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Alors que les débats enflent autour de la prise ou non du pouvoir par Franck Emmanuel Biya – fils aîné du Chef de l’Etat, quelques personnes se permettent de tenir des propos menaçants, annonçant l’apocalypse au Cameroun si cela devenait une réalité

 

Sa prose   

 

« Quand j’entends les Camerounais se frapper le torse en disant que tel ou tel ne peut pas être Président, je secoue la tête de commisération.

 

Je les entends dire : « nous ne sommes pas Togolais ! Nous ne sommes pas Gabonais » !

 

Et je me demande : ils sont finalement quoi ?

 

Car pour autant que j’observe l’histoire, je ne vois pas très bien en quoi les Camerounais se distinguent de ces autres peuples. La seule fois dans l‘histoire où les Camerounais ont engagé la guerre, c’était contre le colon pour obtenir l’Indépendance.

 

Mais ils ont été battus et massacrés, et le colon a offert l’indépendance qu’il voulait aux mains des gens qu’il avait choisis, au même moment et dans les mêmes termes que dans toutes ses autres colonies.

 

Avec l’appui des Français, le docile Ahidjo a pris le pouvoir en renversant l’irascible Mbida, puis il a maté les Camerounais pendant 25 ans sans que personne ne regimbe, avec un peuple qui le votait à 99%.

 

Ensuite, il a passé le pouvoir à l’autre docile, Biya, qui a continué à les mater pendant 40 ans, sans qu’ils puissent faire quoi que ce soit. Bien plus, lors des mouvements de démocratisation des années 1990, alors que les vrais peuples obtenaient des Conférences Nationales Souveraines, ces Camerounais qui se prétendent braves ont dû se contenter d’une pâle Tripartite dont les résolutions majeures n’ont jamais été appliquées, certaines ayant d’ailleurs été mises en cause comme la fameuse limitation des mandats.

 

Et tout ceci, sans que ces fanfarons y fassent quoi que ce soit !

 

Alors, quand ce Camerounais qui n’ont jamais rien obtenu se frappent le torse en disant qu’ils ne sont pas comme les autres, je me demande bien sur quoi ils se fondent.

 

En réalité, comme tout peuple faible et fanfaron, les Camerounais ont l’art d’engager des combats qu’ils ne gagnent qu’en discours enflammés et en rêves éveillés. Ils se dépensent ainsi en efforts inutiles pour entrer à Etoudi et jouir de tout le pouvoir centralisé, contre l’avis du colon qui tient à y maintenir un fidèle et contre les apparatchiks qui tiennent à vivre en parasites de ce système.

 

A contrario, ils tournent le dos à un combat utile et qu’ils peuvent gagner, à savoir retirer une partie des ressources et des pouvoirs des mains de la bureaucratie centrale au profit des Régions et des Communes réellement autonomes.

 

Un travail important a déjà été fait, avec le Grand Dialogue National qui a poussé le Gouvernement à transférer 15% des ressources.

 

Le vrai travail à faire maintenant, c’est d’accentuer la pression afin de rendre ce transfert effectif, avant de réclamer davantage, car si cette pression n’est pas faite, la bureaucratie centrale ne l’appliquera jamais. Au lieu de se disperser dans des diversions aussi inutiles que la révision du Code Electoral qui ne leur apportera absolument rien de concret ».

 

N.R.M

 

Published in Tribune Libre

L'information est répercutée dans un communiqué du Ministre d'Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République (SGPR), Ferdinand Ngoh Ngoh, signé mercredi 12 mai. Comme l'édition de l'année dernière, l'édition 2021 de la Fête nationale sera célébrée sans tambour ni trompette contexte sanitaire marqué par la menace du Covid-19 oblige, et le Chef de l'Etat est bien conscient de la lutte contre cette pandémie funeste.

 

Cette année encore à cause du coronavirus qui continue de faire parler de lui à travers le monde, la Fête du 20 mai, marque indélébile de l'unité nationale au Cameroun va être observée sans manifestation publique. Ainsi en a décidé le Président Paul Biya qui reste fidèle à la dynamique nationale de riposte contre le Covid-19. " Le Ministre d'Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République, porte à la connaissance de l'opinion publique qu'en raison de la pandémie du Covid-19, Monsieur le Président de la République, Son Excellence Paul Biya, a décidé de l'annulation des cérémonies officielles prévues à l'occasion de la Fête nationale, de l'édition 2021", indique Ferdinand Ngoh Ngoh.

