libre circulation dans le cadre de la sous-région. Mais c’est de nous rassurer que ceux qui rentrent sur le sol camerounais ont des vaccinations requises », a-t-il déclaré.
Durant ses descentes, le Minsante a tout de même noté qu’il y a lieu d’améliorer le plateau technique de ces formations sanitaires, pour que les patients bénéficient d’une bonne prise en charge. Il a aussi salué les efforts fournis par le corps médical. Il faut noter que le Ministre de la Santé a entrepris de se rendre à Kye-Ossi au moment où le virus Ebola a réapparu en République démocratique du Congo.
Liliane N.
A cet effet, Alamine Ousmane Mey, le Ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, a été autorisé le 11 octobre dernier par le Chef de l’Etat de procéder à la signature d’un accord de prêt, avec la Banque africaine de développement(BAD).
Le crédit mis à la disposition du Cameroun par la BAD est un accord de prêt d’un montant de 17,96 millions d’euros soit environ 12 milliards de FCFA. Selon les informations officielles, le financement approuvé depuis un an est destiné à la réalisation des travaux de construction sur la Ring road, tronçon routier reliant la région du Nord-Ouest du Cameroun au Nigéria voisin.
143 milliards de FCFA, c’est l’estimation du coût total des travaux. La Ring road à construire est longue de 37 kilomètres. Elle traverse au passage six chefs-lieux de départements sur les sept que compte la région du Nord-Ouest.
Depuis 2016, la partie anglophone du pays connaît une crise sociopolitique à l’origine d’une insécurité galopante faisant ainsi bloquer l’exécution des grands travaux dans cette partie du Cameroun. Et à ce jour, l’on constate que seul le tronçon Ndop-Kumba, une linéaire longue de 60,5 kilomètres a vu ses travaux arrivés à bon terme.
Innocent D H
Jalel Snoussi l’Ambassadeur de la Tunisie au Cameroun a personnellement remis aux boursiers leur visa, lundi dernier.
La coopération existant entre notre pays et la Tunisie vient de faire des heureux dans les rangs des étudiants camerounais. 20 d’entre eux ont été sélectionnés par le Ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup) pour bénéficier des bourses d’étude supérieure dans ce pays. C’est le cas de Minkailou Aboubakar élève au Lycée technique de Nkolbisson, il a obtenu son baccalauréat F4 en Travaux publics. Il va poursuivre ses études à l'institut supérieur d'études technologiques de Siliana. Il va y suivre un cycle de licence appliquée en Génie civil. Tout heureux, le jeune boursier ne cache pas le stress que lui procure l’inconnu. « Le Cameroun c'est le pays où je suis né et j'y ai grandi. Laisser mes parents et amis pour si longtemps et très loin, ça me stresse. Cependant je suis aussi très ému de partir pour une cause noble. Je profite de l'occasion pour remercier le gouvernement camerounais de m'avoir donné une chance d'avoir une bourse d'étude hors du pays et je promets de bien travailler », déclare le jeune garçon.
Minkailou Aboubakar et les autres bénéficiaires de la bourse ont donc été reçus le lundi 14 octobre 2019, par Jalel Snoussi l’Ambassadeur de la Tunisie au Cameroun. La rencontre avec le Diplomate tunisien a apaisé certains d’entre eux. Car ils ont reçu de l’Ambassadeur des conseils pour avoir un bon séjour dans son pays. Il leur a été dit que, pour faciliter leur intégration socio-environnementale, qu’ils s’ouvrent aux autres. Jalel Snoussi les a recommandés d’être de véritables ambassadeurs du Cameroun en Tunisie. Il a remis à chacun des boursiers, son visa, document important du voyage.
Il faut noter que chaque année, la Tunisie met à la disposition du Cameroun, des bourses d’études supérieures à octroyer à ses apprenants. Pour cette année, le groupe choisi est composé de jeunes qui sortiront pour la première fois de leur vie du pays. C’est leur toute première fois d’aller suivre des études hors du pays.
Liliane N.
En marge de l’annonce de l’organisation du 1er symposium International sur le patrimoine architectural et la modernisation des villes camerounais comme vecteur du développement économique, nous avons eu un échange avec William Douandji, Architecte.
- Merci de répondre aux questions de l’Agence Cameroun Presse. Qui est William Douandji ?
