Invitée sur le plateau de Claudy Siar le 26 mars dernier, l’écrivaine franco-camerounaise a fait le choix de proférer des mensonges à l’endroit du journaliste Paul Chouta. Les avocats de ce dernier soulignent ces fausses accusations qu’ils dénoncent.
Arrêté le 28 mai 2019 à Yaoundé, voici près de deux ans que le journaliste est embrigadé dans une procédure dont la peine principale, si au final la justice le reconnaissait coupable de diffamation, est fixée à six mois de prison. Comme quoi, il a déjà purgé plus de la peine de prison à laquelle il aurait pu avoir droit. Malgré les garantis qu’il donne, la justice fait toujours le choix de le garder au milieu des criminels de grand chemin. Et c’est dans ce contexte de justice au pas de tortue que celle par qui son malheur est arrivé vient enfoncer le clou de la douleur en proférant des contre-vérités. Et pour les avocats de la défense, ce n’est pas du tout acceptable.
Ils dénoncent. « Nous, Avocats Conseils soussignés, régulièrement constitués aux côtés de Monsieur CHOUTA NJIWANG PIERRE PAUL, avons suivi avec intérêt et regret la sortie de Madame BEYALA CALIXTHE MAJOLIE, sur les antennes de Radio France Internationale (RFI) le 26 mars 2021 au cours de l’émission Couleur Tropicale animée par Monsieur CLAUDY SIAR. Ses propos portant sur le différend l’opposant à notre client, sont non seulement diffamatoires mais portent gravement atteinte à la présomption d’innocence de notre client. »
Quels sont ces mensonges ?
Tout d’abord, Madame BEYALA fait savoir qu’elle a retiré sa plainte et que le journaliste serait encore entre les mains de la justice du fait des autres plaintes de particuliers qui sont venus après qu’elle ait retiré la sienne. Ce que les avocats démentent. Selon eux, elle « n’a jamais retiré sa plainte, et aurait fait œuvre utile en confrontant monsieur CHOUTA devant le Tribunal. » Elle n’a jamais accepté une confrontation avec celui qu’elle accuse. « Elle n’a jamais fait de déposition devant le Tribunal. »
De plus, tout au long de son interview, madame BEYALA a suffisamment déformé les faits de l’affaire en question. Et pourtant la vidéo qu’avait juste partagé Paul CHOUTA est encore en circulation sur la toile. Et tous peuvent y voire la journaliste se confondre dans une folle affaire de bas de ceinture. Les avocats de Paul CHOUTA lui rappellent que « les antennes d’une chaine de radio diffusion ne sont point une instance juridictionnelle et dès lors, l’agitation qui y est faite relativement à une affaire en instance de jugement ne retient point l’attention de notre client et ne peut nous détourner de l’essentiel. Cependant, notre client se réserve le droit d’intenter contre madame BEYALA, en temps opportun, toutes les procédures utiles visant à rétablir son honneur et sa dignité. »
En attendant, Paul CHOUTA attend avec assurance sa prochaine comparution devant les tribunaux. On sera rendu au 23 mois dudit procès.
Stéphane NZESSEU
Le journal panafricain Jeune Afrique, indique qu’en dépit des crises socio politiques que le Cameroun connaît, le souhait du président Paul Biya est de réaffirmer le rang de puissance régionale de son pays.
Dans son numéro 3099, Jeune Afrique propose à ses lecteurs et abonnés un dossier qui parle du Cameroun. Le premier article dudit dossier fait la part belle au président de la République Paul Biya, qui pour le journal panafricain est l’influenceur en chef de notre pays. Entre objectif et défis, le journal note qu’il tient à cœur à l‘influenceur en chef, de consolider le rang de son pays de puissance régionale. Cependant, il faut à tout prix relever le défi de la communication.