C'est le lieu également pour le Chef de l'Etat de rappeler l'impérieux devoir pour les Camerounais de continuer à respecter les mesures barrières contre le coronavirus. " Le Chef de l'Etat appelle les Camerounaises et les Camerounais, lors de la commémoration de la date du 20 mai, ainsi que de la célébration des prochaines Fêtes religieuses, à observer rigoureusement le respect des mesures de distanciation sociale édictées par le Gouvernement ", communique Ferdinand Ngoh.

" Il rappelle qu'en dépit des performances appréciables de notre pays dans la lutte contre celle-ci, la pandémie du Covid-19 est une tragique réalité contre laquelle il convient de se prémunir par le respect des mesures barrières et par la vaccination", répercute le SGPR.

Indiquons que le thème retenu pour l'édition 2021 de la Fête nationale est : " Armée et Nation : ensemble pour relever les défis de la sécurité sanitaire et préserver la paix, la stabilité et prospérité du Cameroun ". La version anglaise est la suivante: " Army and Nation: together let's overcome health security challenges and preserve the peace, stability and prosperity of Cameroon ".

Innocent D H

 

Published in Institutionnel

C'est une décision prise ce jeudi, 06 mai 2021 par le Ministre Paul Atanga Nji, à l’issue d’une concertation tenue avec des propriétaires des armureries. Une suspension applicable sur l'ensemble du territoire national.

 

Le Ministre de l'Administration territoriale (Minat) annonce en effet, « Au regard du contexte sensible actuel, et compte tenu de l’usage abusif des armes d’autodéfense et du type automatique par des individus de moralité douteuse, la vente des pistolets automatiques est suspendue sur l’entendue du territoire national à compter de ce jour ».

La circulation illicite des armes à feu constitue une menace pour la sécurité du pays, indique le patron de la territoriale au Cameroun. Paul Atanga Nji qui est par ailleurs, Secrétaire permanent du Conseil national de sécurité, regrette que les propriétaires d’armurerie ne tiennent pas toujours des fiches numériques pouvant permettre de retracer les armes vendues.

De mémoire, le 18 août 2020, le ministre Atang Nji édictait des conditions pour tout citoyen désirant acheter une machette dans le Nord-ouest et le Sud-ouest. Soumettant l’achat des machettes à une autorisation préalable du Sous-préfet territorialement compétent. Un acte justifié par les tueries devenues récurrente

Innocent D H

Published in Institutionnel

L’annonce est contenue dans une note publiée par le bureau du porte-parole du département d’Etat américain, le secrétaire d’Etat, Antony Blinken et le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. 

 

Dans cette note, l’on apprend que « les deux dirigeants se sont engagés à soutenir une résolution pacifique du conflit au Cameroun ». En ce qui concerne la France, il faut noter que jusqu’ici, le pays a soutenu l’idée selon laquelle un dialogue inclusif et sincère entre les fils et filles du Cameroun, permettra un retour définitif de la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Quant aux Etats-Unis, il faut observer que refusant de s’ingérer dans les affaires politiques du Cameroun, le Congrès américain a donné quitus au gouvernement américain pour intervenir en faveur de la résolution du conflit, en prônant un dialogue inclusif véritable.

Soulignons que c’est avant la réunion des Affaires étrangères des pays du G7 (Royaume-Uni, Allemagne, Etats-Unis, France, Italie, Japon Canada) que le Secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken et le Ministre français, Jean-Yves Le Drian se retrouvés en privé. C’est donc au cours de leurs échanges que les deux personnalités ont passé en revue la situation dans la partie anglophone du Cameroun.

Etait à l’ordre du jour de la réunion du G7 les sujets suivants : le changement climatique, les discussions nucléaires avec l’Iran, le conflit en Syrie, le coup d’Etat au Myanmar, la pandémie de Covid-19 ainsi que des relations avec la Russie et la Chine. Etaient également invités à cette rencontre, les ministres de la Corée du Sud, de l’Inde, de l’Australie, de l’Afrique du Sud, et du Brunei.

Innocent D H  

Published in Diplomatie

Le député du Social Democratic Front a fait cette déclaration sur sa page Facebook certainement impatient de voir aboutir cette enquête commandée par le Président de la République afin de voir clair par rapport à la gestion des fonds alloués à la lutte contre cette pandémie.

