L’assurance est donnée par le Pr Jean-Louis Essame Oyono le Directeur de l’Institut de recherches médicales et d’études des plantes médicinales.
De la voix du Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante), on sait que le Cameroun fait recours à la Chloroquine, dans le protocole utilisé dans le traitement des personnes atteintes par la pandémie du Coronavirus. Le Minsante a de ce fait, fini par demander au Ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation (Minresi), de fabriquer ce médicament.
En sa qualité de chef du département ministériel du Minresi, le Dr Madeleine Tchuinté dont la production était dores et déjà attendue, a évoqué un problème relatif au manque des matières premières. Et de passage sur les antennes de la Crtv la semaine dernière, indiquait que la Chine pourrait bien ravitailler le Cameroun.
Le Pr Jean-Louis Essame Oyono le Directeur de l’Institut de recherches médicales et d’études des plantes médicinales (Impm) confirme l’information, tout en indiquant que l’Inde aussi a été sollicitée. “La matière première a été commandée en Chine et en Inde et sera disponible dans les prochains jours”, a-t-il confié au journal en ligne l’économie. Le Directeur de l’Impm rassure sur la disponibilité du personnel qualifié et des équipements appropriés pour remplir cette tâche. Toutefois, il est dit que le Minresi espère bénéficier de l’Etat, un soutien financier.
Il convient de noter que le Cameroun n’est pas le seul pays au monde qui a besoin des intrants. De nombreux pays européens sont à la quête de ces intrants. Et la pandémie du Coronavirus révèle à la face du monde, la dépendance desdits pays de la Chine, de l’Inde, de l’Asie du Sud-Est, pour ce qui est de la production de certains médicaments. Nathalie Coutinet enseignante et chercheuse à l’Université Sorbonne-Paris Nord déclare qu’à l’heure actuelle, “les Etats-Unis ont déjà signalé une pénurie liée à l’arrêt de production en Chine en raison de ce virus”.
Liliane N.
Elles doivent se conformer à cette obligation sous peine de retrait de leur permis d’exploitation. Il s’agit d’une liste d’entreprises que vient de publier Gabriel Dodo Ndoke, le ministre de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique.
Ces entreprises sont tenues de restaurer les sites où elles viennent d’achever l’exploitation minière, ceci à compter du 1er avril 2020. L’inobservance de cette mesure gouvernementale expose principalement celles en activité dans les régions de l’Est et de l’Adamaoua, au retrait de leur permis d’exploitation artisanale ou semi-mécanisée des minerais au Cameroun.
Il est déploré que sur les sites miniers, les trous béants laissés après exploitation engendrent la dégradation de l’environnement et cause parfois de morts. Début 2018 en l’occurrence, dans un rapport rendu public, l’ONG Forêt et Développement (Foder) révélait que 43 orpailleurs ont perdu la vie du fait des trous non fermés par des entreprises minières dans la région de l’Est du pays.
Le Droit positif camerounais est pourtant clair, les exploitants des sites miniers, sont tenus à l’obligation de procéder à la fermeture immédiate des trous et autres tranchées au terme de leur exploitation.
Innocent D H
L’Union européenne (UE) soutient les efforts de lutte contre la pandémie de coronavirus au Cameroun. La délégation de l’UE basée à Yaoundé indique qu’une subvention à hauteur de 7,2 milliards de nos francs vient d’être débloquée au profit du pays de Paul Biya.
Un pas de plus franchi par l’UE dans le soutien de la lutte anti Covid-19 en Afrique. Le Cameroun bénéficie d’un appui financier de 7,2 milliards de FCFA de cette association politico-économique constituée de 27 Etats européens. De l’argent qui devra aider le pays à renforcer davantage son dispositif de riposte contre cette pandémie.
Selon les déclarations de la délégation de l’UE au Cameroun, « des systèmes de santé solides et réactifs sont essentiels pour lutter contre la pandémie de coronavirus. Avec notre soutien, nous contribuerons à renforcer les systèmes de soins de santé dans les pays partenaires, afin qu’ils soient en mesure de traiter les personnes touchées et de contenir la propagation du virus ».