Merci madame pour l’honneur que vous me faites. Je suis William Douandji, je suis architecte, président d’une commission à l’Ordre National des Architectes du Cameroun. Lors de la rencontre avec la presse ce jour, il était question de présenter les grandes lignes du symposium qui est en route, mis en place par l’Onac et qui devrait se focaliser sur l’héritage de notre passé architectural et les réflexions qui permettent d’envisager une ville moderne au Cameroun, à travers ces éléments de notre passé.
- Quelles sont les thématiques qui vont être développées au cours de ces assises ?
Au Cameroun, dans le passé, il y a eu des sociétés qui ont vécu, qui ont eu des points sur lesquels elles ont achoppé et d’autres sur lesquels elles ont eu des réussites spectaculaires, tant sur le plan scientifique que sur la représentation plastique. Et nous souhaitons que dans l’environnement camerounais, la neutralité ou l’incertitude identitaire actuelle laisse progressivement place à cette nouvelle conquête qui permet que notre passé nous aide à nous montrer que le parcours de nos ancêtres et leur réussite sont bien repris par ceux qui ont succédé et que nous réussissons à les transmettre aux générations futures. Voilà notre idée et, il suffit de regarder les traces de notre passé architectural, d’entendre les philosophies qui ont sou tendu l’organisation spatiale des sociétés et des regroupements et de savoir qu’on ne part pas de rien.
Je veux aussi souligner qu’il y’aura la présentation des idées parce que le monde est entrain de tendre vers une sur urbanisation. Statistiquement, on estime que 70% de la planète va vivre dans les villes, aux alentours des années 2050, le challenge est lancé, parce que ces villes, telles qu’elles existent, ont un niveau de croissance, qui réclame des ressources autant conceptuelles que matérielles, dont il faut savoir se servir avec stratégie, pour ne pas être battue dans cet autre challenge.
Il est important de relever que l’ONAC se veut une force de proposition, qui travaille pour susciter auprès des décideurs, auprès des intervenants divers de l’espace urbain, une sorte de secousse et de remise en question au regard de ce que nos villes donnent comme spectacle. Il nous a paru important de commencer à faire notre effort pour corroder l’amateurisme qui a gangrené et détruit villes jadis très belles et bien organisées. Et, ça commence par des concepts, il y aura une manifestation à travers les plans de probation des sols, les documents stratégiques urbaines et de développement urbain qui seront les outils des mairies, des communautés urbaines…Tous ces acteurs doivent participer et être touchés par les produits que le symposium va générer.
- Pensez vous qu’il soit aujourd’hui possible de changer la configuration des villes camerounaises ?
Si l’intervention dans le périmètre urbain était laissée aux architectes, tout irait très vite, parce qu’ils sont assez conscients des enjeux. Mais malheureusement, plus de 90% des constructions au Cameroun sont faites sans architectes. Et, elles sont un peu dans le cycle de l’amateurisme et très inconscientes des impacts et des conséquences qui pourraient en découdre.
- Quelles sont les principales difficultés que les architectes rencontrent ?
Sur le plan de la pratique même de la profession, les blocages sont nombreux mais, pour ce qui a un impact sur les villes, les deux principales choses qui bloquent, c’est l’accès à la commande privée, qui représente 80% des ouvrages bâtis et qui n’est pas tout à fait maîtrisé. On ne sait pas si c’est la compétition, si c’est des gré à gré particulier… Et le fait qu’en général, les intervenants ne sont pas en majorité des architectes.
Le deuxième aspect c’est l’indisponibilité de l’information réglementaire. Au Cameroun en général, pour avoir l’information, c’est un peu laborieux. Donc, si toutes ces choses étaient réglées, que tout le monde avait le même niveau d’informations, au moins on serait au courant et au moins, les choses ne seraient pas faites sans évocation des risques de ne pas respecter tel ou tel texte.
Nicole Ricci Minyem
L’objectif recherché par ces artistes du hip-hop, est celui d’apporter leur part contributive pour la stabilité du Cameroun. Ils sont réunis à travers l’initiative « We stand for peace » dont Georges Williams Betoka en est le Président.
La crise qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest fragilise le Cameroun depuis plusieurs années déjà. En dépit des initiatives visant à permettre la résolution pacifique du problème, malheureusement la situation reste préoccupante. Du 30 septembre au 04 octobre pourtant, un Grand Dialogue National (GDN) a eu lieu sur convocation du chef de l’Etat Paul Biya. Il était question principalement de trouver des voies et moyens pour un retour rapide à la stabilité dans les deux régions anglophones du Cameroun. Aujourd’hui, quelques semaines après la tenue du dialogue la crise fait de la résistance. Ce qui fait penser à Georges Williams Betoka : « c’est maintenant que le travail commence ».