 

Soupçonneux, il ne s’est pas privé d’avancer quelques accusations dans le post ci après :

« La différence majeure en matière de gestion des fonds de Covid-19 réside dans ce que dans d'autres pays, les mesures conservatoires et les sanctions sont rapides après les dénonciations des scandales liés à la gestion des fonds Covid-19.

Au Cameroun, on en est encore à se demander où est passé le rapport de la Chambre des Comptes et si ledit rapport a été transmis à la justice pour ouverture d'une information judiciaire. Le Cameroun est décidément une curiosité planétaire.

Quatre pays nous interpellent en Afrique:

1- Au Zimbabwe, le ministre de la Santé a été limogé et inculpé pour des faits de corruption.

2- Au Kenya, des hauts fonctionnaires et hommes d’affaires ont été épinglés dans le rapport d’audit. Le Directeur général de l’Agence Nationale du Matériel Médical a été suspendu de ses fonctions et des enquêtes judiciaires ont été ouvertes à cet effet.

3- En Afrique du Sud, le scandale des "Covidpreneurs" a permis de confirmer dans un rapport que 17 millions de dollars de fonds Covid-19 ont fait l’objet de détournement. Le président Cyril Ramaphosa a ordonné en personne le lancement de plusieurs autres investigations après que le scandale des "Covidpreneurs" a éclaté dans la presse. Des hauts fonctionnaires ont été dénoncés, ont démissionné et sont en attente de leur inculpation.

4- Au Gabon, une Commission d’enquête parlementaire a été créée sur la gestion des fonds Covid-19 et le ministre en charge de la lutte contre la corruption a clairement indiqué que les coupables pourraient être traduits devant la Cour Pénale Internationale pour crime contre l’humanité.

Au Cameroun, le gouvernement a géré les fonds Covid-19 dans la plus grande opacité. Les détournements assortis de népotisme et de clientélisme ont été l'unique centre d'intérêt des gestionnaires de ces fonds.

Profiter d’une catastrophe sanitaire qui a par la suite coûté la vie à plus de 1000 de nos concitoyens est inadmissible et totalement indécent.

Rien, absolument rien, ne justifie l'extrême lenteur des procédures judiciaires au Cameroun. On parle des dizaines de milliards de FCFA volatilisés et tout ce que Yaoundé oppose au peuple camerounais c'est d'afficher dans ce dossier de la Covigate, la guerre des personnes dans le sérail gouvernant. De la pure dinguerie. Cela n'intéresse pas les Camerounais.

Ceux qui ont profité de la détresse des Camerounais pour s'en mettre plein les poches doivent rapidement croupir en prison ».

 

N.R.M

 

Published in Tribune Libre
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Les peuples autochtones vivant dans les communautés forestières sont maintenant confrontés aux conséquences inquiétantes de l'exploitation forestière illégale lorsque leurs sources de médicaments et leurs fermes sont dévastées.

 

Dans l'est du Cameroun, la Société Bois Africains du Cameroun (SBAC) et la Société Forestière de Bouraka (SFB), deux sociétés d'exploitation forestière commerciale, sont impliquées dans l'exploitation de bois précieux depuis l'acquisition des droits de concession en 2015 et 2004 respectivement.

Le 07 novembre 2019, le ministère camerounais des Forêts et de la Faune (MINFOF) a suspendu les deux sociétés pour l'exploitation forestière au-delà de leur base de coupe délimitée. Pourtant, le SBAC et le SFB détiennent respectivement l’Unité forestière d’aménagement (UFA) 10050 et 08006 traversant 17 villages dont Londjap, Nkoulkoua et Massea dans le district de Somalomo, dans le département du Haut Nyong, dans la région de l’Est, au Cameroun. Une carte interactive du Global Forest Watch montre que la région orientale du Cameroun se transforme en un foyer émergent de déforestation alors que les bûcherons industriels s'enfoncent profondément dans des régions biogéographiques critiques.

 

Sur la base des données de Global Forest Watch, en 2004, le Haut Nyong a perdu 892 hectares de forêt primaire, représentant 70 pour cent de son couvert arboré total au cours de la même période. Mais les données ont commencé à changer en 2020 lorsque 13,0 kilohectares de sa forêt primaire ont été perdus, couvrant 54 pour cent du couvert arboré de la région.