Crise anglophone
«Le Palais d’Etoudi a le triomphe modeste». Cette affirmation de Jeune Afrique pourrait bien être prise comme un compliment pour le sommet de l’Etat. Parce qu’il y a souvent eu d’amalgame entre les déclarations faites par certains membres du gouvernement et le Palais d’Etoudi sur la réelle situation en zone anglophone. D’ailleurs, le reporter auteur de l’article de Jeune Afrique indique que «la présidence camerounaise ne crie pas victoire alors que, selon un haut responsable, «la guerre en zone anglophone est quasiment finie. Mis à part quelques heurts survenant généralement les jours de Lock down, il ne se passe plus rien».
Jeune Afrique précise que la présidence ainsi que les autres milieux de prise de décisions pensent que le projet sécessionniste connait une défaite dans les deux régions anglophones. Le dire n’est pas un déphasage de la réalité. Car ces derniers temps, on a eu des sons discordants entre les soi-disant leaders du mouvement sécessionniste. Le mouvement qui au début de la crise s’est présenté comme étant structuré avec un leader connu au nom de Sisiku Ayuk Tabe agit aujourd’hui avec de nombreuses factions.
L’image du pays
Qu’on soit en train de parler de la crise anglophone, ou de la guerre contre Boko Haram à l’Extrême-Nord, on arrive à la conclusion que l’image du Cameroun s’est retrouvée écorchée. Jeune Afrique note que le pouvoir veut donc aujourd’hui reprendre en main sa communication. Les Organisations non gouvernementales qui ont l’habitude de taper sur l’armée pour ce qui est de la crise anglophone, ont pour la première fois condamné les exactions des séparatistes au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Jeune Afrique note que le 12 mars 2021, «Human Rigths Watch a dénoncé les violences commises par les séparatistes», en précisant que ces derniers «ont délaissé leurs revendications et sont devenus des criminels agissant en bandes organisées».
Jeune Afrique croit savoir aussi que, pour faire revenir les investisseurs, Yaoundé mise sur la décrispation du climat politique. Le journal panafricain pense que l’influenceur en chef peut bien parvenir à faire que son pays tienne son rang d’économie phare de la sous-région, s’il parvient à surmonter ses problèmes de gouvernance.
Liliane N.
Contrairement à l’impression que le calme apparent peut donner, les attaques des islamistes de Boko Haram a toujours cours dans le septentrion camerounais. Et dans la nuit de samedi à dimanche, l’armée camerounaise en faction dans l’extrême-nord a été une fois de plus fortement sollicitée.
Les affrontements entre Boko Haram et l’armée régulière se sont déroulées dans la localité de DABANGA. Une localité située sur la nationale Nro 1, plus précisément sur le tronçon WAZA-KOUSSERI, Département du Logone et Chari. On a assisté à une attaque de la secte islamiste Boko Haram dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 Mars 2021. Une attaque menée par plusieurs centaines d’hommes lourdement armés et évoluant à bord de véhicules tactiques légers et de motocyclettes. Une fois de plus, ils ont traversé la frontière pour attaquer les positions de l’armée à l’intérieur du territoire camerounais. « Au terme de plusieurs heures de combat acharné, les assaillants seront mis en déroute, et plusieurs de leurs équipements et armements récupérés. » Nous a fait savoir le Capitaine de Vaisseau Atonfack Guemo Cyrille Serge, le chef de la division de la communication des forces armées du Cameroun.
De la communication de l’armée camerounaise, il ressort que « le bilan provisoire à date de cette macabre expédition est le suivant :
Coté ami :
Coté ennemi :
Extrême-Nord: 6 présumés éléments de Boko Haram tués à Dabanga
Les forces de défense sont sur le qui-vive. Les troupes restent en alerte maximale dans toute la Région de l’Extrême-Nord pour continuer à faire efficacement face aux assauts de l’hydre Boko Haram dont les manifestations sont récurrentes. Toutefois, l’accalmie observée depuis un certain temps dans la région permet déjà aux populations de reprendre progressivement une activité régulière dans leurs villages. Certains ont rejoints leurs villages détruits par les islamistes de Boko Haram. Avec le soutien de l’armée du Cameroun, ils procèdent à la reconstruction.