Outre l’UE, il est signalé que le Cameroun attend un soutien financier de ses partenaires multilatéraux à l’instar de la Banque mondiale. En effet, celle-ci annonçait être disposée à fournir une aide rapide d’un montant allant jusqu’à 12 milliards de dollars, soit plus de 7000 milliards de FCFA. Une contribution qui vise à permettre aux Etats membres de cette institution financière parmi lesquels le Cameroun, de mieux venir à bout de la pandémie du siècle que constitue le coronavirus.
Trésor public : Le Cameroun sécurise une première enveloppe de 71 milliards de FCFA
Innocent D H
Le président du Parti de l’Alliance Libérale affirme que Maurice Kamto n’inscrit son nom sur aucune réalisation positive au Cameroun.
Sa Majesté Célestin Bedzigui par ailleurs président national du Parti de l’Alliance Libérale (Pal) en date du 11 avril 2020, a commis une tribune dans laquelle, il parle de Maurice Kamto et de son opération de collecte de fonds initiée pour lutter contre le Coronavirus. Dans la tribune, Sa Majesté Bedzigui s’offusque du fait qu’en cette période où le monde vit cette crise sanitaire, Maurice Kamto fasse encore parler de lui, dans un style qui met en péril la cohésion nationale.
“...du fonds des ténèbres nous parviennent les échos des actes attentatoires à la cohésion nationale et des propos déraisonnables d'un mauvais perdant qui ne peuvent être que les stigmates d'une défaite électorale mal vécue et qui semble lui avoir pour le moins détraqué l'esprit. Le Pr. Maurice Kamto pour ne pas le citer, nous a en effet donné à vivre ces jours derniers, une illustration patente d'un cas pathologique de psychiatrie, lorsque dans un élément vidéo posté sur les réseaux sociaux, il projette sur celui qui hier l'a écrasé à l'élection présidentielle, les termes infâmes de " illégal et illégitime " qui, à la vérité rendent compte de son propre statut politique quand il se prend à parler au peuple et au nom du peuple camerounais, lui qui à date, n'a jamais eu le moindre mandat électif, si modeste fût-il”, a écrit Sa Majesté Célestin Bedzigui.
Le président national du Pal qui parle de l’opération de collecte de fonds initiée par Maurice Kamto baptisée “Cameroon Survival Survie Cameroun”, affirme que celui-ci se donne aujourd'hui, comme fonds de commerce politique, pour être le '' plus grand commun diviseur des Camerounais". D’après l’autorité traditionnelle, le président du Mrc le fait pour “se vendre à l'opinion et rester en effraction dans son esprit, il nourrit l'actualité par ce qui relève plus des frasques que des événements”.
Poursuivant dans le même ordre d'idées, Célestin Bezdigui ajoute en parlant toujours de Maurice Kamto "la dernière de ses frasques en date est cette initiative de levée de fonds auprès du public au motif de la riposte au coronavirus, concurremment à l'action du Gouvernement. Et pour bien illustrer qu'il est sur le mode "frasque", il justifie son acte en s'appuyant sur l'apothème " necessitas facit legem", entendu comme " nécessité fait loi". Un juriste doté de tout son esprit comprendrait que cet apothème ne peut être évoqué que lorsqu'il n'y a pas de loi en la matière; or dans le cas d'espèce, il existe bien des lois et règlements qui encadrent l'appel à l'épargne public".
Liliane N.
L’enfant a vu le jour ce 13 avril 2020, à l’hôpital central de Yaoundé.
Un deuxième enfant porté par une mère testée positive au virus du Covid-19 est né ce matin à l’hôpital central de Yaoundé. Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé n’a pas manqué de saluer les prouesses du personnel soignant de notre pays.
« Une autre belle image de l'expertise de notre corps médical ce matin, c'est la naissance d'un bébé de mère COVID19 à l'hôpital central, par césarienne effectuée par les valeureuses Dr NGO DINGOM M. et Dr Sone, sous anesthésie du Pr Owono, sous conditions de haute sécurité. Bravo ! », peut-on lire dans le tweet de Malachie Manaouda dont le département ministériel est au four et moulin.