“Les forêts exploitées restent généralement dans un état déplorable. Vous avez déjà des arbres inutilisables qui ont été abattus ou défrichés par des machines. Vous avez de l'essence coupée et abandonnée dans la forêt, et la mauvaise utilisation des déchets de bois,” explique Emini Timothée, un jeune homme Baka, juriste à Okani, une organisation non gouvernementale qui promeut la protection des forêts des communautés autochtones.

 

Communautés laissées sans ressources

En tant que membre d'une communauté indigène Baka à l'est, Emini révèle que la forêt dans son essence joue deux rôles principaux pour les communautés locales et la planète entière. Premièrement, la régulation du climat, et deuxièmement, la production de plusieurs ressources nutritionnelles. Ainsi, l'exploitation anarchique et illégale de la forêt a un impact négatif sur le bien-être des populations en termes de changement climatique et aussi la perte considérable des arbres utilisés dans la pharmacopée traditionnelle.

SFB et SBAC ont reçu respectivement 51 450 et 70 688 hectares pour l'exploitation forestière dans le district de Somalomo. Et pour ces grands hectares de forêt taillés pour l'exploitation du bois, c'est une préoccupation environnementale majeure pour l'avenir des communautés locales et de la faune.

Les peuples autochtones souffrent déjà de ce changement forestier. “Certaines des personnes les plus touchées ont la possibilité de migrer vers d'autres endroits, et elles se retrouvent sans abri parce que l'exploitation forestière illégale détruit leurs fermes et d'autres ressources dont elles dépendent pour leur subsistance quotidienne,” a déclaré Hymelda Wouafack.

Membre d'un peuple autochtone au Cameroun, Hymelda raconte la situation : “La plupart des habitants des villages touchés sont confrontés à la réduction de l'écorce des arbres utilisés pour traiter certaines maladies et à l'absence d'accès à d'autres médicaments gratuitement. Dans ces villages, les gens sont très pauvres et ont de mauvais hôpitaux."

Les bois les plus précieux sont les plus essentiels à l'alimentation des membres de sa communauté. Par conséquent, l'alimentation biologique à travers une grande partie des produits forestiers non ligneux est mal positionnée. “Pour être honnête, l'exploitation forestière illégale est une arme de destruction pour la forêt et la vie des populations voisines. Ce mode d'exploitation ne profite pas du tout aux populations,” explique Emini.

 

Une faune sans défense

Les dégâts forestiers dans la région perturbent désormais les populations d'animaux sauvages. ECODEV a déclaré que SFB était coupable d'avoir abattu des arbres dans l'écotone voisin de la ville de Yoko. 52 arbres ont été abattus et trouvés flottant dans les zones humides. ECODEV déclare que « ces arbres sont parfois abandonnés dans la forêt. Dans le cas de la SFB, l'abandon du bois en forêt est très fréquent. Pendant ce temps, pour la faune de la région, les changements environnementaux peuvent entraîner des migrations forcées ou même des décès fréquents.

Les données de Global Forest Watch montrent qu'en 2000, 76 pour cent des forêts du pays étaient déjà exploitées ou allouées à des concessions forestières. En substance, la déforestation a des conséquences dévastatrices sur la reproduction et la survie de la faune. Malheureusement, lorsqu'une forêt est dégradée, la faune peut être incapable de trouver toute la nourriture et la nutrition dont elle a besoin. En conséquence, ils peuvent devenir plus sensibles aux maladies zoonotiques et à la pollution atmosphérique due aux dépôts atmosphériques d'azote.

Luc Mathot, co-fondateur d'Eco Activists for Governance and Law Enforcement (EAGLE) a déclaré que si ces sociétés forestières étaient certifiées, l'impact de l'exploitation forestière serait moins important. Le Cameroun ne promeut pas la bonne gouvernance et la certification dans le secteur forestier. Non seulement la déforestation, c'est un problème de corruption, de manque de volonté politique et de manque d'intérêt pour protéger la faune et la forêt.

“La faune peut ou non être plus adaptable à l'exploitation forestière, selon leur espèce et les systèmes en place pour minimiser l'exploitation forestière. La faune ne peut pas survivre si tous les habitats sont détruits autour des villages,” explique Luc.

 

Journalisation frauduleuse

Emini a expliqué que plus une essence était précieuse, plus la commodité était chère. Pour cette raison, “les opérateurs corrompus préfèrent obtenir des approbations pour du bois moins cher et par la suite parfois profiter de l'ignorance des résidents locaux ou des autorités corrompues pour exploiter illégalement des bois précieux,” a-t-il ajouté. Les forestiers sont des entrepreneurs et les affaires sont synonymes de profits.