Stéphane NZESSEU
Le champion du monde a communié dans la journée de ce lundi avec ses fans, mais davantage avec tous les jeunes qui le suivent sur ses plateformes digitales. Et le message qu’il souhaite transmettre est clair, l’espoir et le dévouement.
C’est la toute première réaction après son sacre. « Nous voilà. CHAMPION.
J’ai enfin pris la ceinture et ça va durer un moment. Ceci est plus qu'une ceinture, mais un symbole d'espoir et de dévouement. Cela montre jusqu'où vous pouvez aller si vous croyez en vous et peu importe jusqu'où vous êtes, peu importe le nombre d'obstacles que vous rencontrez le long de la route (et croyez-moi, ils peuvent être innombrables), vous pouvez les surmonter et atteindre votre objectif car la seule limite que vous avez c'est VOUS et rien d'autre.
Je tiens à vous remercier (fans, famille, etc ...) du fond du cœur pour m'avoir aidé à poursuivre ce rêve même quand je me sentais épuisé, de me motiver quand je me sentais fatigué et de me pousser quand j’étais coincé ... Nous sommes tous dans le même bateau et vous ne pouvez plus vous échapper. Merci à mon adversaire @stipemiocic d'être un grand champion, ça a été et ce sera toujours un honneur de partager un octogone avec vous. Merci aux acteurs dans les coulisses (@marquel_martin), à mes entraîneurs (@eric_xcmma, @dcblackkobra), pour tout le travail acharné et le sacrifice. Merci à mon équipe (@xcmma) et à tous mes coéquipiers. Et en dernier, mais pas des moindres, merci à mon frère @usman94kg. »
Stipe MIOCIC : "Je félicite Francis Ngannou pour sa victoire bien méritée"
Dans la même foulée, le challenger de Francis Ngannou, Stipe MIOCIC fait une sortie et félicite celui à qui il a remis la ceinture de champion du monde poids lourds MMA de la ligue UFC.
« Avant tout je vais bien. Je sais que l'automne n'était pas ma chute la plus gracieuse, mais j'étais inconscient, alors ça arrive.
A mon équipe merci Je sais que vous ressentez chaque perte autant que moi. On gagne en famille, on perd en famille. Les défaites ne sont pas amusantes, elles piquent toujours pendant un certain temps. Vous ne pouvez pas gagner tout le temps, et il est important de comprendre que perdre est tout autant une partie du sport (et de la vie) que de gagner. N'oubliez jamais que Dieu vous mettra toujours là où vous êtes censé être à ce moment précis.
Malheureusement, je me suis écarté du plan de jeu. Je me sentais bien d'entrée, dans le second tour, j'ai constaté que les choses ne se passaient pas comme prévu. Il devenait très enthousiaste, mais moi je suis arrivé trop zélé et non protégé. Je n'étais pas dans une bonne posture pour prendre les coups. Il a vu l'ouverture, et a fait ce que n'importe quel grand combattant aurait fait. C'était mon erreur, et je l'accepte, ça ne se reproduira plus. Enfin, j'aimerais féliciter @francisngannou et son équipe pour une victoire bien méritée. Samedi soir c'était ta nuit, profite de ta victoire. Pour l'instant, je vais profiter du temps de repos, passer du temps avec ma famille, et accueillir notre fils dans le monde cet été... Dieu vous bénisse. »
Anthony PLA, « l’exploit de Ngannou est énorme et exceptionnel »
Stéphane NZESSEU
Le « meilleur ami » de Martin Camus Mimb est décidément un passionné du Cameroun. Après ses exploits durant le CHAN, il prend la parole pour saluer la prouesse de Francis Ngannou. Et comme c’est souvent le cas, il revendique d’avoir été presque le seul avant-gardiste, le premier à avoir repérer Francis Ngannou, qu’il est fier de voir exploser aujourd’hui aux yeux de la planète.