Selon lui, « il y a des gens dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest qui portent les séquelles de cette crise dans leurs âmes. Imaginez-vous les soldats qui ont été tués ou encore qui ont vu leurs classes mourir, imaginez-vous des enfants qui ont vu leurs parents égorgés, des enfants qui ont passé près de trois ans sans se rendre à l’école, des gens qui ont tout perdu, etc, ils ont besoin de chacun de nous ».
La caravane annoncée
Le 09 octobre 2019, le Syndicat national des acteurs des musiques urbaines du Cameroun (Sy-namurca), a fait l’annonce de la tenue d’une caravane pour la paix dans les dix régions du Cameroun en mois de février 2020. Ainsi, les artistes urbains souhaitent marquer leur solidarité envers les frères des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et accompagner les initiatives de paix du gouvernement. La finalité de la caravane en vue est de « sensibiliser les populations sur l’importance de l’unité dans la diversité et du vivre ensemble. L’importance de la paix pour la prospérité d’un pays ». « Nous irons dans chaque région, à la rencontre des artistes exerçant dans tous les métiers créatifs et culturels (la musique, la poésie, la peinture, la sculpture, la bibliographie, etc.) afin de mieux organiser l’événement », ajoute le Président de l’initiative « We stand for peace ».
Pour s’assurer que le projet se déroule dans la légalité et aussi pour assurer la sécurité de tous, les musiciens urbains entendent se rapprocher du gouvernement, afin de solliciter un accompagnement. La troupe va se séjourner dans les capitales régionales et ce, pour une durée de deux jours.
Innocent D H
Des réponses à cette question et à bien d’autres seront apportées lors de la tenue, du 27 au 30 Novembre prochain, du premier symposium de l’Ordre National des Architectes du Cameroun (ONAC).
Des assises dont les contours ont été présentés ce mercredi, lors d’une rencontre avec les Hommes des médias et, qui ont pour thème : « Patrimoine Architectural et Modernisation des Villes Camerounaise : Vecteur du Développement Economique ».
Etat des lieux
Depuis 2005, le cap dans presque tous les pays dans le monde, s’est fixé sur l’avènement des villes intelligentes. Le Cameroun n’est pas en marge de cette ambition, lui qui entend accéder à l’émergence d’ici 2035. La mesure ou encore, le principal élément d’appréciation de l’atteinte de cette étape dépend entre autres de l’aspect visuel, esthétique et fonctionnel des villes camerounaises, appelées à devenir un savant dosage entre la modernité et la conservation des sites autres monuments, témoins du parcours historique de ce pays considéré comme l’Afrique en miniature.
Comment s’approprier la complexité qu’impose un tel défi ?
Afin de mieux cerner cette problématique, il est important de répondre à de nombreuses autres interrogations, comme par exemple : le Cameroun dispose t–il effectivement d’un patrimoine architectural à valoriser dans le cadre d’une meilleure modernisation de ses villes ? Si oui, comment est – il géré ? Si non, qu’est ce qui est envisageable ? Quel est le rôle de l’architecte camerounais dans cette œuvre de construction ? Etc.
Selon Louis Désiré Côme Awono, président de l’ONAC, en dehors de constituer un réel motif pour toute initiative novatrice, destinée à la transformation du paysage urbain, dans ce pays considéré comme l’Afrique en miniature, le symposium qui aura pour cadre le Palais des Congrès de Yaoundé est une opportunité qui s’intègre dans le contexte socio – économique mondial.