Cependant, Daniel Enoudji, un agriculteur du district de Somalomo, ne pouvait pas utiliser sa ferme qui avait été défrichée par le SBAC. En peu de temps, les bûcherons ont dépassé leur marque de concession juste pour récolter le précieux bois de sa ferme. Le SBAC est arrivé avec un bulldozer tandis que ses chenilles détruisaient ses récoltes. Tout ce qu'il faut, c'est qu'il abaisse sa lame, même s'il y a un gros arbre, il finira par terre.

ECODEV a signalé que SFB avait déjà été sanctionné pour 03 mois d'ici 2020. La sanction a été levée mais les activités d'exploitation illégale se poursuivent. Les arbres saisis sont souvent laissés dans la forêt lorsque les bûcherons sont suspendus ou reconnus coupables d'activités illégales. C'est également le cas du SBAC et de la SFB dans les quartiers de Massea, Londjap et Nkoulkoua lorsque les titres forestiers du duo ont été suspendus en 2019.

Les bûcherons industriels tels que le SBAC et la SFB sont en position marginale sur le marché intérieur camerounais. Le marché régional, à la fois en Afrique centrale et dans le reste du continent, reste également sous-développé. Sur la base des données de production et de commercialisation du secteur forestier recueillies en 2019, le Centre pour l'environnement et le développement (CED) a révélé que malgré une légère baisse, les exportations de grumes sont restées fortes en 2019. Il y avait 554 520 mètres cubes contre 828 000 mètres cubes en 2018.

“Le Cameroun a de bons textes juridiques, mais il faut admettre que l'application a encore un long chemin à parcourir. Il existe des décrets ministériels contre l'exploitation forestière illégale, mais cette pratique se poursuit à la pleine connaissance des responsables du MINFOF. Allez voir les manigances aux checkpoints de la forêt, et vous comprendrez le melting-pot qui existe entre le droit et la pratique. On peut voir que depuis plus de 10 ans aujourd'hui, la loi forestière est en perpétuelle révision et pendant ce temps les forêts meurent et les communautés s'appauvrissent davantage,” dit Emini.

La récolte illégale de bois précieux comme Ayous / Obéché, Fraké, Sapelli, Eyong, Bilinga, etc. reste la norme dans les forêts du domaine national. Le bois de grande valeur est ciblé par les exploitants forestiers car il est coûteux sur leurs marchés de destination.

Les exportations sont restées constantes, 813509 mètres cubes enregistrés en 2019 contre 832157 mètres cubes en 2018, les placages et contreplaqués ont également stagné autour de 80000 mètres cubes. L'exploitation forestière est restée concentrée sur un nombre réduit d'espèces. Le Tali et l'Okan représentent 52 pour cent des exportations de grumes et 10 bois précieux ont représenté 90 pour cent de la demande extérieure.

Emini dit qu'il n'y a pas d'accord officiel entre les pays asiatiques (Chine) et le Cameroun. D'autre part, il y en a entre les pays européens dans le cadre de l'accord de partenariat volontaire UE / Cameroun et de l'application des réglementations forestières, de la gouvernance et du commerce (APV-FLEGT).

 Lire aussi : Agro-industrie et déforestation au Cameroun : Le cri de détresse des populations autochtones de Logbadjeck

 

 Francis Anangu

 

Cette histoire a été soutenue par Code for Africa et InfoCongo, et a été financée par Global Forest Watch (GFW) avec le soutien du ministère norvégien du climat et de l'environnement (KLD). GFW soutient le journalisme axé sur les données par le biais de son initiative de fonds de petites subventions.

Published in Agro-Industrie

Les six stades qui viennent d’être homologués par la Confédération africaine de football peuvent abriter les matches des Lions indomptables.

Sur six stades que compte le Cameroun, cinq ont été retenus par la Confédération africaine de football (CAF). Il s’agit des stades de la Réunification de Douala, Complexe sportif de Japoma-Douala, Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, Roumde Adjia de Garoua et Limbe omnisport stadium. Dans la liste dévoilée le lundi 3 mai 2021 par la CAF, il n’y a que le stade Omnisports de Bafoussam qui n’a pas été approuvé.

Il faut noter que le coup d’envoi du deuxième tour des éliminatoires africains pour la Coupe du monde Qatar 2022 de football va se dérouler du 31 mai au 15 juin 2021. Les Lions indomptables, sont dans le Groupe D de ce deuxième tour des éliminatoires. Dans leur poule on retrouve la Côte d’ivoire, le Mozambique et le Malawi.