Avant le football, Anthon PLA s’est également intéressé aux sports de combats, dont le MMA. « Le MMA (Mixed Martial Arts) est un sport que j’ai eu l’occasion de couvrir ». Et à l’époque où il couvrait ce sport, il avait déjà remarqué l’étoile Francis Ngannou. A l’époque, il travaillait pour Fox Sports Africa. Seulement, à cette époque, les africains vivaient très mal la diffusion de ce type de sport très violent sur les antennes. « Tout le monde s’en foutait et je recevais des messages qui me disaient “c’est trop violent” (…) et aujourd’hui, il (Ngannou) a réussi en quelques années à pousser des gens en Afrique à regarder ses combats et à le faire reconnaître comme un grand sportif et athlète Africain pour entrer dans l’histoire. Je suis ravi ! »
Anthony PLA se souvient de cette période avec nostalgie « J’ai couvert des combats, j’ai assisté aux entraînements à l'époque de Conor McGregor, c’est 100 fois plus dur que le Foot. L'intensité des entraînements est vraiment incroyable et c'est impressionnant. Il y a des combattants qui signent avec l’UFC pour 3 ou 4 combats, qui font des emprunts d’argent énormes pour aller les faire et la réalité c’est que si tu gagnes, c’est bon. Si tu perds, tu perds vraiment beaucoup.
C’est marrant parce qu'à l'époque, j’avais demandé un budget pour tourner un documentaire sur le MMA et les combattants Africains (Frans Mlambo, Ngannou et autres) qu’on m’avait accordé au départ et retiré ensuite pour utiliser ce budget pour faire toute la promo sur un Sud-Africain blanc qui n’a pas été plus loin que quelques combats. Et aujourd'hui le monde entier ne parle que de Ngannou. »
Pascal Messanga Nyamding : « Francis Ngannou fait la fierté de tout un continent »
Aujourd’hui, la prouesse réalisée par Francis Ngannou va bien au-delà de sa simple personne ou de sa simple carrière. C’est tout une génération à qui il fait croire que le rêve est permis. Et pour Anthony PLA, « ça rend l’exploit de Francis Ngannou encore plus énorme et exceptionnel ! J’insiste. Quand on connaît son parcours, ce qu’il a fait pour en arriver là. Et ça fait des années les amis… Les médias et ma chaîne à l’époque l’ont ignoré, comme d’autres comme beaucoup, et il est là. En tant que GRAND VAINQUEUR. (…) Un grand bravo pour celui que l'on appelle dans son métier un "Mixed Martial Artist"... an "Artist" car son sport est un art. Un vrai artiste qui aussi, est un fan de foot. » Comme tous les camerounais pourrait-on ajouter. Mais déjà, à côté du football ; c’est une nouvelle discipline que Francis Ngannou met sous les projecteurs, pour le plaisir de la diversité des arts sportifs dans notre pas.
Stéphane NZESSEU
L’homme politique, militant et communicateur du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais a estimé que les félicitations adressées au champion du monde de MMA par le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun « participent de son positionnement tribal… ».
« Maurice Kamto vient de politiser la victoire du champion Ngannou en le félicitant avec une vive émotion. Ces félicitations subliminales participent de son positionnement tribal. Ce n'est pas la première fois que le Cameroun a des champions. Champion de Volley Ball... Des jeunes camerounais se sont distingués sans qu'il n'adresse des félicitations. Kamto tribalise la victoire de Ngannou pourtant c'est une victoire du Cameroun et non d'une région », affirme André Luther Meka.
Lecture froide ou alors empreinte d’un zeste conflictuel ?
Car, les deux hommes appartiennent à des formations politiques « ennemies » et, depuis 2018 les sorties des militants des deux bords suggèrent quelquefois des positions, des analyses qui ne brillent pas par logique.
La position adoptée par le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun vis-à-vis du pouvoir en place, les attaques et intrigues permanentes des militants de son parti, sont autant d’éléments qui ne favorisent pas un climat d’apaisement.
Si l’on peut lire le ton mesuré utilisé dans son message de félicitations à Françis Ngannou :
« Je salue le sacre de notre compatriote Francis Ngannou comme champion du monde des poids lourd de l’UFC. Cette victoire est une étape majeure d’un parcours exceptionnel pour un être hors norme.