Objectifs globaux
Celui-ci vibre aux sons et couleurs de l’émergence des Nations. Il est dès lors question d’arrimer les villes camerounaises aux standards de modernisation, en élaborant une politique de l’architecture urbaine, soucieuse de relever le double défi de préservation du patrimoine architectural et l’exigence d’arrimage aux contraintes liées à la modernité – Redéfinir les axes de modernisation des villes camerounaises – Faire connaître la profession de l’architecte auprès de tous les acteurs urbains que sont la société civile, politique et économique…
Objectifs spécifiques
Diagnostiquer toutes les entraves à une meilleure élaboration des politiques de l’urbanisation en général et de l’architecture en particulier – Recenser tous les problèmes résultant de l’architecture chaotique conduisant au développement anarchique des villes – Repositionner l’architecture au cœur de la politique d’urbanisation – Initier des modèles architecturaux susceptibles de booster le potentiel touristique du Cameroun…
Le Programme
Dans son allocution de circonstance, le président de l’ONAC a affirmé qu’en « Marge des jougs intellectuels et, dans le souci de vibrer en phase avec l’option recherchée par l’émergence, va se tenir une foire commerciale et industrielle qui va permettre de célébrer la vitalité des secteurs d’activités économiques, telles qu’on souhaiterait toujours les voir pousser les villes sur les cimes du développement social… ».
Nicole Ricci Minyem
Des propositions sont faites dans le cadre d’un atelier organisé ce mercredi, par l’Unesco avec comme principal axe de réflexion : « Autonomiser les Jeunes en Afrique à travers les Médias et la Communication »
Contexte
L’immigration irrégulière fait chaque année, des milliers de victimes chez les personnes en provenance des pays d’Afrique. Les migrants irréguliers tentent souvent de rejoindre les côtes européennes à bord des embarcations maritimes de fortune, entraînant de nombreuses pertes en vie humaine, notamment par noyade. Une situation qui, selon les observateurs internationaux est principalement due aux contextes politico-économique des pays africains.
Le Cameroun n’est pas exempt
Dans une étude publiée il y’a quelques années par l’OIM, les experts avaient estimé que la proportion des jeunes migrants camerounais dont l’âge varie entre 21 et 30 ans est la plus encline à la migration se situe autour de 26.99% de la population, soit 13.3% pour les filles et 13 ?69% pour les garçons. Des pourcentages qui ont certainement évolué au fil des ans.
Cameroun : Pays d’origine migratoire et destination
Entre janvier 2017 et septembre 2018, l’OIM a observé un flux important de migrants, notamment 1998 ont fait du Cameroun leur destination, tandis que 2181 sont partis du 237 national pour d’autres destinations.
Rôle des médias dans la problématique de la migration clandestine
Même si on déplore leur timidité dans le traitement des thématiques liées à cette problématique, il est important de relever que les professionnels de l’information sont parties prenantes dans le cadre de la sensibilisation. En faisant par exemple le choix, d’après les responsables de l’Unesco, des éditoriaux thématiques. Une approche qui va permettre aux jeunes qui, malgré tout décident de braver les risques, d’avoir à disposition des informations de qualité sur les notions élémentaires de la migration, mais plus encore, sur les dangers d’une telle aventure.
Par ailleurs, la non implication des médias participe et influe négativement à l’absence de la promotion des droits des femmes, au changement des opinions et des comportements…Les jeunes, comme les femmes, ne peuvent dès lors prendre des décisions rationnelles et, en temps opportun.
Ils restent confinés dans le conservatisme croissant des opinions publiques, décrites dans des rôles sociaux traditionnels et secondaires, et dans un langage stéréotypé et dévalorisant
Femmes et Migration
Dans le mouvement migratoire national comme point de départ d’une migration irrégulière, les femmes sont fortement impactées par certains paramètres tels que les réseaux migratoires préalablement installés en zone de destination ou de transit. Les plus mobiles se recrutent dans la tranche 25-29 ans. Les jeunes camerounaises se dirigent en priorité vers les pays qui ont un lien colonial avec leur pays : l’Angleterre et la France, faisant ainsi de l’Europe leur principale destination. Toutefois, le durcissement des conditions d’obtention des visas d’entrée dans l’Union européenne suscite la prospection d’autres zones d’accueil telles que l’Amérique et l’Asie, tout en relançant les destinations intra-africaines telles le Gabon, ou encore plus récemment la Guinée équatoriale.
Selon un récent rapport du CNUCED, « la migration est surtout une affaire d’hommes, mais la migration des femmes s’intensifie en Afrique, comme en témoigne le nombre croissant de femmes qui migrent pour travailler, suivre des études et profiter des possibilités des opportunités économiques qui s’offrent à elles.
Les femmes représentent un peu moins de la moitié de tous les migrants internationaux en Afrique (47,1% en 2017). Malgré ce pourcentage important, la couverture des questions de migration dans les médias camerounais ne tient pas compte des différences entre les expériences des hommes et des femmes migrant(e)s, ce qui ne permet pas de refléter la réalité complexe sur le terrain, car les expériences des femmes en matière de migration sont très différentes par rapport à celles que vivent les hommes.