Retrouvez ci-dessous la liste des stades homologués par la CAF

 

 

Published in Sport

Morceau choisi de la déclaration du Ministre camerounais de la Communication (Mincom), Porte-parole du Gouvernement à l’occasion de la célébration ce lundi, 03 mai 2021 de la Journée mondiale de la liberté de la Presse. Le membre du Gouvernement a saisi le prétexte étayer la lanterne du public sur la situation de la Presse au Cameroun qu’il présente comme un véritable marqueur de l’évolution démocratique grâce à la volonté du Président Paul Biya.

 

Dans sa déclaration, le Ministre René Emmanuel Sadi commence par faire écho d’un constat selon lequel, la célébration ce 03 mai 2021 par le Cameroun de concert avec le reste de la planète, de la Journée consacrée à la liberté de la Presse, est l’expression d’une aspiration collective à la liberté, mais davantage l’expression d’une volonté politique, celle du Président de la République, Paul Biya.  Si l’on se réfère aux propos du Mincom, le Chef de l’Etat, « dans sa clairvoyance reconnue, a décidé de rompre avec un passé monolithique, peu propice à l’éclosion et à la manifestation des libertés publiques ».

Vu cette volonté inébranlable de l’homme lion de faciliter la mise en place d’une Presse libre dans son pays, le Porte-Parole du Gouvernement qui jette un regard sur la situation des hommes et femmes de médias dans le pays, est d’accord sur une chose, c’est que la liberté de la presse est une réalité palpable au Cameroun. « Oui, le Cameroun est aujourd’hui un pays démocratique où s’exerce la liberté de la Presse. C’est au Président que nous le devons. Et c’est le lieu une fois encore, de lui rendre l’hommage qu’il mérite », souligne le Mincom.

Lire aussi : Parfait Siki : « La presse Camerounaise est sous assistance respiratoire » 

Cartographie de la liberté de la Presse

Le Patron des médias, note que trois décennies après la déclaration de Windhoek le 03 mai 1991 par l’Unesco que la cartographie de la liberté de la presse dans le monde demeure bien contrastée.

« Si dans de nombreux pays, des efforts considérables ont été accomplis pour améliorer les conditions d’accès à une information libre et crédible, dans bien d’autres, la situation demeure préoccupante.

En effet, dans plusieurs pays, des journalistes et professionnels de médias font encore l’objet de sérieuses entraves, voire des sévices de toutes sortes, dans le cadre de l’exercice de leur profession.

Cet état d’insécurité qui hante le quotidien des hommes et femmes de médias préoccupe à plus d’un titre, tous les Etats démocratiques dont le Cameroun qui se veut respectueux des droits humains et des libertés fondamentales.

C’est dire que notre que notre pays, n’aura pas attendu Windhoek et le 03 mai 1991 pour affirmer son option en faveur de la liberté de la Presse et du droit des citoyens à l’information. C’est en effet, à la faveur de la loi N° 90/052 du 19 décembre 1990 relative à la liberté de Communication sociale, que le Cameroun a amorcé son immersion dans le champ des libertés spécifiques aux médias », indique René Emmanuel Sadi.   

Lire aussi : Liberté de la presse: des journalistes de Canal 2 International tabassés par des agents de la mairie de Yaoundé 5

L’on apprend ainsi officiellement du Ministre que le Cameroun compte aujourd’hui plus de 600 titres qui paraissent régulièrement pour ce qui est de la Presse écrite, près d’une centaine de stations de radios diffusion, environ une trentaine de chaînes de télévision et une presse cybernétique dont le foisonnement est fort impressionnant.  

« Au plan éditorial, on observe à l’évidence une liberté de ton particulièrement marquée, sans aucune autre restriction que celle prescrite par les règles éthiques et déontologiques ou par la loi. Il n’y a donc aucun doute à cela : l’ensemble des acteurs médiatiques dignes de ce nom, exerçant sur le territoire camerounais, le font en toute liberté et en toute indépendance », remarque le Patron des médias au Cameroun.