Un homme pour qui l’adversité, loin d’altérer le rêve, en a décuplé la puissance. Le champion du monde F. Ngannou est une fierté pour le Cameroun et pour l’Afrique.
Pour notre jeunesse notamment, Il est l’illustration de ce que le destin n’est jamais écrit d’avance. Il nous appartient de le forger, et même de le forcer. Toutes mes félicitations à F. Ngannou ».
Nombreux sont ceux qui se réclament de cette formation politique, qui n’ont pas manqué de saisir cette occasion pour circonscrire l’athlète Camerounais, à une Région, celle de l’Ouest, à une ethnie, celle des grassfields et d’écrire sur la toile que cette victoire est la leur.
Une récupération ethnique qui a remis au devant de la scène, les quolibets que Françis Ngannou avait reçus, après avoir été dans un camp d’entraînement du Bataillon d’Intervention Rapide.
Ceux qui rappellent passionnément les origines de l’athlète sont les mêmes qui, à cette occasion n’ont pas manqué de le condamner, arguant qu’il a trahi « le peuple » en pactisant avec « l’armée de Paul Biya ».
Nicole Ricci Minyem
Le ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze veut voir plus clair sur la situation de la dette intérieure au Cameroun. Il vient de lancer un appel à manifestation pour la pré qualification des cabinets devant procéder à la réalisation de l’audite de ladite dette.
Si l’on s’en tient à cet appel à manifestation lancé, les soumissionnaires postulent pour auditer les arriérés en quatre lots. En effet, il s’agit : des arriérés non ordonnances au niveau des départements ministériels, des arriérés des établissements publics, et entreprises publiques, des arriérés des collectivités territoriales décentralisées, et les arriérés des dettes locatives, indemnisations d’expropriation et dettes diverses.
L’opération permettra selon le Minfi d’avoir une idée précise des emprunts internes jusqu’ici non remboursés et d’adopter un mécanisme d’apurement de cette dette. Louis Paul Motaze rappelle d’ailleurs qu’en dépit des efforts consentis par le gouvernement pour apurer sa dette intérieure vis-à-vis des prestataires et autres fournisseurs de l’Etat, le ministère des Finances continue de recevoir de nombreuses réclamations de paiement de la part des opérateurs économiques.
Selon les chiffres fournis par la Caisse autonome d’amortissement (CAA), la dette de l’Etat du Cameroun (hors reste à payer de plus de 3 mois), au 31 décembre 2019 est évaluée à 2000 milliards de FCFA, soit 20,8% de la dette.
En novembre 2020, le Cameroun a mis à disposition des postes comptables du trésor, une enveloppe de 50 milliards de FCFA en vue du « règlement des factures et décomptes ordonnancées au titre de l’exercice budgétaire 2020 ». Ce financement rentrait dans le cadre des mesures gouvernementales visant à limiter l’impact de la pandémie du coronavirus sur les entreprises. Il devrait aussi permettre à l’Etat d’apurer une partie de sa dette intérieure.
Innocent D H
L’ancien chef de département de l'Intégration et de la Coopération, à l'Institut des relations internationales du Cameroun subit des quolibets depuis qu’il a été notifié de son affectation comme Enseignant à l’annexe de la faculté des sciences juridiques et politiques de l’université de N’Gaoundéré située à Garoua, chef-lieu de la Région du Nord. Un tollé général qui a pris de l’ampleur, donnant l’impression que les Camerounais qui résident de ce côté n’ont pas droit à une instruction de qualité.
Les précisions données par le Professeur Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement Supérieur, alors invité sur le plateau de l’émission Actualité Hebdo vont peut être faire taire cette inutile polémique.
« Garoua ne se trouve pas en Papouasie ou en Nouvelle Zélande. Garoua se trouve au Cameroun. C’est une belle ville camerounaise. C’est une ville mythique du Nord, où le camarade Messanga Nyamding a été affecté. Comme le fut le 07 mai 1993, 32 enseignants avaient été affectés, qui à Buea, qui à Bamenda, qui à Dschang… d’ailleurs l’une de ces personnes qui avaient été affectées est actuellement recteur de l’université de Bamenda …
Il garde ses indemnités. Vous savez que grâce au président Paul Biya, les professeurs titulaires ont une prime de recherche qui est de 1 million 60 mille FCFA par trimestre.