Objectifs
L’atelier de ce mardi, organisé dans l’une des salles des conférences du Djeuga hôtel avaient comme principales ambitions : - L’accès à l’information de l’opinion camerounaise et notamment des jeunes, sur les risques et les opportunités liés à la migration, à travers un contenu médiatique adapté qui répondrait à l’Objectif de Développement Durable 16 (cible 10) pour garantir l’accès du public à l’information - Le renforcement des capacités d’artistes pour la production de contenus musicaux et accroître l’accès des jeunes à l’information en lien avec la migration – Le Développement des capacités des médias indépendants, y compris des médias en ligne, sur la production des émissions de qualité en ce qui concerne les risques migratoires en Afrique (et les causes profondes de la migration irrégulière) tout en contribuant ainsi au renforcement et à la formation inclusive des journalistes de la région et à l’employabilité des jeunes ;
Il était question de : Sensibiliser les jeunes camerounais à leur droit d’accès à l’information liée à la migration et permettre à la majorité de la population jeune du pays d’être mieux informées sur les risques liés à la migration…
Dans la salle, l’on a noté la présence des représentants de certains départements ministériels, celui de l’ambassadeur de l’Unesco et, devant les jeunes venus de divers horizons, chaque prise de parole a été cet éveil à la conscience collective.
Nicole Ricci Minyem
Le Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun et le ministre camerounais de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, ont conclu mardi dernier, un accord de crédit à l’appui des politiques de développement de 200 millions de dollars pour soutenir une croissance inclusive et durable.
Dans un communiqué publié ce mercredi 16 octobre 2019, la Banque mondiale au Cameroun, a annoncé qu’elle a alloué un crédit de près de 200 millions de dollars (environ 118 milliards F Cfa) au Cameroun. Cet accord a été conclu mardi 15 octobre dernier, entre le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun, Abdoulaye Seck et le ministre camerounais de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey.
Selon cette institution, cet accord de crédit à l’appui des politiques de développement, vise à renforcer la viabilité des finances publiques, améliorer la compétitivité et protéger les populations pauvres et les plus vulnérables. « Les efforts ambitieux d’assainissement des finances publiques du Cameroun et les réformes structurelles engagées commencent à porter leurs fruits. Ce programme doit permettre au Cameroun d’éliminer des goulets d’étranglement majeurs et d’assurer une croissance inclusive pour veiller à ce que les ménages les plus pauvres ne soient pas laissés sur la touche », explique le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun.
Cette opération est la deuxième d’une série de trois. Elle entre dans le cadre des priorités définies dans Vision 2035, qui est un programme de développement à long terme du pays, en matière de réforme, croissance économique et réduction de la pauvreté, mentionne le communiqué. Selon la Banque mondiale, le taux de croissance du PIB du Cameroun devrait s’établir à 4,2 % en 2019, contre 4,1 % en 2018. La hausse de la production de gaz, une contraction plus lente qu’attendu dans le secteur pétrolier, la bonne tenue du secteur de la construction et la solidité de celui des services alimentent cette dynamique.
Cette institution bancaire souligne que cette opération, va entre autres, rationaliser et réduire les dépenses fiscales ; élargir l’assiette fiscale hors recettes pétrolières ; accroître l’efficacité de la passation des marchés publics ; améliorer la gestion de la fonction publique ; accroître la viabilité financière du secteur de l’énergie ; améliorer l’entretien du réseau routier et renforcer sa résilience au climat ; améliorer les performances des plateformes logistiques et des chaînes d’approvisionnement dans le port de Douala ; et élargir l’accès des ménages les plus démunis aux services de santé et de protection sociale.
La Banque mondiale, souligne qu’elle accompagne le développement du Cameroun à travers 15 opérations financées par l’Ida, la Bird et différents fonds fiduciaires, pour un engagement net total de 1,81 milliard de dollars, auxquelles s’ajoute un programme étendu de services analytiques. Ce soutien contribue à assurer une croissance inclusive et durable dans le pays en appuyant la mise en œuvre de réformes économiques, l’optimisation des secteurs de l’agriculture et de l’élevage et des interventions dans les domaines de l’énergie et des transports, ainsi que dans les soins de santé, l’éducation et la protection sociale des plus vulnérables.
Marie MGUE