« A tout ceci s’ajoute hélas, l’instrumentalisation dont les médias et journalistes font de plus en plus l’objet de la part de lobbies et autres acteurs tapis dans l’ombre. Une pratique particulièrement nocive qui a fait naitre une presse à gage dont l’action se montre particulièrement nuisible à l’image de la profession et partant, à celle du Cameroun, à l’intérieur comme à l’extérieur. Certes, il convient de reconnaitre que, la Presse camerounaise évolue dans un environnement particulièrement difficile en termes de viabilité économique de ses structures et de valorisation de ses ressources humaines. Le Gouvernement est parfaitement conscient », remarque-t-il en outre.

Lire aussi : Election présidentielle de 2025: ces appels à la candidature de Franck Biya qui divisent

Thème de cette édition

Le Ministre de la Communication a également saisi cette tribune pour partager avec les journalistes et autres professionnels de médias, une réflexion sur le thème de cette édition de la Journée mondiale de la liberté de la Presse retenu par l’Unesco à savoir, « l’information comme bien public ».

« Pour le Gouvernement, garant de tous les biens publics, cet intitulé met en lumière le fait que l’information est une denrée précieuse qui doit être défendue par tous. En tant que bien public, l’information est ainsi la source qui permet aux citoyens d’être renseignés sur les grands sujets de la vie publique.

Bien plus, ce faisant, elle doit mettre chacune et chacun en sécurité. Pour sa part, le Gouvernement, sous la Très Haute Impulsion du Président de la République S.E Paul Biya, s’emploie au quotidien à fournir à nos citoyens une information crédible et transparente sur la vie de la nation, au travers de nos médias qui sont des partenaires indéniables voire incontournables, dans l’atteinte de cet objectif.

Pour ce faire, le Ministère de la Communication continuera de tout mettre en œuvre, pour l’émergence d’une véritable Liberté de la Presse et d’une Presse de qualité au Cameroun. A cet égard et de manière générale, la mise en application des résolutions des Etats généraux de la communication de 2012, demeure une de nos priorités. Ces recommandations constituent sans aucun doute, une base qui nous permettra d’assainir durablement l’environnement de la presse », déclare René Emmanuel Sadi.  

Lire aussi : Etat de la liberté de la presse au Cameroun: les patrons de presse en discorde

 

Innocent D H

 

Published in Institutionnel

Pour le responsable de la Communication de la Fédération Camerounaise de Football, les mesures urgentes doivent être prises, afin de »Sauver la Presse » car, c’est ainsi que l’on parviendra à « sauver la Démocratie ».

 

Un sujet de réflexion qui intervient alors qu’on commémore ce 3 Mai, la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse  

 

« Un autre 3-Mai. Une autre journée mondiale de la liberté de la presse. Comme un patient Covid-19 en détresse respiratoire, la presse camerounaise est sous assistance.

 

Mais elle ne dispose d’aucun réanimateur à ses côtés, son assistance est constituée d’une horde de professionnels aux abois, courbés sur le grand malade dont la situation empire année après année. La presse camerounaise est malade, d’un mal si profond que son pronostic vital est engagé depuis longtemps.

 

En tout cas, la plupart de ses enfants chéris, ses filles et fils parmi les plus valeureux l’ont abandonnée au point où elle ne tient à la vie que grâce à la témérité de quelques rares chevaliers, des héros tragiques, des Pyrrhus victorieux. Ils sont honorables, mais les balafres de la bataille quotidienne qu’ils livrent sont ostensibles.

 

Les entreprises sont structurellement déficitaires, elles accumulent des arriérés de salaire, limogent à tout vent, se créent et se ferment au gré des combats gagnés ou perdus, se livrent au mieux offrant, expression pudique pour éviter de dire qu'elles se prostituent.

 

En fait, Dieu ne veut pas de la presse au ciel, c’est sans doute la raison de la survivance de ce secteur.

 

 

La presse apparaît comme le dindon de la farce d’un processus de construction socio-politique, économique, culturelle et sportive. Elle crie à la liberté, mais c’est du pain qu’elle a vraiment besoin.

 

Les opérateurs politiques que la presse a révélés et accompagnés s’aménagent un statut économique et social confortable à travers les milliers de postes électifs qu’ils se partagent élections après élections. Les acteurs économiques, dont les médias portent les combats pour un meilleur environnement des affaires, se disputent l’entrée du classement de Forbes.

 

Les sportifs, dont elles content les exploits, peuvent admirer les belles infrastructures construites en cinq ans à travers le pays, et qui annoncent un âge d’or. La culture est une fausse jumelle de la presse, car elle a trouvé un second souffle à travers les « vues », les « likes » et les « téléchargements », qui génèrent notoriété et, quelques fois, fortune.