Il convient de rappeler que le tout premier bébé d’une mère souffrant du Coronavirus a vu le jour au Cameroun, dans la nuit du 4 au 5 avril dernier. La naissance a eu lieu toujours à l’hôpital central de Yaoundé. Des sources avaient indiqué que celle-ci avait été admise alors qu’elle était déjà presqu’à terme. Les populations se demandant s’il y a une possible transmission du virus du Covid-19 de la mère à l’enfant, le corps médical approché par la Crtv avait répondu par la négative.
A l'heure actuelle, le Cameroun enregistre 848 cas testés positifs, avec 14 décès et 97 guéris. Pour continuer de lutter contre la propagation de la pandémie, le Premier Ministre a instruit l'implémentation de 7 autres nouvelles mesures. Parmi celles-ci, il y a le port généralisé du masque dans tout lieu ouvert au public dès ce 13 avril 2020.
Cameroun : Un premier bébé né d’une mère infectée au Covid-19
Liliane N.
La polémique est née après la décision prise par le ministre de l’Administration Territoriale de mettre fin à l’action engagée par Maurice Kamto qui faisant fi du Droit a voulu profiter de la crise sanitaire que traverse le Cameroun.
« Au confrère Maître Pensy.
Je viens de suivre l'émission Droit de réponse sur Équinoxe où vous avez jugé mon intervention sur l'état de nécessité pour appeler à la générosité publique d'incongruité.
Sans qu'il soit besoin de constater que vous avez preuve de lâcheté, en essayant de me contrarier dans un débat auquel je ne participais pas, je tiens à vous indiquer que vous votre analyse est totalement erronée.
Vous avez circonscrit l'état de nécessité en matière pénale, comme l'a précédemment fait malencontreusement le confrère Maitre Ashu lors de notre précédent débat sur Équinoxe. Je le lui ai d'ailleurs rappelé.
Je tiens à cet effet à vous Enseigner ce qui suit:
1- L'état de nécessité qui découle d'un principe général de droit : " La nécessité fait loi" ou encore « Nécessité n'a point de loi » ou encore « La nécessité contraint la loi », en latin « Necessitas non habem legem » est un principe général de droit qui s'applique dans plusieurs matières en dehors du pénal.
On le retrouve en droit contractuel, c’est à dire en droit des obligations avec des expressions comme cas de force majeure nul n'est tenu.
En droit international public notamment quand il est permis la violation de la souveraineté consacré et reconnu d'un Etat pour aller sauver des vies humaines. On parlera alors de droit d'ingérence humanitaire.
Car la nécessité de préservation de la vie est au dessus des lois et réglementations.
2- Il y a aussi ce principe de droit qui dit que le droit porté à l'extrême consacre l'injustice suprême : « Summum jus, Summa injuria », qui permet d'invalider les lois de procédure qui pourraient entraîner des injustices en cas de menace extrême.
Cas de cette demande d'autorisation laissée au libre arbitrage pendant 30 jours du Ministre de l'administration territoriale alors que les populations meurent ou risque de mourir. On ne va pas attendre ce délai prévu par la loi, afin de venir en aide à ceux qui meurent. Le faire est injuste.
3- En outre, en poussant au plus la réflexion, la fameuse loi sur la générosité publique de 1983 et son décret d'application de 1985 sont inapplicables en situation d'aide ou d'urgence humanitaire comme en l'espèce.
Appeler à l'aide humanitaire, pour sauver des camerounais du Covid-19 n'est pas appeler à la générosité publique.
Les lois sur la générosité publique visent généralement des situations classiques de soutien aux démunis et autres nécessiteux.
Par exemple la construction d'une école, l'aide aux orphelins...
Or dans des situations d'aide humanitaire, ce sont des appels au sauvetage à la vie comme cet appel Cameroon Survival qui n'est rien d'autre qu'un appel à l'aide humanitaire en situation de nécessité sanitaire.
La Suisse par exemple l'a défini dans sa loi du 1er février 1999
« L'aide humanitaire sert à sauver des vies et à alléger des souffrances dans des situations d'urgence, lors d'une catastrophe ou d'une crise due à la nature ou à l'homme ».