Le professeur Messanga garde tout cela. Il a ses primes, il a son salaire, il n'a pas été rétrogradé, il n’a pas été révoqué, il n’a pas été humilié comme d’aucuns le croit…
Je ne sache pas qu’un fonctionnaire qui est affecté à Garoua ait subi une humiliation ou alors une injustice… On parle même d’acharnement… On ne lui a pas arraché la chaire. Il est toujours professeur. Et j’ai cru entendre qu’il est attendu là-bas en héros ».
Aucune moquerie pour les Populations du Nord
Tout simplement parce que le ministre de l’Enseignement Supérieur, à travers cette sortie vient battre en brèche les assertions de Me Christian Ntimbane Bomo qui a entre autres affirmé que :
« Affectation de Messanga Nyamding à Garoua ou la preuve que le régime Rdpc se moque des populations du Grand-Nord. Il est une tradition française de la première guerre mondiale, léguée aux administrations africaines francophones, qui consistait à affecter les officiers généraux incompétents, insoumis dans une ville sous-développé, un coin reculé, perdu, appelé Limoges. D'où l'expression limoger. C'est à dire affecter disciplinairement à Limoges ».
Nicole Ricci Minyem
Le député Cabral Libii du Parti Camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) a été élu par les membres du Réseau des parlementaires pour le Sport. Un réseau créé à l'assemblée nationale du Cameroun ce jour. L’information a été rendue publique grâce à un communiqué rendu public ce week-end par le président du Bureau Exécutif dudit Réseau.
C’est un nouveau titre que le député Cabral Libii mettra dorénavant dans son parcours politique. C’est lui le président du 21ème Réseau des parlementaires pour le sport (Reps).
« J’ai ainsi la charge d’un instrument parlementaire qui permettra entre autres, d’effectuer un suivi étroit des politiques publiques, et de contribuer de manière significative à l’essor du sport au Cameroun », a-t-il déclaré.
Après avoir été porté à la tête du Reps, Cabral Libii le député du Parti Camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) a été adoubé par le très honorable Cavaye Yeguie Djibril, le président de l’Assemblée nationale (PAN). Le PAN a signé et rendu public un communiqué dans ce sens, qui par ailleurs, présente les missions, objectifs et moyens d’action du Reps.
Pour ceux qui s’interrogent si l’honorable Cabral Libii avec cette nouvelle fonction ne va pas surfer en terrain inconnu, il convient de souligner qu’il s’est toujours montré épris des questions sportives. Il s’est toujours exprimé sur les crises qui secouent la Fédération camerounaise de football. Ses proches collaborateurs affirment que lesdites crises n’ont aucun secret pour lui.
Retrouvez ci-dessous le communiqué, les missions, objectifs et moyens d’action du REPS
« Il est porté à la connaissance de l’opinion nationale et internationale, ainsi qu’à la famille sportive Camerounaise que le président de l’Assemblée nationale par Arrêté présidentiel modifiant et complétant certaines dispositions du 29 Décembre 2015, portant création du Réseau des Parlementaires pour le Sport, en abrégé « REPS », a validé l’élection de l’Honorable Cabral Libii, à la fonction de président du Bureau Exécutif dudit réseau à l’issue de l’Assemblée Générale du 18 Février 2021, afin d’en assurer le fonctionnement et la coordination des activités… ».