 

La presse n’a pas réussi à trouver son chemin de Damas. Pas encore. Le cherche-t-elle ? Passons sur le fait qu’elle n’ait pas encore réalisé l’aggiornamento nécessaire pour la transition numérique. On verra plus loin que ses conditions économiques retardent voire annihilent toute velléité d’essor.

 

Notre presse, la presse écrite surtout, la mère de la presse, s’est progressivement appauvrie du fait de l’absence d’appui de l’Etat comme cela aurait dû être le cas. Si la presse d’Etat bénéficie des subventions continues du gouvernement, la manière dont la presse privée est traitée est une atteinte à nos valeurs démocratiques bien plus qu’à la viabilité de centaines d’entreprises de presse qui emploient de milliers de jeunes.

 

En affaiblissant la presse par étranglement économique, en refusant de l’oxygéner, on travaille à provoquer à la longue l’asphyxie de la démocratie. Le quatrième pouvoir est un élément central de toute démocratie, autant que les autres pouvoirs connus. Pourquoi serait-il le seul qui ne bénéficie d’aucun appui des pouvoirs publics ?

 

La conséquence est que la presse s’est débarrassée de ses armes les plus efficaces, comme les enquêtes ou les grands reportages. Elle est aujourd'hui la version imprimée des infos des réseaux sociaux, avec peu de valeur ajoutée.

 

Et quand le pouvoir s’est rendu compte de la capacité de nuisance encore plus corrosive des réseaux sociaux, il en appelle au patriotisme de la presse. Elle est appelée à la rescousse pour réguler la circulation de l’information, mais c’est tard. Car les réseaux sociaux ont pris le pas même sur les médias traditionnels.

 

Il n’est pas tard pour sauver la presse. Il faut pour la première fois mettre en place un système de subvention assis sur le professionnalisme et la crédibilité des titres. L’Etat peut financer les projets de transition numérique, qui veut que la presse a de plus en plus de lecteurs digitaux et peu de lecteurs papier.

 

Le gouvernement peut souscrire des abonnements importants pour les ministères et organismes publics. Des solutions existent pour réhabiliter un des piliers de notre démocratie et un important pourvoyeur d’emplois.

 

On ne peut faire plus mal à la presse que maintenant. Elle est à plat ventre. Elle ne peut que se relever. Il faut l’aider à se relever, comme elle aide l'Etat à construire une citoyenneté de progrès ».

 

N.R.M

 

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Le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé affirme que la courbe de vaccination est satisfaisante.

 

Le ministre de la Santé affirme que pour une protection collective, les populations doivent accepter de se faire vacciner. Le Dr Malachie Manaouda fait savoir qu’il y a déjà 20 010 personnes qui ont été vaccinées, depuis le lancement de l’opération qui a débuté en mi avril dernier.

«A la date du 29 avril 2021, le Cameroun, après 2 semaines de vaccination, affiche 20 010 personnes vaccinées. Si cette progression est satisfaisante, le Gouvernement encourage les populations à solliciter davantage les vaccins dans le cadre d’une protection collective», a tweeté le Dr Malachie Manaouda.

Lire aussi : Joseph Dion NGUTE « Je me suis fait vacciner et j’encourage les camerounais à le faire »

Il convient de noter que les camerounais ne sont toujours pas convaincus dans le bien fondé de se faire vacciner. Au départ, certains comme l’honorable Nourane Foster du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale avait demandé qu’une fois arrivé dans notre pays, que les membres du gouvernement se fassent administrer en premier et en mondo vision le vaccin anti Covid-19. Le ministre de la Santé avait donné le top départ. Par la suite d’autres membres du gouvernement ont aussi pris des doses du vaccin contre le Coronavirus.  

Au cours d’une table-ronde organisée par le ministère de la Santé, des professionnels du domaine ont indiqué que c’est le moyen sûr dans la lutte contre le Coronavirus. D’après le Dr Shalom Ndoula, secrétaire permanent du Programme élargi de vaccination, ce procédé est l’intervention de santé publique la plus efficace, quelles que soient les rumeurs et les on-dit. Pour le Pr. Anne Esther Njom Nlend, professeur de pédiatrie, par ailleurs présidente de l’Association des femmes médecins du Cameroun, il est très important de se faire vacciner.

Lire aussi : Lutte contre le Coronavirus : Voici ce que le gouvernement recommande aux personnes vaccinées

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01