Il y a un vide juridique sur l'aide humanitaire au Cameroun et personne ne peut interdire une telle aide de se déployer car
« Ce qui n'est pas interdit est permis ».
N.R.M
L’ancien capitaine de l’équipe des Lions indomptables a été placé en confinement depuis le 31 mars 2020.
Rigobert Song s’est plié à la mesure de mise en quarantaine de tout voyageur entrant au Cameroun, adoptée par le Ministère de la Santé. De retour de l’étranger, il est revenu au pays le 31 mars 2020. Comme d’autres voyageurs, il a été mis en confinement pour une période de 14 jours. Ladite période représentant le temps d’incubation du virus du Covid-19. Rendu à ce jour et heureusement, il ne présente aucun symptôme dû à la pandémie du Coronavirus. L’assurance a été donnée par l’un de ses proches. Il va passer des derniers tests tout comme ceux des voyageurs qui sont confinés comme lui dans un hôtel de Yaoundé.
A titre informatif, le weekend dernier, le Cameroun a enregistré 12 nouveaux cas testés positifs au virus du Covid-19. « Concernant la situation épidémiologique de ce jour, nous avons enregistré 12 nouveaux cas ce jour, et malheureusement 02 décès supplémentaires », peut-on lire dans le point journalier fait par le Ministère de la Santé. Pour ce qui est des personnes décédées, il s’agit de deux patients qui étaient âgés de 78 et 72 années.
Le port du masque ayant été généralisé pour tout lieu ouvert au public, le Ministère de la Santé dirigé par le Dr Malachie Manaouda précise que cette mesure, ne remplace pas et ne supprime pas celles relatives à l’hygiène. C’est-à-dire se laver régulièrement les mains avec de l’eau propre et du savon. « Il n’est pas inutile de souligner qu’un masque de protection ne doit pas être enlevé pendant un échange avec un vis-à-vis, ni pour éternuer, ni pour tousser. Il ne doit pas non plus être prêté à un tiers, ou encore faire l’objet de manipulations diverses. Ces rappels constituent ce que nous pouvons considérer comme l’hygiène du masque de protection », peut-on lire dans le point journalier.
Liliane N.
Dans les paroisses et chapelles, des messes et cultes ont été organisés pour célébrer la résurrection du Christ en toute sobriété. Des offices religieux tenus dans le strict respect des mesures préventives contre le coronavirus notamment la distanciation sociale et le lavage systématique des mains.
A la Cathédrale sainte Thérèse de Garoua, les fidèles chrétiens catholiques ont élevé leurs voix vers le ciel pour célébrer avec faste et solennité la résurrection du Christ. Coronavirus oblige, la messe de circonstance est conduite dans le respect de la distanciation sociale.
« La célébration elle-même est assez sobre. Il n’y a pas des sacrements de baptême, de communion comme on en a l’habitude. Le nombre de fidèles est très réduit, donc ça a été une marque particulière », confie Mon seigneur, Faustin Ambassa Ndjodo, archevêque métropolitain de Garoua.
Occasion pour l’officiant du jour de souligner que tout est possible à Dieu qui manifeste sa puissance, son amour à son peuple à travers la résurrection de son fils. « Oui, nous passons une situation difficile, mais nous croyons en Dieu et nous croyons que Dieu va montrer sa puissance pour qu’on puisse sortir de cette situation », ajoute l’archevêque métropolitain de Garoua.
Un message similaire a retenti à l’Eglise fraternelle luthérienne du Cameroun (EFLC) paroisse francophone de Yelwa et à l’Eglise évangélique luthérienne du Cameroun (EELC) de Garoua. « Cette puissance constitue une victoire, puisque le Christ est sorti victorieux de la mort et pourquoi pas victorieux de la maladie telle que le coronavirus », souligne le Révérend Jérémie Berangoto de l’EFLC.
Pour le Révérend René Freddy de l’EELC, « l’amour, c’est ce qui a conduit notre seigneur à supporter un certain nombre de souffrances jusqu’à mourir au niveau de la croix et c’est ce même amour que nous devons manifester les uns envers les autres par rapport à la situation que notre pays est en train de traverser ainsi que le monde entier ».