Mission, Objectifs et Moyens d’action du « Reps »
Promouvoir les valeurs de l’olympisme, la pratique du sport et des loisirs pour tous, sur toute l’étendue du territoire national en faisant connaître les recommandations mondiales en matière d’activités physiques pour la santé mise au point par l’Oms ;
Impliquer les parlementaires du Cameroun dans la création, le développement et la maintenance des infrastructures de sports et loisirs de proximité pour améliorer la cohésion sociale, impliquer la jeunesse et véhiculer les valeurs que cultive la pratique du sport et des loisirs ;
Sensibiliser les élus locaux et les Collectivités Territoriales Décentralisées sur la nécessité d’intégrer dans leurs plans d’action et de développement, une tranche budgétaire dévolue aux loisirs et à l’organisation des manifestations sportives ;
Renforcer la bonne gouvernance dans la gestion du sport et de loisirs en légiférant si besoin, et accompagner le Gouvernement dans la mise en œuvre des politiques cohérentes et équitables géographiquement et en tenant compte de tous les sports et loisirs ;
Plaider pour le sport et les loisirs comme les instruments d’unité et d’intégration nationale en exploitant leur dimension éducative notamment au niveau des établissements scolaires, des lycées d’enseignement et de l’université ;
Promouvoir l’organisation des compétitions internationales organisées à l’extérieur du Cameroun en veillant à la préservation de la réputation et de l’image du Cameroun ;
Organiser à l’occasion de chaque session, des activités de sport et loisirs pour les parlementaires afin d’en développer la pratique au sein de la représentation nationale de découvrir et faire découvrir un sport ou loisirs et ou une fédération nationale.
Un réseau de plus ?
Malgré le cahier de charge ainsi présenté, l’on a bien envie de se poser la question de savoir à quoi pourrait servir le réseau des Parlementaires pour le Sport, dans le cas notamment de la Fédération Camerounaise de Football, qui passe de crise en crise.
Nicole Ricci Minyem
Félix Mbayu le ministre délégué auprès du ministre des Relations Extérieures, chargé de la coopération avec le Commonwealth, a rassuré les députés sur les efforts du Cameroun à garder sa souveraineté.
A l’Assemblée nationale, certains députés n’ont pas manqué d’exprimer leur exaspération face à l’ingérence étrangère dans les affaires internes du Cameroun. Profitant du passage de Félix Mbayu le ministre délégué auprès du ministre des Relations Extérieures, chargé de la coopération avec le Commonwealth, ils ont voulu savoir ce que le gouvernement fait concrètement pour montrer que le pays reste souverain.
« Nous constatons pour le déplorer que chaque problème interne, chaque crise intérieure de notre pays, fait l’objet d’interpellations voire d’invectives de certains gouvernements des pays étrangers. Ces derniers temps, à ces gouvernements se mêlent des parlementaires comme dans une symphonie qu’on a du mal à croire mal préparée à l’avance. Les propos sont parfois désobligeants, voire insidieux, les questions à la limite du mépris affiché à l’endroit de notre pays avec à la clé un parti pris évident et une condamnation d’avance. Les cas récents de certains parlementaires américains et du ministre français des affaires étrangères à la suite d’une interpellation d’un député français sont encore frais dans nos mémoires », a déclaré l’honorable Ebangha Johanna épse Agbor Ntui.
A la suite de l’honorable Ebangha Johanna epse Agbor Ntui, la député Mariam Goni s’est aussi interrogé sur les attaques et déclarations qu’elle estime «incompréhensibles sur notre pays, le Cameroun, dans certaines institutions et médias étrangers», en ce qui concerne la crise anglophone. Répondant aux députés, le ministre Félix Mbayu a indiqué que par le biais de la diplomatie, le Cameroun agit dans la discrétion.
« La diplomatie s’accommode donc peu de l’agitation et du spectaculaire. Celle prônée par le Chef de l’Etat s’appuie sur des ressorts qui en garantissent l’efficacité. Il est donc bon de dire que beaucoup a été fait, parfois sans bruit, parce que c’est aussi cela la diplomatie… la position du pays vis-à-vis des attaques est restée ferme et a contribué à infléchir les démarches parfois sournoises amorcées par nos «amis». La diplomatie a tendance à épouser une stratégie douce qui s’inscrit dans la longue durée pour obtenir des résultats probants et efficaces vis-à-vis de partenaires traditionnels et stratégiques. Il n’est pas à exclure qu’elle puisse s’exprimer de manière ferme, forte et publique pour affirmer une position », a déclaré le ministre.
Liliane N.