Occupait également une place de choix dans les messes et cultes de célébration de la pâque dans le Nord, le respect strict des règles d’hygiène par les fidèles pour contrecarrer le coronavirus.
Coronavirus : Une semaine sainte est malade
Innocent D H
Il s’agit ici de l’une des 7 nouvelles mesures gouvernementales de riposte contre la propagation du Covid-19. Mesures prises la semaine dernière à l’issue de la réunion interministérielle tenue à Yaoundé sous la présidence du premier ministre, chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute.
Le dispositif gouvernemental de lutte contre le coronavirus, s’est enrichi depuis quelques jours de 07 nouvelles mesures. Il prend en compte l’urgence d’intensifier le combat commun contre la circulation de cette pandémie au Cameroun. Ce 13 avril 2020, les Camerounais de tout bord, sont obligatoirement appelés au port du masque facial de protection dans tous les espaces publics tels que (marché, supermarché, route, hôpitaux, espaces verts etc.).
Le port du masque qui était imposé il y a quelques jours dans les transports en commun par le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, le devient pour tous. Avant la tenue de la réunion interministérielle sous les auspices du premier ministre, chef du Gouvernement, le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, lui aussi invitait déjà régulièrement les populations à travers ses nombreux tweets et autres plateformes de communication, à l’usage de ce kit indispensable dans la prévention du virus corona.
Chaque camerounais qu’il le veuille ou pas, devrait donc désormais se familiariser avec le masque. Il y va de sa santé, de celle de son entourage, et partant de la République toute entière. Cependant, une question se pose sur le pouvoir d’achat de l’ensemble des citoyens à pouvoir s’acheter un cache-nez. En l’état actuel des choses marqué très souvent par la pénurie et l’accroissement de la demande, les prix d’achats sont à la hausse. Selon certains observateurs, il faut débourser 1000 francs CFA, voire 1500 pour décrocher un cache-nez. Des montants certainement pas à la portée de tous.
Face à l’obligation du port du masque chirurgical inhérent à la nécessité extrême de barrer la voie au Covid-19 dans le pays, nombreux sont ceux qui appellent à la subvention par l’Etat de la production de ces kits. Des appels qui reçoivent un écho favorable chez les pouvoirs publics. La semaine dernière par exemple, le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, annonçait la fabrication massive des cache-nez sécurisés et normalisés dès cette semaine par la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam). Il est question pour l’Etat de faciliter aux populations l’accès à ces masques pendant cette période de Covid-19.
Innocent D H
L’information est rendue disponible par le ministère des Mines, de l’Industrie et du développement technologique. Une bonne nouvelle au moment où, l’on assiste au Cameroun de plus en plus à une évolution exponentielle de nouveaux cas de contamination au Covid-19.
Le Cameroun vient de franchir la barre de 700 contaminés au coronavirus, selon les statistiques du ministère de la Santé publique. Une situation qui invite davantage à une prise de conscience collective de la nécessité de s’approprier la stratégie nationale de riposte contre cette pandémie telle que mise sur pied par le Gouvernement, tout en mettant de côté les clivages socio-politiques, car il y va de l’intérêt et de la santé de tous.
La prévention reste et demeure une option efficace et efficiente pour barrer la voie au coronavirus. Parmi les méthodes préventives, le port du masque facial est fortement conseillé en ce moment. Pour permettre aux populations d’avoir large accès à ce kit de protection, il est judicieux qu’il soit fabriqué en grand nombre afin de garantir leur disponibilité sur le marché en cette période de demande sans cesse croissante. C’est donc pour éviter la pénurie et la flambée des prix de cache-nez que l’industrie camerounaise du textile, la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam), va produire par mois des masques sécurisés et normalisés.
« La production va démarrer dès la semaine prochaine et ira crescendo », précise le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique. Cette source informe néanmoins, « le prix n’est pas encore connu ».
Par ce geste annoncé, la Cicam, à travers le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, exprime ainsi sa volonté citoyenne d’œuvrer dans complaisance dans la riposte contre le coronavirus qui ne cesse de se propager dans le monde, mais aussi au Cameroun.
Innocent D H